Les stades et arénas d’Amérique du Nord portent maintenant pratiquement tous le nom d’un commanditaire. Et lorsque le contrat de ce dernier vient à échéance (ou qu’il est vendu ou fusionné), le domicile de votre équipe peut changer de nom fréquemment. (L’aréna des Sabres, le KeyBank Center, en est à son quatrième nom…)
Comme toutes sortes d’entreprise peuvent commanditer un aréna ou un stade et parfois, on peut donc se retrouver avec un résultat plutôt amusant. En voici quelques exemples.
Pour les Steelers de Pittsburgh de la NFL, qui jouent au Heinz Field, l’affaire est ketchup.
Du côté des 49ers de San Francisco, toujours dans la NFL, ils jouent au Levi’s Stadium. Avec un produit initialement destiné aux travailleurs, Levi’s a été fondé dans cette ville.
Si PPG Paints ferme ses sites Sico de Beauport et Longueuil, elle commandite toutefois l’aréna des Penguins, le PPG Paints Arena.
L’aréna des Predators de Nashville, le Bridgestone Arena, est associé à un produit fait d’un caoutchouc beaucoup plus souple que celui des rondelles, les pneus.
Comme les Red Wings appartiennent depuis longtemps à la famille du fondateur de Little Caesars, il n’est pas surprenant que leur aréna soit associé à la pizza. Les Pistons de la NBA y jouent également.
Les Sharks de San Jose ont disputé leurs deux premières saisons (1991-93) dans un aréna qui portait le nom cocasse de Cow Palace. Dans cet endroit où ont aussi joué les Warriors de San Francisco de la NBA dans les années 1960, on tient également des expositions agricoles et des rodéos.
Les liens entre l’Impact de Montréal et les barons du fromage sont bien connus. Le nom de leur stade n’est donc pas surprenant.
Si les Pistons sont dans la pizza, les Pelicans de la Nouvelle-Orléans jouent au basketball dans un smoothie, au Smoothie King Center.
On peut supposer que le domicile du Magic d’Orlando de la NBA, le Amway Center, est tenu propre avec des produits Amway. Le co-fondateur d’Amway, Richard DeVos, est d’ailleurs propriétaire du Magic.
Toujours dans la NBA, les Kings de Sacramento ont joué de 1988 à 2016 dans un aréna qui a entre autres porté le nom d’un défunt magasin de matelas, le Sleep Train Arena. Insérez ici une blague de matchs endormants… Pourrions-nous avoir ici l'aréna Dormez-vous?
Le stade des White Sox de Chicago porte le nom assez fade d’un prêteur hypothécaire, le Guaranteed Rate Field.
Quant aux Padres de San Diego, leur stadium porte le nom d’un détaillant de produits pour animaux, le Petco Park. Celui-ci a en plus une phonétique particulière. Répétez dix fois rapidement Petco Park, Petco Park…
Le Wrigley Field, stade mythique des Cubs de Chicago, est toujours utilisé, plus de 100 ans après son inauguration. Par contre, ce n’est qu’en 1927 qu’il prit son nom actuel. Il a été nommé ainsi en l’honneur de William Wrigley Jr, qui était devenu peu de temps auparavant l’unique propriétaire du stade et de l’équipe. On retrouvait également son nom sur les produits fabriqués par son entreprise, des paquets de gomme. Remarquez qu’il y a tout de même un lien évident avec le baseball.
Les produits de Wrigley, comme Juicy Fruit, Spearmint et Hubba Bubba, existent toujours mais l’entreprise appartient maintenant à Mars.
Wrigley est décédé en 1932, mais l’équipe demeura dans sa famille jusqu’en 1981.
Après avoir été actionnaire minoritaire des Tigers de Détroit, Walter Briggs en est devenu le propriétaire unique en 1935. Le stade a par après été renommé Briggs Stadium. Toutefois, comme Wrigley, Briggs avait déjà également donné son nom à son entreprise. Celle-ci existe toujours et est surtout connu pour ses bols de toilette…
Briggs est décédé en 1952 et plus tard, le stade fut renommé Tiger Stadium. Il sera occupé par les Tigers jusqu’en 1999.
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