Aujourd’hui, avec les salaires accordés et l’attention médiatique, il serait pratiquement impensable qu’un joueur de hockey nord-américain de très haut calibre refuse systématiquement de jouer la Ligue Nationale. Pourtant…
Seth Martin est originaire de la région des Kootenays, en Colombie-Britannique. Après son stage junior, il se trouva un emploi de pompier à la fonderie Cominco de son patelin, ce qui était considéré comme un poste stable, avec des conditions enviables.
De l’autre côté, la Ligue Nationale des années 1950-60 ne comptait que six équipes. Les postes étaient rares et la rémunération n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. De plus, la sécurité d’emploi était pratiquement nulle et lorsqu’on se faisait ravir son poste, il fallait galérer à travers les ligues mineures, avec souvent de nombreux déménagements, pour des salaires encore plus bas.
Devant cette perspective, Martin, un gardien, décida de conserver son emploi et de jouer au niveau senior avec les Smoke Eaters de Trail. Il fut devant leur filet de 1953 à 1962. Ce choix, qui inclut le maintien de son statut d’amateur, lui ouvrit par ailleurs d’autres portes. Il eut ainsi l’occasion de prendre le chemin de l’Europe pour représenter le Canada aux Championnats du monde et y obtenir une notoriété certaine.
Au cours des quatre tournois auxquels il participa, il fut nommé le meilleur gardien à trois reprises (1961, 1963 et 1966). Les Soviétiques donnèrent d’ailleurs instruction plus tard à leur jeune gardien, Vladislav Tretiak, de s’inspirer du jeu de Martin. Tretiak affirmera d’ailleurs par la suite que Martin était son idole.
Ces présences aux Championnats du Monde permirent à Martin de mettre la main sur une médaille d’or (1961) et deux médailles de bronze (1966 et 1967).
En 1964, le tournoi olympique, toujours réservé aux amateurs, fit figure de championnat du monde. Martin se retrouva donc à Innsbruck, en Autriche, où il fut encore une fois nommé meilleur gardien du tournoi. Pour l’équipe canadienne, les choses se sont toutefois moins bien passées. Dans un match contre la Tchécoslovaquie qui aurait permis aux Canadiens d’accéder au podium, Martin reçut un tir à un endroit non protégé de sa jambe. Il dut se retirer pour un moment et être remplacé par Ken Broderick. Les Tchécoslovaques en profitèrent pour marquer trois buts rapides et gagnèrent ainsi le match 3-1. Le Canada termina quatrième.
En 1967, il y eut la première expansion, doublant le nombre d’équipes (de 6 à 12) et le nombre de postes. Après avoir refusé de le faire à plusieurs reprises, Martin décida finalement, à 34 ans, de faire le saut dans la LNH. Il forma donc un duo avec Glenn Hall, chez les Blues de St-Louis. Il joua trente matchs, afficha une moyenne de 2,59 et se rendit avec le reste de l’équipe jusqu’en finale de la Coupe Stanley (perdue contre les Canadiens 0-4).
Au cours des quatre tournois auxquels il participa, il fut nommé le meilleur gardien à trois reprises (1961, 1963 et 1966). Les Soviétiques donnèrent d’ailleurs instruction plus tard à leur jeune gardien, Vladislav Tretiak, de s’inspirer du jeu de Martin. Tretiak affirmera d’ailleurs par la suite que Martin était son idole.
Ces présences aux Championnats du Monde permirent à Martin de mettre la main sur une médaille d’or (1961) et deux médailles de bronze (1966 et 1967).
En 1964, le tournoi olympique, toujours réservé aux amateurs, fit figure de championnat du monde. Martin se retrouva donc à Innsbruck, en Autriche, où il fut encore une fois nommé meilleur gardien du tournoi. Pour l’équipe canadienne, les choses se sont toutefois moins bien passées. Dans un match contre la Tchécoslovaquie qui aurait permis aux Canadiens d’accéder au podium, Martin reçut un tir à un endroit non protégé de sa jambe. Il dut se retirer pour un moment et être remplacé par Ken Broderick. Les Tchécoslovaques en profitèrent pour marquer trois buts rapides et gagnèrent ainsi le match 3-1. Le Canada termina quatrième.
En 1967, il y eut la première expansion, doublant le nombre d’équipes (de 6 à 12) et le nombre de postes. Après avoir refusé de le faire à plusieurs reprises, Martin décida finalement, à 34 ans, de faire le saut dans la LNH. Il forma donc un duo avec Glenn Hall, chez les Blues de St-Louis. Il joua trente matchs, afficha une moyenne de 2,59 et se rendit avec le reste de l’équipe jusqu’en finale de la Coupe Stanley (perdue contre les Canadiens 0-4).
Après s’être prouvé qu’il pouvait jouer dans Ligue Nationale, il retourna chez lui l’année suivante. Il gagna une deuxième Coupe Allan en 1970, avec les Jets de Spokane. (Il en avait déjà gagné une en 1962 avec les Smoke Eaters.) Il en gagna une troisième en 1972, comme entraîneur cette fois.
Seth Martin est aujourd’hui à la retraite et il habite toujours Trail.
Sources : « Seth Martin : Sometimes a Dynamiter, always a great player » de Tony Dransfield, 9 mai 2012, Kimberley Daily Bulletin (dailybulletin.ca), bcsportshalloffame.com, bchhf.com, legendsofhockey.net.
Seth Martin est aujourd’hui à la retraite et il habite toujours Trail.
Sources : « Seth Martin : Sometimes a Dynamiter, always a great player » de Tony Dransfield, 9 mai 2012, Kimberley Daily Bulletin (dailybulletin.ca), bcsportshalloffame.com, bchhf.com, legendsofhockey.net.
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