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Les Red Wings firent de lui un distant choix de
8e ronde (118e au total) en 1973. Par contre, n’ayant pas vraiment de place
pour lui, on l’expédia aux Lions de Londres de la ligue britannique, une
destination pas si courante. Polonich
fit suffisamment bonne impression pour qu’on le ramène dans la Ligue américaine
l’année suivante.
En plus de s’aligner avec les Wings de la
Virginie, Polonich eut l’occasion de jouer quatre matchs avec le grand club.
En 1975-76, après un passage dans l’IHL, il se
fit une niche à Détroit, qui désirait avoir un club plus robuste. Le 24 mars 1976, il en profita pour établir
un record d’équipe, avec sept pénalités (cinq mineures, une majeure et une
inconduite).
En 1976-77, en plus d’être capitaine par
intérim, il termina deuxième pointeur d’une équipe faible, avec 46. Il obtint également le deuxième plus haut
total de minutes de pénalité de la ligue, derrière Tiger Williams, avec 274.
Les tactiques de Polonich faisaient en sorte qu’il vivait dangereusement. Le 25 octobre 1978, Wilfrid Paiement des Rockies
du Colorado, répliqua avec violence à un double échec dans la figure, en lui
assénant un coup de bâton au visage.
Malgré la gravité du geste, il s’en trouva qui avaient peu de sympathie
pour Polonich, qui eut une commotion, un nez cassé et qui dut avoir recours à
la chirurgie. Il eut également des
problèmes respiratoires jusqu’à la fin de sa carrière.
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Ce ne fut toutefois pas la fin de l’affaire. Polonich poursuivit au civil. Le clan Polonich aurait été prêt à régler pour 85 000$,
mais la compagnie d’assurance de Paiement n’offrait que 50 000$. Ce fut en bout de ligne une bien mauvaise
décision. En 1982, alors que Paiement
jouait dorénavant avec les Nordiques, la cour accorda 850 000$ à
Polonich. Il s’agissait du deuxième règlement
le plus élevé au hockey après celui d’Henry Boucha (voir texte du 16 février 2011) dans sa cause contre Dave Forbes.
Suite à cet incident, la carrière de Polonich ne fut plus la même. À partir de 1980-81, il passa l’essentiel de
son temps dans la Ligue américaine et dans la Ligue internationale, où il fit
tout de même partie d’équipes gagnantes d’une Coupe Calder et d’une Coupe
Turner.
Polonich prit définitivement sa retraite en 1987.
Sources: “Confessed Fixer May Testify”, Ledger Wires, 7 novembre 1978,
The Ledger, p.5C, “Paiement wants retrial after huge award” de Red Fisher, 19
août 1982, Montreal Gazette, p.D-7, hockeydraftcentral.com, wikipedia.org.
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