On connaît tous Beau Dommage, le groupe culte des années 1970, avec Michel Rivard, Marie-Michèle Desrosiers, Pierre Bertrand, Robert Léger et Michel Hinton.
Sur le
disque « Passages », sorti en 1977 et le dernier de leur première
période, on retrouve la chanson « Hockey ». Composé et interprété par Pierre Bertrand, elle
raconte l’histoire d’un joueur d’utilité des Canadiens pendant une période
glorieuse, qui a marié sa femme entre deux Coupes Stanley.
On y
retrouve un mélange d’extraits qui peuvent faire référence à différents
joueurs. Le sujet admirait dans sa
jeunesse Jean-Claude Tremblay (donc un joueur des années 1970?). On sait qu’il vient de l’Abitibi (Savard?
Houle?) On sait qu’il jouait peu et
qu’il a préféré prendre sa retraite avant d’être échangé (ce qui n’était pas si
courant à l’époque de Sam Pollock).
On sait
également qu’après sa carrière, il a ouvert une taverne (Yvon Lambert? Jacques Lemaire?)
On peut
ressentir dans la chanson un peu de déception et d’amertume.
Depuis
qu'j'suis né qu'joue au hockey
Comme tous 'es p'tits gars dans mon quartier
J'rêvais d'gagner la coupe Stanley
Mon idole c'tait Jean-Claude Tremblay
Je r'gardais tous 'es matchs à t.v.
Ent' mon père pis Lecavalier
Quand ils sont v'nus l'contrat d'ins mains
J'jouais pour les juniors de Rouyn
J'avais pas l'meilleur coup d'patin
Mais j'travaillais fort dans les coins
J'tais jeune pis j'avais peur de rien
J'ai signé pour les "Canadiens"
Tu v'nais m'voir jouer presque tout l'temps
Mais j'jouais pas souvent, j'réchauffais le banc
Tu rêvais d'avoir des enfants
J't'ai mariée ent' deux coupes Stanley
Pour le meilleur et pour le pire
T'allais dev'nir veuve du hockey
Les enfants s'dépêchaient d'souper
Pour voir leur père jouer à t.v.
En espérant le voir compter
D'octobre aux éliminatoires
Du Holiday Inn à patinoire
J'traversais les Etats sans les voir
Astheure j'pense pus rien qu'à mes genoux
J'ai tout l'temps peur aux mauvais coups
Le monde commence à m'crier chou
A l'école les enfants s'font niaiser
C'est dur pour eux autres comme pour moi
Leur père s'ra jamais comme Tremblay
J'ai débarqué, j'les ai accrochés
Pis t'es pus une veuve du hockey
Etre échangé c'tait pas pour moi
Astheure j'une taverne dans Villeray
Des fois j'aimerais l'dire à t.v.
C'que c'est pour vrai jouer au hockey
C'que c'est pour vrai jouer au hockey
Comme tous 'es p'tits gars dans mon quartier
J'rêvais d'gagner la coupe Stanley
Mon idole c'tait Jean-Claude Tremblay
Je r'gardais tous 'es matchs à t.v.
Ent' mon père pis Lecavalier
Quand ils sont v'nus l'contrat d'ins mains
J'jouais pour les juniors de Rouyn
J'avais pas l'meilleur coup d'patin
Mais j'travaillais fort dans les coins
J'tais jeune pis j'avais peur de rien
J'ai signé pour les "Canadiens"
Tu v'nais m'voir jouer presque tout l'temps
Mais j'jouais pas souvent, j'réchauffais le banc
Tu rêvais d'avoir des enfants
J't'ai mariée ent' deux coupes Stanley
Pour le meilleur et pour le pire
T'allais dev'nir veuve du hockey
Les enfants s'dépêchaient d'souper
Pour voir leur père jouer à t.v.
En espérant le voir compter
D'octobre aux éliminatoires
Du Holiday Inn à patinoire
J'traversais les Etats sans les voir
Astheure j'pense pus rien qu'à mes genoux
J'ai tout l'temps peur aux mauvais coups
Le monde commence à m'crier chou
A l'école les enfants s'font niaiser
C'est dur pour eux autres comme pour moi
Leur père s'ra jamais comme Tremblay
J'ai débarqué, j'les ai accrochés
Pis t'es pus une veuve du hockey
Etre échangé c'tait pas pour moi
Astheure j'une taverne dans Villeray
Des fois j'aimerais l'dire à t.v.
C'que c'est pour vrai jouer au hockey
C'que c'est pour vrai jouer au hockey
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire