Les journalistes et les commentateurs ont tous leur façon de décrire certaines situations dans un match, même si certains termes font à peu près l’unanimité. Par contre, le vocabulaire évolue dans le temps.
Voici un article d’Horace Lavigne, publié dans La Patrie le 9 mars 1932, qui contient quelques expressions assez savoureuses. Il y décrit un match entre le Canadien (les Canadiens de Montréal évidemment) et l’Américain (les Americans de New York).
Au fil du temps, j’ai vu plusieurs façons de décrire une pénalité : le banc des punitions, le cachot, deux minutes de réflexion, une infériorité numérique, etc. Lavigne en utilise deux que je n’avais jamais vues : le repos forcé et ma préférée, le frigidaire.
Pour dire que deux joueurs s’étaient battus, il écrit qu’ils s’étaient talochés. Une engueulade devient un duel oratoire. Et finalement, lorsqu’il ne restait que quelques joueurs sur la patinoire, il n’en restait qu’une pincée.
Si un parent de Monsieur Lavigne nous lit, nous le saluons!
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