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dimanche 23 décembre 2018

Walt Tkaczuk




Cette année, Brady Tkachuk s’est joint aux Sénateurs et commence déjà à faire sentir sa présence.  Il a rejoint dans la LNH son frère Matthew, qui s’aligne avec les Flames.  Les deux Tkachuk suivent les traces de leur père Keith, qui a connu une longue carrière, principalement avec les Jets, les Coyotes et les Blues.

Le nom Tkachuk est ukrainien d’origine, mais dans la famille qui nous intéresse, il a été américanisé.

On retrouve chez le Crunch de Syracuse, la filiale du Lightning, un joueur qui porte un nom similaire, Boris Katchouk, un ontarien.

Mais avant eux, il y en a eu un autre qui porte un nom semblable mais écrit différemment (et qui se prononce pratiquement identiquement), Walt Tkaczuk.

Né en Allemagne de l’Ouest, ses parents déménagèrent dans le nord de l’Ontario alors qu’il était enfant.  Son père y travailla comme mineur, où le jeune Walt se joignit même à lui comme dynamiteur pendant un certain temps.

Initialement, il paraissait frêle, n’avait pas un bon lancer, ni un bon coup de patin.  Par contre, il avait un grand instinct du jeu, en plus d’une grande détermination, d’une bonne force physique et d’une éthique de travail irréprochable.  Lors de son stage avec les Rangers de Kitchener, alors affiliés aux Rangers, il parvint à capitaliser sur ses forces et à combler ses faiblesses.

C’est en 1967-68, l’année de la première expansion, que Tkaczuk fit ses débuts avec les Blueshirts, en étant rappelé pour deux matchs.  Il devint ainsi le premier allemand de naissance à jouer dans la LNH.  Il s’agissait d’une période où la franchise reprenait vie après une longue traversée du désert, en plus d’avoir déménagé dans la quatrième (et actuelle) version du Madison Square Garden.

C’est toutefois l’année suivante que Tkaczuk fit vraiment sa place dans l’équipe.  Si l’attaque était en bonne partie un produit de la GAG (Goal A Game) line composée de Jean Ratelle, Rod Gilbert et Vic Hadfield, Tkaczuk avait un rôle important au sein des Rangers.  Lui, Bill Fairbairn et Dave Balon (remplacé plus tard par Steve Vickers) faisaient partie de la Bulldog Line.  Tkaczuk était passé maître dans l’art de couvrir les meilleurs joueurs adverses, en plus d’exceller dans les mises au jeu. 

En 1972, Tkaczuk fut invité à se joindre à l’équipe canadienne pour la Série du siècle, mais il déclina l’offre, en raison du fait qu’il tenait une école de hockey durant l’été.  Il fut donc remplacé par le beaucoup moins civil Bobby Clarke et la cheville de Valeri Kharlamov en conserva ainsi un souvenir impérissable…

Tkaczuk a finalement passé toute sa carrière avec les Rangers.  Bien que l’équipe ne faisait pas constamment partie de l’élite, elle atteignit tout de même la finale en 1972 et en 1979, sans toutefois mettre la main sur la précieuse Coupe.

Sur une base individuelle, bien que sous-estimé, Tkaczuk eut tout de même six saisons de plus de 20 buts, avec un total de 227 en carrière.  Ses 945 matchs joués représentent le cinquième plus haut total de l’équipe.  Ses 678 points, le sixième.

Malheureusement, le tout s’est terminé sur une note moins intéressante.  Le 2 février 1981, contre les Kings, alors qu’il était dans sa première saison comme capitaine de l’équipe, une rondelle lui causa une blessure à l’œil.  En plus des huit points de suture au-dessus de celui-ci, elle abîma sa rétine.  Il ne rejoua plus par la suite, mais il passa les deux saisons suivantes comme entraîneur-adjoint.

Il est maintenant co-propriétaire d’un club de golf et d’une montagne de glissade en tube à St.Mary’s, dans le sud de l’Ontario.

Sources : « Tkaczuk Out For 2 weeks », 4 février 1981, New York Times (nytimes.com), hhof.com, waterlooregionmuseum.ca, wikipedia.org.

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