Les Canadiens ont récemment fait l’acquisition
de Jeff Petry des Oilers d’Edmonton.
Ancien de l’Université Michigan State, il est né à Ann Arbor, au
Michigan. À ce moment, son californien de
père, Dan, était lanceur partant pour les Tigers de Détroit. Quelques années avant la naissance de Jeff,
en 1983, il a mérité 19 victoires.
L’année suivante, il a remporté 18 des 104 victoires de l’équipe, dans
une saison couronnée par un triomphe de la Série mondiale.
De 1979 à 1991, Dan Petry s’est aussi aligné avec
les Angels, les Braves et les Red Sox, et a remporté un total de 125 matchs.
Jeff Petry n’est toutefois pas le seul hockeyeur
à avoir un père athlète qui s’est illustré dans un autre sport. Cette situation a au moins l’avantage
d’éviter les comparaisons avec le paternel.
En voici quelques autres.
Darnell Nurse faisait partie jusqu’à récemment
de la même organisation que Petry.
Repêché au septième rang en 2013 par les Oilers, Nurse a joué cette année ses
premiers matchs dans la LNH. Mais avant
lui, son père, né à Trinité et Tobago, s’est aligné de 1990 à 1995 avec les
Tiger-Cats d’Hamilton de la LCF.
Le lien entre le football et Darnell Nurse ne
s’arrête pas là, puisque l’ex-quart des Eagles de Philadelphie, Donovan McNabb,
est son oncle.
Maurice Racine
Bruce Racine a joué 11 matchs comme gardien avec les Blues de St-Louis
en 1995-96, en plus de passer du temps dans la IHL , la
AHL et la
Ligue Élite finlandaise.
Avant lui, son père, Maurice, a connu une carrière toute étoile avec les
Rough Riders d’Ottawa. Joueur de ligne offensive
et botteur (avant que le poste de botteur ne soit une spécialité), il était
très endurant. En 17 ans (de 1958 à
1974), il n’a raté que neuf matchs. Il participa à
cinq matchs de la Coupe Grey ,
incluant quatre victoires : 1960, 1968, 1969 (disputé à l’Autostade de
Montréal) et 1973.
Il fut choisi au sein de l’équipe d’étoiles de l’est à trois reprises et deux autres fois sur celle de la ligue. Le numéro 62 de ″Moe The Toe″ a été retiré par les Rough Riders immédiatement à la fin de sa carrière. Il fait maintenant partie du Temple de la renommée du football canadien.
Il fut choisi au sein de l’équipe d’étoiles de l’est à trois reprises et deux autres fois sur celle de la ligue. Le numéro 62 de ″Moe The Toe″ a été retiré par les Rough Riders immédiatement à la fin de sa carrière. Il fait maintenant partie du Temple de la renommée du football canadien.
Popeye Jones
Seth Jones, le jeune défenseur prometteur des
Predators de Nashville, est né à Arlington, au Texas, alors que son père Ronald
« Popeye » Jones s’alignait avec les Mavericks de Dallas de la
NBA. Par contre, c’est lors de son
passage avec les Nuggets de Denver que son fils Seth a adopté le hockey. Popeye avait demandé des conseils à nul autre
que Joe Sakic pour savoir où Seth devrait débuter pour se mettre au hockey.
Popeye a également joué avec les Raptors, les
Celtics, les Wizards et les Warriors, dans une carrière dans la NBA qui a duré
onze ans.
Alberto Ribeiro
Mike Ribeiro n’a plus besoin de présentation
(et a encore récemment fait les nouvelles, et pas à cause de son jeu sur la
glace). Celui qui, après plusieurs
arrêts, s’aligne avec les Predators, n’est toutefois pas le seul athlète de la famille. Son père, Alberto, était un joueur de soccer portugais
qui s’est rendu à Montréal pour s’aligner avec le Manic de la North American
Soccer League (voir texte du 26 juillet 2011).
Harold Ledyard
De 1984 à 2002, Grant Ledyard a joué plus de
1000 matchs pour de nombreuses équipes, incluant entres autres les Sabres, les
Stars, les Bruins et les Sénateurs. Il
est né à Winnipeg, d’un père issu d’un endroit où le hockey est pourtant loin d’être
le sport dominant.
Harold Ledyard est né en Alabama. C’est après s’être aligné avec les Rough
Riders d’Ottawa qu’il s’est retrouvé à Winnipeg. Il était le quart réserviste des Blue
Bombers, derrière Ken Ploen. Harold a fait
partie de l’équipe gagnante de la Coupe Grey en 1961 et 1962. Il a joué avec les Bombers jusqu’en 1965,
alors qu’il a terminé sa carrière en jouant quelques matchs avec la
Saskatchewan.
Hal Ledyard s’est noyé en 1973, alors que Grant
n’avait que onze ans.
Pat Richter
Barry Richter a joué 25 matchs avec les
Canadiens pendant une période pas très glorieuse (1999-2000 et 2000-01). Peut-être qu’il ne vous a pas
particulièrement marqué. En incluant ses
passages avec les Rangers, les Bruins et les Islanders, il a disputé un total
de 151 matchs dans la LNH.
Son père Pat a, comme lui, étudié à l’Université
du Wisconsin-Madison (état d’où ils sont tous les deux natifs). Pat s’y est illustré dans trois sports : le
football, le baseball et le basketball, mais pas le hockey.
Après avoir été repêché au septième rang par
les Redskins de Washington en 1963, le receveur de passe joua huit saisons dans
leur uniforme.
Il retourna à son alma mater en 1989 comme
directeur athlétique, où les équipes sportives étaient à ce moment en
difficulté financière. Il parvint finalement
à renverser la vapeur et il y sera jusqu’en 2004.
Tommy O’Connell
Le défenseur Mike O’Connell a connu une
carrière de douze saisons avec les Black Hawks et les Red Wings, mais c’est
surtout pour ses années avec les Bruins (de 1980 à 1986) qu’on se souvient de
lui.
Une fois sa carrière de joueur terminée, il est
retourné dans l’organisation des Bruins.
Il a entre autres été directeur-gérant de 2000 à 2006. Pendant son règne plus ou moins heureux, il a
repêché Patrice Bergeron et David Krejci, mais il a aussi échangé Joe Thornton aux
Sharks.
Son père, Tommy, a de son côté joué dans la NFL
comme quart-arrière. Sa carrière a été
en trois temps. Il a d’abord joué avec
les Bears de sa ville natale (et où est aussi né Mike) en 1953. Il est ensuite revenu avec les Browns de Cleveland en 1956
et 1957. Finalement, il est venu faire un troisième et dernier tour de piste avec les Bills de Buffalo de la nouvelle AFL (American Football
League), pour leurs deux premières saisons, en 1960 et 1961.
Parmi ceux qui sont dans la situation inverse
(père hockeyeur, fils dans un autre sport), on note entre autres Jimmy et Pete Ward (voir texte du 9 septembre 2013) et Ted et Kirk McCaskill (voir texte du 26 mars 2013). Dans les deux cas, les fils ont eu de belles
carrières au baseball.
Sources : “Elite
prospect Seth Jones can thank Joe Sakic for starting him on the right path” de
Elliott Pap, 7 novembre 2012, Vancouver Sun (vancouversun.com), “Ribeiro
building new memories in Dallas” de Larry Wigge, 15 janvier 2008, (nhl.com), “With
CFL, NFL kin in his corner, Nurse is creating a big NHL draft buzz” de Ben
Kuzma, 27 juin 2013, The Province (theprovince.com), wikipedia.org.
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