Bryan “Bugsy” Watson était un défenseur au talent limité. Ses principales contributions étaient
d’accrocher et de retenir, en plus de jouer robuste, malgré qu’il n’était pas
si grand (5’9’’ 170 lbs). Il avait aussi
le don d’exaspérer ses adversaires.
Il débuta dans l’organisation des Canadiens avec qui il joua quelques
matchs. Il eut même droit à une bague de
la Coupe Stanley en 1964-65, même s’il n’avait pas joué suffisamment de matchs
pour avoir droit à son nom sur la Coupe.
Il passa aussi du temps avec les As de Québec de la Ligue Américaine, où
il joua avec Doug Harvey, en fin de carrière.
En 1965, suite au repêchage intra-ligue, il se retrouva avec les Red
Wings, avec qui il joua un peu plus.
En 1967, il devenait un candidat typique pour le repêchage
d’expansion. Il fut effectivement choisi
par les North Stars du Minnesota, mais il ne porta jamais leur uniforme. Il retourna plutôt à Montréal par voie de
transaction et y joua encore sporadiquement.
Par contre, il servit d’appât pour un autre tour de passe-passe de Sam
Pollock. Il fut échangé aux Seals
d’Oakland pour leur premier choix au repêchage de 1972, donc quatre ans plus
tard. Ce choix, le cinquième au total, servit
à acquérir Michel Larocque. (voir texte du 7 avril 2014)
Malgré le prix relativement élevé payé par les pauvres Seals, il ne leur
fut pas d’une grande utilité, puisqu’au mois de janvier suivant, il prit le
chemin de Pittsburgh dans un échange à six joueurs.
Il passa quelques saisons avec les Penguins, où il connut sa meilleure
saison offensive en 1971-72, avec 3 buts et 20 passes. Au cours de la même saison, il fut le meneur
de la ligue pour les minutes de pénalité, avec 212.
Après un bref passage à St-Louis, il se retrouva en 1973-74 avec une
autre équipe faible de l’époque, en faisant un deuxième passage à Détroit. (voir texte du 29 avril 2013) C’est dans l’uniforme rouge et blanc qu’il
atteignit un autre de ses sommets, lorsqu’il accumula 322 minutes de pénalité en
1975-76. Il s’agissait du deuxième total
de la ligue, derrière le "sympathique" Steve Durbano (voir texte du 22 janvier 2013), contre qui il avait été échangé par les Penguins aux Blues.
En 1976, il fut échangé aux misérables Capitals, contre Greg Joly, le
décevant premier choix de leur histoire.
(voir texte du 30 décembre 2013)
Après avoir été libéré par Washington, il signa en mars 1979 un contrat
avec les Stingers de Cincinnati de l’AMH.
À la fin de la saison, Watson termina sa carrière de joueur en même
temps que l’équipe et la ligue mirent fin à leur existence.
En 878 matchs, Watson n’accumula que 17 buts et 135 passes. Par contre, son total de punition se chiffre
à 2212 minutes. Encore aujourd’hui, il
s’agit du 42e total de l’histoire de la LNH. À noter qu’aucun autre des 41 joueurs qui le
devancent n’a joué pendant la période des six équipes. Watson est le plus âgé.
En 1980-81, les Oilers d’Edmonton, admis l’année précédente dans la LNH,
décidèrent de promouvoir leur entraîneur Glen Sather au poste de
directeur-gérant. Watson devint alors
entraîneur-chef de Gretzky et sa bande.
Par contre, suite à un mauvais de saison (4-9-5), Sather décida de
retourner derrière le banc. Watson
termina l’année comme adjoint, avant de se retirer du monde du hockey.
Il est ensuite retourné dans la région de Washington, où il s’est ouvert
un restaurant.
Sources: bugsyspizza.com,
legendsofhockey.net, wikipedia.org.
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