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jeudi 17 juin 2021

Les Prix LVEUP 2020-21


 
 
Re-bienvenue à une autre édition des prix et trophées LVEUP.
 
Si vous êtes nouveau ici, et bien les prix LVEUP sont un peu l'antithèse des prix remis par la LNH. Ici, on en a rien à foutre des marqueurs de buts et des joueurs gentilshommes. Nous, on récompense la médiocrité, la violence et les statistiques peu flatteuses. Pour voir les anciennes éditions des années précédentes, cliquez ici.

Voici maintenant sans plus tarder, les prix LVEUP 2020-2021!


Le Dave Schultz Memorial Trophy

Encore une fois cette année, La Vie Est Une Puck est très fière de vous présenter son trophée original: le Dave Schultz Memorial Trophy, remis annuellement au joueur ayant accumulé le plus de minutes de pénalités durant la saison régulière. Si, comme nous, vous vous ennuyez du temps où les meneurs au chapitre des minutes de pénalité avaient droit à une carte de hockey soulignant cet exploit, voici votre revanche. Ce trophée porte le nom de celui qui détient toujours le record de minutes de pénalité en une saison dans l'histoire de la NHL, Dave "The Hammer" Schultz. Ce grand matamore des Broad Street Bullies passa 472 minutes au banc des pénalités lors de la saison 1974-75, deuxième année où les Flyers remportèrent la Coupe Stanley à coups de dents pétées et de côtes arrachées! Ce n'est donc pas un enfant de chœur qui se mérite ce trophée!

Les précédents gagnants :
2019-20 : Evanger Kane (122)
2018-19 : Evander Kane (153)
2017-18 : Michael Haley (212)
2016-17 : Mark Borowiecki (154)
2015-16 : Derek Dorsett (177)
2014-15 : Steve Downie (238)
2013-14 : Tom Sestito (213)
2013 : Colton Orr (155)
2011-12 : Derek Dorsett (235)
2010-11 : Zenon Konopka (307)
2009-10 : Zenon Konopka (265)


And the winner is :
 
Tom Wilson
96 minutes


La COVID a fait en sorte qu'on se retrouve pour la première fois de l'histoire sous la barre des 100 minutes de pénalité pour l'obtention du trophée Schultz. Même lors de la plus récente saison autant écourtée, celle du lock-out de 2012-13, on avait franchi le 100 avec Colton Orr.

Il faut dire en plus que c'est bel et bien une époque révolue, même pour les 200+ minutes si vous consultez les plus récentes saisons. De plus, la tendance apparente est que le Schultz semble désormais aller automatiquement au «douchebag alpha» de la LNH. Une tendance surtout renforcée par la présence deux années d'affilée d'Evander Kane, ce qui pourrait venir apporter une deuxième dimension intéressante à ce trophée.

Dans le cas de Wilson, il aurait bien sûr pu dépasser le cap des 100 minutes si ce n'était de sa suspension de 7 matchs, suspension qui lui a coûté plus de 300 000$ en salaire perdu. Il l'a donc pleinement mérité ce trophée. Il devance Max Domi au deuxième rang avec 75 minutes ainsi que Brendan Smith et Brendan Lemieux à égalité au troisième rang avec 73 minutes.

Bravo et attention mon Tom, tu pourrais te retrouver aussi pauvre qu'Evander Kane si tu ne fais pas plus attention.


Le Bill Mikkelson Trophy


La Vie Est Une Puck est fière de vous présenter à nouveau le Bill Mikkelson Trophy, remis au joueur ayant accumulé le pire différentiel durant la saison régulière, donc le joueur le plus mal sur-utilisé de la Ligue nationale. 
 
Ce trophée est nommé en l'honneur du célèbre Bill Mikkelson qui, lors de la saison inaugurale des Capitals de Washington en 1974-75, termina la saison avec un impressionnant différentiel de -82. Il faut dire qu'il s'agissait de la pire équipe de l'histoire du hockey moderne. Ce résultat est d'autant plus impressionnant en sachant que Mikkelson joua seulement 59 matchs lors de cette fameuse saison. Sachez également que deux saisons auparavant avec un autre club d'expansion, les Islanders de New York, Mikkelson accumula un autre bon différentiel de -54 en 72 matchs. Il a donc réussi a améliorer son score. 

Mikkelson était donc au bon endroit au bon moment... ou au mauvais endroit au bon moment? Au bon endroit au mauvais moment? Ça me donne mal à la tête tout ça. Passons donc au gagnant...

Les précédents gagnants :
2019-20 : Andreas Athanasiou (-46)
2018-19 : Rasmus Ristolainen (-41)

2017-18 : Nick Leddy (-42)
2016-17 : Tyson Barrie et Matt Duchene (-34)
2015-16 : Mikkel Bodker (-33)
2014-15 : Nail Yakupov (-35)
2013-14 : Alexander Edler (-39)
2013 : Erik Gudbranson et Brian Campbell (-22)
2011-12 : Milan Jurcina (-34)
2010-11 : Chris Philips (-35)
2009-10 : Patrick O'Sullivan (-35)


And the winner is :
 

Rasmus Dahlin
-36

Pas très surprenant de retrouver un membre des Sabres ici... Dahlin est d'ailleurs le deuxième Rasmus des Sabres à remporter ce trophée prestigieux en trois ans. Mais après trois années avec un gagnant dans les -40 on revient avec un peu moins de honte dans les -30 quoique la saison écourtée vient probablement aider la cause de Dahlin...

Le premier choix de l'encan de 2018 l'emporte bas la main devant son ex-coéquipier Eric Staal qui lui s'en est probablement tiré à bon compte en mettant le cap vers de plus verts pâturages (ou bleu-blanc-rouges pâturages) ainsi que Nolan Patrick des Flyers, tous les deux à égalité à -30 au deuxième rang.

L'histoire nous dira plus tard combien de jeunes joueurs les Sabres vont avoir massacré au sein de leur organisation...




Le Gary ''Suitcase'' Smith Trophy

Voici bien sûr le Gary "Suitcase" Smith Trophy, remis annuellement au gardien ayant enregistré le plus de défaites en saison régulière. On ne se mérite pas le surnom "Suitcase" pour rien, ça veut dire qu'on s'est promené beaucoup. Et c'est ce que Gary Smith fut, un mauvais gardien de but, à bien des mauvais endroits, à bien des mauvais moments.  Lors de la saison 1970-71, alors qu'il évoluait pour les Golden Seals de la Californie, Smith établit un record toujours inégalé avec rien de moins que 48 défaites en saison régulière...

Il faut dire que jouer pour les Golden Seals de la Californie, l'une des plus risibles équipes de l'histoire de la LNH, au début des années 70, n'aidait pas à faire de vous un grand gardien, mais de là à terminer la saison avec 48 défaites... Il n'était pourtant pas aussi mauvais que la légende le raconte, car en 1971-72, il remporta avec les Black Hawks le trophée Vézina en compagnie de Tony Esposito à une époque où ce trophée était remis au(x) gardien(s) ayant la plus basse moyenne durant la saison régulière. Il fut également nommé MVP des Canucks deux années de suite et finaliste au trophée Hart en 1975...

Comme quoi on retrouve aussi malgré tout de bons gardiens au mauvais endroit au mauvais moment...
 
Les précédents gagnants :
2019-20 : John Gibson (26)
2018-19 : Devan Dubnyk (28)
2017-18 : Cam Talbot (31)
2016-17 : Calvin Pickard (31)
2015-16 : Cam Talbot (27)
2014-15 : Mike Smith (42)
2013-14 : Ryan Miller (30)
2013 : Semyon Varlamov (21)
2011-12 : Jonas Hiller (30)
2010-11 : Nikolai Khabibulin (32)
2009-10 : Jeff Drouin-Deslauriers, Tomas Vokoun et Miikka Kiprusoff (28)


And the winner is :


John Gibson
19 défaites


Pour la première fois de l'histoire, on retrouve un gardien qui conserve le trophée Suitcase pour une deuxième année d'affilée avec John Gibson des Ducks. Cam Talbot est notre seul autre double champion mais ce dernier avait du céder sa place l'espace d'une saison à Calvin Pickard.

Pour Gibson (fiche de 9-19-7 en 35 matchs), et bien il se partage techniquement le trophée avec Jacob Markstrom des Flames qui a lui aussi récolté 19 défaites. Nous devions toutefois trancher en faveur de Gibson puisque Markstrom a joué plus de matchs et a malgré tout récolté une fiche gagnante (22-19-2 en 43 matchs).

Quand même, remporter le Suitcase deux années d'affilée ce n'est pas rien, surtout sans avoir dû déménager. Bravo John.


Le Frank Caprice Trophy


La Vie Est Une Puck est très fière de vous présenter à nouveau le fameux Frank Caprice Trophy, remis au gardien ayant gardé plus de 20 matchs avec le pire pourcentage d'arrêt. Ce trophée est nommé en l'honneur du grand Frank Caprice, gardien des Canucks des années 80 qui est en quelque sorte le gardien ayant gardé plus de 100 matchs dans la LNH avec le plus bas pourcentage d'arrêt (.859) depuis qu'on tient en considération cette statistique... Vous savez, quand on était un gardien plus que médiocre dans une période difficile pour les gardiens, ça mérite d'être souligné.

Comme la saison dut être écourtée pour les raisons que l'on connaît, le minimum de matchs pour être éligible à ce trophée est temporairement (on l'espère) baissé à 15 matchs. Et si vous ignorez ces raisons ou si vous relisez ce texte dans 100 ans et bien voici une brève explication. Il y a eu en 2020 une pandémie d'un virus nommé COVID-19 qui a forcé le report de plusieurs matchs en 2019-20, une saison écourtée en 2020-21 avec pas de fans dans les estrades et qui a pas mal changé toutes les sphères de la société...

Les précédents gagnants :
2019-20 : Jimmy Howard (.882)
2018-19 : Aaron Dell (.886)
2017-18 : Scott Darling (.888)
2016-17 : Michal Neuvirth (.891)
2015-16 : Jonas Hiller (.879)
2014-15 : Viktor Fasth (.888)
2013-14 : Dan Ellis (.879)
2013 : Miikka Kiprusoff (.882)
2011-12 : Dwayne Roloson (.886)

And the winner is :


Carter Hart
(.877)
 
Bizarre de saison pour Carter Hart qui préfère probablement tout oublier et repartir à neuf l'an prochain. Alain Vigneault l'a même envoyé en congé pendant une semaine pour qu'il se remette les idées en place. Est-ce encore la malédiction de Pelle Lindbergh qui sévit à nouveau à Philadelphie?

Quoiqu'il en soit, la fiche en 25 matchs de Hart fut de 9-11-5, une moyenne de 3.67 et ce .877 efficacité qui fait de lui le recordman du pire taux d'efficacité depuis la création de ce trophée. Les plus proches poursuivants éligibles furent le nouveau retraité Ryan Miller (.882) et le coéquipier de Hart à Philadelphie, Brian Elliott (.889).



Le Mike Milbury Trophy


Comme le circuit Bettman, nous récompensons un directeur général, mais nous, nous célébrons le cancre des cancres en lui décernant le Mike Milbury Trophy, remis au directeur général ayant fait la ou les pires transactions ou mouvements de personnel de l'année. 
 
Si vous vous demandez pourquoi Mike Milbury? En plus d'innombrables autres crampes au cerveau qui ont fait de lui un des pires DG de l'histoire du hockey contemporain, voici simplement une courte liste de joueurs que Mike a échangé pour 3 seaux de rondelles et 4 paquets de tape à palette durant son règne à la tête des Islanders : Zdeno Chara, Wade Redden, Bryan Berard, Eric Brewer, Darius Kasparaitis, Bryan McCabe, Roberto Luongo, Olli Jokinen, Todd Bertuzzi, Tim Connolly... Il a aussi signé Alexei Yashin pour un contrat éternel et plusieurs autres bad moves du genre.


Les précédents gagnants :
2019-20 : Stan Bowman
2018-19 : Peter Chiarelli
2017-18 : Pierre Dorion 
2016-17 : Tom Rowe  
2015-16 : Bryan Murray
2014-15 : non remis
2013-14 : Mike Gillis


And the winner is :
 
Bob Murray

Ça c'est Bob Murray, DG des Ducks d'Anaheim en 2014 quand il a gagné le Jim Gregory Award, remis au directeur général de l'année dans la LNH lors de la remise de ses supposés «vrais trophées».
 
À l'époque, les Ducks avaient terminé premiers dans l'Ouest avec 116 points. Mais depuis, c'est moins de points à chaque saison et une troisième exclusion des séries cette année (derniers dans leur division et avant-derniers de la ligue) avec une attaque anémique (meilleur pointeur Maxime Comtois avec 33 points), des gardiens vieillissants (bonne retraite Ryan Miller!) et poches (voir plus haut) et Cam Fowler à la défense. La seule signature ou acquisition «notable» de Murray cette saison fut celle de Kevin Shattenkirk... En fait vous ne verrez pas grand chose qui vous fera écarquiller les yeux si vous regardez les 5-6 dernières années de transactions et signatures de la part de Murray. Son dernier coup d'éclat serait selon moi l'échange de Ryan Kesler en 2014 et d'avoir laissé Corey Perry partir pour rien. Il n'a d'ailleurs fait qu'un seul échange cette saison et c'était en octobre lorsqu'il a envoyé Erik Gudbranson aux Sénateurs en retour d'un choix de 5e ronde. 
 
Il est en poste depuis 2008 (!) et on imagine qu'il serait temps qu'il aille se préparer un café. Il aurait pu au moins faire semblant de travailler en échangeant Ryan Miller ou Ryan Getzlaf pour du petit change à la date limite des transactions. Ou bien signer un joueur de la KHL ou juste faire quelque chose de semi-intéressant. Il est peut-être mort et on le sait même pas, qui sait?

Et bien aujourd'hui nous avons l'honneur de lui décerner le Mike Milbury Award pour cette inaction et cette complaisance. Il pourra le mettre à côté de son «Jim Gregory» ou whatever le nom pour compléter le set.
 
On voulait d'abord décerner ce trophée à Kevyn Adams des Sabres, mais on a préféré lui accorder une période de grâce étant donné que c'était sa première année. On éteint pas un feu avec une poignée de marde. Contrairement à Murray, il a au moins tenté le coup avec un joueur comme Taylor Hall et c'était juste un contrat d'un an qu'il a réussi à revendre aux Bruins. Il y avait aussi Jarmo Kekalaïnen (note à l'éditeur, vérifier son orthographe) des Blue Jackets mais en vérifiant on s'est rendu compte que Josh Anderson avait autant de points que Max Domi. Et il y aura toujours des gens pour dire que Marc Bergevin le mérite plus mais je ne rentrerai pas là-dedans.

Mais bravo Bob! On se revoit peut-être l'an prochain, à moins que tes boss se rendent compte que tu te pognes le beigne. Je me trompe peut-être aussi et c'est une technique avant-gardiste de "faire le mort" en attendant que les recruteurs trouvent des bons joueurs, qui sait?

 
Le Craig Smith Trophy

Remis au joueur de centre ayant joué plus de 50 matchs qui possède le pire pourcentage de mise au jeu remportées, le Craig Smith Trophy a été nommé en l'honneur du joueur qui détenait cet illustre distinction au moment où on y a pensé soit pour l'édition des prix de 2013-14. Il récompense donc le spécialiste des mises en jeu le moins doué de la LNH...

Parmi tous nos trophées, celui-ci paraît assez simple mais est assez ambigu à décerner car on n'a jamais vraiment bien établi les critères à l’exception de ce minimum de 50 matchs. Cependant, ce ne sont pas tous les joueurs listés comme joueurs de centre qui jouent réellement au centre. Par exemple, le centre Frank Vatrano des Panthers détient officiellement le plus bas pourcentage d’efficacité de la ligue avec 20% mais il a seulement prit part à 20 mises en jeu en 56 matchs, donc pas un très grand échantillon et ce n'est donc pas très «fair» de lui décerner ce trophée. On ajoute donc cette année un deuxième barème à ce trophée, soit d'avoir aussi effectué au moins 50 mises en jeu et 50 matchs joués. Comme ça, ce sera plus équitable et un meilleur reflet de la réalité.

Les précédents gagnants :
2019-20 : Tobias Rieder
2018-19 : Danton Heinen
2017-18 : Jordan Nolan
2016-17 : Jayson Megna 
2015-16 : Jordan Nolan
2014-15 : Jordan Nolan
2013-14 : Craig Smith 


And the winner is :


Yegor Sharangovich
28.3%


Who the fuck is that? Faut dire que j'ai pas autant suivi le personnel de toutes les équipes cette année, surtout en dehors de la section Nord... Mais wow celui-ci sort vraiment de nulle part. À sa première saison dans le circuit, ce choix de 5e ronde des Devils en 2018 (141e au total) remporte son premier trophée avec un rendement de 26 mises en jeu remportées contre 66 perdues en 92 tentatives durant ses 54 matchs joués. Un pourcentage de 28.3%.

Le Craig Smith est vraiment le trophée par excellence pour découvrir des no-names que je name-dropperai peut-être pour faire des blagues dans 20 ans. Sharangovich l'a emporté devant Mattias Janmark des Golden Knights (32.3%).

Mais sérieusement pour compléter la petite histoire, Sharangovich n'a pas l'air d'un tout nu. Il a récolté 16 buts et 14 passes pour 30 points, bon pour le troisième rang chez les Devils. C'est plus de points que son coéquipier Jack Hughes l'an passé...


Le Dave Allison Memorial Trophy

Dave Allison est le king de l'éphémère. Il a joué seulement 3 matchs dans la LNH avec les Canadiens en 1983-84 et a sévi comme entraîneur par intérim des Sénateurs d'Ottawa pour un très modique 27 matchs (fiche de 2-22-3) lors de la saison 1995-96 avant d'être licencié et remplacé par Jacques Martin. Il dut même se congédier lui-même prématurément lors de la seule saison d'existence des infâmes Choppers d'Albany dans la IHL en 1990-91... 
 
En son honneur, le Dave Allison Trophy est un trophée qui est maintenant remis à l'entraîneur qui a été le plus rapidement congédié dans la Ligue nationale durant la saison.

Les précédents gagnants :
2019-20 : Mike Babcock
2018-19 : John Stevens
2017-18 : Alain Vigneault
2016-17 : Gérard Gallant
2015-16 : Todd Richards


And the winner is :

Claude Julien


Premier coach du CH à se mériter le Allison, Claude Julien l'a pas eu facile. Tout comme son premier passage à Montréal, Julien fut remplacé à la mi-saison. Cette fois, par un adjoint plus jeune qui, selon Marc Bergevin, livrerait le même message, mais en mieux. Il faut dire que ti-Claude nous a prouvé à plusieurs reprises en point de presse qu'il n'est pas le meilleur communicateur, ni le plus motivant. Bon, Dominic Ducharme n'est pas le plus top en conférence de presse non plus mais il a réussi à redresser la barque juste assez pour ne pas gâcher cette saison et les présentes séries lui sont avantageuses (quoique sa gestion des joueurs en première ronde prit du temps à nous satisfaire).
 
Julien fut donc le premier entraîneur à perdre son poste soit le 24 février. Malgré que la saison avait bien commencé pour lui et le CH avec 7 matchs avec au moins 1 point, les choses ont commencé à déraper par la suite avec une fiche de 4-5-2 lors des 11 matchs suivants. Il remporte le trophée avec une avance de deux semaines sur Geoff Ward, limogé par les Flames le 4 mars.


Le Fishsticks Trophy

Pensé en hommage au célèbre chandail "Fishsticks" des Islanders des années 90, ce trophée récompense le pire chiffon qui fut porté lors d'un match régulier durant la dernière saison.  Nous ne comptons pas les chandails portés durant des échauffements ou au match des étoiles. Comme les goûts sont subjectifs, ce trophée ne peut être décidé à l'aide de statistiques peu flatteuses comme nos autres trophées. Et comme il y eut un nombre record de nouveaux chandails cette saison avec l'arrivée du programme "Reverse Retro", il allait de soit qu'il était mieux de soumettre tous ces candidats à un vote démocratique sur Facebook. 
 
Nous avons donc fait notre propre tournoi printanier avec 4 rondes préliminaires par section et ensuite une grande finale.


Les précédents gagnants :
2019-20 : Le chandail "Bavette Stadium Series" de l'Avalanche
2018-19 : Le 3e chandail noir délavé du Lightning
2017-18 : Le chandail Stadium Series des Capitals
2016-17 : Le 3e chandail orange des "Mighty" Ducks d'Anaheim 
2015-16 - Le chandail "Bolts" du Lightning

And the winner is :


Le Reverse Retro fantôme des Stars de Dallas


Ce fut tout un tournoi avec plusieurs excellents candidats dans les finalistes. Avec le reverse retro, il restait même très peu de place pour les chandails laids récalcitrants des saisons précédentes. Mais au final, c'est la logique et le bon sens qui l'ont emporté avec le fameux chandail "blanc" des Stars avec culottes blanches, gants blancs et logo blanc semi-illisible. C'était aussi mon vote lors de la phase préliminaire et lors de la finale mais pourtant je ne vois pas que du mauvais dans ce design. Il n'en faudrait pas beaucoup pour en faire un beau chandail.
 
Tiens je vais le faire à l'instant juste pour voir:
Non c'est pas vrai, lui c'est celui que j'avais fait en joke lors du dévoilement de ce programme. Si vous la comprenez pas et bien vous êtes sûrement nouveau ici...


Voici ma vraie proposition:


Voilà. C'est pas grand chose mais je trouve ça pas mal mieux et ça m'a pris moins de 20 minutes dans Photoshop... Juste un logo plus visible et un gris pas trop violent. Ce petit gris n'est peut être même pas nécessaire. Aussi et bien des pantalons et gants verts ça aide beaucoup. Peut-être noir aussi ça pourrait faire la job. Je crois que c'est surtout cette overdose de blanc qui en agaçait plusieurs. Ça prend du contraste barnak! On appelle ça des couleurs secondaires. Couleur principale: blanc. Couleurs secondaires: vert, noir (+gris au besoin). Trop la même couleur, ça gosse. Surtout blanc sur blanc... sur blanc, tsé sur une patinoire blanche ben on voit rien...

Sinon, et bien on pourrait remplacer le gris par du or, couleur rappelant les North Stars et aussi les premières années à Dallas:


 

J'ai sûrement pas la bonne teinte d'or/jaune mais bon, c'est pas d'un laid choquant comme on dit par chez nous. Il y aurait encore du travail à faire mais tout ça est quand même mieux que ce qu'ils ont choisi pour se démarquer. Les Stars remportent donc haut la main le trophée Fishsticks 2020-21...

Résultats du vote final:
White Stars: 43 votes
Wildwing Ducks: 17 votes
Toronto Blue Grays: 8 votes
San Jogrey Sharks: 3 votes
Sabres contrefaçon de Dollorama: 1 vote
Diagonal Penguins: 1 vote

Total des votes: 73
Kudos aux deux gars qui ont voté pour les Sabres et les Penguins, les deux représentants de la section Est où les chandails étaient apparemment les moins laids.

Ouf... toute qu'une cuvée... Ok la LNH, on se calme en 2021-22 s'il vous plait?



Le Mariusz Czerkawski Trophy


Lors de la saison 2015-16 et l'arrivée d'Alex Semin, nous avons introduit le Mariusz Czerkawski Trophy en l'honneur de cet ex-joueur polonais qui joua une saison plus que médiocre avec Montréal en 2002-03. Plusieurs facteurs entrent en compte afin de mériter ce trophée et il ne s'agit pas nécessairement du pire joueur du Canadien de la saison, mais on pourrait simplifier en qualifiant le gagnant du "plus grand flop" de l'année chez le CH.

Comme critère principal pour le Trophée Czerkawski, nous privilégions les cas d'expériences ratées, soit une signature comme joueur autonome (haut risque ou bas risque) qui a floppé. Il peut aussi s'agir d'un joueur qui a connu des bons moments avec l'équipe dans le passé avant de terminer son association dans la médiocrité. Ça peut aussi être un choix au repêchage qui n'a pas rempli les attentes, un joueur indésirable au sein de l'équipe ou bien celui qu'on avait le plus hâte que son contrat se termine. 
 
Les meilleurs facteurs qui déterminent le gagnant sont souvent lorsque le parcours du joueur avec le club se termine par un rachat de contrat, un renvoi dans les mineures ou un échange-débarras avant la fin de la saison.

2019-20 : Keith Kinkaid
2018-19 : Karl Alzner
2017-18 : Mark Streit
2016-17 : Greg Pateryn
2015-16 : Alexander Semin
2014-15 : René Bourque
2013-14 : Louis Leblanc
2012-13 : Tomas Kaberle
2011-12 : Scott Gomez
2010-11 : Benoit Pouliot
2009-10 : Sergei Kostitsyn
2008-09 : Mike Komisarek
2007-08 : Mikhail Grabovski
2006-07 : Sergei Samsonov / Janne Niinimaa
2005-06 : Pierre Dagenais / José Théodore
2003-04 : Marcel Hossa
2002-03 : Mariusz Czerkawski


And the winner is :


Michael Frolik


Ça c'est celui que j'ai le mieux prédit au début de la saison. Dès que j'ai vu cette signature «à faible risque», je savais que Michael Frolik allait se mériter le Czerkawski. Il avait tous les critères en sa faveur soit un nom semi-connu dont les meilleures années étaient loin derrière (même qu'on cherche encore quand étaient ses bonnes saisons...) et en fait il n'était probablement là que pour remplir un chandail ou réchauffer le banc... du taxi.
 
Il est techniquement encore avec l'équipe au moment d'écrire ces lignes et à moins d'un revirement de situation incroyable où plusieurs blessures arriveraient et que Frolik se métamorphose en John LeClair circa 1993 pour le restant des séries, on ne pense pas regretter ce choix.

Quand même pour Frolik, 8 matchs de joués en 2020-21 c'est quand même 1 de plus qu'Ales Hemsky en 2017-18... Et Hemsky ne l'avait même pas remporté c'était Mark Streit 2.0 qui l'avait eu...
 
Comme le Craig Smith mentionné plus haut, ce qui est bien avec ce trophée, c'est que ça sera très utile pour nous remémorer ce joueur dans 4-5 ans et se dire "Remember Michael Frolik?" ou bien crier ironiquement "BRING FROLIK BACK" au Centre Bell quand le CH sera poche...


Le Dennis O'Brien Trophy


Voici pour conclure le Dennis O'Brien Trophy, remis au joueur qui s'est le plus promené et qui a joué pour le plus grand nombre d'équipes lors de la saison régulière. À l'origine du nom pour ce trophée, on retrouve Dennis O'Brien, un solide défenseur cogneur mieux connu pour ses années passées au Minnesota dans les années 70. Cependant, durant la saison 1977-78, il eut l'honneur de devenir le premier joueur de l'histoire à jouer un match pour 4 équipes différentes de la LNH durant la même saison.

Alors qu'il en était à sa 8e saison avec les North Stars, l'équipe le plaça au ballottage et il fut réclamé par les Rockies du Colorado en décembre. Il fut par la suite échangé à nos chers Barons de Cleveland en janvier. Un vingtaine de matchs plus tard, les Barons le placèrent au ballottage à leur tour et il termina la saison avec sa quatrième équipe, les Bruins. Au moins il eut la chance de terminer avec une bonne équipe contrairement aux trois autres... et il participa aux séries de surcroît.

Ce record fut réédité en 1991-92 par Dave McLlwain et plus récemment par Mark Arcobello en 2014-15 et Jussi Jokinen en 2017-18.

Les précédents gagnants:
2019-20 : Ilya Kovalchuk
2018-19 : Chris Wideman 


And the winner is :

Greg Pateryn

Remember Greg Pateryn?

Moi et mes collègues pensions véritablement que l'on retrouverait notre ami Alex Galchenyuk ici pour le O'Brien. Comme vous vous en rappelez sûrement, Galchenyuk a continué sa grande tournée en 2021 lorsqu'il passa des Sénateurs aux Hurricanes en février dernier avant d'être échangé de nouveau un jour plus tard aux Maple Leafs. Mais comme il n'a joué aucun match pour les Hurricanes, il n'a donc porté que deux chandails (plus celui des Marlies de Toronto dans la AHL). On croyait quand même que cette 3e équipe allait techniquement faire de Galchenyuk le champion pour cette année, mais c'était sans compter l'apparition d'un autre ex-membre du CH dans le tableau; Greg Pateryn.

Pateryn est le seul joueur à avoir joué véritablement pour 3 équipes cette saison et ce, toutes au sein de la même division. Quand même tout un exploit durant cette année sous le signe du Covid...

Après 2 saisons avec le Wild, Pateryn est d'abord passé à l'Avalanche après trois matchs au début de la saison en retour de Ian Cole. Il joua ensuite 8 matchs avec l'Avalanche, en plus de 10 dans les mineures avant d'être échangé de nouveau, cette fois aux Sharks en retour de Devan Dubnyk. Il ne joua ensuite que 2 matchs avec les Sharks et 1 autre avec le Barracuda de San Jose dans la AHL. Donc en tout, 5 chandails et seulement 13 matchs dans la LNH pour Pateryn en 2020-21.

Des points bonus pour Pateryn, qui devient ainsi le seul patineur à avoir remporté 2 trophées LVEUP avec ce O'Brien et son Czerkawski de 2016-17. Quelques gardiens ont remporté le duo Caprice / Suitcase (jamais la même année), mais Pateryn est le premier chez les attaquants ou défenseurs. Quand même un exploit de marque.

Sur ce, c'est ce qui conclut une autre année de prix LVEUP! Toute qu'une édition...
 
À l'an prochain!

2 commentaires:

Monsieur Amyt a dit…

J'aime beaucoup ces prix. J'apprécie aussi l'effort de recherche qui est fait pour les décerner. J'ai déjà hâte à la saison prochaine

RaySheppard a dit…

Merci! Très apprécié.
Nous aussi chaque année on a hâte de les faire. La course pour les +/- du trophée Mikkelson est d'ailleurs un de nos sujets fétiches durant la saison. Aussi pour le Czerkawski et le Fishsticks.