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lundi 20 avril 2020

Gary ''Suitcase'' Smith




Si vous êtes lecteur de longue date de notre blog, vous êtes sûrement familiers avec le joueur d'aujourd'hui, Gary Smith, surnommé ''Suitcase'' en honneur des nombreux déménagements qu'il effectua durant une carrière professionnelle qui dura plus de 15 ans. Il a d'ailleurs un trophée de LVEUP en son honneur, qu'on distribue annuellement au gardien qui récolte le plus de défaites durant la saison régulière. On a donc fait mention à lui à quelques fois au cours des années mais il n'avait encore jamais reçu son propre billet. Et il y a tellement de choses à raconter sur ce coloré gardien que je me devais d'y remédier. Voici donc son histoire...




Né le 4 février 1944 à Ottawa, Gary Edward Smith est le fils de Des Smith, un ancien défenseur qui joua notamment pour les Maroons et les Canadiens dans les années 30. Il joua également plus tard pour les Bruins avec qui il gagnera la coupe Stanley de 1941. Son oncle, Rodger Smith, joua également dans la LNH comme défenseur avec la défunte franchise des Pirates de Pittsburgh/Quakers de Philadelphie.

Gary avait également un frère, Brian Smith, qui joua pour les Kings et les North Stars et qui deviendra plus tard journaliste sportif dans la région d'Ottawa. Brian fut tragiquement assassiné par un homme schizophrénique en 1995 (voir texte du 4 août 2014). Les Sénateurs honoreront Smith avec un écusson sur leur uniforme en 1995-96 et Gary nommera ensuite un de ses chevaux de course ''Broadcaster'' en honneur de son défunt frère.

Smith avec le club St.Michael's de Toronto
Gary joua son hockey junior dans la région de Toronto où il joua pour trois clubs différents de 1961 à 1964. Lors de sa première saison en 1961-62, il aurait apparemment la distinction d'avoir marqué un but contre les Mohawks de Whitby. Je ne sais pas s'il s'agit du premier but marqué par un gardien mais il s'agirait probablement d'un des premiers car au niveau professionnel le premier gardien à marquer un but fut Michel Plasse en 1971 alors qu'il jouait avec les Blues de Kansas City dans la CHL (voir texte du 14 novembre 2010).

Ce but marqué par Smith au niveau junior l'incita à développer un penchant pour s'aventurer hors de son demi-cercle pour retenter le coup plus tard au niveau professionnel. Comme vous le verrez plus loin, ça ne fonctionnera pas mais ça lui permettra de faire sa marque dans l'histoire du hockey d'une autre manière...

Lors de sa dernière saison junior en 1963-64, Smith mènera les Marlboros de Toronto à la conquête de la Coupe Memorial. Il débuta ensuite son parcours professionnel et c'est assez tôt qu'il se fit attribuer le surnom ''Suitcase'', étant envoyé de gauche à droite à travers les filières des Maple Leafs de Toronto, le club qui détenait ses droits. Durant la seule saison 1964-65, après avoir participé au camp d’entraînement des Leafs, il joua pour les Americans de Rochester (AHL), les Oilers de Tulsa (CPHL) et les Maple Leafs de Victoria (WHL). Il fut également prêté aux Bruins de Boston comme gardien d'urgence pendant un mois mais ne jouera aucun match avec eux.

C'est donc très tôt, contrairement à ce que je croyais au départ, qu'il se fit attribuer ce surnom ''Suitcase'', dû à tout ce temps passé sur la route, en avion et en train, à faire et défaire ses valises. Les nombreuses équipes pour qui il jouera plus tard ne viendront qu'accentuer la justesse de ce surnom.

Une drôle d'anecdote au sujet des débuts de Smith dans l'organisation des Leafs eut lieu durant la saison 1965-66, sa deuxième au niveau professionnel. Refusant de se rapporter avec les Indians de Springfield, le gardien Bruce Gamble est échangé des Bruins aux Maple Leafs à l'automne 1965. En retour, le gérant des Indians, le légendaire Eddie Shore (que Gamble détestait au plus haut point), devait recevoir le défenseur Larry Johnstown en plus de Gary Smith.

Cependant Shore fut surpris de voir que ce fut plutôt l'ailier Bill Smith qui se rapporta à Springfield. Shore se plaignit au DG des Leafs, Punch Imlach de cette erreur mais comme il avait déjà signé les papiers de transaction, il décida de faire avec et Gary resta dans l'organisation des Maple Leafs et y joua en 1965-66 ses 3 premiers matchs dans la LNH. Il passa cependant la majorité de la saison dans la ligue américaine avec les Americans de Rochester.

Durant ses premiers matchs dans la LNH, Smith avait l'ambition de devenir le premier gardien du circuit à marquer un but et il tenta le coup dans un match contre les Canadiens. Il s'aventura hors de son filet et réussit à avancer jusqu'à la ligne rouge sans perdre la rondelle. Le défenseur des Canadiens, le grand Jean-Claude Tremblay, pas nécessairement un joueur physique, corrigea le jeune gardien en le plaquant de la hanche et l'envoyant tourbillonner sur la glace. Les Canadiens reprirent la rondelle et c'est le défenseur Marcel Pronovost qui se replia et réussit à empêcher Ralph Backstrom de marquer. Suite à cette mésaventure de Smith, la ligue instaura le règlement empêchant les gardiens de dépasser la ligne rouge. Cette règle est communément appelé la ''Gary Smith rule'' et plus tard, Patrick Roy fut un des rares de l'histoire à se l'être faite décerner.

Petite pause pour ce succès souvenir ici.




Smith passa donc (sans surprise après cette histoire) la majorité de son parcours avec les Leafs dans les mineures et ne joua que 5 matchs en deux saisons avec eux, sans remporter un seul match. En tant que gardien substitut à Rochester, il joua 4 matchs en séries durant le parcours victorieux de l'équipe qui remporta la coupe Calder de 1966.

En 1967, la grande expansion arriva et il fut repêché par les Seals d'Oakland où il devint un gardien régulier dans la LNH. Il joua 21 matchs lors de la saison inaugurale des Seals où sa fiche fut de 2-13-4. Il obtint le poste de gardien #1 la saison suivante et connut somme toute une bonne saison (pour un gardien des Seals) avec une fiche de 21-24-7 et jouant tous les matchs de l'équipe en séries (la 1re de seulement deux participations aux séries de l'histoire de la franchise).

Comme beaucoup de gardiens colorés en son genre (et surtout durant les années 70), Smith avait son côté excentrique et superstitieux et c'est à Oakland qu'on commença à découvrir davantage ce côté de sa personnalité. Il avait l'habitude de porter un nombre ahurissant de bas dans ses patins. Il déclara que ses patins avaient tendance à prendre de l'expansion durant les matchs et donc ces nombreux bas l'aidaient à compenser. Son record de son propre aveu serait de 16 paires de bas!

En plus d'être aventurier hors de son filet, il avait tendance à la fête et à d'autres excentricités. Il avait aussi l'habitude d'enlever son équipement entre les périodes et même parfois d'aller prendre une douche pour ensuite courir rapidement se rhabiller et continuer le match.

En 1970-71, il établit un record de la LNH de 71 matchs comme gardien partant avec les Seals (record battu en 1974 par Bernard Parent) et c'est aussi durant cette saison qu'il obtint le record toujours valide de 48 défaites en une saison (fiche globale de 19-48-4) qui lui vaut aujourd'hui notre trophée en son honneur. On pourrait croire qu'une telle saison aurait eu un impact néfaste sur  la carrière d'un gardien mais Smith était reconnu malgré tout comme un solide gardien, toujours positif malgré les mauvais moments et il fut surtout victime des nombreux problèmes des Seals en défense (entre autres). Il déclara plus tard que tout le monde était misérable dans l'organisation des Seals et que la seule chose attrayante de jouer à Oakland était la température et de pouvoir jouer au golf.

En 1971-72, les Seals l'échangèrent aux Blackhawks de Chicago et réussirent à obtenir trois joueurs en retour (Kerry Bond, Gerry Pinder et le gardien Gerry Desjardins). Un mois plus tard, les deux équipes transigèrent de nouveau alors que Desjardins retourna à Chicago et les Seals reçurent en retour leur gardien d'avenir, Gilles Meloche. Cette deuxième transaction était en fait une manière de compléter la précédente, alors que Desjardins traînait toujours une blessure au bras et fut donc retourné aux Blackhawks. Les Seals reçurent également le défenseur Paul Schmyr dans la transaction, de loin la meilleure de l'histoire de la piteuse équipe.


À Chicago, Smith put repartir sur de nouvelles bases et rebondit de superbe façon après sa désastreuse saison 1970-71. Comme adjoint de Tony Esposito, il obtint une fiche de 14-5-6 et les deux gardiens se partagèrent le trophée Vézina à la fin de la saison alors que le trophée était à l'époque attribué aux gardiens de l'équipe qui avait alloué le moins de but durant la saison. Smith avait terminé la saison avec une moyenne de buts alloués de 2.42, tandis qu'Esposito eut une incroyable moyenne de 1.77. La saison suivante, le duo mena les Blackhawks jusqu'à la finale de la coupe Stanley de 1973, qu'ils perdirent contre les Canadiens et Ken Dryden, le nouveau récipiendaire du trophée Vézina.

Suite à ces deux saisons, les Canucks firent l'acquisition de Smith et du défenseur Jerry Korab. En retour, les Blackhawks mirent la main sur le premier choix de l'histoire des Canucks (2e au total en 1970 derrière Gilbert Perreault), le défenseur Dale Tallon. Tallon n'était jamais vraiment devenu un joueur d'impact au sein des pauvres Canucks, dont les débuts dans la LNH furent difficiles en cette période instable dans la LNH. Ils désiraient tout d'abord obtenir un véritable gardien numéro un, eux qui n'avaient pas vraiment eu de gardien de ce calibre depuis leurs débuts.

Smith, un habitué des franchises instables après son temps passé à Oakland, eut l'occasion de redevenir gardien #1 à Vancouver, mais sa première saison là-bas fut chaotique. La franchise était en tourmente au niveau de la direction et cela affecta le produit sur la glace. Le propriétaire de l'époque, Tom Scallen, était accusé de fraude et d'avoir utilisé les fonds de l'équipe pour renflouer ses dettes et il y avait incompétence et ingérence au niveau des opérations hockey, alors que de nombreux clans et bisbilles firent des Canucks une entreprise en déroute. L'équipe congédia l'entraîneur Bill McCreary en janvier et Smith était malheureux et déprimé malgré son jeu adéquat. Il se sentait coupable des résultats médiocres de l'équipe et il décida de ne pas accompagner l'équipe lors d'un match à Chicago. Il déclara que ''comme personne ne fait rien pour améliorer l'équipe, ça m'affecte''. Les dirigeants des Canucks étaient incapables d'assurer des contrats pour la saison suivante et la présence de l'AMH dans le décor ne vint qu'empirer les choses sur les perspectives des Canucks et de leurs joueurs.

Malgré cette saison difficile, Smith joua en tout 66 matchs en 1973-74, récoltant une fiche de 20-33-8 et étant nommé joueur le plus utile des Canucks.

Les Canucks prirent toutefois un tournant dans l'entre-saisons, étant vendus à de nouveaux propriétaires et ayant fait le ménage dans la direction. Smith retrouva sa confiance et connut sa meilleure saison en carrière. Il joua un total de 72 matchs (un record d'équipe battu en 2007 par Roberto Luongo) et il termina troisième dans la ligue avec 32 victoires (fiche complète de 32-24-9). Il ne fut devancé que par son ancien coéquipier Esposito (34 victoires) et par Bernard Parent (44 victoires). Il récolta également 6 blanchissages durant la saison, un autre record d'équipe qui ne fut battu qu'en 2001-02 par Dan Cloutier et ensuite par Luongo avec 9 blanchissages en 2009.

Il fut le représentant de l'équipe au match des étoiles de 1975 et fut nommé une deuxième année consécutive comme joueur le plus utile des Canucks. Il termina même au 5e rang pour l'obtention du trophée Hart. Le gagnant du trophée, Bobby Clarke, déclara durant son discours de remise que Smith aurait dû l'emporter à sa place.

Son excellent rendement, en plus de son côté casse-cou et de ses aventures en dehors de son demi-cercle firent de Smith un des favoris des fans des Canucks, alors en quête d'identité durant ces difficiles premières années d'existence. Il avait également tendance occasionnellement à botter la rondelle hors de son territoire. Lors d'un match à Toronto, il aurait même presque atteint le tableau indicateur. Lors de son passage à Vancouver, il continua de cimenter sa légende comme gardien excentrique. Il aurait entre autres été vu en train de quitter en vitesse l'aréna des Canucks et de prendre sa voiture, toujours en uniforme et en patins. Il aurait également été vu en train de manger un hot-dog au banc des Canucks, lors d'un match où il ne jouait pas.

Grandement menés par le brio de Smith, les Canucks terminèrent en première place de leur division en 1974-75 et participèrent aux séries pour la première fois de leur histoire. À l'époque, les champions de division recevaient automatiquement un laisser-passer en 2e ronde. C'est là que les Canucks jouèrent leur première série éliminatoire contre un autre champion de section, les puissants Canadiens de Montréal. Tout le monde s'attendait à un balayage facile des Canadiens mais le jeu de Smith permit aux Canucks de gagner le deuxième match au Forum de Montréal par la marque de 2-1. Les Canadiens remportèrent quand même facilement la série 4-1, après avoir remporté le dernier match 5-4 en prolongation. Mais Smith arrêta 42 tirs durant cette défaite et devint un héros culte à Vancouver.

Voici un très bon vidéo de cette série:




Suite à cette première saison gagnante pour les Canucks, les choses ne se déroulèrent pas comme prévu la saison suivante, alors que Smith regressa. Il ne joua que 51 matchs et termina avec une fiche de 20-24-6. Les Canucks retournèrent tout de même en séries mais se firent balayer par les Islanders et c'est le nouveau venu, Curt Ridley, qui délogea Smith comme gardien partant.

Smith aurait apparemment perdu la faveur de ses patrons suite au party de Noël des Canucks de 1975. Il aurait, dans un élan de boisson, émit des commentaires disgracieux envers la femme du nouveau propriétaire des Canucks, Frank Griffith Sr.

La femme de Griffith était Emily Ballard, fille du fameux Dr. Ballard de la célèbre compagnie de nourriture pour chiens. Il aurait apparemment dit à Mme Griffith qu'il remarquait la ressemblance familiale avec l'illustration sur la conserve de nourriture...

Smith nie toutefois jusqu'à ce jour ces commentaires (voir les commentaires personnels de Smith dans ce billet de Joe Pelletier ici). Il déclare qu'il s'agissait d'une blague orchestrée par les journalistes et qu'il s'en excusa personnellement auprès de Mme. Ballard et son mari, avec qui il serait resté en bons termes.

Cependant, avec l'émergence de Ridley, les Canucks décidèrent d'échanger Smith durant l'été 1976 en l'envoyant aux North Stars, en retour du gardien Cesare Maniago. Smith ne joua qu'une saison au Minnesota, jouant 36 matchs (fiche de 10-17-8) au sein de cette autre équipe médiocre de l'époque. Il fut ensuite vendu à une autre équipe de fond de classement, les Capitals de Washington, durant la saison 1977-78, saison pénible où il cimenta davantage son surnom ''Suitcase'' en jouant en tout pour 4 équipes.

En plus des North Stars (3 matchs) et des Capitals (17 matchs), il retourna également dans les mineures pour la première fois en 10 ans, jouant pour le club-école des deux équipes, les Texans de Forth Worth (North Stars) et les Bears de Hershey (Capitals).




Suite à cette saison difficile pour le moral, il tenta l'aventure de l'AMH avec les Racers d'Indianapolis pour la saison 1978-79. Il eut la distinction d'être le premier gardien à avoir été coéquipier de Wayne Gretzky au niveau professionnel. Lors de leur première rencontre, Gretzky déclara à Smith qu'il était le gardien partant pour les Golden Seals lorsque Wayne alla assister à son premier match de la LNH à Toronto dans sa jeunesse. Il lui déclara d'ailleurs ''tu n'étais pas vraiment bon'' en riant.

Smith, comme Gretzky, ne fit pas long feu à Indianapolis alors que l'équipe était dans le rouge et dut fermer boutique après seulement 25 matchs. Gretzky fut vendu aux Oilers d'Edmonton après seulement 8 matchs, tandis que Smith alla terminer la saison avec les Jets de Winnipeg.  Les Oilers et les Jets s'affrontèrent plus tard en finale de cette dernière coupe AVCO avant la fusion de l'AMH et la LNH et c'est Smith et les Jets qui remportèrent le trophée. Il s'agissait de son premier championnat comme gardien partant et son premier depuis la coupe Calder de 1966 avec Rochester.


Suite à la fusion des deux ligues, Smith revint donc dans la LNH avec les Jets et devint le premier gardien de l'histoire du circuit à avoir joué pour 7 équipes (Toronto, Oakland, Chicago, Vancouver, Minnesota, Washington et Winnipeg). Il ne connut pas une grande année durant cette saison 1979-80 (fiche de 4-11-4 en 20 matchs) et il fut relégué dans les mineures avec les Oilers de Tulsa de la CHL, où il termina sa carrière après les séries de 1980. Ironiquement, c'est aussi à Tulsa qu'il joua plusieurs de ses premiers matchs professionnels lorsqu'il débuta en 1964-65 dans le système des filiales des Maple Leafs.

Donc, en tout durant sa carrière, Smith aura joué pour 7 équipes de la LNH, 2 dans l'AMH et 5 dans les différents circuits mineurs (AHL, WHL et CHL). Seulement 4 autres gardiens ont joué pour plus d'équipe dans la LNH, soient Alex Auld, Chad Johnson, Ron Tugnut avec 8 équipes, et Sean Burke qui mène les gardiens à ce niveau avec 9 équipes. Il faut aussi prendre en compte ici le gardien Mike McKenna qui a au cours de sa carrière appartenu à 15 équipes différentes dans la LNH mais il n'a joué un match qu'avec seulement 7 d’entre elles.

Smith fut échangé à 4 reprises, plus une autre fois qui n'a pas compté en 1965, lors de l'épisode d'Eddie Shore et Punch Imlach.

En carrière dans la LNH, sa fiche globale est de 174 victoires, 256 défaites et 74 matchs nuls en 531 matchs.  Il récolta également 26 blanchissages et une moyenne en carrière de 3.26. C'est toutefois à Vancouver qu'il joua le plus de matchs (188) et où il connut ses meilleures saisons. S'il n'a jamais remporté la Coupe Stanley, il a tout de même remporté les grands honneurs à d'autres niveaux avec une Coupe Memorial au niveau junior (1964), une Coupe Calder (1966) et une Coupe Avco (1979). Il ne faut pas non plus oublier son trophée Vézina de 1973.




Après sa carrière, il s'établit dans la région de Vancouver et continua de développer sa passion pour les courses de chevaux qu'il avait développée durant ses dernières années comme joueur.  Il devint un éleveur réputé dans ce milieu et continue à ce jour d'élever des chevaux dans la région de Del Mar en Californie.

Gary, son frère Brian et leur père Des font également partie du temple de la renommée du sport d'Ottawa.

Sources:


1 commentaire:

Martin a dit…

Superbe billet sur un joueur hors-norme. Ce type de joueur au caractère excentrique se fait trop rare de nos jours. Par ailleurs, je trouve votre blog excellent. Bravo!