George Springate en est un autre qui a au cours des années touché à plusieurs domaines très variés (voir texte sur Ken Dryden, 1er août 2011).
En 1958, il se joint à la Police de Montréal. Il œuvre en tant que policier, mais il est aussi utilisé à plusieurs reprises comme porte-parole auprès des médias. Il y restera jusqu’en 1969. Entre temps, il fait ses études de droit à McGill, où il en profite aussi pour jouer au football. En 1968, il est repêché par les Tiger-Cats d’Hamilton, mais va plutôt pratiquer le droit. Il s’occupe également de football mineur.
En avril 1970, il est candidat libéral au sein de l’équipe de Robert Bourassa et est élu député de Sainte-Anne. Il se joint ensuite pour la saison 1970 aux Alouettes, comme botteur, lui qui avait offert ses services à l’entraîneur Sam Etcheverry. Si vous êtes moindrement féru d’histoire du Québec, vous avez peut-être déjà déduit qu’il a donc passé son automne 1970 à faire partie de l’équipe gagnante de la Coupe Grey et à être au cœur de la résolution de la crise d’octobre. Son agenda devait être chargé, c’est le moins qu’on puisse dire…
Il sera avec les Alouettes jusqu’en 1972. Il sera réélu député en 1973. En 1976, il sera toujours candidat, mais dans Westmount cette fois, et aussi réélu. Il ne sera pas candidat en 1981. Il sera par la suite commentateur sportif à CBC, professeur de droit à McGill et à John-Abbott et journaliste.
En décembre 1999, il est nommé juge de la citoyenneté à Montréal. En octobre 2008, il est nommé juge principal de la citoyenneté, poste qu’il occupe toujours aujourd’hui, à l’âge de 73 ans.
Sources : Lemay, Daniel, "Montréal Football, Un siècle et des poussières", Les Éditions La Presse, 2006.
cic.gc.ca, cflapedia.com, assnat.qc.ca, “George Springate (1938-) Homme politique, athlète, homme de loi" (bilan.usherbrooke.ca)
2 commentaires:
Très bon article... Je n'avais jamais entendu parler de cet homme qui a excellé dans divers domaine à un haut niveau...
@Sly
J'avoue que j'ai une certaine fascination pour ces personnes aux multiples talents (comme le juge Springate, Ken Dryden, Pierre Desjardins).
On est très loin du cliché du "dumb jock".
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