Pierre Foglia a été un chroniqueur marquant. Intellectuel de gauche à la plume acérée, il pouvait autant couvrir des sujets de haut niveau, qu’il pouvait écrire des chroniques au sujet de ses chats.
Ses positions de gauche le mettait souvent près
du peuple mais pourtant, il pouvait se montrer méprisant envers ses lecteurs,
surtout lorsqu’il était question de littérature ou de cyclisme.
Si on se souvient surtout de ses chroniques
publiées dans La Presse jusqu’en 2015, certains se souviendront peut-être qu’il
y avait été auparavant journaliste sportif.
Et en reculant un peu plus, il avait également travaillé au
Montréal-Matin, et avant, à La Patrie.
Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’à
La Patrie, Foglia avait un style assez différent de l’intellectuel chroniqueur
de La Presse.
Voici deux exemples d’articles qu’il a écrits dans l'édition du 16 juin 1968. Surprise, ils affichent un style très « people », en plus de faire appel aux sentiments.
Dans le premier, on y discute du deuxième
mariage de Camille Henry, suite à son divorce d’avec sa première épouse, la
comédienne Dominique Michel.
Le deuxième aborde les états d’âme de la mère
de Carol Vadnais, qui venait de passer aux Golden Seals de la Californie.
Disons que nous sommes loin des billets au
sujet de la vie et de l’œuvre de Louis-Ferdinand Céline…
Sources : Google News Archives
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