Le tremplin de saut à ski |
Situé à environ deux heures de Montréal, dans
les Adirondacks, vous devez d’abord prendre l’autoroute 87 à partir de Lacolle,
pour ensuite prendre une petite route, avant de se rendre au village. Si vous êtes un skieur, la montagne de
Whiteface est là pour vous accueillir.
Lors des Jeux de 1980, le reproche principal
avait été que, si Lake Placid convenait en 1932, le site était devenu beaucoup
trop petit pour accueillir un événement de la taille des Jeux olympiques. Près de 40 plus tard, ce constat saute aux
yeux. La route pour s’y rendre est
étroite et parfois sinueuse. Considérant
que depuis 1980, les Jeux d’hiver n’ont cessé d’ajouter des disciplines, il
serait tout simplement impensable de tenir à nouveau les Jeux (en entier du
moins) dans ce charmant village d’environ 2500 habitants.
Par contre, sans surprise, le fait d’avoir été
l’hôte de deux Jeux olympiques représente la signature de l’endroit. Il est possible de visiter le tremplin à ski
et la piste de bobsleigh. Dans le cas de
cette dernière, on peut même tenter l’expérience d’une descente (avec l’aide d’un
professionnel). On peut aussi patiner
sur l’anneau où Gaétan Boucher a remporté sa première médaille et emprunter les
pistes de ski de fond et de biathlon.
Toutefois, si on n’y fait qu’un arrêt, il est
préférable de se renseigner au sujet de la disponibilité. On suggère entre autres de réserver pour une
descente en bobsleigh. Quant au musée
olympique, il ferme relativement tôt et je me suis buté à des portes
closes. Et comble de malchance, l’aréna
où a eu lieu le tournoi de hockey de 1980 (le Herb Brooks Arena) était en
préparation pour un spectacle de Stars on Ice.
Il n’était donc pas possible d’accéder à la patinoire…
J’ai tout de même pu accéder à certains
endroits de l’immeuble, tout comme j’ai pu accéder au Jack Shea Arena, où ont eu lieu
les compétitions de patinage artistique et la moitié du tournoi de hockey de
1932. (L’autre moitié a eu lieu à l’extérieur,
sur le site de l’anneau, tout comme les cérémonies d’ouverture et de clôture d’ailleurs.)
Difficile de croire que c'est ici que la patineuse artistique Sonja Henie a remporté une de ses trois médailles d'or et que s'est joué la finale du tournoi de hockey en 1932 |
Cette patinoire a aussi été utilisée en 1980 pour le hockey et le patinage artistique, mais dans un rôle plus secondaire. D’une capacité d’environ 2000 places, il suffit d’y entrer pour constater que des Jeux d’hiver en 1932 avaient une ampleur beaucoup plus modeste qu’aujourd’hui. On peut évidemment voir de nombreuses plaques et images sur les murs qui font référence aux Jeux.
La plaque des gagnants de 1932, comme on en trouve une semblable à l'extérieur du Stade olympique à Montréal |
La plaque de 1980 |
Malgré ma déception au sujet du Herb Brooks
Arena et du musée, il demeure qu’il s’agit d’un endroit agréable, plein d’histoire
et facilement accessible pour ceux qui habitent le sud du Québec.
On souligne évidemment le Miracle on Ice |
Greatest Sporting Event of the 20th Century.... Tant qu'à y aller dans le superlatif, allons-y à fond... |
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