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jeudi 21 juillet 2011

Randy Gregg








À la fin des années 1970, Randy Gregg étudiait la médecine à l’Université de l’Alberta. Il jouait aussi au hockey pour les Golden Bears de l’endroit, mais c’était plutôt un passe-temps. L’équipe a tout de même remporté le championnat national en 1979 et Gregg a été nommé joueur de l’année au Canada.

Ces faits d’armes lui ont valu une offre de contrat de la part des Rangers de New York, mais il la rejeta. Il préférait plutôt se joindre à l’équipe olympique qui devait représenter le Canada aux Jeux de Lake Placid. (À cette époque, devenir professionnel disqualifiait quelqu’un des Olympiques, réservés aux amateurs. Les joueurs du bloc soviétique, officiellement payés par le gouvernement en tant que militaires, n’étaient pas considérés comme professionnels, mais ça, c’est une autre histoire.) L’équipe canadienne (qui comprenait aussi des joueurs comme Paul MacLean, aujourd’hui entraîneur des Sénateurs, Jim Nill, DG adjoint des Red Wings et Glenn Anderson) terminera 6e dans ce tournoi gagné par la surprenante équipe américaine (le « Miracle on Ice »).

Gregg passera les deux années suivantes au Japon comme joueur entraîneur, parcours quelque peu inusité, surtout dans ces années-là. Ce n’est qu’au moment des séries de 1982 qu’il se laissera tenter par une offre de l’équipe de sa ville natale, les Oilers d’Edmonton, et joindra la LNH. Il fera partie de leur brigade défensive lors des conquêtes de la Coupe Stanley de 1984, 1985 et 1987. Pour la saison 1987-88, il retourna à ses études de médecine, en plus de représenter à nouveau le Canada aux Olympiques en 1988, présentés à Calgary. (À partir de ce moment, il était permis aux professionnels de prendre part aux compétitions.) Il terminera la saison avec les Oilers, pour remporter une quatrième Coupe. Il y restera jusqu’en 1990, année où il obtiendra sa cinquième bague de la Coupe Stanley. Il devint ainsi un des sept joueurs des Oilers à faire partie des cinq équipes championnes.

Il sera toutefois laissé sans protection et sera réclamé au ballottage par les Canucks. Il prendra plutôt sa retraite, pour revenir avec ces mêmes Canucks en 1991-92 pour 21 matchs. Il prit alors définitivement sa retraite, termina ses études et est aujourd’hui médecin de famille à Edmonton, où il pratique également la médecine sportive.

L’histoire olympique des Gregg ne se termine toutefois pas là. Sa femme, Kathy Vogt, a représenté le Canada en patinage de vitesse longue piste aux Jeux d’Innsbruck en 1976 et à ceux de Lake Placid, en 1980.

Son fils Jamie a participé aux Jeux de Vancouver en patinage longue piste. Quant à sa fille Jessica, elle a participé aux compétitions de patinage sur courte piste, toujours à Vancouver. Elle était la seule patineuse qui n’était pas originaire du Québec sur l’équipe et gagna une médaille d’argent au relais 3000m, avec Tania Vicent, Kalyna Roberge et Marianne St-Gelais.





(Commentaire ITFOR : Remarquez le "Appeared in 4 playoff games"... Je ne me souviens pas d'avoir vu ça avant...)

2 commentaires:

Bazz a dit…

Même si ce n'est pas çe que ça veut dire, un pourcentage de lancers réussis de 14.3 ça fait comme s'il avait manqué la puck 85.7% du temps...

Martin ITFOR a dit…

13 buts en 80 matchs, ça veut dire quelque chose...