Repêché troisième en 1975, dans une cuvée pas particulièrement relevée, Ralph Klassen se retrouva avec les faibles Seals de la Californie. Après une saison où il amassa 21 points, il suivit le reste de l’équipe en direction de Cleveland, et s’aligna avec les éphémères Barons.
Au cours de la saison 1977-78, il fut échangé aux Rockies du Colorado (une autre équipe faible de la période) contre le matamore Rick Jodzio (voir texte du 27 novembre 2011) et le nomade Chuck Arnason (voir texte du 14 juin 2011).
Jusqu’ici, Klassen connut une carrière honnête, mais pas remarquable, comme on en trouve des centaines d’autres.
Puis, le 13 juin 1979 vint le repêchage d’expansion. Klassen fut d’abord choisi par les Whalers d’Hartford. Il fut ensuite immédiatement échangé aux Islanders contre le gardien Terry Richardson. Mais il ne resta pas leur propriété très longtemps. Toujours le 13 juin, il fut expédié aux Blues pour compléter l’échange qui avait envoyé Barry Gibbs et Tom Williams aux Isles. Si Dennis O’Brien et Dave McLlwain ont fait quatre équipes en un an (voir texte du 8 janvier 2012), Klassen en a fait quatre en une journée (Colorado, Hartford, New York et St-Louis), un record. Par contre, contrairement à O’Brien et McLlwain, il n’a pas eu à déménager à chaque fois, puisqu’il n’a jamais porté l’uniforme des Whalers et des Islanders.
Il a par la suite joué cinq saisons, en tout ou en partie, avec les Blues. Au total, il montre une fiche de 52-93-145 en 497 matchs dans la Ligue Nationale.
Il est aujourd’hui facteur dans la région de Saskatoon.
Si ça vous dit, allez lire son article sur wikipedia.org, assez long pour la carrière qu’il a eue, et qui déborde d’enthousiasme. De toute évidence, il a été écrit par un de ses plus grands fans. Sa mère peut-être? Un extrait : “He enjoys a robust social life with a large family, friends and former NHLers, frequenting local establishments for imbibements, revelry, and the sharing of many stories of his NHL career with many of his loyal fans.”
Sources : “Ferguson pulls surprise of draft” de Glen Cole, 14 juin 1979, Montreal Gazette, p.53, legendsofhockey.net, wikipedia.org.
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