Evel Knievel est une icône de la culture populaire américaine des années 1970. En enfourchant sa moto, il tenta d’innombrables sauts et cascades, au-dessus de divers véhicules et d’obstacles naturels, qui attirèrent l’attention. Il en réussit de nombreux, mais pas tous. Ses 433 os cassés au fil des années lui valurent d’ailleurs une mention dans le livre des records Guinness.
Au cours de sa carrière, il gagna plus de 60 millions de dollars (ce qui ne l’empêcha pas de faire faillite). De 1972 à 1977, la compagnie de jouets Ideal vendit pour 125 millions de dollars de marchandises associées à son nom.
Mais avant d’être associé aux cascades en moto et de brûler la chandelle
par les deux bouts, autant dans son travail que dans sa vie personnelle,
Knievel pratiqua le hockey à un haut niveau.
À la fin des années 1950, il fit partie de l’organisation des Clippers /
Checkers de Charlotte de la Eastern Hockey League (EHL).
En 1960, il démarra une équipe semi-pro dans son Montana natal, les Bombers de Butte. Pour se faire de la publicité et générer des revenus, il proposa une rencontre amicale à l’équipe olympique tchécoslovaque, qui devait se rendre aux Jeux de Squaw Valley, en Californie.
En 1960, il démarra une équipe semi-pro dans son Montana natal, les Bombers de Butte. Pour se faire de la publicité et générer des revenus, il proposa une rencontre amicale à l’équipe olympique tchécoslovaque, qui devait se rendre aux Jeux de Squaw Valley, en Californie.
Bizarrement, Knievel fut expulsé de la rencontre au début de la troisième période et quitta l’édifice. À la fin de la rencontre, les autorités tchécoslovaques se rendirent compte que les recettes de la soirée avaient été volées par un motocycliste, qui s’est ensuite sauvé et qui ne fut jamais retracé. Histoire d’éviter un incident diplomatique à la veille des Jeux, c’est finalement le comité olympique des États-Unis qui défraya les dépenses des tchécoslovaques.
En 1974, alors au sommet de sa gloire, il fut de nouveau lié au hockey,
l’espace d’un événement. Les Toros de
Toronto de l’Association Mondiale de Hockey (AMH) cherchaient désespérément à
attirer l’attention sur eux. Leur
propriétaire, John F. Bassett engagea donc Knievel pour se mesurer pendant
l’entracte à Les Binkley, le gardien réserviste des Toros. La foule se chiffra à plus de 16000 personnes,
soit beaucoup plus que leur moyenne d’environ 10 000. Knievel se présenta sur la glace avec son
habituel costume bleu, blanc et rouge et son éternelle cap. En bout de ligne, il marqua trois fois, mais
les versions diffèrent au sujet de la manière.
Certains allèguent que Binkley parut plutôt complaisant, alors que
Knievel prétend de son côté que Bassett avait tenté de diminuer ses capacités à
l’aide de l’alcool…
Le mode de vie de Knievel finit éventuellement par le rattraper. Son corps arriva à un point où il ne pouvait plus prendre tout ce qu’il lui faisait subir. Sa condition et sa santé se détériorèrent.
Habitant en Floride à la fin de sa vie, il conserva un intérêt pour le hockey et il lui arrivait d’assister à des matchs du Lightning de Tampa Bay.
En 2007, il fit une apparition remarquée dans une émission religieuse, où il fit état de sa conversion et demanda pardon pour sa vie remplie de péchés. Il mourut peu de temps après, d’une maladie pulmonaire, à l’âge de 69 ans.
Sources : « Hockey fan Evil Knievel walked it big » de Steve Ludzik, The Review, 3 mai 2013 (niagarafallsreview.ca), wikipedia.org.
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