Cette année, j’ai fait mon escapade annuelle à
Buffalo, dans l’ouest de l’état de New York.
À la base, Buffalo, ville industrielle en déclin, n’est pas très
touristique. Ni très belle, ni très
sécuritaire, elle nous est néanmoins facilement accessible. Tout juste à côté de la frontière canadienne,
on peut profiter d’une visite à Niagara Falls pour y voir un match. On peut aussi passer la frontière par les
Mille-Îles, puis se diriger vers Syracuse, puis Rochester si on veut éviter le
trafic de la région de Toronto.
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KeyBank Center |
Avec 19 070 sièges, le KeyBank Center (ou
auparavant le First Niagara Center, ou auparavant le HSBC Arena, ou auparavant
le Marine Midland Arena) est le huitième plus grand aréna de la ligue, malgré que
Buffalo ne soit que la 81e ville la plus populeuse des
États-Unis. Il faut dire qu’une bonne
partie des partisans des Sabres viennent de l’Ontario. Il suffit de voir les plaques des autos
autour de l’aréna lors des matchs pour s’en convaincre. D’ailleurs, le KeyBank Center, construit en
1996, ne se trouve pas très loin du Pont de la paix, qui relie les deux
pays. Il peut ainsi y avoir des délais supplémentaires aux douanes avant les matchs.
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À quelques rues de l'aréna, un charmant (!) coin de Buffalo |
À ce sujet, je me demandais si les ontariens qui
vont aux matchs des Sabres étaient en fait des partisans des Leafs qui y
allaient, faute de mieux, un peu comme les nombreux partisans des Canadiens qu’on
retrouve en Outaouais québécois et aux matchs des Sénateurs. Sans
prétendre avoir fait une enquête exhaustive, je peux toutefois affirmer que j’en
ai rencontré un qui se disait partisan de Buffalo. Je peux donc confirmer qu’un ontarien
partisan des Sabres, ça existe et ce, même s’ils n’ont pas une histoire si
glorieuse. En effet, fondés en 1970, ils
sont la deuxième plus vieille équipe à n’avoir jamais remporté la Coupe
Stanley, derrière les Blues, à égalité avec les Canucks.
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Les quelques bannières des Sabres |
Malgré une saison de misère, les foules
demeurent bonnes. Pour un match de fin
de semaine en après-midi, contre les nouveaux Golden Knights, on a annoncé une salle
comble, bien qu’il y avait tout de même des bancs vides. Comme à Montréal, les parties sont séparées
en trois catégories de prix et ceux-ci sont quand même raisonnables. Pour ce match, il était possible d’acheter
des billets pour les enfants pour 15$.
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Salle comble, mais pourtant quelques bancs vides |
À l’intérieur, les allées sont étroites, ce qui
rend la circulation plutôt difficile pendant les entractes ou à la fin du
match. Les concessions, du moins dans
les sections où j’étais, sont peu variées.
Sans surprise, on y retrouve de la bière canadienne.
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Bouchon de circulation |
Les Sabres partagent le KeyBank Center avec
leurs petits frères, les Bandits, l’équipe de crosse qui appartient au même
propriétaire.
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La bannière 11 est pour John Tavares, l'oncle du joueur des Islanders, qui a joué 24 ans avec les Bandits et qui est le Wayne Gretzky de la crosse |
À l’extérieur, étant près d’une autoroute, il n’y
a pas tant à faire, mais on peut quand même trouver si on insiste. De l’autre côté de l’autoroute 190, on
retrouve le Coca-Cola Field, le stade des Bisons, le club de baseball AAA de l’endroit
et filiale des Blue Jays.
Pour le match lui-même, les deux premières
périodes ont été bien tranquilles, avec aucun but et seulement deux petites
pénalités. C’est à partir de la
troisième qu’il y a eu un peu plus d’action.
Le jeune Justin Bailey a alors ouvert le pointage pour les Sabres avec
un but à la Bobby Orr, terminé en vol plané.
Deryk Engelland a ensuite permis aux Golden Knights d’égaliser. Le tout s’est réglé en tirs de barrage en
faveur de Vegas, sur un but d’Erik Haula.
Cette victoire a permis aux Golden Knights d’établir
un record pour le plus de victoires à l’extérieur pour une équipe d’expansion.
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SYS - Sharpen Your Swords (Aiguisez vos épées), le slogan de l'équipe |
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Vous savez que vous êtes aux Etats-Unis quand vous voyez une pub de neurochirurgien |
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Blue Light, la bière officielle des Sabres |
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Première fois que je vois une télé aux toilettes... |
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Quelqu'un qui devait être triste que Nicolas Deslauriers soit échangé aux Canadiens |
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Souvenir de l'ex-Nordique Clint Malarchuk, qui a marqué de façon traumatisante l'histoire des Sabres avec son effroyable blessure |
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À une certaine époque, Dominik Hasek était la figure marquante des Sabres |
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Peut-être que la LNH trouvait que ça faisait cool d'appeler l'équipes les "Vegas Golden Knights" plutôt que "Las Vegas" au complet, mais le système de billetterie des Sabres ne semble pas au courant de la coquetterie de la ligue. |
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