Si mon collègue Ray Sheppard a écrit plusieurs billets au sujet des jeux vidéo de hockey, principalement des années 1990 et de la série NHL, mon âge un peu plus avancé a fait en sorte que j’ai joué avec des jeux d’une autre génération.
Si j’ai déjà écrit un article au sujet d’Ice Hockey d'Activision (destiné au Atari 2600), je profite du fait que j’ai récemment ressorti mon vieil Intellivision (c’est fou ce qu’on trouve dans le grenier du paternel…) pour en écrire un sur NHL Hockey, destiné à cette console.
Intellivision a été créé par Mattel en 1979. NHL Hockey date d’ailleurs de cette même année. La console était d’abord renommée pour ses jeux de sports, bien qu’elle offrait aussi plusieurs autres catégories. Au Québec, ses publicités mettaient d’ailleurs en vedette le comédien et commentateur sportif Yves Létourneau. On nous la vendait ainsi comme étant beaucoup plus près de la réalité (en comparaison avec la compétition et en considérant qu’on parle tout de même ici d’un jeu qui a plus de quarante ans…)
Comparé à Ice Hockey (paru pourtant deux ans plus tard), le jeu d’Intellivision est effectivement beaucoup plus réaliste. Au lieu de deux joueurs, on en retrouve ici trois, en plus d’un gardien de but. Ce dernier était contrôlé par le jeu et n’était pas facile à déjouer, ce qui rendait les pointages de 18 à 11 très peu probables, contrairement au jeu destiné à l’Atari. Le gardien pouvait aussi relancer l’attaque.
La patinoire était également d’un aspect beaucoup plus réaliste, avec des filets derrière lesquels il était possible d’aller, contrairement à l’autre jeu. Et bien qu’il était possible de faire rebondir la rondelle sur les bandes, ces rebonds ne risquaient pas de parcourir de grandes distances lui donnant des airs du jeu Pong, comme c’était le cas d’Ice Hockey.
Les passes et les tirs étaient décochés dans la direction où l’on se dirigeait. Le joueur que nous contrôlions était celui le plus près de la rondelle et était d’une couleur légèrement différente des autres.
Par contre, comme dans l’autre jeu, il était possible de faire aller son bâton. Lorsque le coup était asséné au porteur du disque, celui-ci se retrouvait sur son arrière-train et on lui subtilisait la rondelle. Lorsque l’agression avait plutôt lieu sur un joueur qui n’avait pas la rondelle, on écopait d’une punition de deux minutes. Le banc des punitions ne comptant qu’une place et considérant qu’il n’y avait que trois joueurs sur la glace, on ne pouvait pas recevoir deux pénalités en même temps. Au moins, on n’y retrouvait pas l’aspect d’impunité qu’il y avait dans Ice Hockey, où il n’y avait aucune pénalité.
On se retrouve sur le derrière |
Temps de réflexion au banc des punitions |
Le jeu comprenait trois périodes de vingt minutes (contre une de trois minutes pour le jeu destiné à Atari) et, grande faiblesse, il nécessitait absolument deux joueurs, à moins d’accepter que l’équipe adverse ait un joueur fantôme. Il fallait donc se trouver un ami ou un frère qui avait de l’intérêt et du temps…
Une version légèrement améliorée (on pouvait entre autres jouer à un joueur) a été commercialisée quelques années plus tard sous le nom de "Slap Shot Super Pro Hockey", mais je ne l’ai jamais essayée.
C’était l’époque et bien que ça semble aujourd’hui un peu simplet, ça nous amusait énormément!
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