Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

mercredi 8 mai 2024

Les Roadrunners de Phoenix






 


Les Coyotes de Phoenix/Arizona ne sont plus! Alléluia! 

Ne vous laissez pas influencer par ces tristes 28 fans ou autres Auston Matthews que l'on voit pleurer leur vie sur le fait que l'équipe de leur enfance qui leur a donné envie de jouer au hockey n'existe plus et snif snif snif que c'est triste, etc... etc... etc... 

Non. Les Coyotes sont enfin morts et y'était temps. Oui c'est un peu triste pour la base de fans trahis par un proprio de merde, mais il y avait aussi plein de fans tristes à Québec ou à Hartford et oui MÊME À CLEVELAND! Combien de fans n'ont plus de hockey à Québec et ne s'en sont pas remis? C'est triste pour les fans parce que oui c'est triste de perdre du hockey, le meilleur sport au monde, donc c'est normal de trouver des fans tristes. Et c'est pas comme si les Coyotes n'avaient pas eu 478 autres chances de survivre par le passé. Les résidents payeurs de taxes et les élus ont jamais voulu rien savoir. Alors fuck it. RIP Coyotes, c'est fini et c'est tant mieux et c'est pas trop tôt.

En fait, si les Coyotes ont semblé avoir 9 vies, c'était aussi le cas pour l'autre incarnation du hockey professionnel à Phoenix, les Roadrunners. Oui Roadrunner, comme Will E. Coyote et son éternel ennemi à plumes des Looney Tunes...

Ils n'ont jamais existé aussi longtemps que les Coyotes, mais les Roadrunners de Phoenix ont aussi existé pendant plusieurs décennies, mais sous plusieurs incarnations dans plusieurs ligues, que je vais décortiquer ici pour vous en détails interminables...

WHL (1967-1974)

Le premier club sous ce nom débuta en 1967-68 dans l'ancienne Western Hockey League, qui était à l'époque l'équivalent de le la ligue américaine dans l'ouest nord-américain. Avant de s'installer à Phoenix, la franchise opérait auparavant sous le nom des Comets de Spokane (1958 à 1963), les Invaders de Denver (1963-64) et les Maple Leafs de Victoria (1964 à 1967).

Le club joua ses matchs dans un aréna du nom de l'Arizona Veterans Memorial Coliseum, le même édifice que les Suns de Phoenix occupèrent dans la NBA jusqu'en 1992, et qui abritera plusieurs autres Roadrunners plus tard...

Les premiers Roadrunners ont joué de 1967-68 à 1973-74 dans la WHL, soit jusqu'à la fin de cette ligue suite au développement de la LNH dans l'ouest et l'arrivée de l'AMH lors des années précédentes. Il ne restait alors que six équipes en place dans la WHL et ce sont les Roadrunners qui furent champions de la Coupe Lester Patrick lors de ses deux dernières campagnes.

Parmi les Roadrunners de renom dans la WHL, on retrouve le trifluvien André Hinse, qui termina au premier rang des pointeurs de leur histoire avec 313 points en 277 matchs, ainsi que quelques futurs joueurs de la LNH comme René Robert (qui y joua seulement 7 matchs), l'ancien du CH André Pronovost, Walt McKechnie et Gary «Cobra» Simmons.

J'ai trouvé ce fascinant vidéo d'époque où l'on peut voir l'équipe en action pendant ces années WHL. C'est la première fois que je vois autant de matériel vidéo de qualité de cette ancienne ligue disparue. C'est même très rare. On y voit les débuts de la franchise et plus loin les séries de 1972-73.



Après la fin de la WHL en 1974, l'équipe était assez bien implantée à Phoenix et décida de continuer l'aventure en migrant dans l'Association mondiale de Hockey (AMH) pour la saison 1974-75. J'avais initialement lu quelque part que l'équipe était demeurée presque intacte pour son passage dans l'autre ligue mais il n'y a en fait que 6 joueurs qui sont demeurés en poste à Phoenix, le reste étant de nouveaux arrivants. L'équipe avait toutefois le même coach, Alex «Sandy» Hucul, un ancien joueur des Roadrunners qui avait fait le saut derrière le banc en 1972-73. 

AMH (1974-1977)
Les Roadrunners étaient généralement bons dans l'AMH, du moins pour ses deux premières saisons, étant menés par Dennis Sobchuk et surtout un jeune Robbie Ftorek qui connut deux saisons de 113 et 117 points respectivement. La franchise connut toutefois des déboires financiers et décida de ne pas renouveler le contrat du populaire coach Hucul après la saison 1975-76. 

Ici, je pourrais faire une joke plate comme par exemple «Il a dû tomber su'l'hucul en apprenant la nouvelle» ou quelque chose du genre. Mais c'est pas vraiment mon style.

En plus la page wikipedia de Hucul m'a appris qu'il a longtemps été aux prises d'un cancer du rectum. Ce sont des choses qui ne s'inventent pas et je ne peux juste pas rien dire de plus. Rien.

De plus, on prononce son nom «Huckle» donc c'est même pas drôle.

Hucul fut donc remplacé par l'ancien gardien Al Rollins, ce qui s'avéra une mauvaise décision alors que ce dernier était détesté par les fans des Roadrunners, car il était autrefois le coach de leurs rivaux dans la WHL, les Golden Eagles de Salt Lake City. La saison 1976-77 des Roadrunners fut difficile alors qu'ils terminèrent derniers de leur association et durent vendre plusieurs joueurs pour survivre, dont Ftorek. La franchise fut finalement dissoute après la saison,

Une autre pause vidéo? En fait ici c'est la suite de l'autre de tout à l'heure et on les voit remporter la coupe Lester Patrick dans la WHL. Ensuite on les voit dans l'AMH dans un match contre les Nordiques et comme il s'agissait de la saison 1974-75, on voit les Nordiques dans le fameux chandail avec la Fleur de lys «Québec» dont j'ai parlé l'autre jour. Toute est dans toute man.



CHL (1977)
Après la fin des Roadrunners dans l'AMH, ce ne fut toutefois pas la fin du nom et du logo des Roadrunners puisque l'équipe naquit de ses cendres immédiatement dans une autre ligue, la Central Hockey League, dès la saison 1977-78. La CHL était une ligue sponsorisée par la LNH et chaque club en faisant partie était affilié à un club de la LNH. 

Dans le cas des Roadrunners, il s'agissait d'une double association avec les Rockies du Colorado et les Barons de Cleveland. Comme il s'agissait exclusivement d'une ligue de développement, cette fois-ci, aucun Roadrunner ne suivit l'équipe de l'AMH à la CHL. Mais l'équipe ramena toutefois le populaire Sandy Hucul comme entraîneur-chef. 

Cependant, j'ignore où tout a foiré, mais après seulement 27 matchs et une horrible fiche de 4-20-3, la franchise quitta abruptement la CHL en décembre 1977 et abandonna ainsi les prospects des Barons et Rockies. J'ai lu que l'équipe avait de la difficulté à aligner assez de joueurs à chaque match. J'imagine aussi que les difficultés financières des Barons et Rockies au même moment ne devaient pas aider beaucoup. 

Les Rockies avaient un club-école secondaire de disponible dans la IHL mais les Barons, aux prises avec déjà beaucoup de problèmes, n'avaient même pas de club en backup et leurs prospects se retrouvèrent prêtés à travers les autres ligues mineures. C'était le cas du défenseur John Baby dont j'ai parlé l'autre jour.

PHL (1977-1979)
Oui, ils ont repris les mêmes
programmes et simplement
masqué le CHL dessus...

Quoiqu'il en soit, les Roadrunners firent faux bond à la CHL et migrèrent encore plus profond, soit dans la Pacific Hockey League pour terminer cette saison 1977-78. La «PHL» est une ligue tellement obscure que je n'avais jamais encore eu la chance d'en parler dans ma carrière de blogueur, si ce n'est que très brièvement. Et j'ai parlé de beaucoup de ligues profondes... Disons que j'ai peur pour la suite.

L'origine de la PHL est en fait liée à l'AMH alors que l'idée de sa création aurait eu lieu lors du match des étoiles de l'AMH à l'hiver 1977. Voyant que sa ligue rebelle allait éventuellement fusionner avec la LNH ou carrément disparaitre, le fondateur de l'AMH Dennis Murphy aurait lancé l'idée à d'anciens propriétaires d'équipes de l'AMH de créer une nouvelle ligue mineure dans l'ouest, pour palier à l'absence d'équipes depuis le départ de quelques unes de l'AMH et la fin de la WHL. Plusieurs anciennes équipes défuntes de l'AMH allaient ainsi pouvoir revivre dans la PHL.

Les choses déboulèrent rapidement par la suite et la Pacific Hockey League débuta dès cette saison 1977-78 avec seulement 3 équipes. Je n'ai toujours pas compris pourquoi ils n'en firent pas partie à la base mais bref, les Roadrunners quittèrent la CHL pour la PHL à la mi-saison et vinrent arrondir la ligue à 4 équipes. Ils se rendirent en finale, s'inclinant contre les Shamrocks de San Francisco.

La PHL était toutefois un autre de ces plans foireux digne de l'instabilité du hockey dans les années 70 et la ligue ne put terminer sa deuxième année en 1978-79. Après la fin de la saison régulière, qui vit deux de ses six équipes plier bagage mi-saison, la PHL annula ses séries et ferma boutique. Les Roadrunners, alors en première place au classement, furent sacrés champions par défaut.

Outre Sandy Hucul, les Roadrunners version PHL avaient plusieurs anciens membres du temps de la WHA et même WHL dans leurs rangs, comme le québécois Michel Cormier et l'ancien des Red Wings Howie Young qui appréciaient probablement cette fin de carrière professionnelle au soleil... Il y avait également Jeff Carlson, un des frères Hanson tout frais de son succès dans le film Slap Shot l'année précédente, qui joua l'entièreté de l'existence du club dans cette fameuse PHL.

Donc après 12 saisons d'existence sans interruption (mais dans quatre ligues), les Roadrunners disparurent du radar du hockey professionnel. Ce n'est qu'en 1989-90 qu'ils refirent surface, toujours avec le même logo, mais cette fois dans la célèbre International Hockey League, alors une ligue en plein essor (surtout après la fin des autres ligues discutées précédemment) qui visait l'implantation d'équipes dans de gros marchés. 

IHL
1989-1997


Sans remporter de championnat, les Roadrunners eurent tout de même de bonnes années dans la IHL. Affiliés aux Kings de Los Angeles, ils virent passer plusieurs prospects des Kings dans les années 90 comme Yanic Perreault, Robert Lang, Chris Kontos, Vitali Yachmenev, Sean O'Donnel, Byron Dafoe et Jamie Storr. Ils eurent également comme entraineurs Ralph Backstrom et Gary Unger

Wayne Gretzky a même porté le chandail des Roadrunners lors d'un match d'exhibition à Phoenix entre le grand club et le club-école. Était-ce la première tentation de la merveille envers Phoenix?

Cependant, vous vous en doutez bien, la franchise ne put durer longtemps avec l'arrivée éventuelle d'une équipe de la LNH en 1996 lorsque les Jets de Winnipeg déménagèrent en Arizona. Avant la première saison des Coyotes en 1996-97, le propriétaire Lyle Abraham loua les Roadrunners à un consortium amérindien qui continua d'opérer la franchise malgré la présence des Coyotes dans le portrait. Oui, pendant une seule saison, on vit le Coyote et le Roadrunner en même temps à Phoenix. Les Coyotes jouaient cependant dans un tout nouvel aréna, le America West Arena, tandis que les Roadrunners jouaient toujours dans le vieux Veterans Coliseum de leurs ancêtres. 

Le America West Arena n'était toutefois pas configuré pour le hockey des ligues majeures, ce qui poussa éventuellement les Coyotes à déménager à Glendale, et enclencher le fiasco que l'on connait...

Mais revenons en 1997 où le Coyote, pour la première fois, l'emporta sur le Roadrunner. Ayant subi de lourdes pertes financières et des baisses d'assistances, la franchise des Roadrunners fut retournée à Lyle Abraham et fut dissoute après la saison, sans déménagement dans une autre ville.

Faisons ici une autre pause vidéo et regardons un match de la IHL entre les Roadrunners et les Aeros de Houston. Vous allez revoir plusieurs visages familiers, surtout dans les buts...



Donc on pourrait croire que l'arrivée des Coyotes dans le portrait viendrait sonner le glas à jamais pour les Roadrunners, surtout à Phoenix, mais ce ne fut pas vraiment le cas. 

Et premièrement il faut faire un détour compliqué pour parler des Roadrunners... de Toronto.

Roadrunners de Toronto (AHL)
2003-2004

L'ancien propriétaire des Roadrunners de l'IHL, l'albertain Lyle Abraham, décida quelques années plus tard de retenter sa chance dans le hockey professionnel, cette fois dans la AHL, mais dans un tout nouveau marché plus sécuritaire. Il tenta alors de déménager la franchise dormante des Panthers de Louisville au Ricoh Coliseum de Toronto, un aréna qu'il prévoyait de faire passer de 5000 à 9000 places par un ambitieux projet d'agrandissement. 

Cependant, les Maple Leafs ne voulaient pas de compétition directe dans leur marché (à moins d'en être bénéficiaires) et firent pression auprès des Bulldogs d'Hamilton pour faire avorter le plan d'Abraham. Les Bulldogs, détenant des droits territoriaux dans la AHL, appliquèrent donc leur véto. Abraham ne fut toutefois pas abattu et décida de simplement se porter acquéreur des Bulldogs, pour ensuite les déménager sans encombres à Toronto pour la saison 2003-2004. Les Bulldogs étaient alors le club-école des Oilers et comme Abraham était aussi originaire d'Edmonton, j'imagine qu'il put utiliser ses contacts pour bien faire passer la transaction.

Mais là, vous vous souvenez sûrement des Bulldogs d'Hamilton, le club-école du Canadien durant les années 2000? Comment le club qui aurait déménagé à Toronto aurait pu être ce même club qui a hébergé Carey Price, Jaroslav Halak, P.K. Subban et tant d'autres? Et bien au même moment de l'annonce du déménagement des Bulldogs à Toronto, les Citadelles de Québec déménagèrent à Hamilton et reprirent immédiatement l'identité des Bulldogs... J'ai tu dis que c'était compliqué? 

C'est pour ça que pendant une saison, soit en 2002-03, les Bulldogs furent partagés entre le CH et les Oilers d'Edmonton, les rénovations au Ricoh Coliseum n'étant pas encore prêtes avant la saison 2003-04.

Bref, Abraham retrouva une franchise de hockey professionnelle et la nomma à nouveau sous le nom des Roadrunners, avec une fois de plus le vieux logo dont l'origine remonte aux années 60. Cependant, ce fut très éphémère à Toronto. Des assistances sous les attentes et des problèmes avec les autorités locales suite aux rénovations forcèrent Abraham à regarder ailleurs. De plus, les Oilers désiraient faire jouer leur club-école à Edmonton durant la saison 2004-05, en prévision du lock-out qui allait faire annuler toute la saison. 

Road Runners d'Edmonton (AHL)
2004-2005

On vit donc apparaître une autre incarnation du Roadrunner, cette fois à Edmonton pour combler l'absence de la LNH, et pour une rare fois avec un logo différent (et horrible). En fait cette fois-ci, l'équipe s'appelait Road Runners en deux mots. Pourquoi en deux mots? Je sais pas. 

Cependant, il était écrit dans le ciel que ce déménagement était temporaire et qu'une fois le lock-out terminé, les Roadrunners auraient à quitter Edmonton. On tenta alors de déménager la franchise à Saskatoon, dans un rarissime cas d'échange de franchise ET de ligue où on aurait également fait déménager les Blades de Saskatoon de la WHL (junior) à Edmonton... Je n'ai jamais entendu parler d'une chose du genre auparavant, tellement que je doute de la véracité de la chose, mais pour l'instant je la laisse.

Ouff.... je suis épuisé.

De toute manière, la «transaction» échoua et la franchise AHL des Roadrunners fut mis en suspens. Ce n'est qu'en 2010 qu'elle fut réactivée, lorsque naquit la franchise des Barons d'Oklahoma City, mais cette fois-ci, on s'en doute par le nom, Abraham n'était plus dans le portrait. 

ECHL
2005-2009

En fait, ce dernier avait précédemment vendu le nom et le logo des Roadrunners aux proprios des Suns de Phoenix, qui ramenèrent l'oiseau au bercail une fois de plus, cette fois-ci dans la ECHL pour la saison 2005-06. Pour l'occasion, le logo fut quelque peu mis à jour mais garda la même position que l'original.

Donc, après la WHL (1967-74), l'AMH (1974-77), la CHL (1977-78), la PHL (1977-79) et la IHL (1989-97), les Roadrunners de Phoenix firent un retour sous une 6e incarnation dans une 6e ligue, la ECHL.

Les Roadrunners version ECHL avaient comme président l'ancien des Coyotes Claude Lemieux, mais ce dernier démissionna après une seule saison. Le club joua ses matchs dans l'ancien premier aréna des Coyotes, le America West Arena, mais cette fois-ci reconfiguré avec moins de siège. L'équipe fut plus qu'ordinaire et la franchise fut dissoute après la saison 2008-09, soit seulement 4 saisons dans la cave du classement de la ECHL.

Autre pause vidéo, mais cette fois-ci sans saveur alors que regarder de la ECHL de la fin des années 2000 est pas mal plus plate que des vieux vidéos granuleux des années 60 et 70...


Il n'y a pas vraiment grand chose d'autre à dire sur ces derniers Roadrunners version ECHL, si ce n'est qu'ils ont retiré trois numéros en honneur des anciennes gloires «roadrunniennes» du passé, soit le #8 de Robbie Ftorek, le #3 de Adam Keller, un ancien joueur et DG ainsi que le #4 de Sandy Hucul. 

Le seul joueur notable des Roadrunners ECHL à s'être rendu dans la LNH par la suite fut Daniel Winnik. Sinon, l'équipe employait une mascotte du nom de Rocky Roadrunner, qui datait des débuts des premiers Roadrunners en 1967, soit la mascotte la plus vieille de tous les clubs professionnels de l'histoire de l'Arizona.

Roadrunners de Tucson (AHL)
2016 -

Depuis, et bien il n'y ait jamais eu d'autres clubs du nom des Roadrunners de Phoenix. Mais la tradition continue tout de même en Arizona puisque les Coyotes ont acheté en 2016 la franchise des Falcons de Springfield de la AHL pour la déménager à Tucson en Arizona sous le nom des Roadrunners. Cette fois-ci c'est l'ancien oiseau du logo d'origine qui revint en action, dans un nouveau chandail rappelant celui du grand club.

Ces Roadrunners évoluent donc à Tucson (à environ 1h30 de Phoenix) depuis la saison 2016-17 mais il serait possible qu'ils viennent éventuellement reprendre la place des Coyotes au Mullett Arena de l'Université Arizona, ce qui serait assez ironique... 

Donc il serait possible d'éventuellement revoir les Roadrunners à Phoenix sous une 7e incarnation et une 7e ligue si cela se produit. Je crois honnêtement que ce serait formidable. Cela confirmerait que Phoenix est définitivement une ville des ligues mineures pour le hockey.

Il n'y a rien de mal à ça. Faut accepter ses limites dans la vie. Il y a eu plein de villes géniales et emblématiques des ligues mineures à travers l'histoire. Je pense entre autres à Hershey et ses Bears, Springfield au Massachusetts, Providence, Cleveland, New Haven, Tulsa, Fort Wayne, Kalamazoo, Syracuse, Rochester, etc. Il n'y aurait rien de honteux à inclure Phoenix et les Roadrunners dans la liste.

Bref. c'est à suivre... qui sait si ce ne sera pas plutôt le Coyote qui reviendra d'ici 5 ans...

Voici en complément d'autres photos des Roadrunners à travers les âges, que j'ai piqué sur différents sites et pages Facebook:

Sandy Hucul dans un des premiers chandails des Roadrunners sans le logo.

Le gardien Marv Edwards dans l'uniforme circa 1971. Edwards jouera ensuite deux saisons comme backup avec les Seals de Californie.

Une bonne clope pour Gary Simmons après la victoire de la coupe Patrick en 1973


Originaire de Trois-Rivières, Michel Cormier a joué avec les Roadrunners dans la WHL, AMH et PHL.


Qui dit club-école des Kings dans les années 90 veut inévitablement dire «Bob Jay»






Sources:
Les Roadrunners s'éteignent en douce, Le Soleil, 2 avril 1977
Daniel Chicoine en pays de connaissance, La Tribune, 26 décembre 1977
Fun While it Lasted
The Old Western Hockey League - Facebook

2 commentaires:

Jellos a dit…

Plein de villes géniales et emblématiques des ligues mineures à travers l'histoire : faut pas oublier Baltimore, très important, Baltimore... Gary Simmons a l'air très athlétique sur la photo, en plus d'avoir eu l'idée de se raser le chest avant que ça devienne la mode. Merci pour cet article ultra-détaillé.

RaySheppard a dit…

Baltimore j'hésitais à le mentionner car ils n'ont eu aucun club professionnel depuis 1997, et plusieurs échecs dans le passé avec les nombreux clubs des Clippers dans plusieurs ligues. Mais ça serait à analyser un jour peut-être.