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samedi 14 janvier 2012

Robert Picard






Après un stage fructueux avec le Junior de Montréal, Robert Picard fut désigné meilleur espoir de la LHJMQ pour le repêchage de 1977. Il fut sélectionné troisième au total par les Capitals de Washington, une équipe qui baignait toujours dans une grande médiocrité depuis le début de ses activités, en 1974.

Après avoir signé un contrat avec les Caps, il fut convaincu par un agent qu’il pourrait faire plus d’argent en signant avec les Nordiques de l’AMH. Il parvint effectivement à signer un contrat de plusieurs saisons pour 625 000$. Réalisant toutefois qu’il en avait déjà signé un de la LNH, l’AMH refusa d’homologuer le contrat. (Il y avait la guerre entre les deux ligues, mais pas au point de faire exprès pour se retrouver en cour.)

Déçu, Picard affirma qu’il préférait livrer de la pizza à Québec plutôt que de jouer au hockey à Washington. L’art de se faire des amis… Il se rapporta tout de même aux Capitals et y connut trois bonnes saisons (participant d’ailleurs au match des étoiles en 1980), même si l’équipe ne progressait pas. À un de ses premiers passages à Québec, on lui lança de la pizza.

Il fut ensuite échangé aux Maple Leafs (principalement contre Mike Palmateer), mais aboutit à Montréal avant la fin de la saison, encore en échange d'un gardien, Michel Larocque.

En novembre 1983, il fut échangé aux Jets en retour d’un troisième choix au repêchage. Ce choix fut utilisé pour sélectionner un autre gardien, Patrick Roy, des Bisons de Granby.

C’est finalement en novembre 1985 qu’il se joignit aux Nordiques, alors que le capitaine Mario Marois emprunta le chemin inverse. Il fut membre au cours des années suivantes d’une équipe qui s’enfonçait de plus en plus.

En décembre 1989, au milieu d’une saison horrible pour les Nordiques, il fut échangé aux Red Wings, avec qui il termina sa dernière saison. Sa fiche en carrière est de 104-319-423 en 899 matchs.

Il est le neveu de Noël Picard, qui joua principalement avec les Blues à la fin des années 1960 et au début des années 1970 (texte du 25 décembre 2009).

Sources: « Gaborik and his five goals have some company » de David Amber, 21 décembre 2007 (espn.com), wikipedia.org



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