Être repêché par une équipe au sommet peut être une opportunité, mais ça peut aussi s’avérer un cadeau empoisonné. Le surplus de talent peut ralentir la progression d’un joueur et limiter ses chances de percer l’alignement. C’est un peu ce qui est arrivé au gaspésien Jude Drouin.
Choisi au troisième tour (17e au total) par les Canadiens en
1966, il arriva au sein d’une équipe dominante.
Une excellente saison avec les
Voyageurs de Montréal en 1969-70, comprenant le titre de recrue de l’année et
le championnat des compteurs de la Ligue Américaine ne suffit pas. En bout de ligne, il ne joua que douze matchs
avec le Bleu Blanc Rouge. À l’été 1970,
il prit le chemin du Minnesota, contre Bill Collins.
Ayant maintenant une vraie chance de se faire valoir, il ne mit pas de
temps à produire. Dès sa première année
avec les North Stars, il amassa 68 points, soit seulement quatre de moins que
l’éventuel gagnant du Trophée Calder (recrue de l’année), Gilbert
Perreault. Il fut de plus le meilleur
pointeur de son équipe.
Cette même saison fut toutefois marquée par un incident
regrettable. Pourtant pas un joueur
imposant et n’ayant pas l’habitude d’accumuler beaucoup de minutes de
pénalités, il s’en prit verbalement de façon véhémente à l’arbitre Bruce
Hood. Lorsque ce dernier lui donna une
pénalité pour mauvaise conduite, il devint furieux et chargea Hood, bâton en
main. Il fut arrêté au dernier moment
par ses coéquipiers, dont Jean-Paul Parisé (le père de Zach), qui eut pourtant un incident semblable
un peu plus tard, lors de la Série du Siècle.
Dans son rapport, Hood mentionna que le bâton de Drouin l’avait touché à
l’épaule. Drouin fut donc suspendu pour
trois matchs.
Drouin connut d’autres bonnes saisons offensives avec les North Stars,
atteignant son sommet personnel en 1972-73, avec 73 points. Sa production se mit toutefois à diminuer par
la suite et en janvier 1975, il fut échangé aux Islanders. Le changement d’air lui fit du bien, puisque
sa production augmenta, avant de connaître une autre baisse de régime. Insatisfait de son utilisation, il rata la
saison 1978-79 au complet, histoire de pouvoir ensuite gagner son autonomie. Il en profita alors pour se concentrer sur sa
chaîne de restaurants de fruits de mer à Long Island.
Il signa en 1979 avec Winnipeg, qui se joignait alors à la LNH en
provenance de l’Association Mondiale de Hockey (AMH). Il revint pour la saison 1980-81, mais prit
sa retraite après sept matchs. Il devint alors entraîneur-adjoint d’une équipe des
Jets qui finit la saison avec seulement 9 victoires et 32 points. Il ne fut pas de retour l’année suivante.
Sa fiche en carrière est de 151-305-456 en 666 matchs.
Sources:
legendsofhockey.net, hockeydraftcentral.com, wikipedia.org.
2 commentaires:
Tellement de souvenirs me viennent en tete quand on parle de mon ami d'enfance.On est tous porter a croire et a dire que faire partie d'une des équipes de la ligue national sont des personnes choyés par la vie.Il y a certainement un petit peut de verité mais est se qu'on s'arrete vraiment a s'avoir quels sacrifices ses gens on dut faire pour en arrivés la.Pour se qui est de Jude un petit gars de la gaspesie il a dut quitter sa famille a l'age de 15ans pour tenté de s'infiltré dans se merveilleux monde du hockey de la ligue national.A partir de se moment c'est toute sa vie qui change.Il est loin de ses parents il est loin de ses copains d'enfance bref il est loin tres loin de son coin de pays.A 15 ans il doit maintenant a tout les jours s'entrainé donné tout se qu'il a pour pouvoir peut-être rejoindre la grande ligue.Se fut certainement pas facile pour Jude il a dut traversé plusieurs étapes tres jeune dans sa vie.Oui Jude avait son caractere mais se qu'il avait de plus en lui c'est la fierté de pouvoir rejoindre les grands de se sport.Imaginé moi devant la télé attendre que le match commence dont le debut de Jude avec les canadiens.Je ne me contenais plus j'avais les poils droit sur les bras et voila que Jude fait sa premiere apparition sur la patinoire du vieux forum.Des sa premiere apparition jude se rend profondemment dans le territoire offensif gagne sa bataille pour le disque remet derriere lui a Ted Harris a la pointe qui lance et compte.La c'étais le comble mon chum Jude qui viens de marquer son premier point dans la ligue national et en plus a sa premiere presence.Est se qu'on s'entend pour dire que dans se temps la c'étais plus la fierté d'un joueur de hockey que de signé un contrat faromineux qui lui assure la stabilité le reste de sa vie.De toute facon dans se temps la un joueur qui gagnais 1 million par année etais plutôt rare et j'irais meme jusqu'à dire qu'il en avait pas.Je veut pas dire qu'aujourd'hui les joueurs de hockey comme dans d'autres sports ne sont pas fier de se qu'ils accomplissent mais c'est beaucoup plus facile d'y arrivé avec tout les moyens qui existe.Jude étais et je suis sur qu'il-est encore un gars avec le cœur gros comme la terre pour son sport.Aujourd'hui avec tout ses millions la fierté en a mangé un dur coup.Je suis fier aujourd'hui de dire que mon chum Jude fait partie des grands et au meme niveau que le grand Jean Béliveau et Maurice Richard.
Je suis fier de toi Jude et ou que tu sois aujopurd'hui et quoi que tu fasse je suis sur que tu mais autant de fierté dans se que tu entreprend.
Salut mon grand chum tu est mon idole.
Gaetan Diotte.
@ Gaetan Diotte
Merci de ce beau témoignage. Martin et moi écrivons nos billets à partir de recherches mais, évidemment, nous n'avons pas la chance de rencontrer ceux de qui on parle, et encore moins d'avoir grandi avec eux.
Merci d'apporter un autre angle.
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