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samedi 4 février 2023

Escapade à Pittsburgh


Ça faisait un moment que je n’avais pas fait une petite escapade. Pendant la pandémie, lorsque les activités ont repris, les restrictions nous ont restreints au niveau local, avec nos excursions, qui furent tout de même très agréables.

Cette fois, c’est vers Pittsburgh que je me suis dirigé avec mes fils. À presque 1000 kilomètres de la région montréalaise, l’intérêt de s’y rendre dépend de votre appréciation des marathons en automobile. Pour y aller, j’ai emprunté le même chemin que pour se rendre à Buffalo, soit la 401, puis le pont des Mille Îles. À Buffalo, on passe tout droit, jusqu’à Érié, puis vers le sud vers Pittsburgh. La route est relativement simple. C’est seulement assez long.

La ville n’est pas particulièrement grande. Il s’agit de la 27e plus populeuse agglomération des États-Unis. De plus, Pittsburgh étant situé à la jonction de trois rivières (et traversé par une multitude de ponts), le centre-ville est assez compact. Mais comme on y retrouve quelques très grandes compagnies, il est construit en hauteur. Le centre-ville n’étant pas très étendu, mais sécuritaire et propre, il se marche facilement, même si un système de train léger est aussi disponible.

Le funiculaire Duquesne qui descend.  À droite, le centre-ville.  À gauche, l'Acrisure Stadium (le stade des Steelers).

À la base, Pittsburgh était une ville industrielle, vivant principalement de l’industrie de l’acier. Les années 1970 ont ensuite été plutôt pénibles, mais à la différence de d’autres villes de cette région (comme Cleveland et Buffalo par exemple), Pittsburgh est parvenu à traverser son déclin industriel et à se convertir vers des industries comme la technologie et la finance.

Si la ville du ketchup Heinz n’est pas nécessairement connue comme étant une destination touristique, on y trouve tout de même des attraits intéressants. Le baron de l’acier Andrew Carnegie, l’homme le plus riche des États-Unis pendant quelques années au début du 20e siècle, a consacré une importante partie de son immense fortune à la philanthropie et la fondation qui porte son nom s’est montrée généreuse avec sa ville. On y retrouve un musée d’art, un autre consacré uniquement au peintre Andy Warhol (natif de Pittsburgh), un centre des sciences et un autre d’histoire naturelle, tous financés par l’Institut Carnegie, sans oublier l’Université Carnegie Mellon.

On y retrouve aussi deux funiculaires datant de la fin du 19e siècle du côté de Mount Washington qui, en plus de faire un voyage dans le temps, permettent d’avoir une vue imprenable du centre-ville.

Pour ce qui est de l’aréna, le PPG Paints Arena, il est situé au centre-ville. Construit en 2011, il contient 18 387 sièges, soit une capacité moyenne pour la LNH. Fait intéressant, il est le premier à avoir été certifié LEED. À l’entrée, on y retrouve une statue de Mario Lemieux intitulée « Le Magnifique ».

À l'intérieur, l'espace est dégagé et on voit très bien.

Le PPG Paints Arena ou si vous préférez, The Paint Can

"Le Magnifique" (le nom de l'oeuvre est en français)


Le Souper Bowl (oui, il y a de la soupe au menu, mais pas seulement)


Back to the Foodture.  On salue les restaurants de la 5e avenue près de l'aréna pour leur sens de l'humour.

L’équipe est très populaire. Autant à l’intérieur que sur la rue, on croise de nombreuses personnes qui portent les couleurs des Penguins. Lors du match contre les Sharks que nous avons vu, l’aréna était plein. La foule était énergique et impliquée.

Ce match m’a finalement permis de voir Sidney Crosby, qui ne m’a pas déçu, avec un but et une passe. Il a même profité du match pour devancer Stan Mikita au 15e rang des meilleurs pointeurs de l’histoire, avec 1468 points. Evgeny Malkin a renchéri avec deux buts et une passe. Nous avons même eu droit à un but de Ryan Poehling et une passe de Jeff Petry! Pittsburgh était clairement supérieur à San Jose. Par contre, sans leur gardien numéro un, Tristan Jarry, les Penguins ont confié leur filet à Casey DeSmith. Souvent hors de position, il s’est montré généreux. Logan Couture a été le premier à en bénéficier avec deux buts et trois passes et les Sharks l’ont emporté 6-4.

On voit des Guentzel, des Lemieux, des Malkin, mais ce n'est rien comparé à l'immense quantité de Crosby de toutes les versions

Je n'ai toutefois pas vu la version pastel ailleurs qu'à la boutique

Il y avait toutefois un Kessel, porté par un type au même genre de physique que lui.

Dans cette reprise de la finale de 2016, il y avait tout de même quelques partisans des Sharks.


Roethlisberger?  Il y a confusion, je crois...

Un frigo de dépanneur.  Pénurie de main-d'oeuvre je suppose?  Avec en passant un Kovalev qui zieute.  


Pas sûr de comprendre le concept du hamburger, du hot dog et du sac d'arachides rembourrés.  À 14$ chacun, c'est plus cher que les vrais...

Comme à tous les autres endroits, on retrouve des bannières pour les Coupes Stanley et les numéros retirés (Lemieux et Brière).  Les Penguins ont toutefois ajouté les trophées individuels (mais à l'exception du Smythe, sans les nommer).

Une Zamboni transformée en char allégorique?




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Parlant de confusion.la partisante des shharks avec sa pancarte: "go pens"