Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

mercredi 11 août 2021

Pat Verbeek

 
 
C'est le temps de me faire plaisir. J'aime bien parler de joueurs obscurs et no-names mais parfois c'est bien de revenir aux sources et parler de véritables joueurs cultes et héros d'enfance. J'ai fait de même avec plusieurs de ces joueurs comme Dennis Maruk, Brian Propp, Bernie Nicholls et Valeri Bure ainsi que mon avatar... Des joueurs qui, vous le remarquez surement, n'ont jamais été admis au temple de la renommée mais ont quand même pu être considérés comme joueurs clés à un moment ou un autre et qui flirtent davantage dans la catégorie du «hall of very good»...

Mais si en plus un de ces joueurs a porté le chandail des Whalers, alors que de bonheur en perspective...



 
Patrick Martin Verbeek est né le 24 mai 1964 à Sarnia en Ontario et a ensuite grandi dans la communauté rurale avoisinante de Wyoming. Petit attaquant de 5'9" et 190 livres, il était extrêmement hargneux, combattant et un habitué du banc des punitions en plus de la feuille de pointage. Le genre de joueur haïssable/indispensable à la Brendan Gallagher ou encore Brad Marchand. Ce dernier a d'ailleurs hérité du surnom "The little ball of hate" qui fut d'abord décerné à Verbeek durant sa carrière. Je suis justement contre le fait de transmettre des surnoms de la sorte. Ça prouve qu'il n'y a plus vraiment de surnoms originaux de nos jours... Tu peux adapter un surnom, genre "the Russian Rocket" ou "Pocket Rocket" mais pas juste voler un surnom à un autre...
 
Bref Verbeek joignit les rangs des Wolves de Sudbury en 1981-82, saison où il mena les recrues de la OHL avec 37 buts et 51 passes pour 88 points, ce qui lui valut le titre de recrue de l'année. Il mena également les Wolves avec 180 minutes de pénalité. Cette saison lui permit d'être repêché par la nouvelle équipe des Devils du New Jersey, fraichement débarqués du Colorado où ils évoluaient depuis 1976 sous le nom des Rockies. 
 
Au moment du repêchage, l'équipe n'avait pas encore adopté le sobriquet des Devils et Verbeek fut sélectionné seulement comme étant membre de l'organisation "New Jersey". Sous cette nouvelle incarnation, la franchise désirait finalement échapper à la médiocrité héritée des Rockies et des Scouts de Kansas City. Les premières années au New Jersey seront toutefois un autre apprentissage à la dure, notamment lors de l'épisode Wayne Gretzky et l'organisation Mickey Mouse. Mais la première étape vers cette respectabilité était de bien repêcher, là où les Scouts/Rockies étaient des cancres, et cela débuta lors de ce premier repêchage de 1982. 
 
L'équipe gaspilla sa sélection de première ronde avec le frère de Bryan Trottier, Rocky Trottier, mais se rattrapa au 18e rang avec la sélection de Ken Daneyko et ensuite de Verbeek en 3e ronde avec le 43e choix au total. Les années suivantes seront aussi capitales pour le repêchage chez les Devils avec les sélections du noyau de l'équipe pour le reste de la décennie dont John MacLean (6e au total, 1983), Chris Terreri (85e, 1983) et Kirk Muller (2e, 1984).



Verbeek joua une saison de plus dans le junior avec Sudbury en 1982-83, saison où il obtint 40 buts et 107 points. Les Wolves étant exclus des séries, il fut rappelé en fin de saison par les Devils et prouva qu'il était prêt pour la grande ligue avec une fiche de 3 buts et 5 points en 6 matchs. Ses deux premières saisons furent comme je disais un apprentissage à la dure, pour lui et les Devils qui peinaient particulièrement à marquer des buts. Par exemple, durant ces années grandement offensives, le meilleur pointeur des Devils en 83-84 et 84-85 fut Mel Bridgman avec 61 points à chaque fois... Verbeek pour sa part se débrouilla somme toute bien avec 20 buts et 47 points lors de sa première saison complète mais régressa à 15 buts et 33 points en 84-85.

Un point tournant de sa carrière se produisit toutefois durant l'été 1985. Sa famille étant des éleveurs de cochons, Verbeek passait donc ses étés à travailler à la ferme familiale à Wyoming, ce qui lui permit d'avoir une excellente forme physique et son endurance légendaire. Toutefois durant cette entre-saison il se coupa la main dans de la machinerie agricole et il dut se rendre d'urgence à l’hôpital. Lui et son frère étaient tellement en panique qu'ils ne réussirent même pas à trouver le pouce coupé de Verbeek. C'est leur père qui dut retourner d'urgence à la ferme pour tenter de le retrouver. Il dut alors vider le contenu de cette machine par terre et parvint à le trouver et le ramener à l'hopital pour finalement pouvoir ré-attacher le pouce de son fils. La chirurgie fut un succès et il passa le reste de l'été en réhabilitation. À la surprise générale, il réussit à être complètement rétabli à temps pour le début de la saison et n'eut aucune séquelle de l'événement. Verbeek croit même que cette période de réhabilitation fut bénéfique pour sa progression et qu'il sentait que ses mains étaient désormais plus légères et habiles après cette opération.
 

Il rebondit donc en 85-86 avec 25 buts et 53 points et ensuite 35 buts (premier rang de l'équipe) en 86-87. Les Devils continuèrent également de s'améliorer petit à petit jusqu'à l'arrivée en 1987-88 du légendaire Lou Lamoriello comme président et directeur général. Les Devils connurent cette saison-là leur première saison gagnante, incluant les années Scouts/Rockies, et connurent des séries Cendrillon, se rendant jusqu'en finale de conférence qu'ils perdirent en 7 matchs contre les Bruins. Verbeek ne fut pas étranger à ces succès en menant l'attaque des Devils avec un sommet en carrière de 46 buts. Il s'agissait alors d'un record de franchise qui ne fut battu qu'en 2006 avec les 48 buts de Brian Gionta. Il passa également 227 minutes au cachot.

La saison 1988-89 fut malheureusement une déception pour lui et les Devils. L'équipe rata les séries de nouveau et Verbeek régressa à seulement 26 buts et 47 points, une baisse de 30 points comparativement à ses 77 de l'année précédente. Il avait aussi tendance à prendre beaucoup trop de mauvaises pénalités. Durant l'entre-saison il tenta d'obtenir une hausse salariale de la part des Devils, ce qui ne plut pas à Lamoriello. Il décida plutôt de l'expédier aux Whalers de Hartford en retour d'un autre attaquant en quête d'un changement d'air, Sylvain Turgeon. Les Devils avaient également dans leurs rangs un autre attaquant combattif et au talent offensif supérieur à Verbeek, leur sélection au repêchage de 1987, Brendan Shanahan. Verbeek n'était alors plus indispensable.

Jumelé à Ron Francis, il prouva que les Devils étaient les perdants de cette transaction en connaissant sa meilleure saison en 89-90 avec 89 points dont 44 buts. L'énigmatique Turgeon obtint tout de même 30 buts avec les Devils mais seulement 17 passes. Au moins les Devils se rachetèrent en obtenant Claude Lemieux des Canadiens en septembre 1990, un joueur au style similaire à Verbeek.

Il marqua également le premier but accordé par Dominik Hasek...
 


Verbeek joua 5 saisons complètes à Hartford dont une autre de 40 buts en 90-91 avec 43 filets. Il devint éventuellement le plus haut salarié de l'histoire de l'équipe. Sa seule saison en dessous de ses standards fut en 91-92 où il régressa à 22 buts et 57 points en plus de 242 minutes de pénalité, son sommet en carrière à ce niveau. Cette saison fut marquée par une grève en début de saison et la perte de son statut d'assistant capitaine. Il fut toutefois nommé comme nouveau capitaine de l'équipe la saison suivante et il retrouva ses ardeurs avec 39 buts et 82 points, représentant le renouveau de l'équipe en compagnie d'Andrew Cassels, Sean Burke et Geoff Sanderson. Lorsque j'imagine les dernières années des Whalers avec ce nouveau chandail, c'est inévitablement l'image de Verbeek que j'ai en tête.

Cependant les Whalers n'allaient nulle part tandis que ce succédaient sans succès les entraineurs et directeurs généraux au deuxième étage. Après une saison de 75 points en 1993-94, Verbeek connut des difficultés au début de la saison écourtée de 1995 avec seulement 7 buts en 29 matchs. Son contrat bientôt à échéance et encore une fois en dehors du portrait des séries, l'équipe préféra être vendeuse en l'envoyant aux Rangers en retour des défenseurs Glen Featherstone et Michael Stewart, un choix de première ronde en 1995 et un de 4e ronde en 1996. Les Whalers utilisèrent cette sélection de 1995 sur le futur gardien vedette des Ducks Jean-Sébastien Giguère.

Les Rangers furent le match parfait pour Verbeek à ce stade de sa carrière. Jumelé à Mark Messier et Adam Graves sur le premier trio, il termina la saison en force avec 10 buts en 19 matchs ainsi que 10 points en 10 matchs des séries. Il connut ensuite une de ses meilleures saisons en carrière en 1995-96 avec 41 buts et 82 points en seulement 69 matchs. Plusieurs blessures l'empêchèrent de compléter ce calendrier où il aurait été possible pour lui de dépasser le cap des 100 points. 
 
Il obtint également 9 points en 11 matchs en séries. C'est avec les Rangers qu'il obtint finalement le surnom "Little ball of hate". Ce surnom provenait en fait de son coéquipier Glenn Healy et faisait référence à une autre acquisition des Rangers en 1995, Ray Ferraro. Healy avait précédemment surnommé Ferraro "the big ball of hate" et Verbeek hérita du plus petit titre de "balle de haine". Mais pour l'histoire, Ferraro fait seulement 1 pouce et deux livres de plus que Verbeek...

Après cette seule saison complète à New York, les Rangers n'avaient pas les moyens de le garder à long terme et préféraient plutôt se concentrer sur l'obtention des services de Wayne Gretzky durant l'entre-saison 1996. Verbeek opta donc de signer un lucratif contrat de trois saisons avec une équipe en montée de puissance, les Stars de Dallas. Désormais pourvus de Joe Nieuwendyk, Sergei Zubov, Jere Lehtinen, Guy Carbonneau en plus de Mike Modano et bien d'autres, Verbeek et les Stars poursuivirent leur ascension vers le sommet. Avec un nouvel entraineur du nom de Ken Hitchcock, les Stars obtinrent leur première saison de plus de 100 points en 96-97. Verbeek obtint seulement 17 buts et 53 points, mais c'était alors une période de plus en plus défensive dans la LNH, ce qui lui valut tout de même le deuxième rang des pointeurs de l'équipe derrière Modano. Il franchit également la barre des 1000 matchs joués en novembre 1996.
 

Il augmenta ensuite à 31 buts en 1997-98, sa dernière saison de plus de 30 buts. Il fut toutefois de plus en plus relégué à un rôle secondaire à l'attaque mais fut un autre de ces bons vétérans guerriers pour les Stars en route vers leur championnat de 1999. D'ailleurs, avec Verbeek, les Stars de 1999 avaient six ex-capitaines dans leurs rangs (Verbeek, Brett Hull, Guy Carbonneau, Mike Keane, Joe Nieuwendyk et Brian Skrudland). Verbeek marqua entre autres le but d'assurance en fin de 3e période lors du 5e match de la finale contre les Sabres, une victoire de 2-0 permettant aux Stars de prendre l'avance 3-2 dans la série. Il obtint 3 buts et 4 passes en 18 matchs lors de ces séries menant à sa première et seule coupe Stanley. Il fut également suspendu 1 match pour avoir cinglé Pierre Turgeon des Blues en deuxième ronde.




Après cette victoire de juin 1999, son contrat prit fin avec les Stars qui voulaient réduire les coûts et se rajeunir, et ils le laissèrent partir. Verbeek dut cependant patienter plusieurs mois durant l'entre-saison pour dénicher un nouveau poste et aucune équipe ne lui avait encore fait signe lorsque la saison 1999-2000 débuta. Il opta alors de s'entrainer en banlieue de Dallas avec le club des Brahmas de Fort Worth de la WPHL. C'est finalement à la mi-novembre qu'il trouva preneur, passant au clan ennemi avec les Red Wings de Detroit qui lui offrirent un contrat de deux saisons. 
 
Le jour de son embauche, les Red Wings étaient justement à Dallas pour y affronter les Stars en soirée et Verbeek put donc rapidement rejoindre sa nouvelle équipe dans le vestiaire opposé à celui où il avait son casier lors des trois saisons précédentes. Lors de son entrée dans le vestiaire des Wings, son nouveau coéquipier Kris Draper sursauta et demanda à un soigneur «What the fuck is Verbeek doing here?», croyant qu'il était de retour avec les Stars et qu'il cherchait la bagarre dans le vestiaire ennemi. Le soigneur lui expliqua qu'il venait tout juste de signer avec eux et Draper exprima alors un soupir de soulagement, préférant l'avoir dans son équipe que d'avoir à lui faire face.

À Detroit et maintenant âgé de 35 ans, Verbeek connut une bonne saison en 99-00 avec 22 buts et 24 passes en 68 matchs. Les Red Wings s'inclinèrent toutefois en 2e ronde contre leurs autres ennemis jurés de l'époque, l'Avalanche du Colorado. L'année suivante, Verbeek obtint 15 buts et 15 passes en 67 matchs et les Red Wings se firent cette fois surprendre en première ronde contre les Kings. C'est toutefois durant cette saison que Verbeek franchit le plateau impressionnant des 500 buts et des 1000 points en carrière.
 


Les Red Wings n'appréciaient toutefois pas ces récentes défaites expéditives en séries et effectuèrent un reboot durant l'été 2001. La plupart du temps on entend parler d'un «virage jeunesse» au sein d'une équipe mais les Red Wings de 2001-02 effectuèrent plutôt un «virage vieillesse». Verbeek aurait possiblement pu cadrer dans cet environnement à 37 ans mais les Wings le laissèrent toutefois aller en faveur de Luc Robitaille et Brett Hull en plus de Dominik Hasek dans les buts. Difficile de contredire que c'était une upgrade...

Verbeek signa alors un nouveau contrat d'un an avec les Stars où il effectua un retour plutôt anonyme pour une dernière saison en 2001-02. Ayant perdu graduellement des plumes depuis la conquête de 1999, les Stars furent exclus des séries en 2002 et Verbeek n'obtint que 7 buts et 20 points pour cette dernière saison. Sans contrat la saison suivante, il attendit un an avant d'annoncer officiellement sa retraite.

Il revint dans l'entourage des Red Wings comme recruteur en 2006-07, un poste qu'il garda jusqu'en 2010 où il suivit son collègue et ancien coéquipier Steve Yzerman à Tampa Bay, d'abord comme directeur du recrutement et ensuite comme assistant DG, poste qu'il occupe toujours mais de nos jours à Detroit alors qu'il suivit Yzerman de nouveau pour leur retour à Detroit en 2019-20.

À une autre époque, les deux étaient plutôt pas si copains...
 
 

En 1424 matchs dans la LNH, Pat Verbeek a obtenu 521 buts et 541 passes pour 1063 points. Il demeure au 11e rang de l'histoire de la ligue avec un total de 2905 minutes de pénalité. On pourrait croire qu'il s'est beaucoup battu mais le site hockeyfights.com ne répertorie que «seulement» 45 bagarres durant sa carrière, ce qui accompte pour 225 minutes seulement. Il était plutôt ce qu'on appelle une vraie peste, agitant l'adversaire et forcant le filet à la Gallagher. Il est également le seul à avoir accumulé 500 buts et plus de 2500 minutes de pénalité. Ce record lui appartient toutefois de justesse alors que son ancien coéquipier des Devils et des Wings Brendan Shanahan a obtenu 656 buts et 2489 minutes de pénalité.

Verbeek fait partie de ces joueurs que certains aimeraient voir au temple de la renommée et plusieurs de ses anciens coéquipiers comme Kris Draper croient qu'il le mériterait, simplement pour le fait d'avoir été aussi constant et combatif durant sa longue carrière de 20 saisons malgré qu'il n'a jamais remporté de trophées individuels. Personnellement je n'aurais rien contre car il est bien sûr un de mes joueurs fétiches mais j'en doute fortement. Si c'est le cas je crois qu'il devrait attendre encore plusieurs années. Verbeek fait plutôt présentement partie de ce nébuleux "Hall of very good" et est aussi victime des circonstances d'avoir joué ses meilleures années dans de mauvaises équipes comme les Devils pré-Lamoriello et les Whalers de la fin... S'il avait été partenaire d'un Yzerman ou d'un Modano pendant plus longtemps, il aurait peut-être franchi le cap des 600 buts.




Mais d'un autre côté, son total de 522 buts étant somme toute impressionnant, il faut prendre en compte qu'il n'a toutefois qu'une moyenne à vie de 0.75 point par match, soit la plus basse moyenne parmi tous les compteurs de plus de 500 buts. Ce plateau des 500 buts est d'ailleurs pour plusieurs un plateau qui a perdu de la valeur avec les fastes années 80 et 90. C'est ce qui fait que plusieurs excellents joueurs de l'époque demeurent hors du temple jusqu'à ce jour comme Pierre Turgeon (515 buts) et Jeremy Roenick (513). Il faut aussi prendre en considération que Verbeek n'a jamais connu de saisons de 50 buts ou plus de 100 points malgré le fait d'avoir évolué principalement durant cette époque. Même au sein d'équipes mauvaises, il n'était pas au niveau des Dale Hawerchuk ou d'un Michel Goulet par exemple.

Mais parmi ceux qui ont marqué plus de buts que Verbeek, il demeure que seul Keith Tkachuk (538) et Patrick Marleau (566) ne sont pas encore admis au temple. Marleau le sera assurément dans le futur simplement pour sa longévité désormais légendaire depuis qu'il a dépassé Gordie Howe pour les matchs joués dans la LNH tandis que le débat est ouvert sur Tkachuk... 
 
Je crois cependant que les statistiques ne disent pas toujours tout et l'impact qu'un joueur a laissé dans l'histoire est aussi important. C'est pourquoi des joueurs défensifs comme Guy Carbonneau, Rod Langway et Kevin Lowe sont au temple et pourquoi qu'un joueur réputé comme difficile à affronter comme Verbeek pourrait peut-être éventuellement s'y retrouver. 
 
Mais au bout du compte; 500 buts, 1000 points, près de 3000 minutes de pénalité, une coupe Stanley et ex-capitaine des Whalers. The little ball of hate est dans mon temple.




Verbeek the ‘Pig Farmer’ feasted on the opposition, Blue Line Station
EVERYTHING YOU NEED, FROM KAY TO ZZ, Hartford Courant, 25 oct. 1991
VERBEEK NOT PART OF EQUATION, Hartford Courant, 24 mars 1995
Behind the Devils' First Two Drafts, NHL.com, 9 juillet 2021
Verbeek looks back on 'different era, NHL.com, 12 janvier 2018
Devils' Verbeek hurt in farm accident, Ottawa Citizen, 14 juin 1985
The Rise of Pat Verbeek, All about the Jersey, 9 décembre 2012
Rangers Lose Verbeek To Stars, NY Times, 4 juillet 1996
Wings sign Verbeek to two-year deal, ESPN, 11 novembre 1999
Little Ball of Hate,
Sports Illustrated, 24 avril 2000
Pat Verbeek: Wolves Fire, Flash and Finesse – From Record Books to Lightning Leadership
, Sudbury Wolves, 26 juillet 2018

Aucun commentaire: