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vendredi 2 janvier 2009

Un Jeu Si Simple, le grand film de Gilles Groulx


Premier vrai poste, voici une belle façon de voir comment je vois le hockey d'une manière philosophique! 

Old time hockey! Peu de films peuvent nous montrer comment le hockey de l'époque où mon père capotait sur Jean Béliveau et Jacques Plante et comment ce hockey était différent du hockey de nos jours que ce film de celui que je considère comme le plus grand cinéaste québécois de tous les temps, Gilles Groulx. Ce petit film nous explique ce qu'est le hockey dans le cœur des québécois par les voix de ceux qui formaient l'escadron de hockey la plus glorieuse de tous les temps avec une narration épique, des images à couper le souffle et une ambiance tragique. Ce film tourné en 1963 en couleur lors d'une partie entre les Red Wings (avec Terry Sawchuck dans les buts et en couleur!) et les Canadiens avec des relents de sons tragiques nous démontre comment un "Jeu si simple" peut atteindre des niveaux d'intensité qui sortent de l'aréna, de l'accident de Lou Fontinato qui nous démontre qu'on peut payer le prix de sa santé dans ce jeu si simple jusqu'à l'émeute de 1955 décrite dans ce films de ce cinéaste nationaliste comme étant le soulèvement d'un peuple (Révolution Tranquille, quand tu nous as!), ce film démontre très bien en quoi je trouve que le hockey peut expliquer tout! 

Outre Le message, le film est encore plus impressionnant par ses qualités visuelles et sonores. Le fait premièrement que l'on voit deux matches des canadiens en couleur avec ceux qui sont selon moi les trois plus grands gardiens de tous les temps, Glen Hall, Terry Sawchuck et Jacques Plante (remarquez comment il sort de son but!) fait de ce film un des plus beau moment du cinéma québécois de cette époque. 

Plusieurs chose cools à remarquer, Jean-Guy Talbot qui dit plus de Si et de Rais que Marc Bureau à 110%, la réaction des fans bien sûr, comment tuer une pénalité, comment Boom Boom Geofrion est cool quand il explique toutes ses blessures, le fait qu'on entend pas Jean Béliveau, Jacques Plante, Gilles Tremblay et Jean-Claude "the real BCT hero" Tremblay parler (ça c'est pas cool) et comment Boom Boom ne se laisse pas faire quand il se fait pousser!!! Autre fait que je trouve curieux, on ne voit pas Gordie Howe dans le match contre les Wings, je ne sais pas si il n'est juste pas dans l’image ou s'il ne jouait pas le match, mais bon... 

Donc ce film tourné en plein milieu des années 1960 dans la période qui a suivit la célèbre dynastie des années 50 qui a vu le trophée légendaire (lorsque les Leafs la gagnèrent 3 fois d'affilée...) réellement devenir un objet montréalais(*) démontre d'une manière épique (la seule possible?) comment ce sport en est un qui touche le cœur de tous ceux qui s'y intéressent... 

Vous pouvez le regarder à cet endroit : 


(*) Connaissez-vous l'histoire de la personne qui a volé la coupe Stanley en 1961 alors que les Black Hawks venaient de gagner leur dernière coupe jusqu'à nos jours? Quand on l'a appréhendé, le mec rétorqua qu'il voulait simplement la rapporter à Montréal d'où elle ne devrait jamais sortir! (En passant, remarquez la pancarte "Nab The Habs" dans le film de Gilles Groulx alors que les Canadiens affrontent les Hawks!)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

En fait, j'ai vu deux fois le numéro 9 des Red Wings dans le film, mais c'était vraiment bref...