C’est alors qu’il jouait au niveau junior B que
Marc Potvin fut sélectionné en neuvième ronde (169e au total) par
Detroit, au repêchage de 1986. Plutôt
que de suivre la voie du hockey junior majeur, le petit cousin de Denis et de Jean
accepta une bourse d’études de l’Université Bowling Green, en Ohio. C’est donc quatre ans plus tard qu’il fit ses
débuts professionnels, avec les Red Wings d’Adirondack de la Ligue Américaine.
Potvin dut alors changer de style et accumula
beaucoup plus de minutes de pénalités que pendant sa période
universitaire. En 1990-91, ses 365
minutes lui valurent d’ailleurs la première place du circuit, à égalité avec
Mario Roberge des Canadiens de Fredericton. En 1992, il fit partie de l’équipe championne
de la Coupe Calder, en plus de jouer quelques matchs avec le grand club.
Il passa les années suivantes à faire la
navette entre ses clubs de la LNH (Red Wings, Kings, Bruins) et leur club-école
respectif. En fait, il n’y a
pratiquement qu’à son année passée avec les Whalers (1993-94) qu’il joua
régulièrement dans la grande ligue. Au
total, de 1990 à 1996, il joua 121 matchs dans la Ligue Nationale, montrant une
fiche de 3-5-8 et 456 minutes de pénalité.
Il retourna ensuite jouer dans la AHL et la
IHL, avant de revenir avec les Red Wings d’Adirondack, comme
entraîneur-adjoint cette fois. Il devint ensuite
entraîneur-chef dans la ECHL, puis dans la AHL, avec les Falcons de
Springfield, alors une filiale des Coyotes de Phoenix. Les résultats ne furent pas très bons et
Potvin perdit son emploi après deux saisons.
Il retourna donc à Glens Falls au cours de la
saison 2003-04, pour diriger les IceHawks d’Adirondack de la United Hockey
League (UHL).
Le 13 janvier 2006, Potvin était toujours à la
tête de l’équipe, qui avait depuis été renommée « Frostbite ». Par contre, alors que sa troupe se trouvait à
Kalamazoo, il ne se présenta pas pour l’entraînement du matin. Les joueurs apprirent ensuite avec stupeur que
Potvin avait été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel.
L’autopsie conclut au suicide par pendaison. Son taux d’alcool était plus élevé que la
norme, mais il n’y avait pas de trace de violence. Le père de deux enfants n’avait pas
d’historique de dépression, mais il était en instance de divorce. Il n’a pas laissé de note.
Sources: “Autopsy
rules death of UHL coach Potvin a suicide”, AP, USA Today (usatoday30.usatoday.com),
10 février 2006, “Police: Potvin’s death was suicide” de Don Lehman, Glens
Falls Post-Star (poststar.com), 10 février 2006, hockeydb.com, legendsofhockey.net.
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