Toujours dans la thématique des détenteurs des records des points à travers les ligues de hockey professionnel, nous voici donc dans la région de l’Europe de l'ouest, région dont j'ai ajouté le Royaume-Uni parce que ça me tentait. Les régions géographiques de l’Europe varient selon les sources alors...
Voyez les autres parties ici.
Allons-y.
National League A (Suisse)
Peter Jaks (1985-2003) 674 PJ - 435 B - 347 P - 782 PTS |
Le hockey organisé en Suisse remonte aux années 10 et est depuis devenu une des meilleures ligues en Europe, étant notamment au 1er rang des assistances devant la KHL et la ligue suédoise et ayant plusieurs clubs légendaires comme le HC Davos, le club le plus victorieux de l’histoire avec 31 championnats de la NLA et 15 victoires à la Coupe Spengler (dont l’équipe est hôtesse depuis 1923).
Originaire de la Tchécoslovaquie, Peter Jaks débuta sa carrière professionnelle en 1983 dans la division B Suisse après avoir immigré en Suisse durant son enfance. Il fit ensuite le saut dans la NLA avec le club HC Ambri-Piotta en 1985. À l’exception de deux saisons passées avec HC Lugano, Jaks joua la majorité de sa carrière avec Ambri-Piotta dont quelques saisons comme capitaine. En 1998, il joignit les rangs des Lions de Zurich avec qui il joua jusqu’à sa retraite en 2003. Il remporta en tout trois championnats de la NLA avec Lugano et Zurich. Il devint ensuite directeur général du HC Ambri-Piotta qui retira également son numéro 19.
Il s’est tragiquement enlevé la vie en octobre 2011 après s’être jeté devant un train à Bari en Italie. Il éprouvait des problèmes financiers alors qu’il n’avait pas travaillé depuis son renvoi du club en 2009.
Les racines de la Deutsche Eishockey Liga (DEL) remontent aux années 50 mais la DEL actuelle fut officiellement formée en 1994 à partir de clubs appartenant à l’ancienne ligue du nom de Bundesliga. La DEL est depuis une des principales destinations outre-mer pour les joueurs nord-américains.
Né en Tchécoslovaquie, Erich Kuhnhackl est une légende du hockey Allemand. Un géant à 6’ 5” et 220 livres, il domina le hockey allemand en plus de s’illustrer plus d’une fois sur la scène internationale. Il détient le records des buts, passes et points dans la ligue allemande en plus du record pour les tours du chapeau avec 53 (3 de plus que Wayne Gretzky). L’Allemagne n’a jamais été une puissance au hockey mais Kuhnhackl est une des raisons pourquoi cette nation est restée aussi longtemps dans le pool “A” durant les années 70 et 80. En 75 matchs du championnat du monde il amassa 40 buts et 75 points. Il aida également l’Allemagne à remporter la médaille de bronze (leur dernière à ce jour en hockey) aux jeux Olympiques de 1976.
Il retourna aux Olympiques en 1984 et termina au premier rang des compteurs avec 14 points. Il avait le gabarit pour jouer dans la LNH et il se fit offrir un contrat par les Rangers à la fin des années 70 mais refusa l’offre pour plus d’argent en Allemagne. Il remporta 4 championnats de la Bundesliga.
Il fut admis au temple de la renommée du hockey international en 1997. Il occupa également le poste d’entraîneur avec plusieurs équipes de la DEL jusqu’en 2010 où il fut élu comme vice-président de la fédération du hockey Allemand. Son fils Tom fut repêché par les Penguins en 4e ronde lors du repêchage de 2010 et il fait présentement partie de l’équipe après plusieurs saisons dans les mineures.
Né en Tchécoslovaquie, Erich Kuhnhackl est une légende du hockey Allemand. Un géant à 6’ 5” et 220 livres, il domina le hockey allemand en plus de s’illustrer plus d’une fois sur la scène internationale. Il détient le records des buts, passes et points dans la ligue allemande en plus du record pour les tours du chapeau avec 53 (3 de plus que Wayne Gretzky). L’Allemagne n’a jamais été une puissance au hockey mais Kuhnhackl est une des raisons pourquoi cette nation est restée aussi longtemps dans le pool “A” durant les années 70 et 80. En 75 matchs du championnat du monde il amassa 40 buts et 75 points. Il aida également l’Allemagne à remporter la médaille de bronze (leur dernière à ce jour en hockey) aux jeux Olympiques de 1976.
Il retourna aux Olympiques en 1984 et termina au premier rang des compteurs avec 14 points. Il avait le gabarit pour jouer dans la LNH et il se fit offrir un contrat par les Rangers à la fin des années 70 mais refusa l’offre pour plus d’argent en Allemagne. Il remporta 4 championnats de la Bundesliga.
Il fut admis au temple de la renommée du hockey international en 1997. Il occupa également le poste d’entraîneur avec plusieurs équipes de la DEL jusqu’en 2010 où il fut élu comme vice-président de la fédération du hockey Allemand. Son fils Tom fut repêché par les Penguins en 4e ronde lors du repêchage de 2010 et il fait présentement partie de l’équipe après plusieurs saisons dans les mineures.
EBEL (Autriche)
Rick Nasheim (1987-2004) 617 PJ - 505 B - 510 P - 1015 PTS |
En place depuis 1923, la ligue autrichienne (maintenant appelée Erste Bank Eishockey Liga) opéra presque sans arrêt depuis sa création et depuis 2005, la ligue comporte des équipes en dehors de l’Autriche comme par exemple en Slovénie et en Italie.
Né à Regina en Saskatchewan, Rick Nasheim joua tout d’abord son hockey junior avec les Pats de son équipe locale à Regina dans la WHL et ensuite avec l’Université de Regina où il joua un an avant de traverser en Europe et de commencer sa carrière professionnelle. Il débuta d’abord dans la 2e division allemande en 1986-87 mais quitta pour la ligue autrichienne l’année suivante avec le club VEU Feldkirch. Il joua avec le club jusqu’en 2000 et au passage obtint la nationalité autrichienne en 1990. Il joua par la suite quelques saisons avec le club EHC Linz mais revint terminer sa carrière avec VEU Feldkirch en 2003-04. Il gagna en tout 6 fois le championnat autrichien en plus de participer à 9 reprises aux championnats du monde en plus des jeux olympiques de 1994 et 1998. Il devint par la suite entraineur du ECH Linz et est présentement assistant entraineur avec les Capitals de Vienne.
La première ligue française a été connue sous une multitude de noms depuis sa création en 1907 (Championnat de France, 1re Série, Série A, Nationale A, Ligue Nationale, Super 16, etc.) mais porte le nom de Ligue Magnus depuis 2004 en l’honneur de la Coupe du même nom et du fondateur de la Fédération internationale de hockey sur glace, Louis Magnus.
Né à Douai dans le nord de la France, Franck Pajonkowski a immigré au Québec alors qu’il était enfant et a donc grandi dans le hockey mineur québécois. Il a joué son hockey junior avec les Cataractes et les Saguenéens mais revint dans sa contrée d’origine en 1983 et s’aligna avec les Boucs de Mégève de la Ligue Magnus où il joua deux ans et remporta le championnat de 1984 à sa première année. Il joua ensuite deux saisons avec les Français Volants de Paris et s’aligna finalement avec les Dragons de Rouen, club mythique où il joua de 1987 jusqu’à sa retraite en 2003. Il remporta six autres championnats avec les Dragons, équipe alors dominante dans les années 90. Son fils Tom a la double nationalité française et canadienne et a également évolué dans la LHJMQ. Il évolue présentement avec les Forts de Chambly au junior AAA.
BHL (Royaume-Uni)
L’histoire du hockey professionnel au Royaume-Uni est assez complexe alors que la première ligue majeure, la British Hockey League changea de format et de nom à maintes reprises et fut dissoute et reformée et remplacée par d’autres ligues… etc. C’est assez mêlant d’ailleurs et je veux garder ça le plus bref possible. La seule constante de cette ligue fut la légende de Tony Hand.
Né à Édimbourg en Écosse, Hand devint le premier joueur développé au Royaume-Uni à être repêché par une équipe de la LNH. Il dominait alors la ligue Britannique au sein de son club local, les Racers de Murrayfield en Écosse où il jouait depuis l’âge de 14 ans, alors que l’équipe manquait de joueurs. Il récolta 164 points lors de deux saisons consécutives (en seulement 32 matchs), ce qui poussa les Oilers d’Edmonton à prendre une chance avec lui et le sélectionner en 12e ronde du repêchage de 1986.
Il étonna au camp des Oilers et Glen Sather tenta de le convaincre de rester au Canada et jouer au niveau junior. Hand acquiesça mais ne joua finalement que 3 matchs avec les Cougars de Victoria (8 points en 3 matchs) avant de retourner en Écosse. Il éprouvait alors le mal du pays et trouvait le calendrier canadien trop exigeant. Il retourna donc avec les Racers avec qui il connut sa première saison de plus de 200 points (35 pj - 105 b - 111 p - 216 pts). Il retenta l’expérience au Canada l’année suivante avec les Cougars et quelques matchs hors-concours avec les Oilers qui lui offrirent un contrat dans les mineures qu’il refusa, ayant peur de rester coincé dans les mineures et de gagner moins d’argent qu’à Édimbourg. Sather déclara qu’il était déçu de sa décision et qu’il le considérait comme un bon prospect, comparant même sa vision de jeu à celle de Wayne Gretzky.
Hand avoua plus tard qu’il s’agissait peut-être d’une erreur mais il continua d’exceller de manière presque ridicule dans la ligue Britannique. Il amassa en tout plus de 4000 points (incluant les séries) dans toutes les incarnations de la ligue de 1982 jusqu’à sa retraite à 47 ans en 2015. Aucun autre joueur au monde ne s'approche d'un tel total. Professionnellement, Gretzky a pour sa part récolté 3369 points (incluant les séries et son parcours dans l'AMH).
Hand avoua plus tard qu’il s’agissait peut-être d’une erreur mais il continua d’exceller de manière presque ridicule dans la ligue Britannique. Il amassa en tout plus de 4000 points (incluant les séries) dans toutes les incarnations de la ligue de 1982 jusqu’à sa retraite à 47 ans en 2015. Aucun autre joueur au monde ne s'approche d'un tel total. Professionnellement, Gretzky a pour sa part récolté 3369 points (incluant les séries et son parcours dans l'AMH).
Hand joua en tout pour 8 clubs à travers les différentes versions de la ligue britannique et trois de ces clubs ont retiré son chandail soit les Racers de Murrayfield où il commença sa carrière, les Capitals d’Édinbourg ainsi que le Phoenix de Manchester où il joua de 2006 jusqu’à sa retraite.
Il fut également admis comme membre de l’Ordre de l’Empire Britannique, probablement le seul joueur de hockey à recevoir cet honneur.
Ligue Elite de Belgique
Bill Morgan (1977-2001) 413 PJ - 537 B - 835 P - 1372 PTS |
Un pays dont on entend rarement parler au niveau hockey, la Belgique a vu apparaître la naissance de la Belgian Hockey League pour la première fois en 1912. Maintenant connue sous le nom de la Belgium Elite League, elle est constituée de 8 clubs se disputant annuellement la coupe de Belgique.
Originaire de London en Ontario, Bill Morgan évoluait pour l’Université de Guelph lorsqu’en 1976, lui et son équipe vinrent jouer quelques matchs en Belgique. il a dû s’y plaire alors que la saison suivante, il vint s’y établir avec le club HYC Herentals avec qui il joua presque sans interruption jusqu’à sa retraite comme joueur en 2001. Il s’est marié et a obtenu sa nationalité Belge et il a eu trois fils hockeyeurs qui ont tous les trois évolué sous ses ordres à Herentals alors que le paternel a été entraineur de l’équipe jusqu’en 2013. Cependant, le club HYC Herentals évolue désormais dans la ligue des Pays-Bas.
Parlant du loup…
La première ligue néerlandaise, la “Eredivisie” est la seule ligue professionnelle de ce petit pays et son origine remonte à 1945, soit après la 2e guerre mondiale. Elle suspendit ses opérations de 1950 à 1964 mais a repris ses activités sans interruption depuis. Elle opère présentement avec 7 équipes (dont une en Belgique) qui se disputtent le championnat Néerlandais. Au cours des années, la ligue a vu tout de même quelques ex-joueurs de la LNH dont Karl Dykhuis, Zarley Zalapski, Mark Pederson et Alexander Selivanov entres autres. Dale Weise y a également joué durant le dernier lock-out.
Un des clubs légendaires de la ligue, les Trappers de Tilburg dominèrent la ligue durant les années 70, période où ils remportèrent le championnat lors de 7 saisons consécutives, un record. Dans leurs rangs figurait un canadien du nom de Joe Simons qui débarqua aux Pays-Bas en 1964. J’ai peu d’informations sur son parcours avant sa carrière avec les Trappers mais il marqua l’histoire du hockey néerlandais avec ses 1148 points en 441 matchs. Son numéro 10 fut retiré par l’équipe lors de sa retraite et il revint au Canada par la suite.
Un des clubs légendaires de la ligue, les Trappers de Tilburg dominèrent la ligue durant les années 70, période où ils remportèrent le championnat lors de 7 saisons consécutives, un record. Dans leurs rangs figurait un canadien du nom de Joe Simons qui débarqua aux Pays-Bas en 1964. J’ai peu d’informations sur son parcours avant sa carrière avec les Trappers mais il marqua l’histoire du hockey néerlandais avec ses 1148 points en 441 matchs. Son numéro 10 fut retiré par l’équipe lors de sa retraite et il revint au Canada par la suite.
Dans la prochaine partie nous irons plus à l'est et nous examinerons les ligues russes, tchèques, et autres pays slaves.
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