Ah! La science toujours décrite comme ''inexacte'' du repêchage...
Chaque équipe qui se présente au podium pour annoncer ses choix espère repartir de ce week-end du repêchage avec quelques joueurs qui joueront au moins quelques centaines de matchs avec l'organisation et qui les aideront à remporter les grands honneurs. Mais plus souvent qu'autrement, c'est moins de la moitié des joueurs sélectionnés qui joueront plus d'un match dans la LNH et avec du recul, une équipe se rend compte plus tard qu'elle aurait aussi bien fait de ne pas se présenter au repêchage cette année-là car tous ses prospects choisis ont fait patate.
Alexandre Volchkov, 4e au total en 1996 par les Capitals. Seulement 3 matchs dans la LNH. |
Dans le meilleur des mondes on espère avoir une récolte comme les Bruins de Boston en 1979, un des très rares cas où tous leurs joueurs choisis ont joué dans la LNH et où ils sélectionnèrent un joueur légendaire, deux joueurs ayant joué plus de 1000 matchs et plusieurs autres bons soldats. Ils repêchèrent même Marco Baron, le papa de Mathieu...
Mais plus souvent qu'autrement, la récolte ressemble davantage à ces mêmes Bruins mais ceux de 2007:
Difficile de bien choisir. Au moins tant qu'à ne choisir qu'un seul joueur qui jouera longtemps dans la grande ligue, on espère au moins choisir un joueur de concession comme l'on souvent fait les Blackhawks:
Souvent, c'est lorsqu'une équipe est au sommet qu'elle connaît ses pires repêchages, comme les Penguins de Pittsburgh, qui n'avaient que 4 sélections au repêchage de 2008 dont aucune avant la 4e ronde. Ils s'étaient précédemment loadés sur le marché des transactions et durent se départir de ces sélections pour amener des joueurs comme Marian Hossa, Hal Gill et Georges Laraque.
Ouch. Un seul ''One-game wonder'' obtenu lors de ce repêchage. Au moins les Penguins s'étaient rendus en finale et remporteront les grands honneurs l'année suivante. Voici d'autres exemples d'équipes fortes à ce moment-là mais qui firent aussi patate au repêchage.
Un peu déçu d'ailleurs que Michal Macho (Sharks) n'ait pas percé...
À l'autre opposée, c'est surtout lorsqu'une équipe en arrache, est en reconstruction ou sur la pente montante qu'elle se devrait de bien repêcher. Aucune excuse de repêcher tard dans les rondes ou d'avoir échangé ces choix pour du renfort en séries. Voici quelques exemples:
Mais malgré tout, au moins toutes les équipes mentionnées jusqu'ici avaient repêché au moins 1 joueur qui s'est rendu dans la LNH. Dans l'histoire du repêchage, il y eut 4 équipes qui ont complètement raté le bateau avec leurs sélections. Voici ces quatre équipes:
Les premiers furent les Oilers de 1990. Après leur dernière conquête cette année-là et l'hécatombe qui suivra par la suite, le moment aurait été propice de repêcher un peu de relève...
Ensuite ce furent les Coyotes de 2003. Le repêchage de 2003 est d'ailleurs reconnu comme un des meilleurs de tous les temps mais les Coyotes n'avaient aucun choix avant la 3e ronde, ayant envoyé leur choix de première aux Flyers contre Daymond Langkow (les Flyers sélectionneront Jeff Carter).
Il s'agit du même repêchage où l'on a aussi choisi des joueurs comme Eric Staal, M-A Fleury, Dustin Brown, Ryan Suter, Brent Seabrook, Brent Burns, Patrice Bergeron, Ryan Getzlaf, Corey Perry, Joe Pavelski (205e au total), Thomas Vanek, Zach Parise, Ryan Kesler, Shea Weber, Mike Richards, Jaroslav Halak et Dustin Byfuglien.
Ensuite les Canucks de 2007. Non seulement ces joueurs ne se rendirent pas à la LNH mais ils ne joueront ensemble qu'une poignée de matchs dans leurs clubs-école.
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