Drop Down MenusCSS Drop Down MenuPure CSS Dropdown Menu

mercredi 17 septembre 2025

Bob Paradise

  

Originaire du Minnesota, Bob Paradise est allé à l’école au Cretin High School (ça ne s’invente pas), à St-Paul. Athlète accompli, il excella au football, en plus de recevoir une offre des Red Sox de Boston. Il préféra toutefois continuer son parcours scolaire avec Saint Mary’s University, où il mit plus d’emphase sur le hockey et où il montra des statistiques offensives intéressantes pour un défenseur. 

Après un bref passage dans l’IHL, il se retrouva au sein de l’équipe olympique américaine qui se rendit aux Jeux de Grenoble, en 1968. À cette époque, le hockey n’était pas si populaire aux États-Unis, avec quelques exceptions comme le Minnesota natal de Paradise et le Massachusetts. La LNH venait à peine de procéder à sa première expansion, lorsqu’elle ajouta six nouvelles équipes au pays de l’Oncle Sam, ajoutées à ses quatre équipes traditionnelles, Boston, New York, Détroit et Chicago. 

Bien que l’équipe comptait aussi dans ses rangs des gens qui laissèrent plus tard leur trace dans le monde du hockey comme Lou Nanne, Larry Pleau et Herb Brooks, elle dut se contenter de la sixième place. Ses deux victoires furent acquises contre les deux Allemagnes, en plus d’un match nul contre la Finlande. Elle prit toutefois une dégelée de 10-2 contre les champions éventuels, l’Union soviétique. 

En six matchs, Paradise n’obtint aucun point et aucune minute de pénalité. 

En 1969, il continua son parcours international en participant au championnat du monde en Suède. Les États-Unis perdirent leurs dix matchs, incluant un massacre de 17-2 contre les Soviétiques, les futurs gagnants. Ils terminèrent alors sixièmes, la dernière place du groupe A. 

Paradise passa le reste de la saison 1969-70 avec les Knights d’Omaha de la Ligue centrale. Dans une équipe dirigée par Larry Popein et avec des coéquipiers qui incluaient son frère Dick, André Dupont et Mike Robitaille, il remporta la Coupe Adams. 

Ces performances semblèrent convaincre les Canadiens, puisque Sam Pollock, qui n’avait jamais assez d’espoirs dans son organisation, lui fit signer un contrat. Il n’y eut évidemment pas d’espace pour lui avec le Bleu Blanc Rouge. Il passa plutôt l’année avec les Voyageurs de Montréal de la Ligue américaine avant d’être échangé aux North Stars du Minnesota contre un montant d’argent. 

C’est donc avec l’équipe de son état natal qu’il fit ses débuts en 1971-72 dans la Ligue nationale. En jouant 6 matchs, il devint alors l'un des 16 joueurs américains à jouer dans la LNH cette année-là. L’expérience fut toutefois de courte durée, puisqu’à la fin de la saison, il fut échangé aux nouveaux Flames d’Atlanta, encore une fois contre un montant d’argent. 

C’est donc en Géorgie qu’il put jouer régulièrement au plus haut niveau. Cette situation dura un peu plus d’un an, puisqu’il fut échangé avec Chuck Arnason aux Penguins en janvier 1974, en retour d’Al McDonough. 

En 1974-75, les Penguins connurent un rare succès en séries en éliminant les Blues au premier tour. Ils affrontèrent ensuite les Islanders, qui accédaient alors aux éliminatoires pour la première fois. Pittsburgh prit les devants 3-0 dans la série, mais les New Yorkais leur jouèrent un tour en devenant la deuxième équipe à renverser la vapeur dans de telles circonstances, après les Leafs de 1942. Lors du septième et ultime match, malgré une cause perdante, Paradise laissa sa marque. S’il n’était pas vraiment un bagarreur et n’accumulait pas tant de minutes de pénalités, il pouvait certainement se défendre, surtout pendant cette époque où le jeu rude dominait. En première période, il livra un violent combat à Clark Gillies. Si ce dernier n’a jamais eu froid aux yeux, il affirma plus tard que Paradise, qui lui infligea alors une raclée, était le joueur le plus dur qu’il avait affronté dans sa carrière.

https://www.youtube.com/watch?v=KS1gzU6d6p4

https://www.youtube.com/watch?v=BvRHV8KfOKQ

Suite à sa meilleure saison offensive dans la Ligue nationale (3 buts et 15 passes), il revint avec les Penguins en 1975-76, mais seulement pour 9 matchs, puisqu’en novembre, il fut échangé aux misérables Capitals de Washington, qui venaient de connaître la pire saison pour une équipe d’expansion. Pour l’obtenir, les Caps donnèrent leur choix de 2e ronde, qui deviendra Greg Malone. Le père de Ryan eut par la suite une belle carrière, jouant 704 matchs avec Pittsburgh, Hartford et Québec. 

Quant à Paradise, il joua 70 matchs avec Washington, avant d’être retourné aux Penguins, contre les droits sur Don Awrey, en fin de carrière et qui ne joua finalement jamais avec les Capitals. 

Pour le reste de sa carrière, le défenseur à caractère défensif joua irrégulièrement. Quand ce n’était pas à cause de blessures, c’était simplement parce qu’il peinait à se tailler une place. 

Ça ne l’empêcha toutefois pas de retourner aux championnats du monde en 1977, à Vienne, où les États-Unis terminèrent encore sixièmes. 

Il joua ses dernières parties dans la LNH en 1978-79. 

Paradise devint ensuite professeur au secondaire. 

En 1989, sa contribution au niveau international contribua à le faire élire au Temple de la renommée du hockey américain. Il alla alors y rejoindre son beau-père, nul autre que Bob "Killer" Dill

Sources : 

″Arnasson (sic) et Paradise passent aux Pingouins″, 5 janvier 1974, Québec, à propos, page 29, 

″Les Islanders ont réussi″, 27 avril 1975, Montréal-Matin, page 62, 

″Islanders Oust Penguins, 1-0″ de Dan Donovan, April 27 1975, Pittsburgh Press, page D1, 

″Incredible Hulk Mahovlich Snaps Wings″ de Dan Donovan, December 1 1977, Pittsburgh Press, page C1, 

quanthockey.com, ushockeyhall.com, wikipedia.org.

 

2 commentaires:

Jellos a dit…

Paradise a toujours joué pour des équipes faibles mais était capable de tenir son bout dans la grande ligue. Merci pour cette bio.

keithacton a dit…

Merci Jellos!