Né le 7 janvier 1966 à Fort Erie en Ontario, l'ailier Randall H. Burridge venait de connaître une saison de 106 points avec les Petes de Peterborough lorsque les Bruins de Boston en firent leur choix de 8e ronde au repêchage de 1985. Attaquant combatif mais frêle à seulement 5'9", il était considéré comme peu probable de se rendre à la LNH, de là sa sélection tardive. Cependant, il fut rapidement rappelé par les Bruins dès la saison suivante et il récolta 42 points en seulement 52 matchs en plus de participer à 3 matchs des séries.
Sa saison 1986-87 fut plus difficile alors qu'il n'avait que seulement 5 points en 23 matchs avant d'être rétrogradé dans les mineures pour le restant de la saison.
Il se reprit toutefois en 1987-88 avec 55 points dont 27 buts, en plus d'être un bon soldat durant le parcours des Bruins jusqu'en finale, obtenant 12 points en séries. Il connut ensuite sa meilleure récolte offensive avec 31 buts en 1988-89, en plus de 30 passes pour 61 points.
Cependant, son style de jeu hargneux autour du filet, qui lui valut d'ailleurs le surnom «Garbage», fit en sorte de lui causer diverses blessures lors des deux saisons suivantes avec les Bruins, lui faisant rater une quarantaine de matchs en deux ans, et réduisant sa production à 32 et 28 points respectivement.
Faisons ici une bonne petite pause vidéo. Il ne marque même pas lors de ce tir de pénalité mais c'est plus une excuse pour voir un bon vieux classique Bruins vs. Whalers vintage et surtout le superbe masque de Kay Whitmore.
Flairant qu'il pourrait peut-être rebondir en profitant d'un changement d'air, les Capitals de Washington firent l'acquisition de Burridge à l'été 1991 en retour d'un autre attaquant en panne offensive, Steve Leach.
Le pari en valut la peine pour les deux équipes alors que Burridge, alors jumelé avec Dale Hunter et Dino Ciccarelli, connut sa meilleure saison avec 67 points en seulement 66 matchs, tandis que Leach doubla sa production de l'année précédente avec 60 points dont 31 buts, la seule fois qu'il atteignit ce plateau durant sa carrière. Burridge fut même élu pour participer au match des étoiles de 1992.
La malchance des blessures s'abattit malheureusement de nouveau pour Burridge, qui se blessa sérieusement au genou lors du camp d'entrainement de l'automne 1992. Ce n'est qu'au mois d'avril 1993 qu'il put finalement revenir aider les Capitals, jouant seulement 4 matchs en fin de saison sans récolter de points et 4 autres matchs en séries, ne récoltant qu'un but.
Il parvint ensuite à confondre ceux qui croyaient que ses genoux ne suivraient plus en amassant 25 buts et 17 passes en 1993-94. Mais à la reprise des activités après le lock-out de 1994, les Capitals l'envoyèrent à Los Angeles en retour du dur à cuire Warren Rychel. Après une fiche de seulement 4 buts et 19 points en 38 matchs, et ce malgré une douzaine de matchs sur le trio de Wayne Gretzky, les Kings le laissèrent aller à la fin de son contrat.
Étant pratiquement fini aux yeux de la majorité des équipes de la ligue, les Sabres de Buffalo tentèrent le coup à l'automne 1995 en l'invitant à leur camp d'entraînement. Il cliqua alors immédiatement avec Pat LaFontaine et se mérita un contrat de trois saisons. Il effectua un retour marqué en 1995-96 avec 25 buts et 33 passes pour 58 points, ce qui était bon pour le deuxième rang des pointeurs des Sabres.
En plus d'être une bonne aubaine, il devint un des favoris de la foule et remporta le Tim Horton Memorial Award, remis au «Unsung hero» de l'équipe, ou plus communément appelé le trophée de la «4e étoile». C'est un peu l'équivalent du trophée Jacques Beauchamp à Montréal, remis au joueur qui fut un facteur déterminant sans en retirer d'honneur particulier.
Il se mérita aussi le trophée Punch Imlach des Sabres, récompensant la persévérance et le leadership. Il avait également remporté le même genre de trophée d'équipe à deux autres reprises lors de ses années à Boston.
Cependant, une page se tournait à Buffalo alors que l'équipe rata les séries et que LaFontaine fut de plus en plus ennuyé par des blessures avant de quitter pour les Rangers en 1997. La production de Burridge regressa alors en 1996-97, en plus de rater de nouveau plusieurs matchs par cause de blessure.
Cependant, une page se tournait à Buffalo alors que l'équipe rata les séries et que LaFontaine fut de plus en plus ennuyé par des blessures avant de quitter pour les Rangers en 1997. La production de Burridge regressa alors en 1996-97, en plus de rater de nouveau plusieurs matchs par cause de blessure.
Il termina sa deuxième saison avec les Sabres avec 31 points en 55 matchs. Durant sa troisième saison avec l'organisation, il rata la moitié du calendrier et/ou fut souvent laissé de côté avant d'être finalement rétrogradé dans les mineures et ce fut la fin de sa carrière dans la LNH.
Après une saison 1998-99 partagée entre l'Allemagne et le Thunder de Las Vegas dans la IHL, il fut invité au camp des Red Wings en 1999 mais ne pouvant se dénicher un poste avec le grand club, il décida d'accrocher ses patins.
En 706 matchs dans la LNH, sa fiche fut de 199 buts et 251 passes pour 450 points.
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