Ce
texte a d'abord été publié comme texte inédit dans notre livre «Le
meilleur de La vie est une puck» en 2022. Ce livre est désormais épuisé
mais demeure toujours disponible en format digital (eBook).
Né le 2 décembre 1933 à Wetaskiwin en Alberta, Val Fonteyne roulait sa bosse comme attaquant défensif dans l’ancienne WHL avant d’obtenir un poste avec les Red Wings en 1959-60. Il joua ensuite avec les Rangers, puis les Penguins qui le réclamèrent lors de la grande expansion de 1967. Ce fut plus tard au tour des Oilers de le repêcher lors de l’arrivée de l’AMH en 1972. Il y joua deux saisons avant d’accrocher ses patins en 1974.
En tout, Fonteyne aura connu une longue carrière mais de manière assez anonyme, n’ayant jamais été un grand moteur offensif et n’ayant jamais fait partie d’une puissance. Il se rendit en finale en 1961, 1963 et 1966 avec les Wings mais à chaque fois dans une cause perdante. Sa meilleure fiche en saison fut celle de 1967-68 avec les Penguins où il obtint 34 points. Il a aussi gagné la coupe Calder en 1967 avec les Hornets de Pittsburgh, lors d'un court séjour dans la ligue américaine en milieu de carrière.
Donc pourquoi parler d'un joueur au parcours aussi « basic » ? Et bien comme on a souvent l’habitude de parler de matamores et de joueurs pas très recommandables, je me disais qu’il serait bien de parler d'un joueur à l’opposée du spectrum.
Un des joueurs les plus gentilhommes de sa génération, Val Fonteyne n’aura accumulé que 26 minutes de pénalité en 820 matchs en carrière dans la LNH. Jamais il n’aura amassé plus de quatre minutes en une saison et jamais il ne s’est bagarré dans la LNH. Il eut cinq saisons sans aucune pénalité dont trois d’affilée entre 1965 et 1968. Il détient par le fait même le record pour le plus de matchs consécutifs sans pénalité avec 188.
Il n’a également reçu que quatre minutes de pénalité en 149 matchs dans l’AMH.
Il est considéré le joueur le moins puni de l’histoire de la LNH (minimum de 200 matchs) avec une moyenne de seulement 1 seconde de pénalité par match. Étrangement, il n’a jamais remporté le trophée Lady Byng...
Il est considéré le joueur le moins puni de l’histoire de la LNH (minimum de 200 matchs) avec une moyenne de seulement 1 seconde de pénalité par match. Étrangement, il n’a jamais remporté le trophée Lady Byng...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire