S'il n'était pas décédé en 1976, Armand Mondou célèbrerait aujourd'hui ses 107 ans. Il est né le 27 juin 1905 à Saint-David dans la région de Nicolet-Yamaska. Sa famille de cultivateur emménage dans la ville de Montréal alors qu'il était jeune. Après avoir fait ses premières armes sous la direction des frères de l'Académie St-François-Xavier où il était une star jouant tant au centre qu'au poste de défenseur, étant d'une stature particulière. Ses prouesses ayant été remarquées, Mondou s'aligna également lors de la saison 1925-26 avec l'équipe de la Banque nationale dans une ligue financée par les différentes banques de la ville de Montréal. Encore une fois, Armand Mondou devint un joueur qui se fit remarquer,
Ses performances avec la Banque nationale lui valurent l'attention de Léo Dandurand, dirigeant du Canadien de Montréal qui lui offrit un contrat avec l'équipe affiliée du Canadien de la ligue Can-Am, les Reds de Providence. On raconte que Mondou fut tellement impressionné par l'attention du Canadien qu'il ne prit même pas la peine de regarder le contrat et signa le contrat. C'est lors de son passage avec les Reds de Providence que sous les recommandations de l'entraîneur Jimmy Gardner que Mondou développa une chose qu'il introduisit en quelque sorte dans le hockey professionnel sans trop souvent en être crédité : le lancer-frapper.
Lorsque l'entraîneur remarqua que Mondou avait une tendance à laisser la rondelle libre devant lui lorsqu'il utilisait sa vitesse pour traverser la rondelle. Il lui recommanda alors de frapper fortement la rondelle vers le gardien. Lorsqu'il essaya la chose lors d'une pratique, il effraya suffisamment son propre gardien qu'il l'essaya avec succès dans un match.
Lorsqu'il passa au Canadien de Montréal en décembre 1928, il impressionna avec son redoutable lancer innovateur qui l'aida à marquer quelques buts à son arrivée. Mais c'est surtout au sein d'une ligne nommée la "ligne des célibataires" en compagnie de Wildor Larochelle et Pit Lépine, trio utilisé principalement à titre défensif, que Mondou se fit connaître. Tous les trois célibataires et tirés à quatre épingles, ce trio de soutien était très populaire auprès des fans et assurait un redoutable soutien à la célèbre ligne principale du Canadien formée d'Howie Morenz, Aurègle Joliat et Johnny Gagnon. Ils prirent une part active, en jouant ce rôle aux conquêtes de la Coupe Stanley de 1930 e 1931.
Armand Mondou est principalement connu de nos jours comme ayant été le premier joueur a avoir effectué un tir de pénalité, chose introduire en 1934-35. Lors du premier match de la saison contre les Maple Leafs de Toronto, il se vit décerner un tir de barrage contre le gardien Goerge Hainsworth, son ancien coéquipier. Par contre, cette nouvelle chose introduite pour soulever les foules n'étaient pas ce que l'on connais maintenant, le joueur ayant à lancer dans un cercle de 10 pieds situé à 38 pieds du gardien, soit avec un élan ou en restant stationnaire (comme dans Blades Of Steel)... Mondou obtint peut-être le premier tir mais rata ce dernier. Il eut la chance de réussir par contre quelques jours plus tard contre les Rangers au Forum.
Armand Mondou évolua avec le Canadien de Montréal jusqu'en 1940. Il passa ses dernières années en formant un redoutable trio défensif avec Leroy Goldsworthy et George Mantha.
Après sa retraite du hockey suite à la saison 1939-40 qu'il passa entre le Canadien et les Nighthawks de New Haven, Mondou devint très actif dans le monde du baseball montréalais, étant propriétaire des Bombardiers de Rosemont et président de la Ligue de baseball nationale junior. Il fut également juge lors de courses à Blue Bonnets dans les années 50.
Il était le grand-père d'un autre joueur du Canadien, Pierre Mondou. Il décéda par contre d'une leucémie quelques mois après que ce dernier fut repêché par son ancienne équipe en 1976... Pierre Mondou, comme son grand-père, ne joua que pour le Canadien dans la NHL et inscrivit son nom sur la Coupe Stanley avec cette équipe...
Et pour ce qui est de la pratique du slap shot dans les années 30, la pratique fut marginale notamment en raison de son manque de précision, il faudra attendre les Boom-Boom Geoffrion, Andy Bathgate et Bobby Hull une trentaine d'années plus tard pour en perfectionner son utilisation...
Et pour ce qui est de la pratique du slap shot dans les années 30, la pratique fut marginale notamment en raison de son manque de précision, il faudra attendre les Boom-Boom Geoffrion, Andy Bathgate et Bobby Hull une trentaine d'années plus tard pour en perfectionner son utilisation...
Ah et tant qu'à parler du 27 Juin, voici un jam épique du maître du "chopped and screwed", DJ Screw. Le chopped and screwed est une musique inventée en quelque sorte par ce légendaire DJ décédé en 2000 à l'âge de 29 ans de Houston caractérisé par des rémix ralentis avec plusieurs effets de pièces hip-hop. La plupart du temps DJ Screw mixait sous l'influence du cannabis et de sirop à la codéine, ce qui ralentissait énormément ses facultés... C'est un peu ce qui est au hip-hop ce que le dub est au reggae... C'est donc de la musique de drogués...