Ron Ward a toujours eu un certain talent
offensif, au point où le natif de Cornwall fut recruté par les Maple
Leafs. Toutefois, son coup de patin
était de loin sa plus grande faiblesse.
Son style n’était pas très gracieux et ce, au point où selon les
circonstances et les besoins, on pouvait l’employer au centre ou comme
défenseur.
Malgré ses faiblesses, il réussit tout de même à remporter le championnat des marqueurs de la Ligue centrale en 1967-68, alors qu’il amassa 85 points avec les Oilers de Tulsa. Cette même équipe remporta d’ailleurs la Coupe Adams.
Cette performance incita les Leafs à assigner Ward à Rochester de la Ligue américaine l’année suivante. Ward répondit à l’appel en devenant le meilleur pointeur de l’équipe et le quatrième de la ligue. Avec son total de 78, il était 22 points derrière le meneur, Jeannot Gilbert des Bears de Hershey. Cette performance lui valut le Trophée Red Garrett, remis à la recrue par excellence de la ligue.
Malgré ses faiblesses, il réussit tout de même à remporter le championnat des marqueurs de la Ligue centrale en 1967-68, alors qu’il amassa 85 points avec les Oilers de Tulsa. Cette même équipe remporta d’ailleurs la Coupe Adams.
Cette performance incita les Leafs à assigner Ward à Rochester de la Ligue américaine l’année suivante. Ward répondit à l’appel en devenant le meilleur pointeur de l’équipe et le quatrième de la ligue. Avec son total de 78, il était 22 points derrière le meneur, Jeannot Gilbert des Bears de Hershey. Cette performance lui valut le Trophée Red Garrett, remis à la recrue par excellence de la ligue.
C’est finalement en 1969-70 que Ward eut la
chance de jouer dans la Ligue nationale, alors qu’il joua 18 matchs avec les
Leafs. Il eut toutefois l’impression
qu’on ne lui donnait pas vraiment sa chance et il dut se contenter d’une passe.
À la fin de la saison, il fut rendu disponible au repêchage d’expansion et fut choisi par les Canucks. Sa déception fut toutefois grande lorsqu’il ne parvint pas à se tailler une place au sein de l’équipe d’expansion. Il fut donc retourné à Rochester, qui était devenu la filiale des nouveaux Canucks.
C’est finalement en 1971-72 que Ward finit par faire sa place dans la grande ligue, mais son rôle se limita principalement au désavantage numérique et eut peu de temps de glace. En 71 matchs, il n’amassa que six points.
Insatisfait de son sort, Ward porta attention lorsque la nouvelle Association mondiale (AMH) lui fit une généreuse offre. Par courtoisie, il en informa tout de même le directeur-gérant des Canucks, Bud Poile (le père de David, l’actuel directeur-gérant des Predators). Celui-ci lui répliqua qu’il ne ferait même pas l’équipe. Son entraîneur Hal Laycoe tenta ensuite de le convaincre de rester à Vancouver, mais Ward avait déjà pris sa décision. Il signa alors avec les Raiders de New York.
Les Raiders eurent des problèmes à attirer des
spectateurs au Madison Square Garden.
Ils n’eurent pas des résultats très reluisants sur la patinoire non
plus. Par contre, l’entraîneur Camille Henry sut bien entourer Ward pour tirer avantage de ses forces et de combler
ses faiblesses, en lui fournissant un ailier pour aller dans les coins et un
autre pour les replis défensifs. Avec
Wayne Rivers et Brian Bradley, Ward put se concentrer à demeurer autour du
filet pour faire dévier la rondelle ou prendre des retours.
Devenu un spécialiste des "garbage goals", Ward atteignit un niveau qu’il n’avait jamais atteint au niveau professionnel, même dans des ligues de niveau inférieur. Il marqua 51 buts et obtint 118 points, 15 de plus que Bobby Hull et 112 de plus que son total dans la LNH! Le 4 janvier 1973, contre Gilles Gratton des Nationals d’Ottawa, il établit d’ailleurs le record de la ligue avec 5 buts en un match.
Malgré cela, Ward ne demeura pas à New York. Illustrant l’instabilité de la nouvelle ligue, Ward fut échangé par son équipe (devenue les Golden Blades de New York) aux Blazers (auparavant de Philadelphie, maintenant de Vancouver). En retour, New York obtint le seul qui l’avait devancé au championnat des pointeurs, André Lacroix, et les droits sur Bernard Parent, qui était retourné dans la LNH.
Devenu un spécialiste des "garbage goals", Ward atteignit un niveau qu’il n’avait jamais atteint au niveau professionnel, même dans des ligues de niveau inférieur. Il marqua 51 buts et obtint 118 points, 15 de plus que Bobby Hull et 112 de plus que son total dans la LNH! Le 4 janvier 1973, contre Gilles Gratton des Nationals d’Ottawa, il établit d’ailleurs le record de la ligue avec 5 buts en un match.
Malgré cela, Ward ne demeura pas à New York. Illustrant l’instabilité de la nouvelle ligue, Ward fut échangé par son équipe (devenue les Golden Blades de New York) aux Blazers (auparavant de Philadelphie, maintenant de Vancouver). En retour, New York obtint le seul qui l’avait devancé au championnat des pointeurs, André Lacroix, et les droits sur Bernard Parent, qui était retourné dans la LNH.
Par la suite, Ward suivit un parcours nomade, typique de l’AMH, en raison d’échanges et d’équipes qui disparaissent. Après son court passage à Vancouver, il s’aligna avec les Sharks de Los Angeles, les Crusaders de Cleveland, les Fighting Saints du Minnesota, les Jets de Winnipeg et les Cowboys de Calgary et ce, jusqu’en 1976-77.
Il demeura tout de même trois saisons à Cleveland, où il fut d’ailleurs le meilleur pointeur de l’équipe en 1975-76, avec 82. Par contre, il ne parvint jamais à s’approcher de sa phénoménale saison 1972-73 avec les Raiders.
Celui qui a également joué à la crosse à haut niveau, a aussi été entraîneur-chef des Voltigeurs de Drummondville pour la majeure partie de la saison 1983-84, où il a entre autres eu sous ses ordres Daniel Berthiaume, José Charbonneau, Steve Duchesne et le futur agent de joueur Pat Brisson.
Sources : “The Garbage Man Cometh” de Mark Mulvoy, 18 décembre 1972, Sports Illustrated (si.com/vault/), “Ward has productive night”, AP, Calgary Herald, 5 janvier 1973, p.32, “Souvenirs, souvenirs” d’André Rousseau, 13 août 2016 (lescoulissesdusport.ca), cornwallsportshalloffame.com, hhof.com, hockeydb.com.