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vendredi 21 décembre 2012

Les restaurants Tim Hortons








Pour plusieurs (surtout si leur âge n’est pas très avancé), Tim Horton est un restaurant où on achète du café, des sandwichs, de la soupe… La place qu’a prise la chaîne, à l’aide d’un marketing agressif (pour ne pas dire agressant) en a fait une partie intégrante de notre paysage. Pourtant, avant d’être du café, Tim Horton est bien sûr une ancienne gloire des Maple Leafs, un défenseur ayant joué 1446 matchs, gagné quatre Coupes Stanley, et qui a aussi joué avec les Rangers, les Penguins et les Sabres.

Ayant débuté sa carrière dans la LNH en 1949, Horton était de la génération de joueurs qui devaient se dénicher un autre emploi pendant l’été et se trouver un autre travail une fois la retraite du hockey venue. Il eut donc l’idée de se lancer en affaires. Contrairement à d’autres joueurs, qui s’ouvrirent des brasseries, Horton s’orienta plutôt vers les beignes et cafés. (Les autres produits viendront plus tard.)




C’est en 1964 à Hamilton que la première succursale fut inaugurée. En 1965, elle fut achetée par Ron Joyce, un policier de Hamilton. Les liens entre les commerces de beignes et les policiers ne datent donc pas d’hier…

En 1967, alors que trois restaurants avaient été ouverts, Horton s’associa formellement avec Joyce pour faire croître la bannière. Horton profita évidemment de son statut pour devenir un porte-parole en or pour celle-ci.

Le 21 février 1974, les Sabres, avec qui il jouait à ce moment, venaient d’affronter Toronto au Maple Leaf Gardens. Horton prit alors sa voiture pour retourner chez lui, à Buffalo. C’est là qu’il fut victime d’un accident de la route qui, malheureusement, lui coûta la vie. À ce moment, la chaîne est encore relativement modeste, avec quarante restaurants. La femme de Horton prit ensuite la décision de vendre ses actions à Joyce.

C’est par après que la chaîne prit vraiment son envol. Elle s’étendit partout au Canada et aussi à certains endroits aux États-Unis. Après avoir appartenu pendant un moment à l’américaine Wendy’s, l’entreprise est maintenant transigée en bourse à Toronto et à New York. Elle est maintenant la quatrième entreprise de restauration rapide en Amérique du Nord en termes de capitalisation boursière.

En date du 30 septembre 2012, elle comptait 3365 établissements au Canada et 755 chez nos voisins du sud. D’autres sites et d’innombrables commerciaux suivront sûrement…

Source : timhortons.com



dimanche 16 décembre 2012

Chris Kontos




Je parlais avec un ami cette semaine du premier album du groupe Machine Head, Burn My Eyes. Dans l'histoire du metal, cet album considéré comme un classique du metal des années 90 est sujet à débats à savoir justement sa place au sein de cette dite histoire du metal Pour certain, comme les membres de ce groupe faisaient parti de plusieurs groupes thrash metal classiques comme Vio-Lence et Attitude Adjustment, il marque la fin d'une époque et débute une époque moins glorieuse du metal alors qu'il peut représenter le contraire pour plusieurs. On s'est d'ailleurs mis à parler du batteur du groupe à l'époque de cet opus, un dénommé Kris Kontos. Suivant cette discussion sans fin sur un sujet très frivole, j'ai lancé un "J'aimais mieux quand il était dans la colonne des meilleurs marqueurs de la NHL quand il jouait avec le Lightning..." Ça a laissé mon ami dans la confusion....


Vous vous rappelez peut-être de cette époque très éphémère où Chris Kontos était parmi les meilleurs marqueurs de la NHL. C'était au début de la saison 1992-93. Ce journalier des ligues mineures s'était trouvé un boulot avec les nouveaux Lightning de Tampa Bay et marqua d'un grand coup le début de cette saison 1992-93. Le 7 octobre 1992, le Lightning jouait son premier match à vie contre les Blackhawks de Chicago et suprirent les finalistes de la Coupe Stanley du printemps précédent et leur gardien (qui allait remporter le Vézina au printemps) Ed Belfour en remportant le match apr la marque de 7 à 3. Comble du bonheur, Kontos marqua 4 buts lors de ce match. C'est d'ailleurs un record d'équipe qui tient toujours... Durant cette première semaine de la saison, Kontos figura dans la colonne des meilleurs marqueurs... Il termina comme son équipe en ralentissant sa cadence mais avec quand même une bonne fiche de 51 points en 66 matchs dans ce qui représenta la seule saison complète de sa carrière dans la NHL.

Ce ne fut pas la première fois que Kontos fut un spécimen de l'actualité...

Christopher T. Kontos est né en 1963 à Toronto. Après une brillante carrière dans la OHL avec les Wolves de Sudbury et les Marlboros de Toronto, Kontos se joint aux Rangers de New York qui en furent son choix de première ronde en 1982 lors de la saison 1982-83. Les 44 matchs qu'l joua avec les Rangers durant cette saison furent le plus grand nombre jusqu'à cette saison jouée à Tampa Bay 10 ans plus tard. La saison suivante, en 1983-84, Kontos fut envoyé aux Oilers de Tulsa de la CHL et prit part à un événement assez inusité dans l'histoire du hockey. Alors que l'équipe fut dissoute en février, les joueurs et le staff de l'équipe (avec le futur entraineur des Kngs Tom Webster à sa barre), les joueurs décidèrent de poursuivre la saison en jouant tous les matchs sur la route et sans trop de soutien des Rangers, ce qui les conduisit à avoir un coeur de joueurs assez solide qui finit par se souder pour terminer le tout en emportant le championnat de la ligue... 


Kontos passa encore quelques saisons dans le système des Rangers sans trop arriver à se tailler une place avec l'Méquipe, alternant voyages entre New Haven et New York... En janvier 1987, Kontos passa aux Penguins dans un échange qui ramena un Ron Duguay en fin de parcours à New York. Ne sachant trop relancer sa carrière, Kontos n'impressionna guère avec les  Penguins qui l'envoyèrent aux Kings de Los Angeles à la date limite des échanges de 1988. Kontos prit par la suite le chemin de la Suisse pour entreprendre la saison 1988-89 plutôt que de se joindre aux Kings qui dorénavant comptaient parmi eux le seul et unique Wayne Gretzky. Après une dispute avec le EHC Kloten, Kontos revint en Amérique pour terminer la saison non seulement avec les Kings, mais en évoluant aux côtés de la Merveille...


Lors des séries éliminatoires de 1989, Kontos devint le receveur de passe de Wayne Gretzky et comme bien des joueurs qui agirent à ce poste durant la carrière de Gretzky, sa statistiques furent dopées. Kontos récolta 9 buts dont 6 en avantage numérique en 11 matchs et aida les Kings à traverser les champions défendants de la Coupe Stanley, les Oilers d'Edmonton, avant d'aller perdre contre les Flames de Calgary, alors plus que forts, en 4. 

Malheureusement pour Kontos, il ne se retrouva plus aux côtés de Wayne Gretzky lors de la saison suivante et recommence à aleterner les voyages entre la NHL et les Nighthawks de New Haven, devenus depuis le club école des Kings. À la saison 1991-92, Kontos se joint à l'équipe nationale du Canada avant d'obtenir cette fameuse chance avec le Lightning de Tampa Bay. Encore une fois, cette saison de 27 buts fut sa dernière dans la NHL. 

Lors de la saison 1993-94, Kontos se joint à nouveau à l'équipe nationale du Canada pour terminer le tout en participant aux Olympiques dans cette équipe qui fut défait en finale de la médaille d'or face aux suédois...

C'est en 1998 que Kontos prit sa retraite après quelques saisons dans la IHL et en Europe. 

Pour ce qui est de l'autre Kris Kontos, je ne sais pas trop ce qu'il a fait après, mais j'aimais bien sa performance sur le premier disque de Machine Head...


lundi 10 décembre 2012

Jean-Guy Talbot






Jean-Guy Talbot n’a pas mis de temps à se faire remarquer à son arrivée au niveau junior.  Le défenseur des Reds de Trois-Rivières fut impliqué dès sa première année dans un incident regrettable.  Le 6 juin 1952, alors qu’un jeune joueur du Canadien Junior tentait de le contourner, il voulut lui cingler le bras pour lui faire perdre la rondelle.  Le joueur en question baissa alors la tête et le bâton de Talbot la frappa ensuite sévèrement (sans casque, évidemment).  La victime souffrit d’une fracture du crâne qui nécessita la pose d’une plaque de métal permanente.

La victime se nommait Scotty Bowman.  Ce dernier dut interrompre sa carrière de joueur et se consacra alors à une carrière d’entraîneur, qui fera de lui celui ayant remporté le plus de victoire derrière un banc de la LNH.

Talbot fut suspendu pendant un an.  Il alla par la suite rejoindre les As de Québec de la Ligue Senior, avec Jean Béliveau comme coéquipier.  Il retourna ensuite dans sa région natale en joignant les Cataractes de Shawinigan de la même ligue.  C’est là que son entraîneur (et ex-joueur des Canadiens) Kenny Reardon le recommanda au tricolore.

Au début de son séjour à Montréal, il put bénéficier des conseils du regretté Émile « Butch » Bouchard, qui était en fin de carrière.  Il passa ensuite douze saisons complètes avec les Canadiens, où il gagna sept Coupes Stanley (dont cinq à ses cinq premières saisons complètes).

Il fut laissé sans protection au repêchage d’expansion de 1967 et choisi par les North Stars.  Il partagea ensuite sa saison entre Minnesota, Détroit et St-Louis.  C’est là qu’il eut comme entraîneur une vieille connaissance, Scotty Bowman.  D’ailleurs, Bowman n’en a jamais tenu rigueur à Talbot.  Il est clair dans sa tête que ce n’était qu’un malheureux accident.

Talbot termina sa carrière de plus de mille matchs en 1970-71 en jouant pour les Sabres de l’expansion.

Il devint par après instructeur dans la WHL.  Il fut ensuite un des nombreux entraîneurs des Blues, pendant une période où le banc de cette équipe ressemblait à une porte tournante.  (Voir texte du 19 octobre 2011)  Il remplaça Al Arbour au cours de la saison 1972-73 et fut remplacé par Lou Angotti au cours de la saison suivante.

Il a aussi la distinction d’avoir été le seul entraîneur de la brève existence des Spurs de Denver / Civics d’Ottawa en 1975-76.  (Voir texte du 11 janvier 2009)

Pour la saison 1977-78, il fut engagé par son ex-coéquipier John Ferguson pour se retrouver derrière le banc des Rangers.  Son passage a surtout été marqué par le survêtement sport qu’il portait lors des matchs, au lieu du traditionnel complet cravate.  À la fin de cette saison, autant Talbot que Ferguson perdirent leur emploi, pour être remplacés tous deux par Fred Shero.








Il travailla plus tard comme représentant de la Brasserie O’Keefe, ayant été embauché par Ronald Corey.


Il habite aujourd’hui dans sa Mauricie natale.


Sources : « Jean-Guy Talbot et l’incident Scotty Bowman » de Jean-Paul Sarault, 1er février 2009 (fr.canoe.ca), « Jean-Guy Talbot perd un ami et un mentor » de Gabriel Delisle, 16 avril 2012 (cyberpresse.ca), wikipedia.org.

samedi 1 décembre 2012

Un shitload de cartes...

Il me semblait que ça faisait longtemps que je n'avais pas scanné des photos, alors en voici un "shitload" de cartes de tout acabit... 

Pourquoi ne pas commencer avec une superbe carte de Sidney Crosby dans la série que l'on trouvait dans les pains Bon Matin l'an dernier...




Sans commentaire... Le moins je parle de Sidney Crosby, le mieux je suis! Parlant de gaspille de carton, en voici une bonne! Vous vous rappelez de cette série de cartes Ultimate soulignant le 75e anniversaire de la NHL ? J'en avait acheté une boîte à l'époque et j'ai 3-4 fois la série au complet! Je peux comprendre qu'on puisse rendre hommage aux arbitres d'antan, mais reste que des cartes d'arbitres, c'est jamais winner...




Assez avec les cartes poches, en voici une autre spectaculaire de Mike Liut! Ce que j'aime de cette carte, c'est que ce très sous-estimé dans l'histoire du hockey ressemble à un homard... J'aime beaucoup les pads usées...



Un autre joueur que j'adore, Ray Whitney il y a 1000 points... On retrouve d'ailleurs les redoutables statistiques de sa dernière année junior, vous savez, quand il a fait de Pat Falloon l'un des meilleurs prospect...




Parlant de prospect, vous vous rappelez de cette superbe série Classic sur la AHL et la IHL? Je l'avais au complet, mais je crois que je l'ai échangé mais je ne me rappelle plus contre quoi... J'aime bien cette carte et l'autre. C'était à l'époque où il y avait beaucoup de russes qui voulaient se tailler une place dans le hockey nord-américain. Ce que j'aime de cette carte, c'est qu'on mentionne que Mikhail Shtalenkov est un espoir pour le repêchage de 1993. J'imagine que c'était assez trendy à l'époque de repêcher un gardien russe de 28 ans... Ça peut peut-être vous surprendre, mais il fut bel et bien repêché en 1993, par les Mighty Ducks, 108e au total...

Honnêtement, j'aime mieux le chandail que les Admirals portent de nos jours...



Leonid Toropchenko lui aussi était un espoir pour le repêchage de 1993. Et bien sachez qu'il fut bel et bien sélectionné lors du repêchage de 1993, en 10e ronde, 260e au total! Il ne joua qu'une saison dans la IHL avec les Lumberjack de Cleveland avant de prendre le chemin de la Russie. C'est pourquoi vous n'avez jamais entendu parler de ce joueur prometteur...



Parlant de joueur russe, pourquoi pas une superbe carte de Vladimir Malakhov lors de la Coupe Canada 91! Je ne sais pas ce que j'aime le plus sur cette carte, la face du coach, le chandail pas de logo, la position de Malakhov, le truc écrit en russe dans le bas ou encore le logo GM derrière...

Non, ce que j'aime le plus, c'est que c'est la première carte de cette volumineuse série que fut la série Upper Deck 1991-92!




Ah, 1991, cette année où l'on a produit un peu trop de cartes de hockey, comme cette série Star Pics. Cette série était une série parmi tant d'autres qui se vendait pour pas très cher, environ 10$, et qui contenait seulement des joueurs repêchés. Le problème, c'est qu'il en avait plus qu'un dans ce style, comme la série Classic qui avait la particularité d'avoir une carte d'Eric Lindros (c'était quelque chose à l'époque), ou encore la série Ultimate qui avait des joueurs en veston. La série Star Pics pour sa part n'avait rien... Même pas de logos sur les chandails...

Reste qu'on retrouve plein d'infos derrière, dont une citation de Yanic, on peut lire que, comme moi, son animal préféré est le steak!




Et dans cette série plus qu'ordinaire, on retrouvait également des cartes de joueurs légendaires comme Rod Gilbert et Frank Mahovlich. Et comme les photos des joueurs, on a retiré les logos des chandails des joueurs :




Parlant de joueur légendaire, voici une carte recrue du grand Dave Snuggerud :

J'aime beaucoup la patch du 20e anniversaire des Sabres sur le chandail. Mais ce qui est vraiment cool derrière, c'est qu'on apprend que Snuggerud a été sélectionné premier overall au repêche supplémentaire de 1987! C'est comme un Pierre Turgeon supplémentaire!




Bon, retour au sérieux, une carte de Sheldon Kennedy, un Top Prospect :

Ce que j'aime beaucoup de cette carte, c'est qu'on apprend qu'il aime, le baseball, le golf, le ski nautique, les pichenottes et le parchésie...




Dans la série joueur ayant eu un destin tragique, pourquoi ne pas rendre encore une fois hommage à Brad McCrimmon avec cette carte où l'on voit qu'il aurait dû aller chez le coiffeur...




Encore une fois, dans la série mort tragique...




Parlant de joueurs poudré des Expos, Otis Nixon dans une superbe carte Score :



Et tant qu'à y aller avec les Expos, pourquoi pas une bonne vieille carte de Tim Wallach dans cet horrible chandail rouge de camp d'entraînement... J'imagine que si les Expos était toujours une équipe, ils auraient essayé des chandails laids comme celui-là en saison régulière comme la plupart des équipes l'ont fait récemment... 




Et pourquoi pas une autre carte de Tim Wallach!

J'ai l'impression qu'ils ont cherché fort pour trouver une statistique où Wallach était parmi les meneurs...



Et finalement :



Brit Selby







Le fait de gagner le Trophée Calder (recrue de l’année) a bien sûr un lien avec la performance offerte par le joueur.  Mais il y a aussi un facteur circonstance.  Certaines années sont plus fortes, d’autres moins.

D’excellents joueurs ne l’ont pas gagné pour toutes sortes de raisons.  Trois membres du Temple de la Renommée, Guy Lafleur, Marcel Dionne et Ken Dryden, ont eu la même saison recrue, 1971-72. (C’est Dryden qui a mis la main sur le Calder.)

Denis Savard a connu une très bonne première saison en 1980-81, mais c’était au même moment où un excellent joueur cinq ans plus vieux que lui, Peter Stastny, s’est joint à la Ligue, en provenance d'Europe de l'Est.  C’était également l’année recrue de Jari Kurri.

En 2005-06, être le sixième pointeur de la Ligue avec 102 points n’a pas suffi à Sidney Crosby.  C’est plutôt Alexander Ovechkin (troisième pointeur avec 106) qui a raflé la palme.  Sans le lockout de 2004-05, Ovechkin se serait joint à la Ligue un an plus tôt.

Mais parfois, c’est l’inverse.  Des joueurs plus ou moins mémorables l’ont aussi gagné.  C’est le cas entre autres d’Eric Vail, Willi Plett, Bryan Bérard, Sergei Samsonov et Andrew Raycroft.  Certains l’ont gagné parce qu’ils ont eu des saisons recrues qui ont laissé entrevoir des choses qui ne se sont pas matérialisées par la suite.  D'autres parce que la compétition était tout simplement faible.

Brit Selby, un ailier gauche, est dans cette catégorie.



Au début des années 1960, il passe sa carrière junior avec les Marlboros de Toronto, avec qui il gagne la Coupe Memorial en 1963-64.  Il est rappelé à quelques occasions par les Maple Leafs, mais c’est en 1965-66 qu’il passe sa première année complète avec le grand club.  En 61 matchs, il montre une fiche de 14-13-27.  C’est néanmoins suffisant pour lui valoir le titre de recrue de l’année.  Cette année-là, il y a peu de compétition pour le titre.  Il s’agit bien de la première année de Bernard Parent et d’Ed Giacomin, mais ils jouent au sein d'équipes faibles et ne se démarquent pas vraiment.

Il s’agit là du plus faible total de points pour un gagnant du Trophée Calder depuis 1937-38.  À ce moment, Cully Dalhstrom avait obtenu 19 points avec les Black Hawks.  Le jeu était toutefois bien différent à cette époque et la saison se limitait à 48 matchs.

La saison suivante, Selby a de la difficulté, est blessé et est retourné dans les mineures, ne jouant que 6 matchs avec les Leafs.Il est ensuite laissé sans protection pour le repêchage d'expansion de 1967.

Les Flyers le sélectionnent et il connaît au sein de leur brigade sa meilleure saison dans la LNH en carrière (30 points).

Il retourne ensuite à Toronto et passe par St-Louis, avant de se retrouver à nouveau dans les mineures.  Il préfère alors se diriger vers l’AMH, en 1972-73.

Il débute avec les Nordiques, mais termine l’année avec les Whalers de la Nouvelle-Angleterre, avec qui il gagne la Coupe Avco.  Il reprend ensuite le chemin de Toronto, où il joue ses deux dernières saisons professionnelles avec les Toros.

Dans la LNH, il a une fiche en carrière de 55-62-117 en 350 matchs.  Dans l’AMH, c’est 23-51-74 en 153 matchs.  Il devient par la suite professeur et s’occupe de hockey mineur dans la région de Toronto.  Il est maintenant à la retraite.

Sources : legendsofhockey.net, wikipedia.org.