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lundi 28 octobre 2013

Gaye Stewart








Si certains joueurs peuvent avoir de longues et belles carrières sans jamais gagner la Coupe Stanley (comme Marcel Dionne et Jean Ratelle par exemple) ou devoir attendre à la toute fin pour la gagner (comme Lanny McDonald et Raymond Bourque), Gaye Stewart lui, n’a pas mis de temps à y parvenir. Son rappel par les Leafs pour un match de la finale de 1942 (son premier et le seul qu’il joua cette année-là) fit de lui un champion.

L’année suivante, ses 24 buts et ses 47 points lui valurent le Trophée Calder, en tant que recrue de l’année. Il fut préféré à Maurice Richard, qui manqua plusieurs parties en raison de blessures. Il devint alors le premier joueur à mériter cet honneur après avoir gagné la Coupe Stanley. Danny Grant, Tony Esposito et Ken Dryden rééditeront plus tard cet exploit. (Dryden ira même jusqu’à gagner le Conn Smythe. Voir texte du 1er août 2011)

L’élan que semblait prendre la carrière de Stewart fut par contre rapidement stoppé, puisqu’il passa les deux années suivantes dans la marine. Il réussit toutefois à reprendre là où il avait laissé à la fin de la guerre, alors qu’il marqua 37 buts en 1945-46, le plus haut total de la ligue. Il est d’ailleurs le dernier Leaf à réussir ce fait d’arme. Il a de plus été nommé sur la première équipe d’étoiles.

En 1946-47, sa production baissa à 19 buts, mais il se mérita une deuxième Coupe Stanley, toujours avec les Maple Leafs.

Au cours de la saison suivante, il fit partie d’un échange majeur qui l’envoya à Chicago et où Max Bentley prit le chemin inverse. Les Black Hawks constituaient alors l’équipe faible de cette période, mais il connut tout de même trois saisons de 20 buts dans la ville des vents.

Son rendement alla ensuite en déclinant. Passant par Détroit et New York, il termina son passage dans la LNH en jouant quelques matchs à Montréal. Stewart a donc joué pour cinq des six équipes originales. Il n’y a que l’uniforme des Bruins qu’il n’a jamais enfilé.

Il termina ensuite sa carrière en jouant avec les As de Québec de la Ligue Senior et dans la Ligue Américaine.

Il fut par la suite arbitre dans la Ligue Nationale pour quelques saisons.

Gaye Stewart est décédé en 2010, à l’âge de 87 ans.

Sources : “Former Leaf Gaye Stewart star Dies” de Lance Hornsby, 19 novembre 2010, Toronto Sun (torontosun.com), legendsofhockey.net, wikipedia.org.

dimanche 27 octobre 2013

La Lindros-Mania en carton...

Il fut un temps où l'étoile d'Eric Lindros illuminait plus qu'aujourd'hui... De nos jours, on ne se rappelle d'Eric Lindros que de quelques beaux jours avec la Legion of Doom et surtout du coup de salaud de Scott Stevens qui mit un frein à sa carrière... Par cotnre, Il y eut un temps, quand Kurt Cobain était encore en vie, que Slash jouait encore dans Guns'n'Roses et avant que Metallica ne se coupent les cheveux, où Eric Lindros était présenté comme le prochain Wayne Gretzky... 

Heureusement pour nous, cette période presque oubliée en dehors des gens d'Oshawa et des personnes qui prenaient pour les Nordiques, a coïncidé avec l'explosion des cartes de hockey des années 90. Le tout débuta lors de la saison 1989-90 lorsque la compagnie 7th Inning Sketch lança sa première série et introduisit une panoplie de cartes d'Eric Lindros dont celle-ci qui constitue la carte régulière de Lindros dans la série et ainsi LA carte recrue de cette merveille...


On y fait d'ailleurs la mention de la première "affaire Lindros" lorsque la maman d'Eric fit en sorte que son fils n'aille pas jouer dans la ville de Sault-Ste-Marie...



La série comprenait aussi d'autres cartes de Lindros, une carte All-Star, une carte "scoring leader" et une carte se demandant où allait aller Eric Lindros en 1991...




L'année suivante, Lindros avait également une carte régulière de la série 7th Inning Sketch qui est une de mes préférées de Lindros. J'aurais tellement aimé avoir cette carte en 1991... Mais il y a quelques années, j'ai acheté la séries et je ne regrette pas d'enfin avoir cette merveilleuse carte d'Eric Lindros!


Bon, assez avec les cartes de hockey junior...

Lorsque plus d'une compagnie de carte de hockey obtint des licences afin de produire des cartes de hockey, la compagnie Score fit signer un contrat d'exclusivité à Eric Lindros afin de se démarquer des autres, ce qui fit en sorte que jusqu'à ce que Lindros atteigne la NHL, seule cette compagnie pouvait produire des cartes de ce dernier. La première carte officielle fut celle-ci, dernière carte de la série régulière 1990-91 :


S'en suivi par contre d'une "trâllée" de carte de Lindros, à commencer par ces 5 cartes disponibles exclusivement dans la série manufacturée :







Score en profita d'ailleurs pour mettre des cartes de Lindros dans ses séries bidons comme ici dans la série Young Superstars, une série assez ordinaire qui ne doit pas valoir grand chose de nos jours, on pouvait se l'approprier pour environ 5$ à l'époque :



Et une autre dans la série Rookies and Traded :



Et question d'abuser des bonnes choses, Score mit même une carte de Lindros dans sa série Rookie and Traded de Baseball...



De cette saison, Upper Deck osa passer au-delà du contrat d'exclusivité de Score en publiant cette carte où l'on retrouve ne photo de Lindros avec Steven Rice (oh boy!) et Kris Draper :


L'année suivante, Lindros, suite à son repêchage par les Nordiques, eut droit à sa carte Classics, cette compagnie qui faisait des séries de choix au repêchage...





On fit plus tard dans l'année une série qui groupait les séries des 4 sports nord-américains avec un design de marbre et au lieu de mettre une carte de Lindros, on retrouvait une carte où ce dernier figurait avec les premiers choix des autres sports, Larry Johnson, Russell Maryland et le premier choix du baseball majeur de cette année-à, Brian Taylor, un joueur qui n'a jamais joué dans le baseball majeur...



Mais pour quelqu'un comme Eric Lindros qui était habitué à l'abus de carton, cette carte n'était qu'une anomalie de plus, d'autant plus qu'avec une autre saison, une autre séries Score arrivait et ainsi une autre collection d'abus de la part de cette compagnie...

À commencer par cette carte faisant état du repêchage de Lindros avec pas de chandails des Nordiques et un chandail des Flyers (3e) :


Remarquez qu'on ne mentionne pas, comme sur la carte Classics, que Lindros a été repêché par les Nordiques...


L'autre carte dans cette première série représentait Lindros avec quelques trophées :




Pour la série 2, la compagnie Score qui avait plus qu'abusé du concept d'Eric Lindros, a atteint le point de non retour dans le ridicule, à commencer par cet horrible dessin :


On mentionne par contre le fait que Lindros refusa de jouer avec les Nordiques sur celle-ci


Et une autre avec Rob Pearson, son coéquipier à Oshawa :




Et encore une fois, Score a produit une carte de Lindros sans ses séries mineures comme la série Rookie and Traded et la série Young Superstars :


Encore une fois, la carte de Lindros dans cette série était la carte numéro 88 :



Score introduisit d'ailleurs la série Pinnacle et la série comportait, comme de raison une carte d'Eric Lindros :



Sachez d'ailleurs que la série existait en français...



Cette fois par contre, comme Lindros participa au tournoi de 1991 de Coupe Canada, il eut enfin droit à une vraie carte Upper Deck :


L'année suivante, Lindros fut échangé aux Flyers et les autres compagnies pouvaient maintenant faire des cartes de ce dernier avec les Flyers, ce qui donna lieu à des move étranges...

Une carte airbrushée d'Upper Deck :



Et question de faire songé, sa carte était la 88 :


Parlant de cette photo, en voici une cousine utilisée deux fois par Topps :



Réutilisé en double dans la série Topps Stadium Club, probablement la série la plus boboche de tous les temps, du moins des plus boboches  :



Encore une fois, Score a devancé tout le monde avec un photo shoot qui servit pour les 24435 cartes d'Eric Lindros de la compagnie :






Et comme de raison, il y avait des cartes niaiseuses de Lindros, comme celle-ci :




Selon mes calculs, Score aurait donc dû gaspiller l'équivalent d'un bosquet en arbres juste pour ses cartes d'Eric Lindros entre 1990 et 1992... Au final, maintenant que les cartes de cette époque ne valent plus grand chose, j'imagine que la plupart de ces cartes, parce que trop produites, trop communes et/ou inninteressantes, ne valent rien...


J'investirais plus dans ces cartes bootlegs : 

(Merci à Martin Jarry pour la photo)

Vous ne le voyez peut-être pas bien, mais sur celle de gauche, Lindros a des menottes, je ne me rappelle plus l'histoire par contre, il me semble que c'était une histoire de violence dans les bars ou je ne sais plus... Je me rappelle de l'avoir déjà vu, par contre, cette carte dans un magasin quand j'étais jeune et Lindros-mania et popularité des cartes de hockey oblige, on la vendait à fort prix... Si je me rappelle bien également, la photo à droite était une couverture d'un Beckett...


lundi 21 octobre 2013

L'Inferno de Calgary

Tant qu'à y aller avec les changements, pourquoi ne pas souligner un changement dans la CWHL, la ligue de hockey professionnelle où évoluent les Stars de Montréal. Il y a deux ans, une nouvelle équipe en provenance de l'Alberta est apparue et portait uniquement le nom de "Alberta". L'année dernière, l'équipe prit le nom d'Alberta Honeybadgers suite, si ma mémoire est bonne, à une consultation populaire. BTW, si vous ne savez pas ce qu'est un honeybadger, je vous conseille de faire une petite recherche à propos de ce mustélidé plus débile que la moyenne...


Anyway, récemment l'équipe a annoncé qu'elle changeait à nouveau de nom, devenant l'Inferno de Calgary. Le logo de l'équipe ressemble à ça : 



On est donc allé avec une sorte de mélange de celui des Hitmen et des Flames de Calgary...

(Bah, pas tant Hitmen finalement...)

UPDATE : Pat Drapeau, un lecteur assidu du blogue, m'a fait remarquer que le logo ressemble à celui des Ak-Sar-Ben Knights d'Omaha, ancien club-école des Flames dans la AHL. Il n'a pas tout à fait tort...


Pour ce qui est du chandail, et bien on est allé comme la plupart des autres équipes de cette ligue en reprenant le même chandail que l'équipe locale de la NHL en écrivant le nom de la ville devant. Ce chandail a été d'ailleurs présenté récemment dans un match hors-concours entre les Flames et les Rangers : 




Je n'aime pas ce truc dans cette ligue à 5 équipes (les autres tant les Stars de Montréal, Blades de Boston, Furies de Toronto et les Thunder de Brampton), de reprendre les chandails les chandails des équipes locales (le chandail de Brampton ressembeà celui d'Ottawa). L'Inferno, dans le cas qui nous concerne ici, possède un logo quand même assez intéressant, c'est un peu plate de le laisser de côté pour un tout petit "Calgary" écrit au milieu d'un chandail des Flames... 

C'est d'ailleurs le même cas des Stars. J'aime beaucoup le logo de l'équipe (je porte souvent le macaron!) et je trouve un peu plate qu'il soit mis de côté pour une copie de chandail du Canadien assez ordinairement disposé...

La "légendaire" Caroline Ouellette dans l'uniforme so-so des Stars... J'ai mis légendaire entre guillemets parce qu'elle joue encore, je vais me garder une petite gêne. Si vous n'avez jamais eu la chance de la voir jouer, je vous le recommande... Il s'agit vraiment d'une grande joueuse de hockey!

Je trouve que cette ligue de hockey gagnerait énormément à avoir des chandails originaux propres à eux. Ça donnerait une impression de distinction, si vous voyez ce que je veux dire... 

Parce qu'honnêtement, je trouve ça plate de ne pas utiliser un logo aussi cool (parce que très minimal) que celui des Stars et celui de l'Inferno vu précédemment avec ce genre de chandail...


(Et pourquoi Stars?)

La CWHL commence dans quelques jours, je vous recommande fortement le détour dans Rosemont pour aller voir les Stars à l'Aréna Étienne-Desmarteau sur la patinoire Caroline Ouellette avec Caroline Ouellette dans l'alignement de l'équipe...