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vendredi 29 mai 2020

Les prix LVEUP 2019-20



Hello tout le monde? Ça quarantaine bien? Qu'est-ce que vous confinez de bon? On attendait impatiemment de voir quand et comment cette saison tragique allait se terminer pour publier nos trophées. Et bien comme notre ami Gary vient d'annoncer officiellement que la saison régulière 2019-20 était terminée et qu'on va éventuellement avoir des séries, on va finir ce mois de mai avec nos propres trophées LVEUP. Normalement on attend de les publier en même temps que la ''vraie'' cérémonie de la LNH en juin à Las Vegas, mais comme cette année on en aura probablement pas (à moins d'un gala virtuel que j'éviterai à tout prix) et qu'on n'a pas besoin d'attendre la remise de la coupe pour nos trophées, et bien c'est ça qui est ça.

Si vous êtes nouveau ici, et bien les prix LVEUP sont un peu l'antithèse des prix remis par la LNH. Ici, on en a rien à foutre des marqueurs de buts et des joueurs gentilshommes. Nous, on récompense la médiocrité, la violence et les statistiques peu flatteuses. Pour voir les anciennes éditions des années précédentes, cliquez ici.

Voici maintenant sans plus tarder, les prix LVEUP 2019-2020!


Le Dave Schultz Memorial Trophy

Encore une fois cette année, La Vie Est Une Puck est très fière de vous présenter son premier trophée: le Dave Schultz Memorial Trophy, remis annuellement au joueur ayant accumulé le plus de minutes de pénalités durant la saison régulière. Si, comme nous, vous vous ennuyez du temps où les meneurs au chapitre des minutes de pénalité avaient droit à une carte de hockey soulignant cet exploit, voici votre revanche. Ce trophée porte donc le nom de celui qui détient toujours le record de minutes de pénalité en une saison dans l'histoire de la NHL, Dave "The Hammer" Schultz. Ce grand matamore des Broad Street Bullies passa 472 minutes au banc des pénalités lors de la saison 1974-75, deuxième année où les Flyers remportèrent la Coupe Stanley à coups de dents pétées et de côtes arrachées! Ce n'est donc pas un enfant de chœur qui se mérite ce trophée!

Les précédents gagnants :
2018-19 : Evander Kane (153)
2017-18 : Michael Haley (212)
2016-17 : Mark Borowiecki (154)
2015-16 : Derek Dorsett (177)
2014-15 : Steve Downie (238)
2013-14 : Tom Sestito (213)
2013 : Colton Orr (155)
2011-12 : Derek Dorsett (235)
2010-11 : Zenon Konopka (307)
2009-10 : Zenon Konopka (265)


And the winner is :

Evander Kane
(122 minutes)

On se répète à chaque saison mais les années des Broad Street Bullies, des Tiger Williams, des hommes forts et des 400+ minutes de pénalités par saison sont révolues. C'est donc Evander Kane qui se mérite à nouveau le trophée Schultz et qui devient par le fait même le deuxième de l'histoire à le remporter durant deux saisons d'affilée. Le premier était Zenon Konopka en 2010 et 2011. Konopka est aussi le dernier à voir récolté plus de 300 minutes en une saison. Il faut dire que oui la saison fut écourtée de 11 matchs et Kane n'en a joué pour sa part que 64, mais je ne crois pas qu'il en aurait récolté plus que l'an dernier (153) si la saison s'était bel et bien terminée à 82 matchs. Il devance Brendan Lemieux en deuxième place (111 minutes) et un nouvel aspirant au titre pour les prochaines années, Brady Tkachuk (106 minutes). Quoique ce dernier pourrait faire compétition avec son frère pour le titre...

Quoiqu'il en soit, Kane est en train de cimenter sa réputation comme une des plus terribles ''pestes'' de son époque. Il contribua quand même offensivement avec 26 buts et 47 points.

Bravo Evander!



Le Bill Mikkelson Trophy

La Vie Est Une Puck est fière de vous présenter à nouveau le Bill Mikkelson Trophy, prix remis au joueur ayant accumulé le pire différentiel durant la saison régulière, donc le joueur le plus mal sur-utilisé de la Ligue nationale. Ce trophée est nommé en l'honneur du célèbre Bill Mikkelson qui, lors de la saison inaugurale des Capitals de Washington en 1974-75, termina la saison avec un impressionnant différentiel de -82. Ce résultat est d'autant plus impressionnant en sachant que Mikkelson ne joua que 59 matchs lors de cette fameuse saison. Sachez également que deux saisons auparavant, en 1972-73, mais cette fois avec un autre club d'expansion, les Islanders de New York, Mikkelson accumula un autre bon différentiel de -54 en 72 matchs. Il a donc réussi a améliorer son score. Il faut dire qu'il évoluait avec la pire équipe de l'histoire du hockey moderne, les Capitals de Washington de 1974-75.

Mikkelson était donc au bon endroit au bon moment... ...ou pas...

Les précédents gagnants :
2018-19 : Rasmus Ristolainen (-41)
2017-18 : Nick Leddy (-42)
2016-17 : Tyson Barrie et Matt Duchene (-34)
2015-16 : Mikkel Bodker (-33)
2014-15 : Nail Yakupov (-35)
2013-14 : Alexander Edler (-39)
2013 : Erik Gudbranson et Brian Campbell (-22)
2011-12 : Milan Jurcina (-34)
2010-11 : Chris Philips (-35)
2009-10 : Patrick O'Sullivan (-35)


And the winner is :

Andreas Athanasiou
(-46)

On a un nouveau recordman du trophée Mikkelson! Andreas Athanasiou, du bas de son -46, est le nouveau pire joueur le mieux mal sur-utilisé depuis l'inauguration de ce trophée. Le précédent recordman du pire rendement à ce niveau était Nick Leddy avec -42 il y a deux ans. On est d'ailleurs gâté à ce niveau depuis quelques saisons avec des joueurs dans les -40 depuis trois ans maintenant. Et grâce à la saison historiquement pathétique des Red Wings en 2019-20, Athanasiou figure désormais parmi les moins grands! Bien sûr, comme le trophée Schultz, on ne retrouvera probablement jamais plus de joueurs avec une fiche aussi terrible qu'un -82. Si ça arrive, le pauvre type en question devra s'exiler en Antarctique. Mais tout de même, -46 faut le faire.
 
J'ai suivi cette course une bonne partie de la saison et Athanasiou demeurait en tête (ou en queue) du classement et semblait bien en voie de devenir le nouveau recordman du Mikkelson mais j'ai eu quelque peu peur lorsqu'il a fut échangé aux Oilers à la fin février. Au sein d'une équipe plus talentueuse (cette année du moins), peut-être qu'il allait remonter dans les -30 mais heureusement pour nous et malheureusement pour lui, il se blessa et ne joua que 9 matchs à Edmonton, ne récoltant qu'un but et une passe et une fiche de -1 en Alberta. Il demeura donc dans la cave des +/- devançant plusieurs de ses ex-coéquipiers. Regardez le Top 10 des pires +/-. On y retrouve beaucoup de DET... Même le #2, Valtteri Filppula, aurait égalé le record de Leddy de 2018...
 



Encore bravo Andreas! Et quand même bonne chance à Edmonton pour les séries!


Le Gary ''Suitcase'' Smith Trophy

Nous aimons beaucoup les trophées de la Ligue américaine, parce que plusieurs portent le surnom du joueur envers lequel le trophée est dédié. C'est donc pourquoi nous avons introduit le Gary "Suitcase" Smith Trophy, remis annuellement au gardien ayant enregistré le plus de défaites en saison régulière. On ne se mérite pas le surnom "Suitcase" pour rien, ça veut dire qu'on s'est promené beaucoup. Et c'est ce que Gary Smith fut, un mauvais gardien de but, à bien des mauvais endroits, à bien des mauvais moments.  Lors de la saison 1970-71, alors qu'il évoluait pour les Golden Seals de la Californie, Smith établit un record avec rien de moins que 48 défaites en saison régulière...

Il faut dire que jouer pour les Golden Seals de la Californie, l'une des plus risibles équipes de l'histoire de la LNH, au début des années 70, n'aidait pas à faire de vous un grand gardien, mais de là à terminer la saison avec 48 défaites... Vous serez contents par contre d'apprendre que lors de la saison suivante, en 1971-72, il remporta avec les Black Hawks le trophée Vézina en compagnie de Tony Esposito à une époque où ce trophée était remis au(x) gardien(s) ayant la plus basse moyenne durant la saison régulière...

Les précédents gagnants :
2018-19 : Devan Dubnyk (28)
2017-18 : Cam Talbot (31)
2016-17 : Calvin Pickard (31)
2015-16 : Cam Talbot (27)
2014-15 : Mike Smith (42)
2013-14 : Ryan Miller (30)
2013 : Semyon Varlamov (21)
2011-12 : Jonas Hiller (30)
2010-11 : Nikolai Khabibulin (32)
2009-10 : Jeff Drouin-Deslauriers, Tomas Vokoun et Miikka Kiprusoff (28)


And the winner is :


John Gibson
(26 défaites)

La vie est moche en Californie cette année alors que les 3 clubs de l'état ratent les séries (même à 24 équipes) et c'est un de leurs représentants qui se mérite le Suitcase 2020 en la personne de John Gibson, qui trône au sommet des défaites durant la saison avec un total de 26. Dur de le blâmer alors que les Ducks tournent en rond depuis un moment déjà et il a fait son travail malgré tout (20 victoires).

Il devance d'une seule défaite notre Carey Price national (25). Pour leur part, les autres représentants californiens sont également dans les pires avec Jonathan Quick (22 défaites) et Martin Jones (21).

* Mention spéciale à Jimmy Howard. Si ce trophée était attribué différemment et plus arbitrairement ce serait lui le récipiendaire avec ses 23 défaites en seulement 27 matchs (fiche minable de 2-23-2). L'autre portier des Wings, Jonathan Bernier, a quant à lui terminé avec une fiche raisonnablement meilleure de 15-22-3.

Mais l'esprit de ce trophée demeure le nombre total de défaites et c'est donc Gibson qui se mérite le Suitcase. Qu'en pensez-vous? Devrions-nous revoir nos critères pour l'an prochain et y aller selon un barème plus ajusté? Je ne voulais pas invalider les précédents gagnants mais cette saison historiquement médiocre d'Howard et des Wings me fait douter...


Le Frank Caprice Trophy

La Vie Est Une Puck est très fière de vous présenter à nouveau le fameux Frank Caprice Trophy, remis au gardien ayant gardé plus de 20 matchs avec le pire pourcentage d'arrêt. Ce trophée est nommé en l'honneur du grand Frank Caprice, gardien des années 80 qui est en quelque sorte le gardien ayant gardé plus de 100 matchs dans la LNH avec le plus bas pourcentage d'arrêt (.859) depuis qu'on tient en considération cette statistique... Vous savez, quand on était un gardien plus que médiocre dans une période difficile pour les gardiens, ça mérite d'être souligné...

Les précédents gagnants :
2018-19 : Aaron Dell (.886)
2017-18 : Scott Darling (.888)
2016-17 : Michal Neuvirth (.891)
2015-16 : Jonas Hiller (.879)
2014-15 : Viktor Fasth (.888)
2013-14 : Dan Ellis (.879)
2013 : Miikka Kiprusoff (.882)
2011-12 : Dwayne Roloson (.886)


And the winner is :


Jimmy Howard
(0.882)

Il y a quand même une justice pour Jimmy Howard qui se console ici avec le trophée Caprice. Howard et sa piteuse saison de 2-23-2 a aussi la pire moyenne de buts accordés pour un portier (min. de 20 matchs) avec une moyenne de 4.20.

Il est pratiquement certain qu'il ne reviendra pas à Detroit (et peut-être nulle part ailleurs dans la LNH), alors on lui souhaite bonne chance pour la suite des choses.



Le Mike Milbury Trophy


Comme le circuit Bettman, nous récompensons un directeur général, mais nous, nous célébrons le cancre des cancres en lui décernant le Mike Milbury Trophy, remis au directeur général ayant fait la ou les pires transactions de l'année. Si vous vous demandez pourquoi Mike Milbury? Voici simplement une courte liste de joueurs que Mike a échangé pour 3 seaux de rondelles et 4 paquets de tape à palette durant son règne à la tête des Islanders : Zdeno Chara, Wade Redden, Bryan Berard, Eric Brewer, Darius Kasparaitis, Bryan McCabe, Roberto Luongo, Olli Jokinen, Todd Bertuzzi, Tim Connolly et Raffi Torres...

Alors vous comprenez pourquoi on attribue ce trophée en honneur du pire DG de l'histoire du hockey contemporain, pour honorer celui qui a pris les pires décisions de l'année. 

Les précédents gagnants :
2018-19 : Peter Chiarelli
2017-18 : Pierre Dorion 
2016-17 : Tom Rowe  
2015-16 : Bryan Murray 
2014-15 : non remis 
2013-14 : Mike Gillis 


And the winner is :

Stan Bowman

On a débattu quelque peu mais il n'y avait pas vraiment de candidat suprême pour la pire transaction de l'année. Il y avait bien l'échange Lucic-Neal entre les Oilers et les Flames ou l'acquisition de P.K. Subban par les Devils. Sinon il y avait l'autre acquisition coûteuse et quasi inutile de Wayne Simmonds par les Sabres. Mais pour l'ensemble de son oeuvre, nous avons porté notre choix sur Stan Bowman pour le trophée Milbury de 2019-20.

Grandement blâmé pour la descente dans la médiocrité des Blackhawks après une quasi dynastie, Bowman n'a pas fait grand chose de mieux en 2019-20. Il a d'abord ramené à gros prix Andrew Shaw de Montréal (contre 3 choix au repêchage) et ensuite échangé Artem Anisimov aux Senators contre Zach Smith, un joueur pas mal moins talentueux qu'Anisimov même si ce dernier est sur la pente descendante. Un autre échange qu'on croit perdant fut la transaction envoyant le défenseur Erik Gustafsson aux Flames contre un choix de 3e ronde. Mais sa pire transaction fut sans doute l'envoi du gardien Robin Lehner aux Golden Knights. Il n'y a rien de très horrible ici mais c'est le genre de move médiocre auquel Bowman a habitué les fans des Hawks et ces derniers en ont assez. Il y a également le problème d'une équipe vieillissante et dont les atouts sont difficiles et pénibles à transiger (ex: Brent Seabrook).  Bref tout une situation morose à Chicago.

Félicitations Stan!



Le Craig Smith Trophy


Le Craig Smith Trophy est remis au joueur de centre ayant joué plus de 50 matchs qui possède le pire pourcentage de mise au jeu remportées. Il a été nommé en l'honneur du joueur ayant remporté le premier ce trophée après la saison 2013-14. Il récompense donc les spécialistes des mises en jeu les moins doués de la LNH...

Les précédents gagnants :
2018-19 : Danton Heinen
2017-18 : Jordan Nolan
2016-17 : Jayson Megna 
2015-16 : Jordan Nolan
2014-15 : Jordan Nolan
2013-14 : Craig Smith 


And the winner is :

Tobias Rieder
20.8%

Avec 42 décisions perdues durant 53 mises en jeu effectuées en 2019-20, c'est l'allemand Tobias Rieder des Flames qui est le nouveau pire ''preneur'' de mises en jeu de la LNH.

Bravo Tobias!



Le Dave Allison Memorial Trophy

Dave Allison est le king de l'éphémère. Il a joué seulement 3 matchs dans la LNH avec les Canadiens en 1983-84 et a sévi comme entraîneur par intérim des Sénateurs d'Ottawa pour un très modique 27 matchs (fiche de 2-22-3) lors de la saison 1995-96 avant d'être licencié et remplacé par Jacques Martin. En son honneur, le Dave Allison Trophy est un trophée qui est maintenant remis à l'entraîneur qui a été le plus rapidement congédié dans la Ligue nationale.

Les précédents gagnants :
2018-19 : John Stevens
2017-18 : Alain Vigneault
2016-17 : Gérard Gallant
2015-16 : Todd Richards


And the winner is :

Mike Babcock

Ce fut toute une année mouvementée pour les entraîneurs de la LNH alors qu'il y eut une impressionnante hécatombe dans les premiers mois de la saison et plusieurs allégations diverses sur le comportement douteux de quelques-uns d'entre eux. Au moment d'écrire ces lignes, 8 entraîneurs ont été remplacé en 2019-20, ce qui est très près du record de 9 datant de 1981-82 (voir texte du 9 janvier 2020). C'est tout un contraste avec la saison 2017-18 alors qu'aucun entraîneur n'avait été congédié durant la saison régulière et c'est finalement Alain Vigneault qui avait perdu son poste en premier une fois le calendrier régulier terminé.

Le premier des 8 entraîneurs limogés cette saison fut notre ami Mike Babcock qui fut remercié le 20 novembre dernier après avoir vu ses Leafs traîner de la patte avec une fiche de 9-10-4 au début de la saison. Après avoir signé un contrat record de 6 millions par saison en 2014 avec les Leafs, la sécurité d'emploi que représentait un tel montant fut anéanti alors que Babcock perdit graduellement son vestiaire. Plusieurs allégations de comportements abusifs de sa part firent ensuite surface et lancèrent le bal pour plusieurs autres changements d'entraîneurs dans la LNH...

S'il n'a pu remporter la coupe à Toronto, au moins Babcock peut se consoler avec ce magnifique trophée Allison...


Le Fishsticks Trophy

Pensé en hommage au célèbre chandail "Fishsticks" des Islanders des années 90, ce trophée récompense le pire chiffon qui fut porté durant la dernière saison.  Comme les goûts sont subjectifs, ce trophée ne peut être décidé à l'aide de statistiques peu flatteuses comme nos autres trophées.  Par conséquent, les candidats pour le Fishsticks Trophy furent tout d'abord choisis à l'interne pour ensuite être soumis à un vote démocratique sur Facebook. Oups... Pas cette année ça nous tentait pas. Mettons ça sur la faute du Covid...

À moins d'un cas de force majeure, nous incluons seulement les chandails portés lors de matchs réguliers dans la LNH.  Conséquemment, les uniformes du match des étoiles, des matchs extérieurs et des échauffements d'avant-match ne sont pas considérés pour le titre.

Les précédents gagnants :
2018-19 : 3e chandail noir délavé du Lightning
2017-18 : Le chandail Stadium Series des Capitals
2016-17 : Le 3e chandail orange des "Mighty" Ducks d'Anaheim 
2015-16 - Le chandail "Bolts" du Lightning

And the winner is :

Le chandail ''Stadium Series'' de l'Avalanche

Donc normalement nous préférons les chandails ''réguliers'' soit de la saison régulière mais il n'y avait pas grand candidat au titre et nous ne pouvions laisser celui-ci passer... L'effet ''tablier'' ou ''bavette'' du grand ''A'' blanc est une offense à nos yeux et espérons qu'ils ne le reporteront plus jamais...

Autre candidats considérés: Chandail Stadium Series des Kings, 3e chandail du Lightning toujours en place, 3e chandail des Oilers


Le Mariusz Czerkawski Trophy

Lors de la saison 2015-16 et l'arrivée d'Alex Semin, Mathieu AKA Ray Sheppard a introduit le Mariusz Czerkawski Trophy en l'honneur de cet ex-joueur polonais qui joua une saison plus que médiocre avec Montréal en 2002-03. Plusieurs facteurs entrent en compte afin de mériter ce trophée et il ne s'agit pas nécessairement du pire joueur du Canadien de la saison.

Comme critères pour le Trophée Czerkawski, il peut s'agir soit d'un joueur dont le passage fut un échec ou que la fin de son parcours avec l'équipe fut douloureux. Ça peut aussi être un cas d'expérience ratée, soit dans le cas d'une signature comme joueur autonome ou bien un choix au repêchage qui n'a pas rempli les attentes.  Sinon ça peut être celui qui fut le plus indésirable au sein de l'équipe ou bien celui qu'on avait le plus hâte que son contrat se termine. Les meilleurs cas qui déterminent le gagnant sont souvent lorsque le parcours du joueur avec le club se termine par un rachat de contrat, un renvoi dans les mineures ou un échange-débarras avant la fin de la saison.

2018-19 : Karl Alzner
2017-18 : Mark Streit
2016-17 : Greg Pateryn
2015-16 : Alexander Semin
2014-15 : René Bourque
2013-14 : Louis Leblanc
2012-13 : Tomas Kaberle
2011-12 : Scott Gomez
2010-11 : Benoit Pouliot
2009-10 : Sergei Kostitsyn
2008-09 : Mike Komisarek
2007-08 : Mikhail Grabovski
2006-07 : Sergei Samsonov / Janne Niinimaa
2005-06 : Pierre Dagenais / José Théodore
2003-04 : Marcel Hossa
2002-03 : Mariusz Czerkawski


And the winner is :

Keith Kinkaid

Toujours dans l'espoir de trouver un second digne de ce nom à Carey Price, nous avions beaucoup d'attentes envers Keith Kinkaid, lui qui avait même connu une saison de 26-10-3 en 2017-18 lorsque Cory Schneider fut blessé au New Jersey. Mais il ne connut pas de grands moments avec le tricolore. En seulement 6 petits matchs, il obtint une fiche de 1-1-3 avec une moyenne de 4.24 et un taux d'efficacité de 0.875...

La suite des choses entre parfaitement dans les critères de remise de ce trophée, soit une expérience ratée qui se termine par un rachat ou renvoi dans les mineures. Dans le cas de Kinkaid c'est encore plus parfait, alors qu'il n'y avait même pas de place pour lui avec le Rocket de Laval où il ne fit que jouer encore plus mal (fiche de 3-7-3 en 13 matchs). En plus, il se plaignait de son temps de glace à Montréal et ensuite à Laval lorsque Cayden Primeau fut rappelé par le CH et non lui.

Il fut éventuellement ''prêté'' aux Checkers de Columbus, le club-école des Hurricanes. Ces derniers avaient des problèmes d'effectifs dans les buts suite à l'effet domino d'avoir perdu leurs deux gardiens principaux et d'avoir employé le conducteur de zamboni David Ayres lors d'un match contre les Leafs...

Au moins ce n'était qu'un contrat d'un an. Bravo Keith. J'ai presque remis Karl Alzner comme deuxième gagnant d'affilée mais même lui fut rappelé par le CH durant la saison...


Le Dennis O'Brien Trophy

Voici pour conclure notre dernier trophée, le Dennis O'Brien Trophy, remis au joueur qui s'est le plus promené et qui a joué pour le plus grand nombre d'équipes lors de la saison régulière. À l'origine du nom pour ce trophée, on retrouve Dennis O'Brien, un solide défenseur cogneur mieux connu pour ses années passées au Minnesota dans les années 70.  Cependant, durant la saison 1977-78, il eut l'honneur de devenir le premier joueur de l'histoire à jouer un match pour 4 équipes différentes de la LNH durant la même saison.

Alors qu'il en était à sa 8e saison avec les North Stars, l'équipe le plaça au ballottage et il fut réclamé par les Rockies du Colorado en décembre. Il fut par la suite échangé aux Barons de Cleveland en janvier. Un vingtaine de matchs plus tard, les Barons le placèrent au ballottage à leur tour et il termina la saison avec sa quatrième équipe, les Bruins. Au moins il eut la chance de terminer avec une bonne équipe contrairement aux trois autres... et participa aux séries de surcroît.

Nous voulions tout d'abord nommer ce trophée le Dave McLlwain Trophy en l'honneur de cet autre joueur qui réédita ce record en 1991-92, mais O'Brien fut le premier et considérant le fait qu'il joua pour plusieurs équipes médiocres et fétiches de ce blog, le choix semblait plus approprié. Le record fut également réédité plus récemment par Mark Arcobello en 2014-15 et par Jussi Jokinen en 2017-18.

Les précédents gagnants:
2018-19 : Chris Wideman 



And the winner is :

Ilya Kovalchuk

On n'a pas eu de joueurs ayant joué pour 4 équipes comme O'Brien cette année. Et seulement 3 joueurs ont été échangé 2 fois et ont porté 3 chandails de la LNH; Vladislav Namestnikov (NYR, OTT, COL) ainsi que deux porte-couleurs du CH en Marco Scandella (BUF, MTL, STL) et Ilya Kovalchuk (LAK, MTL, WSH).

C'est toutefois Kovalchuk qui se mérite le trophée O'Brien car il fut techniquement payé par 4 équipes en 2019-20; Los Angeles, Montréal, Washington et bien sûr les Devils du New Jersey. Ces derniers lui paie annuellement 250 000$ depuis le rachat en 2013 de son faramineux contrat de 15 saisons. Ils le paieront d'ailleurs jusqu'en 2024-25. Les Kings, pour leur part, l'ont quand même payé 6.25 millions cette année et ils feront de même l'an prochain. Donc même s'il ne joue que pour une seule équipe l'an prochain (retour à Montréal?), il continuera d'être payé par 3 équipes...

Au moins Montréal a pu en tirer quelque chose et à bas prix, obtenant même un choix de 3e ronde pour l'avoir envoyé à Washington. Au départ, j'étais sceptique comme beaucoup de gens et je croyais que la signature de Kovalchuk par le CH avait le potentiel d'être un gagnant assuré du Czerkawski, alors qu'il y avait là tous les signes avant-coureurs d'une future expérience ratée à la Alexander Semin ou Sergei Samsonov. Cependant Kovalchuk fut un des seuls points positifs de cette autre saison médiocre du CH, amenant un peu de dynamisme et d'enthousiasme dans cette équipe morose. Quoique maintenant peut-être nous le retrouverons en séries... et en juillet s'il revient à Montréal.

Bravo et merci Ilya!



C'est ce qui conclut une autre année de prix LVEUP! À l'an prochain!

mardi 26 mai 2020

Collection de programmes #2





Comme j'ai une fascination pour tout ce qui est de programmes, guides médias, yearbooks et albums souvenirs vintage, re-voici une autre collection de ces fascinants documents que je trouve sur internet.

Dans le premier épisode je m'étais éparpillé sur plusieurs décennies différentes mais aujourd'hui je vais  me concentrer sur des vieux programmes soit de l'ère des ''Original 6'' et avant...


D'abord selon mes recherches, on aurait commencé à vendre et à distribuer des ''programmes'' autour de 1926. Il est possible qu'il en existait auparavant mais le plus vieux que j'ai trouvé de la LNH serait celui-ci des Maroons de Montréal datant de décembre 1925:



Au départ, ces programmes étaient assez rudimentaires avec peu d'illustrations et avec des publicités tout aussi rudimentaires. Les moyens étant encore limités à l'époque, on retrouve également peu de couleurs et le fond et bordures des documents restaient blanc:



Les Senators réutilisaient la même photo de leur aréna sur chaque programme. Notez le ''H'' manquant à ''Pittsburg''.

 
Je me demande à quelle année Pittsburg a reçu son ''H'' à la fin...



Un match hors-concours intra-ligue entre les Americans de New York et les Rosebuds de Portland. Le matcha avait lieu au Borders Cities Arena de Windsor en Ontario. Remarquez bien la mention ''Tonight's game under Western rules''. En 1926, cette ''WCHL'' , qui comportait différents règlements que ceux de la LNH, en était à sa dernière saison d'existence. L'année suivante, les droits des joueurs des Rosebuds furent vendus aux nouveaux Black Hawks de Chicago.


Programme de la dernière série intra-ligue pour l'obtention de la Coupe Stanley. La WCHL fut dissoute et la Coupe devint propriété exclusive de la LNH par la suite. Comme les Rosebuds discutés plus haut, les joueurs des Cougars de Victoria furent acquis par la nouvelle franchise de Detroit qui conserva le surnom ''Cougars'' pour quelques saisons. Au départ les Cougars ne purent jouer à Detroit alors que l'Olympia de Detroit était toujours en construction. Ils jouèrent donc leur première saison... à Windsor au Border Cities Arena discuté plus haut... Je crois donc que le match vu plus haut était en quelque sorte une ''pratique'' pour voir si l'aréna de Windsor allait convenir...



 
 J'adore ces vieilles pubs de Laura Secord...


On commença ensuite à voir de plus en plus d'illustrations sur les programmes:




 

Mais Ottawa restait plate...


 J'ignore s'il s'agit bien ici d'un ''programme'' mais wow...

 
Detroit en 1929-30 dans le temps où ils s'appelaient toujours les Cougars.

 
J'ignore l'année de celui-ci ou de quelle genre de publication il s'agit mais oh qu'il est beau... Les Bruins devraient ramener cette illustration sur un chandail vintage, une patch à l'épaule ou quelque chose du genre.

 
 
Celui-ci doit être assez rare alors que les Quakers de Philadelphie n'existèrent que durant une seule saison. Remarquez la mention de ''Benny Leonard'' cet ex-champion boxeur qui devint propriétaires des Pirates et futurs Quakers. Voir texte du 28 janvier 2009.


 Les programmes du Forum de Montréal mettaient en vedette les deux clubs qui se partageaient l'Aréna


 Programme remis lors de l'ouverture du Maple Leaf Gardens en 1931


Remarquez les différents joueurs aux différents chandails derrière le but des Maroons.


Comme vous pouvez voir, les programmes commencèrent à devenir de mieux en mieux illustrés au cours des années 30, particulièrement ceux des Maples Leafs et des Rangers:



Un programme de 1935 contre les éphémères Eagles de St.Louis


Toronto utilisait la terminaison ''Programme'' au lieu de ''Program''. Il s'agit en fait de l'ancienne épellation britannique qui fut plus tard raccourcie par les americains.


Comment pouvait-on bien suivre un match Rangers vs. Americans?
Les deux équipes avaient un chandail aux mêmes couleurs...


Le problème fut réglé en 1933 lorsque les Americans employèrent un chandail alternatif blanc lors des matchs contre les Rangers...




Ce programme des Red Wings mettaient davantage en évidence leur entraîneur Jack Adams



En terminant voici mon préféré parmi tous ceux de cet article:

On saute maintenant en 1950 en pleine période ''Original 6''. Je dis 1950 mais je n'en suis pas aussi certain si on regarde les différents chandails des adversaires des Bruins. Remarquez le deuxième joueur dans la file qui porte le chandail noir et blanc des Black Hawks qu'ils portèrent de 1927 à 1934. Remarquez qu'il pourrait s'agir seulement d'une erreur ou d'un choix artistique afin de le différencier des autres joueurs en rouge. D'ailleurs ces deux joueurs en rouge ont l'air trop similaire. Si le dernier joueur (#13) est un joueur du Canadien, où est la bande bleue au centre du chandail? Il s'agit malgré tout d'une oeuvre d'art et j'aimerais bien l'acquérir en vrai pour en faire un agrandissement et un poster...


mardi 19 mai 2020

La règle Rangers




Depuis ses débuts sur ce blog, mon collègue Martin ITFOR nous a quelquefois parlé de la ''Règle Rangers'' selon laquelle une équipe qui veut copier leur concept de lettrage à la diagonale sur leur chandail se doit de respecter la règle d'employer 7 lettres, pas plus, pas moins. C'est un sujet qui revient souvent dans nos conversations de chandails de hockey et j'ai toujours trouvé la chose intéressante. Je crois être un adepte de cette doctrine de Martin, mais il y a quand même quelques cas où c'est potable avec moins ou plus de 7 lettres.

Donc aujourd'hui je vais essayer d'analyser la chose plus en profondeur et peut-être essayer de trouver des exceptions à la règle...



D'abord un petit historique. Depuis leurs débuts dans la LNH, les Rangers sont l'une des rares équipes de la LNH à ne pas utiliser leur logo principal sur le devant de leur chandail. En fait, en ce moment ils sont les seuls de la ligue à faire ça.

Ils ont essayé des looks différents à quelques reprises dont les années Esposito et leur 3e chandail des années 90, mais ils sont toujours revenus à ce look classique. La disposition du mot Rangers à la diagonale aurait initialement été adoptée pour différencier le club de l'autre franchise new-yorkaise, les Americans, qui eux écrivaient leur nom à l'horizontal sur leur chandail. Le nom ''Rangers'' pour sa part provient d'un jeu de mot basé sur le nom du fondateur de l'équipe, Tex Rickard (voir texte du 27 mai 2014 pour plus d'info).

De plus, le lettrage ''italique'' des Rangers donne également beaucoup de dynamisme au chandail. Ça peut paraître banal, mais lorsqu'on n'utilise que du lettrage comme logo sur un chandail, vous allez voir sur plusieurs exemples que le choix de police et de style compte pour beaucoup, et pas seulement pour le nombre de lettres.


1926

Quoiqu'il en soit, les Rangers frappèrent dans le mille avec ce concept qui fut maintes fois copié depuis mais pas toujours avec le même impact que le Rangers original. Voici plusieurs exemples:


Penguins de Pittsburgh

Les premiers qui doivent vous venir en tête sont sûrement les Penguins de Pittsburgh qui adaptèrent à deux reprises le lettrage à la diagonale soit lors de leur première saison en 1967-68 et ensuite sur leur chandail à l'étranger entre 1992 et 1997. Le mot Pittsburgh contient 10 lettres et on se retrouve donc avec un certain embouteillage... Ils auraient pu s'en sortir mieux avec le mots ''Penguins'' qui contient 8 lettres...

Cependant, cet ''excès'' de lettres n'est pas le pire exemple du lot, je l'apprécie d'ailleurs beaucoup malgré tout.



Clippers de Baltimore - AHL

Vous voyez ici un exemple d'un lettrage à 8 lettres où vous pouvez voir qu'il y en a une de trop avec le ''C'' qui plie à l'extrême gauche. À moins de réduire correctement l'espace entre les lettres, c'est assez difficile de s'en sortir avec quelque chose qui fonctionne autant que les Rangers.


Bears de Hershey - AHL

Mais une autre règle que l'on devrait annexer à la règle Rangers serait de ne pas utiliser un trop gros lettrage. Dans le cas ici des Bears de Hershey on retrouve bien 7 lettres mais elles sont trop grosses et en plus, ils ont ajouté le numéro à l'avant en plus d'un logo d'ours, ce qui fait qu'on étouffe un peu.



Ils ont toutefois apporté des correctifs lorsqu'ils ont ramené ce chandail il y a quelques années. Mais l'espèce de croix bleu gâche tout...



Lynx de St-Jean - LHJMQ

Ici, nous retrouvons les défunts Lynx de St-Jean qui empruntèrent le look des Rangers au complet durant leurs premières années. Comme vous pouvez voir, avec un mot de 4 lettres ça fait pas mal plus vide... Il aurait peut-être été préférable de grossir légèrement les lettres.


RPI University - NCAA

Une autre sous-règle à annexer ici: si tu dois grossir ton lettrage, ne pas prendre un des pires lettrages jamais vu pour ton chandail... Sérieusement, c'est à vomir.  On peut le voir ici sur les visages de Darren Puppa et Adam Oates (2e et 3e sur cette photo) qu'ils ont hâte de se rendre dans la LNH pour ne plus porter cette horreur...


University of Minnesota-Duluth - NCAA

Et sérieusement, 3 lettres c'est vraiment pas assez pour utiliser le style diagonal. Même ici avec un lettrage plus sobre et classique, ça ne marche pas.

BTW c'est Chico Resch sur la photo.


Islanders de Charlottetown - LHJMQ

Retournons dans le junior avec les très beiges Islanders de Charlottetown qui utilisaient également le lettrage diagonal à leurs premières années mais c'était totalement raté. Non seulement ''Islanders'' comporte trop de lettres, mais celles-ci sont difficiles à lire et de plus, si l'on doit copier le style Rangers, il me semble qu'il ne faut surtout pas le faire pour une équipe qui s'appelle ''Islanders"...


Knights de London - OHL

Encore dans le junior, les Knights de London adoptèrent le style Rangers sur un 3e chandail durant les années de John Tavares (photo). 

Je ne le trouve pas super beau, mais difficile de contredire la règle Rangers ici.  C'est très lisible, on n'étouffe pas le lettrage et en plus, un chandail vert c'est très winner.


Americans de Allen - ECHL

Le plus gros problème avec un mot trop long est qu'il faut se résoudre à employer un lettrage condensé pour faire bien rentrer toutes ces lettres à la diagonale. Et plus il y a de lettres, plus on en perd lors de la prise d'une photo où les plis sont quasiment inévitables.


Aces de l'Alaska - ECHL

Si on ne peut employer 7 lettres, je crois que l'on peut s'en sortir avec quelque chose de potable si on a seulement 6 lettres.  Malheureusement, je n'ai pas trouvé beaucoup de cas gagnants. Ici avec les Aces de l'Alaska (et notre ami Scott Gomez), je n'aime pas, quoique la couleur bleu ciel du chandail n'aide pas vraiment. Peut-être que si c'était sur un chandail brun à la Russel Crowe...


Komets de Fort Wayne - IHL

Un autre exemple à 6 lettres où c'est également raté. Les lettres sont légèrement trop grosses et ça ne fonctionne pas dans ce style de chandail avec des bandes aux épaules. On sent qu'on étouffe un peu ici... 



S'ils étaient demeurés en place au delà de la saison 1977-78, les défunts Barons de Cleveland auraient changé de chandail pour ce nouveau modèle à la Rangers. Je n'aurais pas aimé qu'ils changent leur chandail régulier, que j'adore personnellement, mais ça aurait quand même bien fonctionné avec 6 lettres et un bon lettrage.

Wings de Memphis - CPHL

Ici, on a un total ''Jersey fail''. Tu choisis un seul concept à voler, mais pas deux... By the way, la ''chose'' à l'intérieur du logo des Wings est une fleur de coton. Dommage, car ''Memphis'' contenait 7 lettres...



Également à inclure comme sous-règle à la règle Rangers; seulement 1 mot. Ici on retrouve le chandail que les Rangers utilisèrent à l'étranger entre 1978 et 1987 alors que le chandail à domicile demeura le ''Rangers'' traditionnel. Ici, on retrouve bien 7 lettres mais l'espace entre les deux mots vient faire déborder le ''N'' presque sur l'épaule, ce qui donne des plis bizarres lorsqu'on le porte.


Mariners de San Diego - WHA

Ici, on a trop de lettres et 2 mots, donc on ne peut pas s'en sortir gagnant...



Blades de Baltimore - WHA
Vous pouvez également voir que ce qui fonctionne autant avec le lettrage employé par les Rangers est cet effet de contour 3D sur le lettrage. Ça change tout et ça fonctionne presque parfaitement pour les Blades. Cette équipe éphémère de l'AMH copia le lettrage Rangers et c'était presque beau avec ce choix de couleurs mais... 9 lettres.


Aeros de Houston - WHA

Toujours dans l'AMH, les Aeros de Houston s'en sortaient pas mal avec 5 lettres, mais je n'aime pas vraiment ce genre de police semi-western rappelant les premières équipes de baseball...


Blazers de Vancouver - WHA

Ici on retrouve un cas où on a voulu en faire trop. Les Blazers portaient originalement leur logo à l'horizontal et ça faisait la job, malgré que c'était moyen. Mais ils ont tenté ici de l'adapter à la diagonale en gardant l'effet du ''L'' en forme de bâton et une rondelle superflue qui vient ajouter encore plus de confusion. Pourtant, Blazers = 7 lettres...


Voici en terminant d'autres équipes qui ont aussi porté le diagonal avec plus ou moins de succès:


Bears de Bloomington


Match des étoiles 1980


Hurricanes de la Caroline

Canada (AMH) vs URSS

Lightning de Tampa Bay

Reds de Providence (AHL)

Avalanche de Colorado



Bref, peu d'équipes ne l'ont porté comme l'équipe originale...