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samedi 29 octobre 2016

Les recordmen des autres ligues (2e partie)






Voici la suite du billet de la semaine passée sur ces joueurs qui ont écrit le livre des records de leur ligue mineure respective. Dans la première partie, je parlais des ligues nord-américaines encore actives et maintenant passons aux principales ligues défuntes, toujours en Amérique du nord.


International Hockey League (1945-2001)

Len Thornson (1956-1969)
819 PJ - 426 B - 826 P - 1252 PTS

La IHL fut fondée en 1945 avec l'humble mission de redonner la chance à des joueurs de jouer au hockey au retour de la 2e guerre mondiale. Elle connut plus tard une expansion majeure et tenta même de rivaliser avec la LNH dans les années 90 avant de mordre la poussière en 2001. Lisez mon texte du 28 janvier dernier pour en savoir plus.

Originaire de Winnipeg, Thornson fut la propriété des Canadiens de Montréal à une époque où le Canadien dominait et où les postes disponibles dans l’équipe et dans la ligue furent très rares. Il s’aligna donc d’abord avec les clubs-écoles du CH à Buffalo et à Shawinigan en plus de jouer avec les Royals de New Westminster dans la WHL. En 1956, il joignit finalement la IHL avec les Hornets d’Huntington. La saison suivante, il joignit les rangs des légendaires Komets de Fort Wayne où il joua sans interruption jusqu’à sa retraite en 1969. Durant son séjour de 12 saisons à Fort Wayne, il remporta le championnat des marqueurs à 3 reprises et le trophée du MVP à 7 reprises en plus d’aider l’équipe à remporter la Turner Cup à 2 reprises (1963 et 1965).

Il aurait probablement été encore meilleur si ce n’était d’une blessure qui le rendit aveugle d’un oeil. La présente incarnation des Komets évolue dans la ECHL et a toujours le #11 de Thornson retiré dans son aréna. Thornson habite toujours à Fort Wayne et est un spectateur régulier des Komets.



Central Hockey League (1963-1984)

Richie Hansen (1976-1984)
523 PJ - 183 B - 363 P - 546 PTS

La CHL débuta en 1963 sous le nom de la Central Professionnal Hockey League et était gouvernée par la LNH comme ligue de développement exclusif pour la grande ligue, ce qui fait qu'on retrouve peu de joueurs qui ont joué énormément de matchs dans la CHL. Seulement trois joueurs ont dépassé le cap des 500 matchs dont le joueur qui suit.

Hansen, un des rares joueurs de hockey originaire du Bronx à New York, attira l’attention en 1971-72 lorsqu’il amassa 71 points en seulement 30 matchs avec les Metros de Brooklyn dans la ligue junior de NY. Il fut par la suite recruté par les Wolves de Sudbury dans la OHL où il joua durant trois ans suite à quoi il fut repêché par les Islanders au 119e rang du repêchage de 1975. Il ne joua que 18 matchs avec les Islanders sur un espace de 4 saisons et passa la plupart de son temps avec leur club-école, les Texans de Fort Worth dans la CHL. Il fit plus tard partie d’un échange avec les Blues de St.Louis mais resta dans la CHL avec leur club-école, les Golden Eagles de Salt Lake City.

C’est à Salt Lake City qu’il connut ses meilleures saisons dont une de 29 buts, 81 passes et 110 points en 78 matchs en 1981-82. Il rejoua deux matchs dans la LNH avec les Blues durant cette même saison mais ce furent ses deux derniers en carrière. Il retourna dans la CHL jusqu’à la fin de la ligue en 1984 suite à quoi il prit sa retraite. Il gagna en tout 3 fois le championnat de la CHL.

Son fils Rich Jr joua également dans la deuxième version de la CHL de 2005 à 2010.



Central Hockey League II 1992-2014

Joe Burton (1992-2003)
708 PJ - 565 B - 420 P - 985 PTS


La CHL fut ressuscitée en 1992 par Ray Miron, un ancien directeur général des Rockies du Colorado et président temporaire de la CHL en 1976. La nouvelle version de la ligue pris de l’expansion au cours des 20 années suivantes, absorbant entre autres la Western Professionnal Hockey League (WPHL) et une nouvelle version de la IHL au passage. Elle fut toutefois absorbée à son tour par la ECHL en 2014.

Un des clubs fondateurs de la CHL, les Blazers d’Oklahoma City, avaient dans leurs rangs un attaquant du nom de Joe Burton. Ce joueur originaire du Michigan deviendra une légende à Oklahoma City où il joua jusqu’en 2003 et devint un des meilleurs marqueurs de l’histoire des ligues mineures. Il compta en tout 565 buts avec les Blazers pour 985 points, ce qui le place à seulement 3 points d’avance sur le 2e sur la liste, un certain Travis Clayton. Il joua également pour les Coyotes d’Oklahoma City dans la ligue de roller-hockey durant les été de 1995 et 1996. En 11 saisons avec les Blazers, il remporta deux fois le championnat soit en 1996 et 2001.

Il prit sa retraite en 2003 mais revint en action en 2004-05 dans la United Hockey League (UHL) avec les Mechanics de Motor City au Michigan. Alors que la LNH était en lock-out, le club embaucha plusieurs vétérans des Red Wings comme Chris Chelios, Kris Draper et Derian Hatcher en plus de Bryan Smolinski et Sean Avery. L’équipe était alors la seule équipe professionnelle active dans la région de Detroit. Malgré ces signatures, le club rata les séries mais Burton n’avait pas perdu sa touche de marqueur et termina premier marqueur de l’équipe avec 36 buts suite à quoi il prit sa retraite définitive.

Bien qu’il ne termina jamais en tête des pointeurs lors d’une saison, le trophée du meilleur pointeur de la CHL fut renommé en son honneur en 2004. Ses 601 buts en carrière dans les ligues mineures le placent toutefois au 9e rang de l’histoire, toutes ligues mineures confondues.



Eastern Hockey League (1933-1973)

Dick Roberge (1955-1972)
1097 PJ - 720 B - 938 P - 1658 PTS

Si Burton figure au 9e rang des marqueurs de buts de l'histoire des ligues mineures, voici le détenteur du 1er rang. Figure légendaire des Jets de Johnstown, Roberge débuta avec l’équipe en 1954 alors qu’ils évoluaient dans la IHL avant de transférer dans la EHL l’année suivante. Avec les Jets, Roberge connut 10 saisons de plus de 100 points et ses 720 buts lui confèrent le 1er rang des marqueurs de l’histoire des ligues mineures.

À l’exception de la saison 1956-57 qu’il passa avec les Royals de New Westminster dans la WHL, Roberge joua toute sa carrière avec les Jets. Il joua aussi un match dans la AHL avec les Hornets de Pittsburgh en 1962.

Suite à sa retraite comme joueur en 1972, Roberge prit les rênes de l’équipe lors de la saison 1974-75. Les Jets étaient alors membre de la NAHL et remportèrent le championnat en 1975 avec dans leurs rangs les fameux frères Hanson Carlson. Ce fut toutefois la seule saison des Jets avec Roberge comme entraineur. 



North American Hockey League (1973-1977)

Rod Bloomfield (1973-1977)
288 PJ - 187 B - 310 P - 497 PTS

Parlant de la NAHL, le détenteur du records pour les points de cette ligue éphémère née des cendres de la EHL est un ancien coéquipier de Bobby Orr. Rod Bloomfield déménagea à Perry Sound en Ontario à l’âge de 5 ans et évolua avec Orr et son frère Ronnie au niveau Bantam. Il joua ensuite quelques années dans diverses équipes senior. En 1973, il participa au camp d’entraînement des Toros de Toronto de l’AMH mais fut persuadé par son vieil ami Ronnie Orr de joindre les rangs de la nouvelle NAHL avec les Dusters de Binghamton. Orr était alors le directeur général de l’équipe. Il joua durant les quatre années d’existence de la NAHL avec les Dusters et détient les records pour les matchs joués, les buts, passes et les points. Il obtint d’ailleurs une récolte impressionnante de 49 buts et 173 points en 1976-77 lors de la dernière année de la ligue. C’est durant cette saison que fut filmé le film Slap Shot et Bloomfield eut un rôle de figurant dans certaines scènes et était aussi la doublure de Paul Newman.

Les Dusters firent ensuite leur entrée dans la AHL avec Bloomfield dans leurs rangs. La nouvelle équipe était en fait déménagée de Providence mais garda quelques joueurs des Dusters dont leur meilleur joueur Bloomfield. Ce dernier reçut toutefois une rondelle au visage durant cette première saison dans la AHL et décida se se retirer de la compétition. Il accumula quand même 46 points en 49 matchs dans la AHL.


Colonial Hockey League / United Hockey League / International Hockey League (1991-2010)

Robin Bouchard (1995-2010)
914 PJ - 623 B - 581 P - 1204 PTS

L’origine de la Colonial Hockey League (CoHL) remonte au début des années 90 alors qu’elle débuta ses activités avec des équipes dans des petits marchés délaissés par la IHL qui procédait alors à une expansion majeure en compétition avec la LNH (voir texte du 28 janvier 2016). La ligue se renomma sous le nom de la United Hockey League en 1997 et ensuite repris le nom vacant de la IHL en 2007. La ligue cessa ses activités en 2010 et 5 de ses équipes joignirent les rangs de la CHL qui a son tour fut absorbée par la ECHL en 2014.

Originaire de Jonquière au Saguenay, Robin Bouchard joua son hockey junior avec les Bisons de Granby, les Cataractes de Shawinigan et le Titan de Laval. N’étant pas repêché, il joignit d’abord l’Express de Roanoke dans la ECHL et fut rapidement échangé au Chill de Colombus. La saison suivante, il joignit les rangs des General de Flint dans la CoHL et plus tard du Fury de Muskegon en 1997. Il joua ensuite la majorité de sa carrière avec le Fury, équipe qui changea de nom pour les Lumberjacks en 2008. Il joua aussi quelques matchs dans la CHL, dans la ligue Italienne avec le HC Bolzano et aussi 4 matchs dans la AHL avec Grand Rapids. Il joua donc dans les trois incarnations de cette ligue en plus des autres ligues mineures d’importance comme la AHL, CHL et ECHL. Tout un voyageur.

Au travers de tout ce parcours dans la ECHL, CoHL, IHL, UHL, CHL et AHL, Bouchard accumula buts par dessus buts, lui donnant un total impressionnant total de 687 buts, ce qui représente un record en ce qui concerne l’histoire moderne des ligues mineures. Je ne sais pas à quelle période correspond le début de cette ère “moderne” alors que le véritable détenteur du record serait Dick Roberge que l’on a vu plus haut. Quoiqu’il en soit, le record de Bouchard fut célébré en grande pompe par les partisans de Muskegon et aussi par sa ville natale de Jonquière où une bannière célébrant son record est hissé dans le haut du Foyer des Loisirs d’Arvida.


Bouchard prit sa retraite en même temps que l’aborbtion de la IHL par la CHL en 2010. Même s’il était déjà convenu que les Lumberjacks cessaient leurs activités, ils retirèrent le numéro 32 de Bouchard à la fin de la saison. Il habite toujours à Muskegon et travaille pour Chevrolet.


Western Hockey League (1952-1974)

Guyle Fielder (1953-1973)
1368 PJ - 391 B - 1380 P - 1771 PTS

Née de la fusion entre la Pacific Coast Hockey League (PCHL) et la Western Canada Senior Hockey League (WCSHL), la WHL fut à une certaine époque une ligue rivale à la LNH lorsqu’elle tenta d’implanter du hockey professionnel en Californie avec des équipes dans des marchés majeurs comme Los Angeles et San Francisco, ce qui força éventuellement la LNH à prendre de l’expension en 1967. La ligue continua ses activités jusqu’en 1974 lorsqu’elle déclara forfait suite à la présence de l’AMH et de la LNH sur son territoire. Quelques-unes de ses équipes furent absorbées dans la CHL et une autre, les Roadrunners de Phoenix, dans l’AMH.

La figure emblématique de la WHL fut le légendaire Guyle Fielder qui y joua durant 22 saisons principalement avec les Totems de Seattle. Victime du peu de place dans la LNH, Fielder fait toutefois partie d’un groupe très sélect avec plus de 2000 points ammasés en carrière (incluant les points en séries) dans le hockey professionnel. Seulement Wayne Gretzky, Gordie Howe et Mark Messier peuvent en dire autant. Il termina 9 fois en tête des compteurs de la WHL et remporta 4 fois la coupe Lester Patrick avec les Totems.

Il joua également quelques matchs dans la AHL avec les Flyers de St.Louis et les Aces de Québec. Son expérience dans la LNH se résuma à seulement 15 matchs avec les Red Wings, les Black Hawks et les Bruins.

Vous pouvez en lire plus à son sujet dans ce texte de Martin ITFOR datant de 2011.


Il me reste encore quelques ligues encore plus obscures à décortiquer, je vous reviens avec ça bientôt.


Sources:
Copper & Blue
Slap Shot NAHL
Bad Wax
The Hockey Mom
Bobby Orr Hall of Fame

vendredi 28 octobre 2016

Hockey et Halloween





Vous ne savez pas encore comment vous déguisez pour l'Halloween cette année? Si vous aimez le hockey, il y a toujours quelques bonnes idées que l'on peut découvrir sur Google et en voici quelques-unes réunies ici pour vous.






 Un bol à salade, un tube quelconque et du beaucoup de foil font une belle Coupe Stanley.





Des figures emblématiques du sport comme les frères Hanson et Don Cherry sont assez faciles à réaliser.




Pourquoi pas mélanger hockey et horreur pour l'Halloween avec un déguisement classique de Jason Voorhees?





Avouez que c'est ultra cute.




Encore plus cute.




Se déguiser en carte de hockey. Mon rêve. Je fais définitivement la même chose l'année prochaine.




Ce gars est mon héros.




Lui aussi.




J'adore. Mais il faut absolument cette pancarte pour comprendre.




Euh ok? La puck c'est bien pensé mais le bâton je sais pas trop.




Un vrai chandail de Lindros (avec les Flyers) et on serait en business.





À défaut de vous déguiser, vous pouvez toujours sculpter vos citrouilles avec une thématique de hockey.




Sinon, vous pouvez toujours fouiller l'internet et vous acheter un chandail thématique des ligues mineures comme la ECHL. Il y en a des pas mal effrayants.









Et si vous voulez pas que vos enfants se fassent frapper dans la rue, vous pouvez toujours les déguiser en joueurs du match des étoiles de l'an passé. Tout le monde les verra venir de loin avec toutes ces bandes réflechissantes.




Sur ce, joyeuse Hallowenn à Tous.


mercredi 26 octobre 2016

La Alps Hockey League






À chaque nouvelle saison de hockey, moi et Martin ITFOR avons depuis quelques années une tradition assez particulière que j’appelle “Où est rendu Francis Verreault-Paul?”. Cet ancien joueur des Saguenéens et des Redmen était un de nos joueurs favoris lorsqu’il évoluait à l’Université McGill il y a quelques années et nous suivons sa carrière de loin depuis sa dernière saison à McGill en 2011-12. Nous savions qu’il avait le potentiel de poursuivre sa carrière après son stage universitaire et d’au moins performer dans les ligues mineures à défaut de pouvoir se rendre dans la LNH.

Il a tout d’abord terminé la saison 2011-12 dans la Ligue américaine avec les Bears de Hershey où il joua 6 matchs. Il commença ensuite un parcours vagabond entre la ECHL et différentes ligues européennes et depuis ce temps, à chaque début de saison, nous avons comme devoir de le retracer. Il a joué la dernière saison avec les Stars de Gentofte dans la ligue du Danemark et je me demandais bien qu’est-ce qu’il allait nous réserver en 2016-17 alors que des rumeurs régionales le ramenaient au Saguenay avec le Marquis de Jonquière, ce qui m’excitait grandement alors que j’aurais pu revoir ce joueur fougueux en action. Il a cependant décidé de continuer son aventure en europe, cette fois-ci avec les Broncos de Sterzing-Vipiteno dans la Alps Hockey League.


Verreault-Paul avec sa nouvelle équipe en 2016-17


Comme moi, vous vous dites sûrement “What the fuck is the Alps Hockey League?”. Et bien c'est normal de ne jamais en avoir entendu parler car figurez-vous que la ligue de hockey des Alpes est en fait une toute nouvelle ligue qui a débuté ses activités cette saison. Et comme j'ai une fascination pour les ligues mineures obscures, je me devais d'en savoir plus.

Cette ligue est née des cendres de deux ligues, la Serie A italienne et la Inter-National League, qui ont fusionné à la fin de la dernière saison. La Serie A était la première ligue en importance en Italie et existait depuis 1925 alors que la Inter-National League était une ligue semi-pro plus récente (fondée en 2012) avec des clubs en Slovénie, en Autriche et aussi en Italie. Il est triste de voir une ligue presque centenaire terminer ainsi ses activités mais la fédération Italienne de hockey espère ainsi relancer le hockey professionnel italien qui battait supposément de l’aile. La Seria A a connu des difficultés financières et avait perdu du lustre au cours des dernières années avec la défection d'une de ses équipes phares, le HC Bolzano, dans la ligue Autrichienne (EBEL).

La nouvelle Alps Hockey League regroupe donc 16 équipes dont la plupart étaient dans ces deux ligues auparavant. On retrouve en fait 7 équipes basées en Autriche, 8 en Italie (toutes situées au nord) et une seule en Slovénie pour l'instant. Deux des équipes autrichiennes serviront également de clubs-écoles pour la ligue Autrichienne. Pour éviter toute confusion avec l’autre AHL en Amérique, la Alps Hockey League prendra l’abréviation Alps-HL.


Carte de la Alps-HL en 2016-17



Si tout va bien dans les prochaines années, la ligue espère prendre de l’expansion en Allemagne, en Croatie, en République Tchèque et en Slovaquie même si techniquement, la Slovaquie et la République Tchèque ne font pas partie du territoire des Alpes. Si la Alps-HL voudrait vraiment faire honneur à son nom, elle devrait plutôt viser la Suisse et la France mais bon...

Outre Verreault-Paul, je n’ai pas vraiment trouvé beaucoup de noms familiers dans cette nouvelle ligue. Il s’agit principalement de jeunes joueurs locaux et quelques joueurs provenant des ligues mineures nord-américaines comme Verreault-Paul. Je suis toutefois tombé sur Boris Valabik, un ancien premier choix des Thrashers d’Atlanta qui évolue avec le club autrichien de Lustenau et qui est le seul membre de la ligue à avoir joué dans la LNH.

Si ça vous intéresse, on peut trouver plusieurs matchs de la ligue sur Youtube et ce même en direct apparemment. En voici un du 12 octobre dernier entre l’équipe de Verreault-Paul, les Broncos, contre le HC Asiago, une équipe dirigée par l’ancien gardien des Penguins Tom Barrasso.





Je souhaite donc bonne chance à Verreault-Paul et à la Alps-HL en 2016-17 et pour les prochaines saisons! Si ça ne fonctionne pas, je suis sûr qu'il pourra joindre les rangs du Marquis de Jonquière éventuellement.




lundi 24 octobre 2016

Trêve de hockey #88 - Jacques Chapdelaine









Bien qu’il soit natif de Sherbrooke, c’est à l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique que Jacques Chapdelaine alla faire son passage universitaire, en tant que receveur de passe.  Comme il jouait dans leur cour, il attira l’attention des Lions de la Colombie-Britannique, qui en firent leur premier choix au repêchage de 1983 (cinquième au total).

Il fit l’équipe immédiatement et vit de l’action cette année-là (22 réceptions pour 258 verges).  Les Lions se rendirent à la finale de la Coupe Grey, qu’ils perdirent de justesse, 18-17, face aux Argonauts.
L’année suivante fut toutefois beaucoup moins occupée pour lui (seulement 7 réceptions pour 74 verges).  Il fut donc échangé aux Concordes de Montréal contre un choix de troisième ronde.  Sa saison 1985 fut toutefois limitée à sept matchs.

C’est finalement en 1986, alors que l’équipe avait repris son nom d’ « Alouettes », que Chapdelaine fut plus utilisé.  Il accumula 53 réceptions pour 688 verges, ainsi que son premier touché.  Ce fut toutefois la dernière saison de la franchise sous cette forme et l’équipe cessa ses opérations.  Chapdelaine fut alors repêché par Hamilton, où il joua régulièrement jusqu’en 1989.  Il fut alors libéré au milieu de la saison.  Il joua un dernier match avec Calgary, avant de prendre sa retraite comme joueur.
C’est alors qu’il entreprit une longue carrière sur les lignes de côté.  D’abord dans sa région natale, comme coordonateur à l’attaque avec les Gaiters de l’Université Bishop’s, il alla ensuite avec les Argonauts de Toronto.
En 1997, il obtint son premier poste comme entraîneur-chef, en devenant le deuxième à occuper ce poste avec le Rouge et Or de l’Université Laval.  Il les mena à leur première Coupe Vanier en 1999.  En 2000, il les mena à une saison parfaite de 8-0, mais comme l'équipe voulait faire de la place pour Glen Constantin, à la surprise générale, il fut congédié.
Il retourna alors chez les pros comme adjoint, avec les Stampeders de Calgary, gagnant au passage la Coupe Grey en 2001.  En 2005, il retourna avec les Lions, l’équipe qui l’avait repêché.  Il alla ainsi rejoindre son ancien patron Wally Buono, avec qui il avait travaillé à Calgary et dont la réputation comme entraîneur n'est plus à faire.  Il mit la main sur une deuxième Coupe Grey en 2006.  Après une seule saison à Edmonton en 2007, il retourna en Colombie-Britannique, où il est toujours.  En tant que coordonateur à l’attaque, il gagna une troisième Coupe Grey en 2011.  

En 2014, il fit un retour avec son alma mater, alors qu'il est devenu entraîneur-chef du Clan de l'Université Simon Fraser.

En 2015, il passa par la Saskatchewan quand il est devenu coordonnateur à l'attaque des Roughriders, avant de revenir à Montréal.

Il a entrepris la saison 2016 comme entraîneur des receveurs, jusqu'au 19 septembre dernier.  À ce moment, en remplaçant Jim Popp, il est devenu le premier francophone à occuper le poste d'entraîneur-chef des Alouettes. 

Sources : bclions.com, cflapedia.com, wikipedia.org.

Initialement publié sur bottedenvoi.blogspot.ca

dimanche 23 octobre 2016

Weird Gretzky #2






J'ai trouvé beaucoup de matériel supplémentaire suite à mon article du 17 septembre dernier sur les moments loufoques de la vie et la carrière de Wayne Gretzky. Mes collaborateurs m'ont également envoyé quelques photos afin d'en rajouter davantage. Voici donc la suite.





ProStars est un dessin animé qui était supposément prévu d'être diffusé à ESPN mais qui fut finalement diffusé à NBC très brièvement en 1991 le temps de seulement 13 épisodes. On y voit les aventures de trois des plus célèbres célébrités sportives du moment; Bo Jackson, Michael Jordan et Wayne Gretzky. Ces trois vedettes ont comme mission de combattre le crime, de sauver l'environnement et de venir en aide aux enfants. Le slogan de l'émission était d'ailleurs "It's all about helping kids" que l'on peut entendre à la fin du générique. Ce vidéo est d'ailleurs le premier épisode de la série.

Les vrais Gretzky, Jackson et Jordan apparaissent au début de chaque épisode dans des segments filmés (séparément) et parlent de l'épisode en cours en plus de répondre à des questions posés par des enfants. Durant les épisodes, leurs dialogues sont toutefois interprétés par d'autres acteurs. Parmi les trois, Gretzky a plutôt le rôle du comique et il est bizarement le plus glouton des trois... L'acteur qui fait la voix de Gretzky est Townsend Coleman qui a aussi fait la voix de Michaelangelo dans les Teenage Mutant Ninja Turtles.





Mon collègue KirkMclean m'a envoyé ces photos de son récent voyage à Niagara Falls. Il est allé au Musée de Cire Louis Tussaud et a pu admirer cette splendide reproduction de Gretzky. En plus de la non-ressemblance de Wayne (il ressemble plus à Garth dans Wayne's World), on peut voir une panoplie d'erreurs et de détails cheaps sur l'uniforme. Le casque n'est pas le bon. Le logo n'a pas l'air totalement fidèle et les couleurs des bas, pantalons et des gants ne sont pas les bonnes.








Ces quelques photos proviennent de mon autre collègue keithacton qui possède dans son sous-sol une revue sortie en pleine Gretzky-mania au début des années 80. On peut y voir Gretzky arborer tout un éventail de coiffures resplendissantes.










Apparemment que "Prostars" n'était pas seulement le nom d'un dessin animé mais aussi d'une marque de céréales à l'aspect douteux. J'admire particulièrement l'habit de Wayne qui fite parfaitement avec sa coiffure.




Publicité un peu weird datant de 1997 lors de la sortie de ce jeu sur N64 (dont j'espère aussi un jour faire un vidéo).



Wayne en gardien de buts (sans les pads).




Wayne et Brett Hull se préparant à jouer au roller-hockey (avec trop de soleil dans la face).




Joignez la gang de Gretzky et vous aussi vous aurez un cul merveilleux.




Wayne et sa femme en couverture du magazine Cigar Aficionado.





En terminant, Gretzky a porté un chandail où son nom était mal épelé durant un match avec les Rangers. Ce chandail fait depuis partie de la collection de son père Walter.





C'est aussi arrivé recemment lors d'une visite de Wayne au club de football de Tottenham en angleterre. Le club s'est par la suite excusé sur Twitter et Gretzky leur a pardonné.