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dimanche 22 décembre 2019

Joueur oublié des 90's #26 - Norm Maciver



Norm Maciver, un défenseur offensif d’un gabarit pas si impressionnant, avait préféré fréquenté l’Université du Minnesota – Duluth, plutôt que de poursuivre son parcours dans la Ligue de l’Ontario. À sa graduation en 1986, où il a obtenu un baccalauréat en communications, il n’avait toujours pas été repêché (contrairement à son coéquipier Brett Hull), mais il signa tout de même un contrat comme agent libre avec les Rangers.

Bien qu’il n’était pas un espoir de premier plan, Maciver parvint tout de même à faire une bonne impression immédiatement. Même s’il passa la majorité de la saison dans la Ligue américaine, il disputa tout de même trois matchs dans la LNH, incluant le match d’ouverture.

L’année suivante, il disputa 37 matchs avec les Rangers, maintenant dirigés par Michel Bergeron.

Alternant toujours entre les mineures et la Grosse pomme, c’est finalement le lendemain de Noël 1988 que Maciver quitta finalement New York, lorsqu’Il fut échangé aux Whalers avec Don Maloney et Brian Lawton, contre Carey Wilson.

Le passage de Maciver dans le Connecticut fut toutefois de courte durée, puisque les Whalers y allèrent d’un échange inutile, alors qu’ils l’envoyèrent à Edmonton contre Jim Ennis, un joueur qui avait joué cinq matchs avec les Oilers et qui n’en joua aucun autre, ni à Hartford, ni ailleurs.

Maciver arriva ainsi au sein des éventuels champions de la Coupe Stanley, mais cela signifia qu’il n’y avait pas de place pour lui dans l’équipe. Il ne joua qu’un match dans la LNH, passant le reste de la saison 1989-90 dans la Ligue américaine, et ratant la Coupe.

Il eut un peu plus de temps de glace au cours des deux années suivantes (21 matchs en 1990-91 et 57 matchs en 1991-92), mais ce ne fut pas suffisant. Suite au camp d’entraînement de 1992, Maciver fut placé au ballotage et réclamé aussitôt par une équipe d’expansion, les Sénateurs d’Ottawa.

Les Sens avaient une attaque particulièrement faible. Maciver eut donc l’occasion d’avoir tout le temps de jeu qu’il voulait et il ne rata pas sa chance. Dès le premier match, contre les Canadiens, il obtint deux passes. Deux jours plus tard, contre les Nordiques, il en obtint deux autres.

Au sein d’une des pires équipes de l’histoire, Maciver termina finalement premier pointeur, avec 63, 15 de plus que le deuxième total. Il marqua également 17 buts, un total qu’il n’avait jamais atteint, ni à l’université (bien que le calendrier universitaire soit plus court), ni dans la Ligue américaine. (Quant à la LNH, son deuxième meilleur total est de 9.)

L’année suivante, Maciver fut ralenti par les blessures, alors que les Sénateurs peinèrent à s’améliorer.

Au cours de l’année qui suivit, Ottawa se servit de Maciver, accompagné du vétéran Troy Murray, pour acquérir Martin Straka des Penguins.

Maciver se retrouva ensuite avec les Jets, avec lesquels il déménagea en Arizona, lorsqu’Ils sont devenus les Coyotes.

Il joua une dernière saison dans la Ligue internationale avec Houston en 1998-99. Après avoir gagné la Coupe Turner avec eux, il accrocha ses patins.

Dans la Ligue nationale, Maciver a joué au total 500 matchs, avec une fiche de 55-230-285. Comme il ne s’est jamais même approché de ses statistiques de 1992-93, il a marqué 31% de ses buts et obtenu 22% de ses points lors de cette misérable saison inaugurale des Sénateurs.

Par la suite, il a évolué comme entraîneur-adjoint dans l’organisation des Bruins, autant dans la LAH que dans la LNH, avant d’aller en direction de Chicago. En 2012, lorsque Marc Bergevin quitta pour Montréal, Maciver le remplaça comme directeur-gérant adjoint, poste qu’il occupe toujours, aux côtés de Stan Bowman.


Sources : hockeydb.com, wikipedia.org.

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