dimanche 27 juin 2010
Trêve de hockey #22 - La Maracanazo 2
vendredi 25 juin 2010
Où est ta cravate...
Voici une étrange politique qui régnait au Maple Leafs Garden à une certaine époque... Jusqu'au départ de Conn Smythe de la barre des Leafs au milieu des années 60, les détenteurs de billets de saison étaient tenus de porter la cravate et le veston pour assister aux matchs des Maple Leafs... Un entrave à ce code vestimentaire rigide pouvait entraîner un non-renouvellement des billets de saison...
Pour votre information, Conn Smythe quitta définitivement l'organisation des Maple Leafs en 1966 après avoir appris que Muhamed Ali allait se battre au Maple Leafs Garden. Fière patriote ayant combattu durant la Première et la Secodne Guerre Mondiale, Conn Smythe ne pouvait accepter qu'une personne ayant refusé de faire son service militaire et d'aller servir sous les drapeaux au Viet-Nam se batte dans le légendaire aréna que, selon lui, de fières canadiens ayant combattus fièrement sous les drapeaux ont construits et que les dirigeants de l'aréna ont mis le cash avant la classe...
Que voulez-vous, Conn Smythe était un homme de principe...
mercredi 23 juin 2010
7 morts chez Mario Marois...
Mes pensées pour les proches des victimes et une petite pensée à Mario Marois!
mardi 22 juin 2010
Temple de la Renommée 2010 : Les résultats
C'est surtout le cas de Pat Burns dont un rallye de sympathie afin de l'introniser de son vivant est quand même assez considérable. Ce groupe sur Facebook compte dorénavant 70000 personnes. Personnellement, je ne comprend pas trop le geste. Non pas de savoir que les gens qui votent pour l'intronisation ne connaissent pas Facebook, ça me semble évident, je vous rappelle que des gens comme Scotty Bowman et Pat Quinn votent, mais qu'ils ne soient pas au courant du dossier m'impressionne... Néanmoins, je suis certain qu'un jour Pat Burns sera intronisé au Temple de la Renommée du Hockey, de son vivant, et bien j'espère qu'il pourra le voir...
On a préféré Daryl “Doc” Seaman, l'ancien propriétaire des Flames de Calgary, et Jimmy Devellano, l'ancien directeur général des Red Wings de Detroit.
Pour ce qui est de la catégorie joueur, ce n'est donc pas quatre joueurs mais trois dont un seul ex joueur de la NHL qui seront intronisé au Temple de la Renommée...
J'avoue bien aimer la sélection de Dino Ciccarelli. Ce dernier n'a peut-être pas connu la carrière la plus égale ou n'a peut-être pas toujours été un exemple pour la jeunesse (je vous rappelle qu'il a déjà fait de la prison pour un coup durant un match), mais Ciccarelli était un excellent joueur. Un joueur complet qui savait autant être un fin marqueur qu'un joueur salaud. Il a d'ailleurs récolté un bon 1200 points en 1232 matchs. Mais pour les gens qui ont mon âge il est normal que cet étrange joueur au nom de Dino qui jouait pour les North Stars qui a tant marqué les années 80 ait sa place parmi les grands... Ciccarelli deviendra d'ailleurs le cinquième North Stars à accéder au Temple, mais le premier ayant connu le gros de ses succès au Minnesota. (Les autres étant Léo Boivin, Gump Worlsey, Mike Gartner et Larry Murphy)... Il y a très longtemps que le débat Ciccarelli persistait, et bien c'est réglé... Demeure le cas Dave Andreychuk...
L'idée de nommer deux femmes au Temple de la Renommée me surprend un peu. J'ai dit dans mon texte d'hier que j'aimerais bien voir les femmes faire leur entrée au Temple, mais je ne me doutais jamais que ça allait arriver aussi vite. Ça démontre quelques faits. Premièrement que le Temple de la Renommée est un peu moins qu'avant un club sélect de la NHL tout en étant une reconnaissance de l'importance du développement récent du hockey féminin. Espérons qu'un geste comme celui-ci aidera à développer le hockey féminin à travers le monde... Et pour le choix de Cammy Granato et Angela James, je crois qu'il s'agit d'un vote logique malgré que personnellement j'aurais intronisé France Saint-Louis, chose qui se fera certainement un jour... Granato et James sont également des incontournables quand on parle de la genèse du hockey féminin organisé, le choix était plus que logique. Et en passant, si je ne me trompe pas, Angela James doit être la deuxième personne noire à entrer au Temple de la Renommée après Grant Fuhr... Espérons également que cette décision aura des suites, pour ne pas que ça fasse office de décision de mononcle...
Voilà donc le résultat d'un vote qu'on anticipait déjà depuis l'an dernier comme étant probablement bizarre. On a donc corrigé quelques erreurs du passé comme celle de ne pas avoir de femmes au Temple de la Renommée ou l'intronisation de Dino Ciccarelli, mais elle nous laisse perplexe face à l'oubli de Pat Burns... Et pour les joueurs oubliés dont la liste devient plus grosse à chaque année (devrait-on introniser les meilleurs joueurs de chaque équipe à chaque époque?), et bien c'est comme ça... Il a des excellents joueurs de hockey qui n'ont pas la trempe des immortels...
Faudra attendre pour savoir si Dave Andreychuk, Guy Carbonneau, Eric Lindros, Doug Gilmour, Pavel Bure et autres Mike McPhee sont des immortels...
Temple de la Renommée 2010???
C'est aujourd'hui que le comité qui décide de l'intronisation au Temple de la Renommée se réunit afin de nommer qui sera intronisé au Temple de la Renommée cette année. Bien que l'on vote en juin qui sera intronisé, c'est en décembre que la cérémonie aura lieu... Pour être intronisé au Temple de la Renommée il faut recevoir au moins 75% des votes des 18 personnes membres du Temple de la renommée qui siègent sur le comité. Des gens comme Scotty Bowman, Serge Savard, Lanny McDonald, Mike Gartner et Yvon Pedneault siège sur le comité. Pour être éligible, outre avoir reçu ces votes de ces légendes du hockey, il faut avoir prit sa retraite depuis 3 ans. Il y aura donc 4 nouveaux joueurs qui seront nommés au Temple de la Renommée.
lundi 21 juin 2010
Mondial 2010 : Ma théorie sur le succès des pays d'Amérique du Sud...
Mais pour ce qui est des vuvuzelas, si on se fit au Carnaval de Québec, le froid n'arrête pas ces satanées trompette...
Trêve de hockey #21 - Le Brésil n'est pas de taille face à la Corée du Nord...
Big Brother vous ment...
Trêve de hockey #20 - Alain Finkielkraut et l'équipe de France
Quand les philosphes se mêlent de cette histoire, c'est que l'histoire est devenue une tragédie nationale...
Ça manque véritablement de philosophe de cette manière qui parle de hockey... Pourquoi pas une analyse des frères Kostitsyn et l'esprit des cités...
dimanche 20 juin 2010
Roller Derby : Les Contrabanditas attaquent...
samedi 19 juin 2010
Les joueurs danois, une nouvelle tendance?
Mais l'anecdote la plus savoureuse à propos de l'échange d'Halak est survenue alors que j'allais m'acheter de la bière plus tard en soirée dans un dépanneur du Mile-End qui vend beaucoup de bières microbrassées. Le propriétaire du dépanneur qui semblait véritablement "en christ" face à cet échange me lance un truc du genre "Je pense que je vais arrêter de vendre des produits Molson icitte calisse, tant que Timmins, Gauthier et Boivin vont être là. Chu écœuré en calisse de ces estis là". Ça m'a bien fait comprendre la réaction générale...
vendredi 18 juin 2010
Citation de la semaine
mardi 15 juin 2010
Les Bears de Hershey, doubles champions de l'AHL
Les Bears de Hershey ont officiellement terminé la saison de hockey professionnelle 2009-10 hier au soir en remportant 4 à 0 le sixième match de la série qui les opposaient aux Stars du Texas, équipe qui a éliminée les Bulldogs d'Hamilton en demi-finale. Le club-école des Capitals a ainsi remporté la Coupe Calder pour une seconde saison de suite. La septième plus vieille équipe de hockey professionnelle d'Amérique du Nord (fondée en 1932 et évoluant dans l'AHL depuis 1938) a amélioré son propre record du plus de Coupe Calder remporté qu'ils ont battu l'an dernier lors qu'il a remporté la Coupe Calder en défaisant le Moose du Manitoba à Winnipeg. Cette fois, cette véritable institution du hockey professionnel mineur nord-américain a remporté à domicile le deuxième trophée en importance en Amérique du Nord... La dernière fois que les Bears remportèrent le trophée devant leur fans, c'était il y a exactement 30 ans, en 1980... Ils ont remporté le championnat de l'AHL à 4 reprises entre temps, toutes les fois à l'étranger... Donc les fans devaient être assez enjoués de voir leur équipe remporter le championnat dans la ville qui sent le chocolat. (C'est vrai!)
À noter que le vétéran Keith Aucoin a remporté le Les Cunningham Award, trophée remis au meilleur joueur des séries éliminatoires...
Avec deux championnats d'affiliés, il est encore une fois très songé de penser que les Capitals de Washington ont de la profondeur dans leur organisation...
Et comme la saison de toutes les ligues professionnelles en Amérique du Nord sont terminées, voici la liste des champions de toutes les ligues :
Niveau supérieur :
NHL - Blackhawks de Chicago
Rangs inférieurs :
Niveau Élevé (équivalent AAA)
AHL - Bears de Hershey (Filiale des Capitals de Washington - Deuxième championnat consécutif, onzième de leur histoire.)
Niveau inférieur intermédiaire (équivalent AA)
ECHL - Cyclones de Cincinnati (Filiale du Canadien de Montréal et des Predators de Nashville - deuxième championnat en 3 ans)
CHL (Central Hockey League) - Rush de Rapid City (Premier championnat - l'équipe n'existe que depuis seulement deux ans et en passant, Rapid City c'est dans le Dakota du Sud, pas très loin du Mont Rushmore. Cette équipe n'est pas affiliée)
IHL - Komets de Fort Wayne (La huitième plus vieille équipe de hockey en Amérique du Nord (fondée en 1952) a remporté pour la troisième année d'affilée la Coupe Turner remis au champion de l'International Hockey League pour un total en tout de 7.)
À noter que l'an prochain, la CHL et la IHL fusionneront l'an prochain, ça fera peut-être de la compétition pour les vénérables Komets de Fort Wayne
Niveau inférieur (équivalent A)
AAHL (All American Hockey League) - IceMen d'Evansville (Ça c'est en Indiana)
SPHL (Southern Professional Hockey League) - Havoc de Huntsville (Premier championnat. En passant, Huntsville c'est en Alabama. Ça doit être sophistiqué comme hockey! Remarquez sur le vidéo que l'aréna est pleine à craquer...)
Huntsville Havoc SPHL Champions from Brett Haas on Vimeo.
lundi 14 juin 2010
Dion Phaneuf, capitaine des Leafs...
Les Maple Leafs ont annoncé aujourd'hui que Dion Phaneuf, le nouveau Scott Stevens, sera dorénavant celui qui les mènera jusqu'à la mort...
Si à Montréal on prend à cœur la tâche de capitaine et on croit que l'équipe prête beaucoup d'attention avant de nommer un capitaine, c'est que vous ne connaissez pas l'obsession des Maple Leafs de Toronto pour ce poste... En fait, en nommant Dion Phaneuf (en compagnie de Darryl Sittler et Wendel Clark) leur nouveau capitaine, ce dernier devenait seulement le dix-huitième à porter ce titre. En fait ce titre est réservé traditionnellement à un joueur qui a la force, le leadership et l'exemplarité de mener les Leafs et de bien représenter la tradition que ce poste nécessite afin de faire rayonner la glorieuse histoire de cette équipe... Rappelons qu'en d'autres temps, les Maple Leafs formaient une puissance de la NHL. Mais trêve de plaisanterie, je ne vous apprends rien dans ce que doit représenter un capitaine, on en est un peu sur le bord de l'obsession à Montréal depuis l'ère Koivu... Mais l'histoire des Maple Leafs est remplie de petites histoires qui nous montre que les Leafs prennent ça à cœur ou bien que ça va mal à la shop depuis un boutte dans la cabane...
-J'ai déjà expliqué ailleurs l'histoire du grand Dave Keon, dont le propriétaire des Leafs, le célèbrissime Harold Ballard, commença à mettre publiquement le blâme des insuccès de son équipe sur le dos de son capitaine. La relation alla à son paroxysme quand Keon fut officiellement informé par Ballard qu'il n'enfilerait plus jamais le chandail des Maple Leafs (et son C) à la fin de la saison 1974-75.
-Quelques temps après que Dave Keon quitta les Leafs et que le titre de capitaine fut remis à Daryl Sittler, Ron Ellis, alors âgé de 30 ans et venant de connaître sa meilleure production en carrière, se retira du jeu... On évoque souvent la déception face au choix de Sittler et non de lui à titre de capitaine des Leafs comme raison de son retrait du jeu... Il nia longtemps l'affirmation en disant qu'il n'avait simplement plus aucun intérêt pour le hockey. Il revint au jeu deux saisons plus tard...
-En 1979, après une cinglante mésentente avec le même Harold Ballard, Darryl Sittler déchira le C de son uniforme en guise de protestation, en prétextant qu'un capitaine ne peut mener une équipe dont l'organisation ne croit pas en elle... Harold Ballard vit ce geste comme une injure au même type que de brûler le drapeau canadien. Après s'être réconcilié et avoir pointé d'autres personnes responsable de cette discorde, Sittler et Ballard firent la paix l'année suivante et Sittler retrouva son C. Pourtant Ballard finit par l'échanger à Philadelphie pour deux bâtons et trois pucks scratchées durant la saison suivante, en 1981-82, dans un geste de plus de ce légendaire propriétaire qui laissa sans compréhension les fans des Leafs pour l'éternité...
-Rick Vaive s'est gentiment fait enlevé son "C" en 1986 lorsqu'il manqua une pratique. Il fut échangé quelques mois plus tard et manque de joueur avec un peu de gueule, les Maple Leafs attendirent deux saisons avant de se nommer un capitaine. Ce capitaine fut nul autre que Rob Ramage... Vous savez, attendre aussi longtemps pour terminer avec un homme qui de nos jours est en prison...
-Et vous le savez donc tous, faute de leader apparent, les Leafs passèrent les deux dernières saisons sans capitaine... Rappelons nous également que cette équipe sans capitaine n'a pas faite les séries éliminatoires lors de ces deux saisons...
Bonne chance, Dion!
dimanche 13 juin 2010
Deux records d'un coup pour deux joueurs...
Nous sommes le 30 octobre 1943. Les Maple Leafs débutent leur saison 1943-44 en affrontant les Rangers de New York. Dans l'alignement des Maple Leafs, un jeune joueur de 18 ans nommé Gus Bodnar s'apprête à disputer son premier match dans la NHL. Non seulement l'excitation à l'idée de jouer son premier match était à son comble, mais lorsque l'entraîneur Hap Day lui fit signe d'aller prendre la mise en jeu initiale du match, Bodnar devint de plus en plus anxieux face à la haute confiance que lui manifesta l'entraîneur... Il géra bien son stress, "fit un homme de lui", et prit la première mise au jeu comme il se devait. Tout de suite, il saisit la rondelle et monta directement au filet et vlan! Le but... Le premier but de la carrière de Bodnar fut marqué après seulement 15 secondes du début de cette carrière... Il s'agissait du but le plus rapide par une recrue dans l'histoire de la NHL. Le record tient toujours...
Ironiquement, le gardien dans le filet des Rangers, Ken McAuley, en était également à ses premières armes dans la NHL et accorda ce qui fut à cet époque le but accordé le plus rapidement par un gardien de but recrue... McAuley fut une solution in extremis à un gros problème face auquel les Rangers étaient confrontés durant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire la disparition de ses joueurs pour l'armée... Les Rangers étaient, au début des années 40, une des puissances de la NHL. La Guerre toutefois aura eu raison de cette puissance. En 1942-43, les Rangers emploient pas moins de 4 gardiens en une époque où les équipes employaient qu'un seul gardien. Ces quatre gardiens allaient être tous l'un et l'autre des catastrophes, ce qui ouvra la porte de la NHL à Ken McAuley, qui pour sa part avait fait son service militaire l'année suivante et reprenait sa carrière de gardien. Cette année d'absence semble avoir coûté cher au gardien en terme de jeu. Si ce gardien accorda un but face à une jeune recrue de 18 ans sur le premier tir, le reste de sa carrière dans la NHL n'alla pas mieux. Il termina la saison 1943-44 avec une moyenne de 6,24 et en deux saisons avec les Rangers, en 96 matchs, il ne connut que 17 fois la victoire. Pas de quoi appeler sa maman... Le retour de Charlie Rayner de la Guerre alla écarter ce gardien pour toujours de la NHL...
À l'opposé, Gus Bodnar remporta le trophée Calder à sa première saison, en plus de faire partie de l'équipe des Maple Leafs qui formait une redoutable équipe dans les années 40, remportant quelques Coupes Stanley avec l'équipe. Il jouera une bonne partie de sa carrière à Chicago à partir de 1947 avant de terminer cette dernière avec les Bruins au milieu des années 50. Il devint par la suite un entraîneur fort respecté au niveau junior. Il mena notamment les Marlies de Toronto à la Coupe Memorial en 1967 et connut beauccoup de succès avec les Generals d'Oshawa dans les années 70. C'est dans cette même ville qu'il mourût en 2005...
Pour sa part, Ken McAuley est décédé en 1992
samedi 12 juin 2010
Message aux annonceurs de foot de Radio-Canada
jeudi 10 juin 2010
Finalement...
Bon...
Le match fut écouté pour ma part en très respectable compagnie et le but fut marqué au moment où je disais à mon ami G.I.N.D.O.N. que pour la postérité aux États-Unis et bien le hockey passe par Patrick Kane et un but de lui en supplémentaire... But poubelle (ou que seul Kane a vu), mais but... Hasard? Faut voir...
Voilà! Bravo les gars! Surtout Christobal (notre ami dans la victoire) et Toews (le génie)... 49 ans sans Coupe, moi j'ai 30 ans et je m'en rappelle de 2 des Canadiens... Imaginez les fans des Hawks... Profitez-en...
De toute façon, comme WD-40 jouent aux Francos vendredi et au volume d'alcool ingurgité en cette soir... J'ai changé mon drapeau, ça se devait d'être une soirée Hawks... Heh...
Il n'en restait plus gros de notre race qui écoutaient encore le hockey rendu au 9 juin... L'été arrivée, le mundial bientôt arrivé et le CH out... Nous étions peu... Place au pastis et au foot...
mardi 8 juin 2010
Trêve de hockey #19 - Fraude à l'Association canadienne de crosse?
Une personne qui est mon amie sur Facebook a sorti ce superbe titre venant tout droit du journal Les Affaires : Fraude à l'Association canadienne de crosse.
Le petit nerd économique à l'origine de ce titre doit se trouver drôle... Et bien rions avec lui!!!
Vive la crosse et les fraudes!
dimanche 6 juin 2010
La fin de saison 1936-37 des Black Hawks de Chicago
Nous sommes en mars 1937 et la saison de la LNH tire à sa fin. Alors que les
Black Hawks de Chicago sont officiellement écartés de la course aux séries
éliminatoires, le propriétaire de l'équipe Frederic McLaughlin décida
d'expérimenter avec son alignement. Un des rêves les plus chers de ce dernier
est de voir un jour une équipe de hockey du calibre de la LNH remplie de
joueurs d'origine américaine.
Donc avec peu de matchs à jouer et le peu
d'importance de ces matchs pour les Hawks, McLaughlin fit appel à plusieurs
joueurs d'origines américaines pour terminer la saison. En plus du gardien Mike
Karakas qui évoluait déjà avec les Hawks, cinq autres joueurs américains furent
engagés : les défenseurs Ernest Klingbeil et Paul Schaefer, le centre Milt
Brink et les ailiers Al Suomi et Bun Laprairie. Il avait donc maintenant une
formation de départ complètement américaine pour les Hawks.
Leur premier match fut contre les Bruins qui les battit par la marque de 6 à 2
à Chicago. Aucun de ces nouveaux joueurs ne marqua, mais les deux nouveaux
défenseurs étaient sur la glace à chacun des 6 buts des Bruins. C'est alors que
les propriétaires des autres équipes commencèrent à se plaindre de
l'expérimentation de McLaughlin en raison du fait que certaines équipes qui
luttaient encore dans le classement pouvaient profiter de ces matchs pour
récolter davantage de points.
Le second match fut meilleur pour les jeunes
américains que le premier. Le défenseur Ernest Klingbeil marqua même un but
dans la défaite de 3 à 2 contre les Maple Leafs. Lors du troisième match, les
Black Hawks connurent enfin la victoire en défaisant les Rangers par la marque
de 3 à 2 devant une très faible foule au Madison Square Gardens. Mais l'avant
dernier match de la saison fut le pire de cette jeune équipe alors que les
Americans de New York les écrasèrent par la marque de 9 à 4. À noter que trois
tours du chapeau furent enregistrés lors de ce match, les vedettes des
Americans Sweeney Schriner et Nels Stewart ainsi que le marqueur des Hawks Paul
Thompson marquèrent tous trois buts... La saison se termina enfin à Boston
alors que les Bruins vainquirent les Hawks par la marque de 6 à 1.
Avec la fin de la saison et l'absence des Black Hawks en séries éliminatoires,
l'expérimentation de Frederic McLaughlin était réellement terminée. Aucun des 5
joueurs ne joua un autre match dans la LNH. De ces joueurs, seul Ernest
Klingbeil récolta des points, soit un but et deux passes en 5 matchs.
L'année suivante, les Black Hawks firent les séries éliminatoires et
remportèrent la Coupe Stanley pour la seconde fois de leur histoire.
Al Suoni est toujours en vie et à 96 ans, et est présentement est le doyen des
anciens joueurs de la LNH.
Mike Karakas joua encore plusieurs saisons dans la LNH. Il joua d'ailleurs 5
matchs avec le Canadien en 1940. Il fut prêté par les Hawks au Canadien (on
faisait ça dans le temps...) afin de remplacer le gardien Wilf Cude, blessé...
Quelques années plus tard, en 1944, il échappa une rondelle en supplémentaire
lors du 4e match de la finale de la Coupe Stanley sur un lancer de Toe Blake et
ce but scella la victoire des Canadiens en 4... Mike Karakas fut l'un des
premiers joueurs d'origine américaine à avoir un certain impact dans la NHL et
cela lui vaudra l'honneur d'être un des premiers joueurs intronisés au Temple
de la Renommée américain du hockey en 1973...
Roller Derby : Une boucherie...
C'était un massacre en règle...
Non seulement les Filles du Roi étaient en feu, mais l'autre équipe semblait ne pas savoir comment jouer... Elles revolaient un peu partout à grand coup de coude alors que les "jammeuses" des Filles du Roi marquaient des points en quantité industrielle...
Le match s'est terminé avec une différence dans les points de plus de 175 points et une tonne de bleus pour les visiteuses...
Ma joueuse préféré du match, la numéro 202 des Filles du Roi, Nameless Whorror... Une très redoutable blockeuse qui en a fait tomber beaucoup sur le cul...
Lors des prochaines semaines, les équipes montréalaises vont finalement s'affronter. Donc s'en est fini de voir les équipes locales dégommer les étrangères... Ça va saigner dans deux semaines alors que les Contrabanditas affrontent les Filles du Roi...
Voici un petit article si vous voulez comprendre un peu mieux comment ça marche, le Roller Derby : http://reveillelepunk.wordpress.com/2010/06/04/tough-girls-on-high-wheels/
Ah et oui, un gros fuck you à la personne qui nous a volé nos bières hier... C'est cheap...
samedi 5 juin 2010
Trêve de hockey #18 - Eddie Gaedel
Nous sommes le 19 août 1951. À l'occasion des célébrations du 50e anniversaire de la Ligue Américaine, les Browns de St-Louis (qui deviendront les Orioles de Baltimore quelques années plus tard) affrontent les Tigers de Detroit à l'occasion d'un programme double qui fut annoncé comme étant un "Festival of surprises". Afin de marquer l'anniversaire de la ligue et de faire un petit coup de publicité pour cette équipe qui avait beaucoup de problèmes à remplir les estrades, le propriétaire Bill Veeck promit plusieurs surprises inattendues. Une d'elles fut d'engager une personne de petite taille (ce qu'on appelait autrefois des nains) nommé Eddie Gaedel. Gaedel faisait souvent quelques apparition ici et là comme mascotte, notamment pour la compagnie de bière Falstaf, le commanditaire officiel des Browns...
C'est au cours de la deuxième partie que Gaedel fit son apparition sur le terrain en sortant d'un gâteau géant en papier mâché. Il portait alors un uniforme des Browns avec le numéro 1/8. Non seulement Gaedel apparut sur le terrain mais il alla également au bâton, prenant la place d'un joueur nommé Frank Saucier en fin de match. Voyant le petit homme arriver au bâton, l'arbitre demanda aux gens des Browns si Gaedel avait un contrat en bonne et due forme et s'il faisait parti de l'alignement de l'équipe... La chose était réglos, un contrat avait été signé quelques jours plus tôt et le nom de Gaedel avait été ajouté à la liste des joueurs des Browns... Tout était en règle...
À l'arrivée de la personne de petite taille au bâton, le lanceur Bob Cain avait devant lui une grosse difficulté : trouver la zone des prises... Gaedel ayant reçu les instructions de ne pas s'élancer, il se retrouva au premier but en moins de temps qu'il ne fait pour l'écrire... Il se fit aussitôt remplacer par un autre joueur et sa carrière de baseballeur professionnel fut terminée...
La Ligue américaine n'entra pas le nom d'Eddie Gaedel dans ses statistiques suite au match, mais l'erreur fut corrigée l'année suivante. Cela fit de Gaedel le plus petit joueurs de l'histoire du baseball majeur avec ses trois pieds et sept pouces... Sa moyenne au bâton est donc considérée comme étant de 1.000. Seuls 5 autres joueurs dans l'histoire auraient eu un but sur balle à leur seule présence au bâton dans les Ligues Majeures...
Devenu très populaire suite à cet évènement, Gaedel demeura un porte-parole très populaire pour les équipes de Bill Veeck qui devint le propriétaire des White Sox après avoir vendu les Browns. Par exemple, en 1959, Gaedel apparut en compagnie d'autres personnes de petite taille dans un costume d'extra-terrestre lors d'un match à Chicago afin de déranger les joueurs de White Sox... Il aurait également été engagé en compagnie d'autres nains comme vendeurs pour les mêmes White Sox. La raison de l'embauche de personnes de petite taille comme vendeurs aurait été le fait qu'ils bloquaient pas la vue des spectateurs...
Eddie Gaedel mourut d'une crise cardiaque en 1961 à Chicago, sa ville natale, à l'âge de 36 ans...
En raison de sa rareté, un autographe d'Eddie Gaedel vaut plus cher qu'un de Babe Ruth...
vendredi 4 juin 2010
Les quatre as...
Alors que la plupart des joueurs jouaient les 60 minutes, les autres joueurs avait le droit d'aller dans la chambre des joueurs, au chaud, en attendant leur tour, question de ne pas se geler le cul sur le banc... Brian McFarlane, le meilleur historien du hockey selon moi, raconte une histoire très drôle à propos de cet habitude et qui implique le légendaire King Clancy...
Au début des années 1920, Clancy était alors un jeune défenseur pour les Senators d'Ottawa, alors une puissance de la ligue. Les Senators remportèrent la Coupe Stanley à 3 reprises en 4 saisons entre 1920 et 1923. Le jeune Clancy et quelques autres joueurs attendaient souvent leur tour dans la chambre des joueurs en jouant aux cartes au chaud... Lorsque l'entraîneur avait besoin d'un joueur, il "buzzait" ses réservistes qui pour leur part accouraient pour jouer quelques temps. Il faisait par exemple, un coup de buzz pour tel joueur, deux pour tel autre, etc.
McFarlane raconte un anecdote où King Clancy se fit appeler pour jouer, possédait les quatre as dans son jeu. Un peu déçu d'être appeler pour jouer alors qu'il avait les quatre as, Clancy fit son devoir et joua quelque minutes sur la glace... Alors qu'il était très content de retourner afin de finalement assommer ses coéquipier avec son splendide jeu, quelle ne fut pas sa stupéfaction de voir qu'un d'eux avait repris ses cartes et brassé à nouveau les cartes... Déception...
Quelque temps plus tard, la NHL passa un règlement afin d'obliger tous les joueurs en uniforme à passer le match sur le banc...
Une petite photo pour le plaisir #29...
The Hammer... J'ai récemment trouvé une copie très maganée et quand même assez chère pour l'état du livre "The Hammer" de Dave Schultz et Stan Fishler qui date de 1981... J'ai reçu ça cette semaine et je suis en train de le dévorer... Dave Schultz est sans contre dit le plus violent des méchants Flyers de son époque et le livre est fait quand même à froid par rapport aux "belles" années des Flyers... Par exemple, quand il "bitch" Brad Park parce qu'il jouait un style dandy avec les Rangers et qu'il dénonçait la violence alors que ça faisait bien son affaire lorsqu'il jouait à Boston et bien c'est presque de l'actualité... (Park jouait encore à l'époque) Et on dévore le livre à grand coup de "J'ai défoncé à gueule à ce gars là, je savais qu'il était pas de taille, mais bon, quand il est allé au banc, sa serviette blanche est automatiquement devenu rouge..." et autres superbes envolées lyriques de la sorte...
Dites-vous que le livre commence comme ça :
"This can't be me."
I would look in the mirror and repeat these words.
Here I was in the fourth year of my big-league career and I had become a distortion of the person I had been for the most of my life. It was 1975 and "Dave Schultz" had emerged as a household word for goonery in the National Hockey League."
Imaginez vous le reste des 206 autres pages... Vous voulez lire ça...
Tout ça pour dire...
Go Flyers...
(Ah oui... Je vous reviendrai sur la conclusion "How To Make Hockey Better" quand je l'aurai lu... Ça promet...)
mercredi 2 juin 2010
Les trésors de Simon #7 : Chris Kotsopoulos
Voici une des célèbres cartes O-Pee-Chee "airbrushé" qui est selon moi une des moins bien réussies, celle de Chris Kotsopoulos de 1989-90... J'aime quand même le fait que par souci du détail on ait bien reproduit le logo Cooper sur son casque... J'aime également la luminosité et les ombrages sur ce casque qui en font un réel chef d'oeuvre des cartes "airbrushées"... On dirait que Kotsopoulos sort directement du film Tron...
À noter que Chris Kotsopoulos ne s'écrit pas comme Tom Non-Stopoulos en passant... Toutefois, sachez que Non-Stopoulos a un frère qui se nomme Chris et qui est présentement l'entraîneur des Colonials de l'université Robert-Morris. C'est en Pennsylvanie...
Le surnom de Chris Kotsopoulos était "Kotsy" et il a dorénavant un blogue nommé Kotsy's Korner et on apprend sur son blogue que "once a Ranger, always a Ranger"... Ah bon...