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vendredi 22 novembre 2024

Jimmy Mann


C’est avec le National de Laval que le verdunois Jimmy Mann a commencé son passage junior. En 1976, il quitta son coéquipier Mike Bossy lorsqu’il fut échangé à l’équipe dominante de la LHJMQ de cette période, les Castors de Sherbrooke. Avec sa nouvelle équipe, le robuste ailier droit apporta sa dose d’énergie, mais il compta aussi sa part de buts.

À sa première saison (partielle) avec Sherbrooke, en 1976-77, il marqua 12 buts. Ce total était peut-être inférieur à ceux de ses coéquipiers Jere Gillis, Ron Carter et Rick Vaive, mais il contribua tout de même à faire des Castors les champions de la LHJMQ. Ce titre les mena au tournoi de la Coupe Memorial, mais Sherbrooke n’y remporta aucun match et ce sont finalement les Bruins de New Westminster qui sortirent victorieux.

L’année suivante son total monta à 27 buts, mais ce n’était pas son seul total à augmenter. Ses minutes de pénalité passèrent quant à elles de 205 à 277 minutes. Parmi elles, on compte celles accumulées le 28 mars 1978, lorsqu’il agressa celui qui fut brièvement son coéquipier, Mario Tardif du National de Laval, lors de la période d’échauffement. Il fut accusé et reconnu coupable d’une accusation de voies de faits mais reçut finalement une libération inconditionnelle. Pour le défendre, son entraîneur Ghislain Delage se présenta en cour, vanta ses talents de joueur et mentionna qu’il n’était pas un joueur salaud.

À sa dernière année junior, il en marqua 35, ce qui le prépara pour le repêchage de 1979. Toutefois, Peu de gens s’attendaient à ce qu’il soit choisi en première ronde, 19e total. C’est John Ferguson, le directeur-gérant des Jets de Winnipeg, qui en fit la première sélection de la franchise dans la Ligue nationale de son histoire, alors que l’équipe faisait auparavant partie de la défunte AMH. Et l’intérêt de Ferguson, lui-même un ancien joueur robuste, ne faisait pas de doute. S’il a choisi Mann avant deux autres québécois, Michel Goulet et Kevin Lowe, ce n’était pas pour ses talents de marqueur.


Mann fit immédiatement l’équipe et participa à l’entrée des Jets dans la LNH. Au sein d’une équipe faible, il fit ce qu’on attendait de lui et remporta même le titre de joueur le plus puni de la ligne, avec 287 minutes. Il dépassa ainsi des joueurs avec une réputation certaine pour cette facette du jeu, comme ″Tiger″ Williams, Paul Holmgren et Terry O’Reilly. Offensivement, il dut toutefois se contenter de 3 buts et 5 passes. En fait, il obtint plus d’inconduites de partie (4) que de buts.

Si sa saison 1980-81 a inclus un passage dans la Ligue centrale à Tulsa, elle fut aussi marquée par ses frasques. Le 9 décembre 1981, il bouscula le juge de ligne Greg Broseker lors d’une bataille dans un match contre les Maple Leafs. Il écopa alors d’une amende de 500$ et d’une suspension de 3 matchs.

Mann continua de cimenter sa réputation lorsque le 13 janvier 1982, dans un match contre Pittsburgh, Mann a quitté le banc pour s’en prendre à Paul Gardner. À deux reprises, il le frappa par derrière et lui brisa la mâchoire. La ligue le suspendit pour 10 matchs et lui imposa une amende de 100$. Gardner trouva la suspension trop clémente, puisque son absence fut plus longue que celle de Mann. Les Jets répliquèrent que c’est Gardner qui avait initialement brisé son bâton dans le visage de Doug Smail. Ce ne fut toutefois pas la fin de l’affaire, puisque la justice s’en est mêlé. La conclusion de l’affaire arriva en juin lorsqu’il fut condamné par un juge de Winnipeg à une amende de 500$.

Ce ne sont toutefois pas seulement les suspensions qui ralentirent sa carrière. Les blessures jouèrent aussi un rôle. Sa performance offensive anémique n’aida pas non plus. C’est pourquoi qu’au cours de la saison 1983-84, il fut un retour à Sherbrooke, puisque les Jets y avaient maintenant leur club de la Ligue américaine.

Cette saison le vit aussi finalement quitter l’organisation qui l’avait repêché. En effet, le 6 février 1984, alors qu’il jouait toujours avec Sherbrooke malgré son contrat de 100 000$ par année, il fut échangé aux Nordiques contre des considérations futures. Celles-ci deviendront un choix de 5e ronde. Les Jets choisiront Brent Severyn, qui ironiquement fera plus tard ses débuts dans l’uniforme des Nordiques. À ce moment, Québec semblait être à la recherche d’un défenseur offensif et les noms de Borje Salming et Randy Carlyle avaient été évoqués. Finalement, on obtint Mann, qui voulait faire oublier ses frasques et rappeler qu’il était capable de jouer au hockey autrement. Du côté des Nordiques, on voulait plus de robustesse pour combler l’absence de Wally Weir. Pendant la même période, les Canadiens embauchaient l’homme fort Normand Baron. Mann et Baron ne seront toutefois pas en uniforme lors de l’infâme match du Vendredi Saint.

C’est finalement encore pour sa robustesse que Mann fut utilisé lors de son passage dans la Vieille Capitale, qui fut parsemé de blessures, de matchs sur la galerie de presse et d’un passage avec l’Express de Fredericton de la LAH.

Après la saison 1985-86, Québec signifia son intention de ne pas lui offrir un contrat de la LNH et lui laissa évaluer ses options. Mann fut approché par son ancienne équipe, les Jets, mais il n’y eut pas de suite.
En juillet 1985, le magazine humoristique Croc
illustrait les différentes races de chien,
incluant le doberman.

Au moment du camp d’entraînement de la saison 1986-87, Mann n’avait toujours pas de contrat et évoqua la possibilité de s’inscrire à l’Institut de police de Nicolet. Il y eut des rumeurs qui l’envoyait avec les Red Wings d’Adirondack et les Canadiens de Sherbrooke (où il habitait à ce moment), mais finalement, il rata la saison au complet.

Il y eut un regain d’intérêt pour Mann à l’été 1987, de la part entre autres de Calgary, New Jersey et Pittsburgh. Ayant offert un contrat de deux ans et un plus gros montant, ce sont finalement les Penguins qui l’ont convaincu. On voulait faire de lui le protecteur de Mario Lemieux. Il ne joua par contre que 9 matchs avec Pittsburgh. Il joua aussi à Muskegon dans la Ligue internationale, mais rata la majeure partie de la saison en raison d’une blessure à un bras.

L’année suivante, il y avait une nouvelle administration à Pittsburgh et Mann ne faisait plus partie des plans. Espérant qu’il prenne sa retraite, on l’envoya avec le Ice d’Indianapolis, une équipe indépendante de l’IHL, où il écoula la dernière année de son contrat.

Par la suite, il s’est établi en Mauricie, où il a investi en immobilier. Au fil des ans, celui que tous qualifient de sympathique a participé à des centaines de matchs des anciens et à une multitude de parties de balle-molle pour une variété d’activités et d’oeuvres de charité.

Si sa fiche de 10 buts et 20 passes et 895 minutes de pénalité en 293 matchs montre bien qu’il a rempli le mandat qu’on s’attendait de lui, il demeure qu’il aurait bien aimé qu’on lui laisse la chance de montrer l’ensemble de son talent de hockeyeur.

Aux dernières nouvelles, Mann s’occupe de patinoires extérieures dans la région de Trois-Rivières.

S’il nous lit, nous le saluons!

Sources :

Croc, juillet 1985, page 52,

″Jimmy Mann libéré sans condition″, PC, 23 mars 1979, Le Soleil, page C1,

″Que puis-je demander de plus″ - Jimmy Mann de Mario Goupil, 10 août 1979, La Tribune, page 19,

″Mann pourrait être poursuivi″, PC, 19 janvier 1982, La Presse, page S6,

″Gardner trouve légère la suspension de Mann″, UPI, 29 janvier 1982, La Presse, page S5,

″Que vient faire Mann avec les Nordiques?″ de Maurice Dumas, 7 février 1984, Le Soleil, page C1,

″Jimmy Mann arrive dans de bonnes dispositions″ d’André Bellemare, 8 février 1984, La Presse, page S17,

″Jimmy Mann de retour à Winnipeg?″, PT, 19 août 1986, La Tribune, page D1,

″Jimmy Mann sans emploi″ de Pierre Turgeon, 12 septembre 1986, La Tribune, page D1,

″Douris rappelé à Winnipeg″ de Pierre Turgeon, 28 octobre 1986, La Tribune, page D3,

″Mieux vaut pour Kordic que je ne retourne pas dans la Ligue Nationale″, MG, 17 janvier 1987, La Tribune, page D1,

″750,000$ pour 10 buts et une bonne gauche″ de Mario Goupil, 3 décembre 1988, La Tribune, page D1,

″Jimmy Mann aurait bien voulu jouer au hockey″ de Mario Goupil, 25 février 1993, La Tribune, page B3,

″Jimmy Mann se désole de l’interdiction de jouer au hockey à l’extérieur″, Toujours le matin, 3 décembre 2020, Ohdio (radio-canada.ca),

hockedraftcentral.com, wikipedia.org.

jeudi 21 novembre 2024

Quiz hardcore LVEUP: Devils du New Jersey

 




C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. 

Cette fois ci on déménage au New Jersey en faisant un détour obligé par le Colorado et Kansas City...

Bonne chance! Partagez-nous votre score dans les commentaires ou sur Facebook ou sur Twitter.

Pour d'autres quiz du genre, cliquez ici.

samedi 16 novembre 2024

Dave yé magané 3 : AHL / IHL



C’est bien beau les joueurs de la LNH, mais si on veut faire honneur au film culte Slap Shot, il faut aller voir du côté des ligues mineures pour trouver des cartes dignes de la déclaration signalant sans équivoque que « Dave yé magané »! 

J’ai donc pris soin d’écumer le Trading Card Database pour retracer des cartes de hockey de la Ligue Américaine de Hockey (AHL) et de la défunte Ligue internationale de hockey (IHL) où on peut contempler des joueurs qui cherchent la bagarre ou qui l’ont trouvée pas à peu près! À cet effet, la compagnie de cartes Pro Cards dont la qualité médiocre était pleinement assumée avait pour objectif de créer le maximum de cartes pour chaque équipe de ces ligues au tournant des années 1980-1990. Comme vous pourrez le constater, même en étant maganés, certains joueurs étaient visiblement heureux de se faire photographier pour la postérité!


L'autre Capitaine Kirk, celui qui frappe dedans la vie à grands coups de jointures!


On commence avec Kirk Tomlinson qui a roulé sa bosse dans l’AHL, l’IHL et l’ECHL entre 1988 et 1996, accumulant des minutes de pénalité comme des petits pains chauds. Il semble quand même avoir brûlé la ECHL en 1990-1991 puisqu’il a passé 385 minutes au cachot tout en marquant 36 buts en 57 matchs pour les Knights de Nashville! Tomlinson n’a joué qu’un seul match dans la LNH (North Stars du Minnesota, 1987-1988), mais il a remporté la Coupe Calder avec les Red Wings d’Adirondack en 1992.

C’est lors de cette saison victorieuse qu’il décida d’être photographié en pose de combat pour sa carte de hockey. Son coéquipier de l’époque, le défenseur Jason York, s’amuse d’ailleurs à signaler ce fait cocasse dans le podcast Coming in Hot centré sur mes Sénateurs d’Ottawa (Go Sens Go!). Après sa carrière de hockeyeur, Tomlinson fut entraîneur dans quelques ligues mineures (West Coast Hockey League, United Hockey League et Central Hockey League). En date du 16 novembre 2024, il dirige la Tomlinson Elite Hockey, une école de hockey en Nouvelle-Écosse. Je me demande s’il montre sa carte aux joueurs qu'il forme! Terminons ce survol avec ce match hors-concours de 1991 où Tomlinson se bat avec le mythique Tony Twist des Nordiques de Québec!

Capitaine Kirk en train de se faire twister au Colisée!


L'oeil du tigre amoché!


Jamais repêché par la LNH, l’ailier droit de 6’4 Neal Meadmore s’est fait un malin plaisir à tapocher ses adversaires de l’AHL et de l’IHL entre 1979 et 1990. On le voit d’ailleurs tout fier d’avoir un oeil au beurre noir sur cette carte en fin de carrière avec les Hawks de Moncton. Il était pourtant capable de marquer des buts (quatre saisons de plus de 30 buts), dont une superbe saison 1983-1984 comme attaquant de puissance avec 39 buts, 48 passes et 87 points en 82 matchs, avec en prime 267 minutes de pénalité. Sa saison s’est toutefois mal terminée puisqu’il semble s’être écrasé en séries avec seulement trois matchs joués, aucun point et 26 minutes de punition! Quelqu'un a certainement dû payer pour cette débandade! 

Soulignons qu’il a gagné la Coupe Ed Chynoweth en 1978 avec les Bruins de New Westminster de la Ligue junior de l’Ouest, ainsi que la Coupe Turner avec les Wings de Kalamazoo de l’IHL en 1980. En somme, il a connu ses meilleures années en début de carrière et il a grindé du mieux qu’il pouvait par la suite. Il n’existe pas grand chose à son sujet sur le web, mais j’ai pu trouver cette courte vidéo de très basse qualité où on le voit se faire démolir par Greg Smyth du club-école des Nordiques de Québec! Décidément, il ne manque pas de poussière des Nordiques sur le web! 

Smyth déversant sa furie sur Meadmore en quelques secondes

Parlant des Fleurdelysés, je vous suggère fortement de lire Il était une fois les Nordiques de Benoît Clairoux et Pierre-Yves Dumont paru en octobre 2024. Cet ouvrage comprend 100 témoignages d'anciens joueurs des Nordiques et c'est vraiment intéressant d'avoir le point de vue de vedettes comme de joueurs moins connus!


Jay mangé une volée, mais je suis ok!

Non repêché lui aussi, Bob Jay a joué quelques années au niveau collégial américain (1984-1988) avant de jouer une décennie dans la IHL (1990-1999). N’étant pas très pénalisé pendant sa carrière, il a quand même dû se défendre dans une ligue connue pour ses goons au début des années 1990. Sur cette carte des Komets de Fort Wayne, il est tout souriant malgré sa blessure sous son oeil droit. Je lance une hypothèse ridicule/illogique expliquant sa joie : comme RaySheppard l’a signalé dans son hommage aux joueurs monosyllabiques, Bob n’a joué que trois parties dans la LNH chez les Kings de Los Angeles en 1993-1994. Mais son court séjour demeure spécial, car son seul point récolté dans la LNH est une passe sur un but de Wayne Gretzky contre les Rangers! Go mon Bob! Tu as raison de sourire certain! C’est pas grave si vous avez quand même perdu cette partie 3-2! Tu pourras te vanter toute ta vie d’avoir épaulé le meilleur pointeur de tous les temps! 

Bob jouait aussi avec Mike Donnelly, ce joueur échangé avec Mogilny pour Paul Cyr!

Pour vous cher lectorat de LVEUP, je joins à mes niaiseries un petit clip où on voit Bob Jay se faire ramasser d’aplomb par Kris King lors d’un match contre les Jets de Winnipeg en 1993. Bob en a eu pour son argent lors de ses trois matchs dans la LNH!

Bienvenue dans la grande ligue mon Bob!


Rien n'allait faire rater la séance photo de Mike "Chuis-là" Walsh

Né en 1962 à New York, Mike Walsh est un Real American qui n’avait pas froid aux yeux, sauf peut-être aux jambes comme on peut le voir sur cette carte. Même blessé, il hurla « d’la marde avec Eddie Shore! » et se présenta devant le photographe de ProCards. Après un séjour dans les rangs universitaires, il se cassa les dents au repêchage, et ce, malgré un parcours très productif à la Colgate University (oui j’ai fait une joke poche avec le dentifrice). Il fit toutefois une belle carrière avec les Indians de Springfield de l’AHL, menant son équipe en saison régulière en 1990 et remportant la Coupe Calder avec eux lors de cette même année. Bizarrement, il partit jouer l’année suivante en Italie (Cortina SG), pour ensuite revenir passer une saison avec les Mariners du Maine (AHL) et finalement prendre sa retraite chez les Bruins de Providence après seulement 5 parties. Je n'ai pas pu trouver d'explications sur cette soudaine coupure italienne, mais ça ne semble pas avoir été une bonne idée pour lui en bout de compte. 

Durant sa brève carrière dans la LNH, Mike Walsh a compté deux buts en 14 parties jouées avec les Islanders de New York entre 1987 et 1989. Fait cocasse: ses deux buts ont eu lieu lors du même match contre les Capitals de Washington le 28 mars 1989! Et il a aidé son équipe à gagner 5 à 4! En portant l'horrible numéro 53! Go Mike! On a la vidéo pour te glorifier :

Mike Walsh est très expressif dans ses célébrations et me fait penser à Gretzky lors de son 802e but!

Par ailleurs, Mike a un fils - Reilly Walsh - qui a été repêché en 3e ronde par les Devils du New Jersey en 2017. Reilly semble suivre les traces de son père dans la ligue américaine puisqu’en date du 16 novembre 2024, il n’a joué qu’un seul match dans la LNH. Soulignons qu’il a tout de même récolté une passe lors de son coup de vent dans la grande ligue. Jouant actuellement pour le Ontario Reign, LVEUP lui souhaite une longue et heureuse carrière, en plus d’obtenir une carte de hockey aussi mémorable que celle de son paternel!

Je n'ai pas pu trouver de photo de bonne qualité de cette carte pourtant grandiose! Désolé Tim!

Tim Tookey se distingue des autres joueurs maganés présentés ici pour deux raisons. En premier lieu, sa carte de hockey le présente non seulement en béquilles, mais aussi en train de trouver la situation loufoque avec les bras tendus avec les mains ouvertes, genre en train de dire « Pourquoi il fallait que tu viennes prendre ta photo pendant que je suis blessé? Come on! ». C’est une pose comique qui mérite d’être célébrée, une mission acceptée par LVEUP!

En second lieu, Tim Tookey se distingue des autres pour avoir joué plus de 100 matchs dans la LNH, en plus d’être membre du Temple de la renommée de l’AHL. Repêché en 5e ronde par les Capitals de Washington en 1979 après avoir brûlé la WHL (141 points en 70 parties avec les Winter Hawks de Portland en 1979-1980), Tim a fait de nombreux allers-retours entre la LNH et l’AHL avec diverses équipes de 1980 à 1989. Il semblait très prometteur à ses deux premières saisons avec Washington (80-81 : 23 points en 29 parties ; 81-82 : 16 points en 28 parties). Il fut toutefois échangé aux Nordiques de Québec en février 1982 en compagnie d’un choix de 7e ronde des Capitals (1982) contre Lee Norwood et un choix de 6e ronde des Nordiques (1982). Alors qu’il excellait dans le club école de Fredericton sans pouvoir faire sa place à Québec (7 points en 12 parties), il signa comme agent libre avec les Pingouins de Pittsburgh en septembre 1983. Il n’arriva pas à se tailler une place chez les faibles Pingouins, ce qui démarra réellement sa carrière de joueur étoile de l’AHL, lui qui accumula plusieurs saisons fort productives (dont 3 saisons de plus de 100 points), principalement avec les Bears de Hershey. 

Il a aussi joué quelques matchs avec les Flyers de Philadelphie (2 matchs en 1986-1987) et les Kings de Los Angeles (27 matchs étalés entre 1987 et 1989), ce qui lui donne des statistiques très respectables de 58 points en 106 matchs de la LNH, en plus de 4 points en 10 matchs des séries éliminatoires.

Est-ce que les béquilles de Tim Tookey sont au Hall of Fame de l'AHL? J'espère que oui!

Il termina sa carrière avec 974 points en 824 matchs dans la AHL (4e meilleur pointeur de l’histoire à sa retraite), sans remporter la Coupe Calder. Les Bears de Hershey ont retiré son numéro 9 après 693 points en 529 matchs joués pour eux. Notons qu’il a cependant remporté la Coupe Turner de l’IHL lors de sa seule saison écourtée dans cette ligue avec les Lumberjacks de Muskegon en 1988-1989 (26 parties, dont 8 en séries éliminatoires).

Vidéo officielle de l'AHL célébrant la carrière de Tim Tookey

Après sa carrière de joueur, Tim devint entraîneur dans les ligues mineures, ce qu’il fait encore de nos jours avec les Ice Raiders de Reno au Nevada (ligue sénior A). Sa carte où on le voit souriant en béquilles ne semble pas avoir le statut légendaire qu’elle mérite chez les fans de retailles de l'histoire du hockey, alors LVEUP vous encourage à la collectionner comme il se doit!

Ce jour-là, Jason avait le choix entre ne pas être inclus dans la série Pro Cards ou être photographié magané bin raide. Merci d'avoir fait le bon choix Jason!

Défenseur droitier de 6’2, Jason Marshall a débuté sa carrière professionnelle avec Équipe Canada en 1988-1989, une rareté qui lui a tout de même permis d’être repêché 9e au total en 1989 par les Blues de St-Louis! Son équipe a toutefois choisi de le faire poireauter dans les mineures pendant quelques années, ce qui le poussa à retourner jouer pour Équipe Canada en 1993-1994, avant de trouver sa place chez les Mighty Ducks d’Anaheim pendant plusieurs saisons (1994-2001). Il se promena ensuite dans quelques équipes de la LNH, prenant une tasse de café chez les Capitals de Washington (5 parties), un panier d’épicerie avec le Wild du Minnesota (137 matchs) et profitant de son plus long parcours en séries éliminatoires avec les Sharks de San José (17 matchs en 2004, avec 1 passe et 25 minutes de pénalité à son compteur). Jason eut la chance de revenir terminer sa carrière dans la grande ligue avec Anaheim en 2005-2006 (23 matchs) avant de jouer deux dernières années en Allemagne. 

Soulignons que pour un gars magné à ce point sur sa carte avec le club école des Blues de St-Louis, Marshall a connu une très bonne carrière tant en nombre de matchs joués qu’en minutes de pénalité, et ce, peu importe la ligue concernée : 
  • AHL = 108 matchs / 241 min
  • IHL = 255 matchs / 697 min
  • NHL = 518 matchs / 1004 min
Pour mieux illustrer le style très combatif de Jason, regardez-le se faire presque casser le nez dans ce combat provoqué par la petite peste que fut Scott Walker :

En train de se fesser dessus comme des robots selon le commentateur!


Cam donnant un double-échec à Casper, le gentil fantôme

On termine en beauté en faisant un détour dans mon patelin d’origine pour célébrer un ancien défenseur de 6’4 des Olympiques de Hull, le dur à cuir Cam Russell! En plus d’avoir remporté deux coupes du Président (1986 et 1988), Cam fut sélectionné en 3e ronde par les Blackhawks de Chicago en 1987. Il joua une décennie pour eux (1989-1999) pour ensuite conclure sa carrière avec l’Avalanche du Colorado. Il n’a jamais joué une saison complète, que ce soit dans la LNH ou la IHL, mais les minutes de pénalité et la robustesse étaient toujours au rendez-vous.

Je suis très heureux de vous informer que Cam Russell a expliqué l’histoire derrière cette carte à Ken Reid de SportsNet (que je traduis pour vous ici) : « C’était durant ma première année dans les ligues mineures. Je venais de subir une sévère raclée. Je ne me souviens même pas qui me l’avait donnée, ce qui démontre à quel point ce fut terrible. J’ai dû me faire réparer le nez. » Le lendemain de ce malheureux incident, Cam Russell arriva à l’entraînement pour découvrir que c’était le jour des photos. « C’est vraiment mal tombé, fut ma première pensée ». Heureusement pour lui, le photographe lui suggéra de transformer sa situation en une bonne photo et Cam s’est dit « Pourquoi pas! ».

En plus d’être « célèbre » pour cette magnifique carte de hockey, Cam Russell a été intronisé au Temple de la renommée de la Nouvelle-Écosse en 2011 et a remporté la Coupe Mémorial en tant que directeur général des Mooseheads de Halifax en 2013 (une glorieuse année pour un certain Nathan MacKinnon), poste qu’il occupe encore de nos jours! 

Non mais c’est tu pas assez beau de finir avec un sourire aussi frappant de bonheur?!? LVEUP est fier de toi mon Cam! Tu prouves que parfois, ça vaut la peine que Dave soit magané, et ce, même après avoir été plaqué mal sale par le petit Gary Shuchuk!

Cam apprenant que dans les petits pots se trouvent les meilleurs onguents!

Est-ce que la série "Dave yé magané" aura une suite? Est-ce qu'il y a d'autres cartes de hockey qui valent la peine d'être signalées? Est-ce que vous lisez encore ce texte qui n'a pas été généré par l'intelligence artificielle? Savez-vous planter des choux à la mode, à la mode? Si vous avez répondu oui à ces quatre questions, vous avez compris le sens de la vie!

jeudi 14 novembre 2024

Joueur oublié des 90's #95 - Jarmo Myllys



 

Né à Savonlinna en Finlande le 29 mai 1965, Jarmo Myllys n'aura peut-être pas réussi à percer véritablement la LNH mais aura tout de même réussi à se monter un pas pire CV sur la scène européenne et internationale.

Gardien de petite stature (5'8" et 171 lbs), il débuta au sein de son club local, le Savonlinnan Pallokerho (plus souvent abbrévié sous le nom SaPKo) en deuxième division de Finlande en 1980-81. Toujours d'âge junior, il se distingua aux championnat mondial U18 en 1982-83 en aidant la Finlande à remporter l'argent et en étant nommé meilleur gardien du tournoi. Il répéta ensuite aux U20 en remportant de nouveau l'argent en 1983-84.

Il débuta comme adjoint en première division finlandaise, la SM-Liiga, avec le club Ilves Tampere, champions nationaux en 1984-85. 
 
Il passa ensuite avec le Lukko de Rauman en 1986-87 et c'est alors qu'il put finalement devenir gardien numéro un dans son pays, jouant 43 matchs au sein d'un club pas mal plus faible qu'à Tampere. Il s'en sortit assurément assez bien malgré une fiche perdante (16-20-7) car il fut  repêché en 9e ronde (172e au total) par les North Stars du Minnesota.

L'année 87-88 fut ensuite sa grande éclosion. Il aida d'abord le Lukko Rauman à se rendre en finale, dans une cause perdante. Il gagna le titre du MVP de la SM-Liiga ainsi que celui du meilleur gardien. Il fut aussi le gardien partant de l'équipe Finlandaise aux Olympiques de 1988, aidant sa patrie à remporter l'argent, alors la plus haute distinction internationale du hockey finlandais jamais atteint à ce moment.

Le choix tardif des North Stars semblait alors en valoir la peine et Myllys traversa en Amérique du nord pour la saison 1988-89. Il débuta la saison avec les North Stars, mais après trois matchs sans victoires et 17 buts accordés, il fut retranché dans la IHL avec les Wings de Kalamazoo. Les North Stars avaient en fait de meilleurs prétendants devant le filet avec l'émergence de Jon Casey et celle du compatriote de Myllys, Kari Takko, qui lui avait déjà une quarantaine de matchs de la LNH à son actif. 

Myllys termina donc la saison à Kalamazoo, finissant avec une fiche de 13-8-4. Il fut rappelé le temps de 3 autres matchs au Minnesota, remportant finalement sa première victoire le 31 décembre 1988. Sa fiche de première saison dans la LNH fut donc de 1-4-0.

Le même scénario se poursuivit en 1989-90 alors que Myllys joua presque exclusivement dans la IHL, ne jouant que 4 matchs au Minnesota (0-3-0). Il connut toutefois une excellente saison à Kalamazoo, terminant à 31-9-3 et étant élu sur la 2e équipe d'étoiles. 

Même histoire en 1990-91, cette fois seulement 2 matchs dans la LNH (0-2-0) mais de bonnes stats dans la IHL (24-13-1), ce qui semblait confirmer que les North Stars n'avaient pas plus de plans le concernant.

Donc sans grande surprise, les North Stars le laissèrent sans protection lors du repêchage de dispersion menant à la naissance des Sharks de San Jose, un sujet dont je ne peux m'échapper quoique je décide d'écrire...

Si la compétition devant le filet était difficile au Minnesota, c'était plus ou moins «wide open» au sein de la première équipe d'expansion dans la LNH depuis 1974 (je ne compte pas l'arrivée des 4 équipes de l'AMH en 1979). Myllys avait alors la chance de devenir numéro 1, ou du moins adjoint principal des Sharks, étant alors en compétition avec des Jeff Hackett, Arturs Irbe, Bryan Hayward et Wade Flaherty...

Avec Hayward blessé une grosse partie de la saison, c'est finalement Jeff Hackett qui jouera le plus de matchs (43) lors de cette saison inaugurale des Sharks, tandis que les 4 autres alternèrent au titre d'adjoint et firent souvent le trajet entre San Jose et Kansas City, où était situé le club-école des Sharks dans la IHL. Mais finalement, Myllys devint le principal deuxième violon des Sharks cette saison-là, étant d'office durant 27 matchs. 

Mais, en tant qu'exemple flagrant de cette saison misérable des premiers Sharks, et continuant dans le peu de standards qu'il avait démontré au Minnesota, il ne put faire mieux qu'une fiche de 3-18-1. Il eut également la pire moyenne de buts alloués de la ligue cette saison-là avec 5.02.

Un classique cas de «Rentre? Rentre pas?» ici avec la puck en périphérie du masque et de la mitaine de Myllys... Mais en consultant le sommaire du seul match que Myllys a joué contre St.Louis cette saison-là, il a alloué 4 buts sur 42 tirs donc rien de moins sûr...


Un des matchs qui fit grandement gonfler cette moyenne eut lieu le 17 décembre 1991 sur la route contre les trop puissants Penguins de Pittsburgh. Les Sharks encaissèrent ce soir-là une dégelée de 10-2 et Myllys fut devant le filet pour l'entièreté de ces 10 buts. Les Penguins comptèrent en fait 8 buts seulement en 2e période, ce qui demeure un record de franchise, et pas loin du record de la LNH de 9 établi par les Sabres en 1981. 

Après le 10e but, Myllys explosa de colère en brisant son bâton sur le filet et en se retirant lui-même du match en rentrant au banc. Son capitaine, le vétéran Doug Wilson, alla le voir et lui dit «Jarmo, there’s no reason to get that mad because honestly, you’re not that good.» ou librement traduit ici: «Jarmo, tu n'as aucune raison d'être autant en colère parce qu’honnêtement, tu n'est juste pas assez bon.» . Myllys revint devant le filet en troisième et n'accorda pas de but supplémentaire.

Cette dégelée et totale annihilation de Myllys est disponible sur Youtube et la voici pour vous:

 


Pour rajouter à l'insulte, Doug Wilson était un des meilleurs «jokers» de sa génération. Donc en plus d'être le capitaine, il n'avait pas son pareil pour alléger l'ambiance dans le vestiaire. Le lendemain de cette destruction en règle, un vidéo du match jouait dans le vestiaire montrant la reprise des buts. Wilson prit la mitaine de Myllys et recréa humoristiquement chaque manière dont Myllys pouvait rater la rondelle sur chaque but des Penguins. Le reste du vestiaire était apparemment couché par terre d'hystérie mais on imagine que Myllys ne devait pas se sentir plus grand que ses 5'8"...

Et malgré qu'il s'agissait de sa première vraie saison dans la LNH et qu'il joua à peine dans les mineures (seulement 5 matchs), Myllys opta de retourner en Finlande la saison suivante. Il avait néanmoins été échangé aux Maple Leafs après la saison en retour d'une somme d'argent mais on imagine qu'il ne se voyait pas nécessairement très haut non plus dans l'organigramme des Maple Leafs avec Félix Potvin, Grant Fuhr et Darren Puppa le devançant.

En fait, en regardant le vidéo plus haut, je crois que l'on peut deviner à quel moment exactement le pauvre Jarmo décida de retourner en Finlande après la saison...


Il retourna donc dans sa patrie en 1992-93, cette fois-ci en 2e division avec le KooKoo Kouvola (quel fantastique nom). Il remonta ensuite la pente en 93-94, retournant en première division avec son ancien club, le Lukko de Rauman, et fut élu sur l'équipe d'étoiles. Il retourna également aux Olympiques en 1994 comme partant pour la Finlande, les aidant à remporter le bronze, ainsi qu'aux championnats du monde où ils remportèrent l'argent. 

Il opta ensuite de transférer en Suède dans la Elitserien avec le Luleå HF. Il joua avec eux jusqu'en 2001, remportant le titre de gardien de l'année en 94-95, le MVP en 96-97 et terminant annuellement en tête pour les blanchissages. Il gagna ensuite une autre médaille de bronze aux Olympiques de 1998.

Il marqua également non pas un, mais deux buts durant cette période, une fois en 99-00 et l'autre fois en 2000-01. Le Luleå HF remporta également le championnat suédois en 95-96.


Après 7 saisons passées avec le Luleå HF, il revint en Finlande terminer sa carrière avec le Blues d'Espoo (2001 à 2003) et le SaiPa (2003 à 2005). Il fut également prêté aux HV71 en Suède pour les séries de 2004, durant lesquelles il remporta de nouveau un championnat de la Elitserien. 

Après sa retraite, il demeura au sein du SaiPa (nom complet Saimaan Pallo) comme entraineur des gardiens pour ensuite entrainer en Autriche et dans différentes ligues jusqu'à ce jour.

Le gardien qui était «Not that good» pour la LNH peut tout de même se considérer comme un des meilleurs gardiens finlandais et européens de sa génération. Son numéro 35 fut retiré par le Luleå HF et il fut également élu au Temple de la Renommée du hockey finlandais en 2009. On imagine qu'en tant qu'un des premiers gardiens finlandais dans la LNH, il fait grandement figure de pionnier pour des joueurs comme Pekka Rinne, Tukka Rask ou autres Juuse Saros...

En 39 matchs dans la LNH, la fiche de Jarmo Myllys fut de 4 victoires, 27 défaites et 1 match nul. J'aimerais bien vous donner ses stats en Finlande et Suède mais elles sont incomplètes sur mes sites.


En 2016, les Sharks avec Doug Wilson comme DG se sont mesurés aux Penguins en finale. On peut s'imaginer que le bon vieux Wilson a eu une petite pensée pour Jarmo...

 



Il aurait bien eu besoin d'un tel setup à San Jose...


Sources:
An oral history of the San Jose Sharks as they celebrate their 25th anniversary, The Hockey News, 6 décembre 2015
Sharks Tales: First season was classic exercise in futility, Sports Illustrated, 6 juin 2016








dimanche 10 novembre 2024

Dave yé magané 2 : Slap Choc!






J’adore trouver de vieilles cartes sportives qui détonnent visuellement, qui ont littéralement du punch! Et quoi de mieux qu’un joueur photographié alors qu’il est clairement poqué en pratiquant le sport le plus intense qui soit? Non je ne parle pas du bilboquet, mais bien du hockey sur glace! Tirée du film culte Slap Shot, la grandiose affirmation « Dave yé magané » nous revient en force dans ce nouveau lot de cartes de hockey que j’ai pu rassembler en scrutant le Trading Card Database! Sortez vite votre verre d’orangeade à température pièce pour savourer cette nouvelle série de cartes avant que les Hanson ne vous hurlent d’écouter l’hymne national!


Don n'a pas de temps à perdre à tapocher un joueur qui a presqu'une tête de moins que lui!


Ancien coéquipier d’André « Moose » Dupont chez les Broadstreet Bullies, Don Saleski peut se vanter d’avoir une carte l’illustrant en pleine échauffourée! Tout comme le sang et les langues, les photos de bagarres furent éventuellement bannies des cartes de hockey par l’Association des Joueurs de la LNH. Toutefois, les cartes d’Arber Xhekaj ou de Tony Twist vaudraient sans doute pas mal plus cher si elles les montraient en train de fesser dans le tas! Et leur valeur exploserait si c’était des cartes d’hologrammes où leurs poings avancent et reculent quand on bouge la carte! Prenez des notes Upper Deck! LVEUP vous donne des idées gratis!


Craig patinant vers son chalet personnel : le banc des punitions


Avant d’être entraîneur des « Make Beliefs » de Toronto, Craig Berubé fut fort généreux dans sa distribution de taloches dans la LNH. C’est pas pour rien qu’il fut inclus dans l’échange qui a envoyé Jari Kurri à Philadelphie en 1991, car il a toujours eu le compas dans l’œil… au beurre noir!


Tout va bien, car sa moustache est intacte!


Célèbre pour sa moustache bien fournie et ses nombreux buts avec les Flyers, Tim Kerr semble avoir mangé un bon bol de « Cogne Flakes » sur cette carte. Et comme s’il n’avait pas assez souffert, Kerr est aussi mort en Whalers! Un malheur n’arrive jamais seul mon Tim!


Dave déborde de joie à l'idée d'être photographié ainsi

Reconnu comme ayant été un feu de paille mal huilé chez les Oilers, Dave Lumley est aussi célébré par LVEUP pour cette carte où on le voit qui persévère malgré un coup de palette reçu dans l’oeil gauche. Dave a aussi deux bagues de la Coupe Stanley (1984 et 1985) pour mieux endurer la douleur. Admettons que ça aide en titi!


Gary a un regard qui dit "C'tu à moé que tu parles"?


Le défenseur Gary Doak a joué 789 matchs pour quatre équipes de la LNH de 1965 à 1981 (Boston, Détroit, Vancouver, NY Rangers). LVEUP a souligné qu’il a été inclus dans l’échange qui a envoyé Ron Stewart aux Canucks de Vancouver en 1971. Mais, son principal fait d’armes est d’avoir remporté la Coupe Stanley avec les mythiques Bruins de Bobby Orr en 1970. Bien qu’il soit décédé en 2017, LVEUP tient à célébrer sa carte avec les Dead Wings où on voit clairement la palette qui a découpé la droite de son visage comme avec une paire de ciseaux! Par ailleurs, c’est quand même weird de voir un col vert sur un uniforme rouge de Détroit! Gary pis la mode, c'est comme le coke et les mentos.


Ce Laframboise est habillé comme un pot de jus de fruit tropical!


Pete Laframboise était visiblement très heureux de s’asseoir après avoir mangé toute une volée. Se faire maganer le nez en jouant pour les pathétiques Golden Seals, c’est pas ce qu’on appelle un choix qui a du flair. LVEUP souligne par ailleurs que Pete fut un prolifique marqueur de buts uniquement quand le propriétaire de son équipe était présent au match. En prime, il savait se faire prendre en photo comme s’il était en train de réchauffer fièrement le banc de son équipe!


Tracy représente bien le Crazy Canuck qui fonce dans le tas!


Tracy Pratt est surtout connu pour avoir été le fils de Babe Pratt, un membre du Temple de la renommée du hockey qui fut temporairement banni à vie pour avoir parié sur des matchs de son équipe en 1946. Mais LVEUP veut aussi qu’on se souvienne de Tracy pour cette carte où il affiche une généreuse lacération au bas de son visage. On croirait voir là l’œuvre de Tim McKraken dit le chirurgien dans Slap Shot!

Si vous connaissez d’autres cartes de hockey de la LNH où on voit des joueurs qui arborent leurs blessures de guerre, n’hésitez pas à nous les signaler! Lisez de nouveau le premier Dave yé magané de LVEUP diffusé en 2023! Et pour finir en beauté, visionnez une fois de plus la présentation de l’alignement de Syracuse avec sa légendaire escouade de goons!


Ogilthorpe!



Les images de cartes ont été trouvées sur Ebay.

vendredi 8 novembre 2024

Quiz hardcore LVEUP: Islanders de New York

 




C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. 

Cette fois-ci c'est au tour des autrefois valeureux Islanders de New York de titiller vos méninges dans un de ces quiz qui va vous donner des caisses de fil à retordre.

Bonne chance! Partagez-nous votre score dans les commentaires ou sur Facebook ou sur Twitter.

Pour d'autres quizzzzez du genre, cliquez ici.


samedi 2 novembre 2024

Changements subtils de logos et chandails



 

Dans l'histoire longue et compliquée des chandails et logos de hockey, il y a eu des changements qui sont plutôt passés inaperçus à l'époque. Ou qui ont simplement été oubliés au fil des années. 

En voici quelques-uns au hasard.


Selon moi, le meilleur exemple de changement subtil qui intéresse seulement les geeks de logos, est le cas des North Stars des années 90.

Après la vente de l'équipe suite à la finale de 1991 perdue contre les Penguins, les North Stars changèrent de logo et de chandail pour une version plus moderne qui ne mettrait désormais en vedette que le mot «Stars», ce qui selon plusieurs avait pour but de rendre l'équipe plus attrayante aux yeux d'acheteurs potentiels qui voudraient la déménager.

C'est ce qui arriva alors que les Stars déménagèrent au Texas pour la saison 1993-94. Le chandail ne subit alors que quelques modifications mineures. En fait les seuls ajouts furent le logo du Texas à l'épaule et le «Dallas» ajouté sur les pantalons. Après cette seule saison 93-94 avec cette version, on ajouta le «Dallas» au logo et la teinte de vert devint plus foncée. 

On pourrait croire que ces petits changements ne valent même pas la peine d'être considérés comme un «nouveau» chandail pour l'équipe, mais la teinte de vert vient vraiment changer la donne, surtout sur la bande aux épaules qui est presque totalement confondue avec le noir comparativement aux années précédentes. Ce n'est pas pour rien que les Stars sont revenus à un vert plus vif avec leur chandail actuel, alors que ce vert «kaki» était tout simplement trop foncé.

Avec ces changements subtils/pas trop subtils, cette période de «foncisation» dans la LNH a mené à des excès de chandails trop sombres, ce qui a culminé avec une finale de 1999 mettant en vedette des chandails excessivement foncés chez les Stars et les Sabres, ce qui en faisait quelque chose de très plate à regarder, en plus des matchs qui se terminaient 2 à 0...



À peu près au même moment à Montréal, il y eut aussi un petit changement subtil sur le chandail blanc du CH. En 1997-98, l'équipe a modifié son lettrage pour ajouter un léger «outline» blanc entre le chiffre bleu et son contour rouge, ce qui accentue davantage l'identité «tricolore» de l'équipe. Ce traitement est toujours en vigueur de nos jours.

Également subtil, le gros numéros au dos ont aussi été légèrement grossis. Vous pouvez le voir ici avec un avant 1997 et un après 1997.



Dans le même style, les Nordiques avaient aussi trafiqué en 1991-92 leur contour de lettrage avec l'ajout d'un subtil contour rouge, en plus de grossir le logo. Il s'agit essentiellement du même chandail mais ces petits changements en font un chandail vraiment plus intéressant et moderne. Le rouge, qui était jusque là seulement présent sur le logo, vient accentuer le reste du chandail de brillante façon. 

Je crois même ne pas trop exagérer en disant que ces modifications ont subconsciemment aidé l'équipe à sortir de ses années de misère.

C'était pas l'échange de Lindros, c'était le chandail...

Remarquez également la grosseur du contour blanc sur le logo de la 2e photo. Fantastique.



Ici vous avez deux versions de John Ogrodnick. La première date de 1982 tandis que la deuxième version date de 1985. Remarquez que le logo a été inversé d'une version à l'autre. Ce qui était blanc est désormais rouge et vice-versa. Encore une fois c'est très subtil mais avouez qu'une fois qu'on le sait, c'est difficile de contredire le choix des designers. Le même procédé fut également appliqué sur le chandail blanc.

Remarquez également le style de lettrage plus arrondi sur la première photo. Ce style étrange pour un chandail de hockey, surtout pour les Red Wings, n'a été utilisé que durant cette saison 1982-83.




À leurs débuts, les Panthers portent leur chandail rouge classique à l'étranger. En 1998, ils sortent un 3e chandail alternatif aux couleurs inversées où le bleu marin est la couleur principale et où la panthère brise désormais un bâton. Ce 3e chandail fut en place jusqu'en 2003 lorsqu'il devint le chandail principal suite au changement à travers la LNH sur les couleurs de chandails à domicile et à l'étranger. Le rouge devint alors le 3e chandail occasionnel et les logos avec et sans bâton firent également «le switch» pour l'occasion.

Le logo avec bâton fut ensuite retiré à partir de la saison 2007-08. Un peu trop «Sharks» je crois.



Les Kings de l'ère Gretzky expérimentent avec l'argent et le chrome au début des années 90. À un tel point qu'en 1991-92, leur lettrage devint pratiquement illisible sur le chandail blanc. 
 
Remarquez la minime différence entre la version de 90-91 et celle de 91-92. Entre le lettrage argent et le contour noir du «Gretzky», il y a un subtile (et inutile) espace blanc qui vient toute fucker la patente. Celle de 90-91 demeurait lisible par l'absence de ce «gap» blanc, malgré que c'était quand même difficile à lire, surtout, j'imagine, depuis les estrades. 
 
Voyez ici durant un match comment c'était difficile à discerner:





Ils ont finalement renoncé à cet abus de chrome en 1992-93, avec le nom du joueur totalement noir ainsi que le numéro au dos qui passa au noir avec un contour gris, soit une inversion de la version précédente. Juste à temps pour le parcours en finale en 1993.

 

Et pour finir, avouez que Mario a l'air pas mal plus menaçant sur la photo de droite. Exit le casque jaune et le collet jaune, les numéros descendent des épaules aux manches et on a un chandail pas mal plus emblématique. 

Avez-vous d'autres exemples qui vous viennent en tête? Laissez-le moi savoir dans les commentaires ou sur Facebook.