C’est quand même mieux que Hawaii…
mercredi 27 mars 2024
Les Six Guns d’Albuquerque
C’est quand même mieux que Hawaii…
dimanche 24 mars 2024
Gilles Meloche, grand vendeur de pizzas
Petite trouvaille rigolote lors de mes recherches pour produire mon récent article sur les joueurs de hockey photographiés avec de la nourriture sur leurs cartes! On a ici la vidéo YouTube d'une publicité du début des années 1980 avec nul autre que le grand Gilles Meloche en train de faire la promotion d'une pizzeria au Minnesota!
Dans celle-ci, on voit un Gilles Meloche sans masque laisser mollement passer une rondelle dans son but. Un animateur vient alors immédiatement l'interviewer. On voit en même temps Gilles se tourner pour prendre une pizza qui était sur le dessus de son filet et lui répondre :
"Ross, that last shot went in, but this I'll save (regarde la pizza). Because I'm French doesn't mean I don't like Italian food. I go to Ron & Ally's and I love it."
Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais d'un niveau aussi avancé que celui de Gilles, il a en quelque sorte déclaré : "Ross, la dernière rondelle est entrée dans le but, mais je vais conserver ceci (regarde la pizza). Ce n'est pas parce que je suis français que je n'aime pas la nourriture italienne. Je vais à la pizzeria Ron & Ally's et j'adore ça."
En bref, le contexte choisi est ridicule et la prestation de Meloche est tellement poche qu'elle en est hilarante. J'aurais voulu voir les autres prises filmées qui n'ont pas été gardées pour le montage final. Dans l'une de ces prises, Meloche a peut-être échappé la pizza sur la patinoire! Pareils bloopers auraient certainement contribué à vendre davantage de pizzas!
En prime, Ron l'animateur et copropriétaire du restaurant a l'air vraiment trop intense quand il regarde la caméra. Il semble inciter exiger qu'on vienne acheter ses pizzas. À le regarder, on dirait qu'il menace de produire une nouvelle pub avec d'autres jeux de mots louches comme "Ron, that last shot got me right in the face, but this I'll get in my mouth. Because I'm French doesn't mean I don't like American money. I go to Ron & Ally's and I love their dollars." Soulignons en plus son magnifique combo chandail de hockey par-dessus un tuxedo! La mode, c'est Ron qui la runne!
De son côté, le caméraman a toutes les misères du monde à garder un cadrage stable à la fin de la vidéo, comme s'il était sur des patins. Et le montage conserve une seconde de trop à la fin où on voit Ron respirer, presqu'en transe. Décidément, les pubs faites maison, ça fait pitié peu importe l'époque!
Enfin, en cherchant sur le web, j'ai pu retrouver le restaurant en question (Ron & Ally's) qui a simplifié son nom pour Ronnally's. Celui-ci existe depuis 1973 et sa page Facebook est encore bien active en 2024.
C'est très bon signe quand un resto existe encore plus de 40 ans après une pub aussi... euh... all dressed! Ça démontre l'impact économique de Gilles Meloche qui, sous les couverts de sa piètre performance, cachait un redoutable génie du marketing! Ou alors les pizzas sont justes très bonnes chez Ronnaly's! :P
vendredi 22 mars 2024
Trève de hockey (ou presque) #108 - The Goon
Mais il n'est arrivé qu'une seule fois dans l'histoire de la WWF/WWE qu'un lutteur se vit donner une gimmick (un rôle) de joueur de hockey. Et quelque temps après avoir décerné cette gimmick, ils se sont rapidement rendus compte qu'ils avaient fait une gaffe.
En juillet 1996, alors que la (alors) WWF était devancée dans les cotes d'écoute par sa rivale, la WCW, ils engagèrent plusieurs lutteurs de second ordre, qu'on appelle des "jobbers", afin de fournir des adversaires à leurs vedettes. Parmi ceux-ci, ils firent signe à "Wild" Bill Irwin, un vétéran de près de 20 ans d'expérience. Suite à des discussions afin de lui trouver une gimmick appropriée, Irwin leur mentionna qu'il jouait au hockey au High School, qu'il était le "goon" de l'équipe. Son personnage était né. Il devint "The Goon", un joueur de hockey tellement salaud qu'il fut banni de toutes les ligues de hockey dans lesquelles il aura joué.
Mais dans le monde de la lutte, un personnage n'est jamais complètement disparu. C'est ainsi que "The Goon" revint en 2001, le temps d'une bataille royale à WrestleMania 17, ainsi qu'en 2007, au 15e anniversaire de l'émission du lundi soir, "Raw", encore une fois lors d'une bataille royale. Vous comprendrez qu'il n'a remporté aucune des ces batailles.
C'est une carte de lutte, ou une carte de hockey ? |
mercredi 20 mars 2024
Les bières de microbrasserie honorant des joueurs de hockey québécois
J'ai récemment eu du plaisir à trouver des cartes de hockey où on voyait des joueurs photographiés avec de la nourriture. Pour accompagner des mets de haute gamme comme les hamburgers à saveur de patinoire ramassés par Andrew Hammond, quoi de mieux qu'une bonne bière bien froide? Eh bien, vous allez être servis chers fans de LVEUP, car voici quelques microbrasseries qui ont créé des bières en l'honneur de joueurs québécois de la LNH!
Si vous écoutez le podcast de La Poche Bleue, vous savez qu'il est produit par deux anciens joueurs de la LNH, à savoir Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse.
Devenue rapidement une entreprise de production de contenu sportif et de podcasts, La Poche Bleue s'est associée à la microbrasserie Le Bilboquet pour créer des bières liées aux deux joueurs. Celles-ci proviennent en quelque sorte de la fermentation rendue possible par le confinement de Lapierre et Latendresse lors de la pandémie de COVID-19 en 2020.
jeudi 14 mars 2024
Kolzig et ses cartes
dimanche 10 mars 2024
Les mangeux de puck ont faim!
Ebay
jeudi 7 mars 2024
L'autre Patrick Roy
dimanche 3 mars 2024
Les grands voyageurs #12: Patrick Labrecque
Labrecque débuta alors un parcours de nomade, pattern qui le suivra pour l'ensemble de sa carrière. Il débuta d'abord avec le club-école AHL du Fleur-de-Lysée, les Citadels d'Halifax (1), où il participa à 29 matchs, soit autant qu'un autre espoir des Nordiques, Stéphane Fiset. Ce dernier en disputa par contre 23 autres à Québec. La saison suivante, Labrecque servit surtout d'auxiliaire à John Tanner, alors qu'il ne disputa que 20 matchs à Halifax, n'en sortant victorieux qu'à 3 reprises. Il fut également recallé le temps de 11 matchs dans la ECHL, avec les Monarchs de Greensboro (2).
Il signa comme agent libre le 21 juin 1994 avec le Canadien de Montréal. Après avoir disputé la saison 1994-95 avec le club-école à Fredericton (3) (ainsi qu'un petit passage dans la ECHL avec les Thunderbirds de Wheeling (4)), Labrecque réussi à se tailler une place comme adjoint à Patrick Roy avec le grand club à Montréal (5). Il faut dire que les noms de Marc Lamothe et Martin Brochu, qui se disputaient également le poste, ne sont pas familiers, et ne sont surtout pas synonyme de gardien calibre LNH.
Sans contrat à la fin de la campagne, Labrecque se trouva du travail dans la ECHL, avec le Kingfish de Baton Rouge (7). Remportant la moitié de ses 34 apparitions, il se fit offrir une promotion pour les séries éliminatoires de la AHL, avec les Bears d'Hershey (8). Alors qu'Hershey avait remporté la coupe Calder l'année précédente, cette fois leur parcours se termina en 2e ronde, Labrecque ne participant qu'à 10 minutes de jeu.
N'ayant plus d'option devant lui en Amérique du Nord, il se dirigea vers le vieux continent, plus précisément en Allemagne, s'alignant d'abord avec le SC Bietigheim (9) en 1998-99 et ensuite avec le Braunlage EHC (10) pour l'année 1999-2000. Il revint au bercail après ce hiatus de deux ans, mais ne rangea pas son baluchon pour autant. Il débuta la saison 2000-01 avec les Outlaws de San Angelo (11) de la WPHL, y disputant 8 matchs, avant de porter les couleurs des Komets de Fort Wayne (12), qui évoluaient dans la UHL le temps de 7 parties. Il termina l'année au sein des Condors de Bakersfield (13) en WCHL, protégeant leur cage à 5 occasions.
Pour la saison 2000-01, Labrecque revint au Québec, plus précisément à Sorel, alors qu'il rejoint les rangs des Royaux (14) de l'endroit, dans la Ligue de Hockey Semi-Pro du Québec. Il faut croire que la charge de travail dans la LHSPQ ne devait pas être trop dur pour un ancien de la LNH (même si ce n'est que le temps de deux matchs), car Labrecque était également l'entraîneur des gardiens des Screaming Eagles du Cap-Breton (!), mais que pendant la saison 2001-02. La distance entre les deux endroits étant plus que considérable.
Lorsque la LHSPQ devint la Ligue Nord-Américaine (LNAH), les droits de Labrecque furent envoyés au Cousins de St-Hyacinthe (16), pour qui il disputa ses 4 dernièrs matchs en carrière.
Il partage aujourd'hui sa passion avec les plus jeunes, grâce à son école de coaching.
Sources :
http://hockeygoalies.org/bio/nhl/logs/MON1995.html
https://www.hockeydb.com/ihdb/stats/pdisplay.php?pid=5901