La semaine dernière, il s’agissait du 52e anniversaire d’un triste événement. C’est à ce moment que les troupes des pays membres du Pacte de Varsovie entrèrent en Tchécoslovaquie, pour prendre le contrôle du pays et mettre fin aux réformes de ce qu’on avait appelé le printemps de Prague.
À ce moment, Rick Lanz, qui n’avait pas encore 7 ans, et sa famille étaient en vacances à la mer noire. Apprenant l’invasion de leur pays par les Soviétiques et leurs alliés, la famille Lanz mit plutôt le cap vers le Canada. Rick grandit donc à London, en Ontario.
Bien qu’aussi un adepte du lancer du disque, il se concentra sur le hockey et se retrouva éventuellement avec les Generals d’Oshawa de la Ligue de l’Ontario.
Défenseur relativement offensif, Lanz attira l’attention des dépisteurs et fut repêché par les Canucks au 7e rang à l’encan de 1980, tout juste après Paul Coffey. Au sein d’une équipe sans éclat, Lanz se mérita un poste immédiatement. D’ailleurs, il marqua à son premier match, un but gagnant aux dépends de Gilles Gilbert des Red Wings.
L’année suivante, les Canucks firent sur surplace, mais l’arrivée de Roger Neilson derrière le banc à la toute fin de la saison sembla leur procurer un inespéré regain d’énergie. Alors qu’au premier tour, Vancouver balaya Calgary, dans l’autre série de la division Smythe, Los Angeles surprit les jeunes et puissants Oilers. Il en résulta une confrontation au deuxième tour entre les deux équipes du Pacifique, que Vancouver remporta facilement.
En demi-finale, Vancouver affronta Chicago, une autre équipe qui avait surpris. En disposant de Hawks, les Canucks, une équipe qui n’avait jamais remporté une seule série en 11 ans, atteignaient la finale. Ils furent ensuite balayés par les puissants Islanders, mais peu importe. Le roi Richard (Richard Brodeur) et sa bande ont fait bonne impression.
Malheureusement pour Lanz, suite à une sérieuse blessure au genou, il ne joua que 39 matchs en saison régulière et rata en entier ce parcours épique en séries. Par contre, comme il parlait tchèque, il put au moins servir d’interprète à ses nouveaux coéquipier, Ivan Hlinka et Jiri Bubla, à leur arrivée.
Par la suite, Lanz augmenta sa contribution, connaissant entre autres des saisons de 10, 18 et 15 buts. Toutefois, les succès des Canucks en séries de 1982 se sont avéré un événement isolé. L’équipe est ensuite retombée dans une certaine médiocrité pour plusieurs années. La faiblesse de l’équipe lui permit toutefois d’être invité à faire partie de l’équipe nationale canadienne lors des championnats du monde en 1983 en Allemagne de l’Ouest, et de se mériter une médaille de bronze.
Lanz quitta finalement Vancouver en décembre 1986, lorsqu’il fut échangé aux Leafs, contre l’actuel directeur-gérant des Canucks, Jim Benning, ainsi que Dan Hodgson.
Il jouera à Toronto un peu plus de deux ans, avant de faire des arrêts en Suisse, dans la Ligue internationale, en plus de jouer un match avec les Hawks.
Suite à sa carrière de joueur, Lanz est retourné sur la côte ouest, où il est devenu entraîneur, principalement dans la BCHL, mais aussi au niveau junior. Parmi les joueurs qu’il a eus sous ses ordres, on compte entre autres Scott Gomez et Kyle Turris. Il a aussi été dépisteur pour l’Avalanche.
En 1993, Manon Rhéaume était la coqueluche dans le monde du hockey. Après avoir été la première femme à participer à un match (hors-concours) dans la LNH au camp d'entraînement du Lightning en 1992 contre les Bruins, elle récidiva en 1993 dans un match contre les Blues. Elle joua également quelques matchs dans la IHL avec les Knights d'Atlanta et dans la ECHL avec les Cherokees de Knoxville et les Knights de Nashville Bien entendu, elle eu une pelletée de cartes de hockey (comme si ce n'était jamais arrivé ...), les médias et les commanditaires se l'arrachaient, etc.
Parmi ses commanditaires, il y avait Toyota qui utilisait Rhéaume pour promouvoir la Tercel. La publicité où elle protège une Tercel comme si c'était un but a inspiré un sketch lors du "Bye-Bye 1993". C'est Dominique Michel qui incarne Rhéaume, mais sans le même talent pour arrêter les rondelles.
Je ne sais pas si la parodie ressemblait au véritable making-of, mais voici le résultat de la véritable publicité de Rhéaume devant la Tercel.
L'autre jour j'ai publié cette carte sur notre Instagram et un de nos abonnés, Mike Prnt, déclara ne pas se souvenir du tout de ce joueur. Alors pour toi Mike, voici l'histoire de ce joueur oublié des 90's...
Né le 13 août 1965 à Timra en Suède, le défenseur offensif Tommy Sören Sjödin fut un choix tardif au repêchage de 1985 (237e au total) par les North Stars du Minnesota. Il connut une longue carrière dans son pays natal mais ne joua que très peu dans la LNH.
Il resta dans sa ville natale après sa sélection au repêchage, jouant en 2e division suédoise avec le club Timra IK. Il gradua ensuite dans la ligue élite suédoise avec le club Brynäs IF qu'il joignit à partir de la saison 1986-87. On pourrait qualifier Sjödin de projet à très long terme car ce n'est qu'en 1992 que les North Stars décidèrent de le faire traverser en Amérique du nord. Sjödin avait particulièrement bien joué aux Olympiques de 1992, récoltant 4 buts en 8 matchs, ce qui l'a probablement remis sur le radar des North Stars. Il était pourtant un des meilleurs défenseurs de la SHL depuis plus de 5 ans et venait de recevoir le titre du MVP de la ligue en 1991-92 en plus d'aider l'équipe suédoise à remporter l'or aux championnats du monde.
Il débuta donc avec les North Stars pour la saison 1992-93 et se démarqua assez bien avec 7 buts et 29 passes pour 36 points. Spécialiste en avantage numérique, son jeu défensif faisait toutefois défaut alors qu'il termina la saison à -25.
Les North Stars devinrent seulement les Stars la saison suivante et déménagèrent à Dallas. Il ne joua que très peu à Dallas, alors une équipe avec un surplus de défenseurs plus expérimentés et fiables. Il fut donc rétrogradé dans les mineures avec les Wings de Kalamazoo après seulement 7 matchs. Il était toutefois trop fort pour la IHL alors qu'il récolta 12 buts et 44 points en 38 matchs à Kalamazoo, ce qui attira l'attention des Nordiques, alors en manque de défenseurs offensifs, surtout après le départ de Steve Duchesne avant la saison. Leurs deux meilleurs défenseurs sur ce point étant Alexei Gusarov et Curtis Leschyshyn...
Les Nordiques avaient également un problème avec un de leurs prospects, le gardien Emmanuel ''Manny'' Fernandez. Choix de 3e ronde en 1992, Fernandez était alors considéré comme le meilleur gardien de la LHJMQ mais ne se sentait pas désiré dans l'équipe, surtout après avoir été retranché du camp d’entraînement et retourné au junior à l'automne 1993. Fernandez se sentait surtout de trop depuis la sélection de Jocelyn Thibault en première ronde de l'encan de 1993. Thibault fit immédiatement l'équipe et les Nordiques ne purent s'entendre avec Fernandez sur un contrat. Ne voulant pas le voir retourner au repêchage de 1994, les Nordiques échangèrent donc ses droits à Dallas à la mi-janvier. En retour, ils mirent la main sur Sjödin ainsi qu'un choix de 3e ronde en 1994 qui devint le futur attaquant vedette Chris Drury.
Sjödin termina donc la saison avec les Nordiques mais ne fut utilisé que sporadiquement. Il récolta 1 but et 9 passes pour 10 points en 22 matchs mais fut souvent laissé de côté.
De rares photos de ces deux joueurs avec le chandail des Nordiques...
Les Nordiques ratèrent les séries, le contrat de Sjödin se termina et des rumeurs l'envoyaient en Suisse ou de retour en Suède. C'est ce qui se produit alors que Sjödin joignit les rangs du HC Lugano pendant le lock-out de 1994 et y resta après le conflit réglé, ne revenant ainsi jamais dans la LNH. Contrairement à ce que cette coupure du Soleil raconte, Fernandez ne fut pas échangé pour rien car le meilleur atout de cet échange fut sans contredit la sélection de Drury au repêchage mais à l'époque ils ne le savaient pas encore... Ils durent attendre d'ailleurs jusqu'à la saison 98-99 pour voir Drury faire ses débuts avec l'Avalanche et remporter le trophée Calder.
Sjödin devint ensuite une star en Suisse où il joua pendant 5 ans et mena deux fois la ligue pour les points chez les défenseurs. Il joua également quelques matchs pour le HC Bolzano en Italie en 1996-97.
Il retourna ensuite en Suède pour son ancien club, le Brynäs IF en 1999-00 et y joua jusqu'à sa retraite en 2008 alors qu'il était âgé de 41 ans. Il détient d'ailleurs le record du plus vieux joueur de la SHL à avoir marqué un but dans cette ligue, battant le record de la légende Börje Salming.
Il devint ensuite entraîneur dans les différentes ligues et divisions suédoises, graduant éventuellement dans la SHL avec Brynäs IF en 2015. Il fut remercié en 2018 mais est présentement entraineur de leur équipe au niveau junior.
En 106 matchs dans la LNH, il récolta 8 buts et 40 passes pour 48 points.
En 173 matchs dans la ligue suisse (NLA) il récolta 61 buts et 114 passes pour 175 points.
En 675 matchs dans la ligue élite suédoise (SHL) il récolta 116 buts et 197 passes pour 313 points.
Modère Bruneteau est originaire de Saint-Boniface, au Manitoba. C’est donc dans la région de Winnipeg qu’il joua au niveau junior avec le club des Chevaliers de Colomb, avant de passer au niveau senior en 1933, avec les Falcons (l’équipe qui avait représenté le Canada aux Olympiques de 1920). Pendant ce temps, l’infatigable Bruneteau travaillait également à la Norris Grain Company. Cette entreprise d’envergure appartenait à James Norris, qui possédait aussi les Red Wings de Détroit.
Hasard ou non, Bruneteau se retrouva en 1934 avec les Olympics de Détroit, un club de la Ligue internationale affilié aux Wings. L’équipe remporta le championnat de la ligue en 1936, mais à ce moment, Bruneteau n’y était plus. Il avait plutôt été rappelé par les Wings en deuxième moitié de saison, pour faire ses débuts dans la LNH.
Parlant de débuts, ceux de Bruneteau en séries furent des plus mémorables. À sa première série, Détroit affrontait les Maroons de Montréal, les champions en titre. Au tout premier match, le 24 mars 1936, après 8 périodes complètes, il n’y avait toujours pas de but au tableau.
C’est finalement après 16 minutes 30 secondes en sixième période de prolongation (à 2h31 du matin) que Bruneteau put pousser le 66e tir du match derrière Lorne Chabot, sur une passe de Hec Kilrea. La verte recrue, qui avait moins joué que des joueurs plus établis, avait donc un niveau d'énergie plus élevé que d'autres. Devant le filet des Wings, Normie Smith a repoussé pas moins de 90 lancers des Maroons, dans ce qui demeure encore aujourd’hui le match le plus long de l’histoire de la Ligue nationale.
Ce marathon fut suivi par deux autres victoires des Wings, qui leur permirent de balayer les Maroons.
En finale, les Wings ne laissèrent qu’un match aux Leafs, avant de remporter la première Coupe Stanley de leur histoire.
L’année suivante, Bruneteau passa la saison entière avec les Wings, où il marqua 9 buts. Meilleure équipe de la ligue, elle continua sur sa lancée et remporta une deuxième Coupe Stanley consécutive.
La production offensive de l’ailier droit augmenta au fil des ans, pour finalement culminer pendant les années de la guerre. En 1942-43, sa production passa de 14 à 23 (le plus haut total de l’équipe) dans une saison qui fut couronnée par sa troisième Coupe Stanley. À ce moment, il put jouer aux côtés de Syd Howe.
Bruneteau atteignit son sommet en 1943-44, avec 35 buts (à trois du plus haut total de la ligue), lors d’une saison pourtant écourtée à 39 matchs. En effet, il ne put disputer tous les 50 matchs au calendrier car, s’il n’avait pas joint l’armée, il travaillait tout de même à l’usine Ford, ce qui l’empêcha pendant un moment de quitter Détroit et lui fit rater des matchs sur la route. Il fut également co-capitaine lors de cette saison.
Il marqua encore 23 buts en 1944-45, mais à la fin de la guerre, en 1945-46, il dut partager sa saison entre la Ligue nationale et le Ligue américaine.
À la fin de sa carrière à Détroit, il eut l’occasion de jouer avec son frère, Edward.
Il demeura ensuite dans l'organisation en devenant joueur-entraîneur, puis seulement entraîneur à Omaha, dans la USHL. Pendant un court moment, il y eut sous ses ordres Terry Sawchuk.
Il est décédé en 1982 d’un cancer, à l’âge de 67 ans.
Sources:
“Détroit défait Maroons (sic) après 176 minutes de jeu", 25 mars 1936, Le Canada, p.10,
"Mud" Bruneteau toujours à (sic) désiré passer à la N.H.L.", 26 mars 1936, Le Canada, p.10,
"Mud Bruneteau ne peut plus jouer au dehors”, 15 janvier 1944, La Patrie, p.45,
Continuons cette série avec ce qui était alors la 22e équipe de la ligue lors de leur entrée en scène en 1991, les Sharks de San Jose.
Je vous rappelle rapidement la formule, il s’agit de la meilleure équipe partante de tous les temps de la franchise mais composée des joueurs vedettes les plus oubliés à avoir porté leur uniforme, que ce soit par la longueur du séjour (généralement en bas de 100 matchs) ou par oubli collectif. Il s’agit de choix très subjectifs, basés selon ma propre mémoire et parfois le terme “vedette” est assez subjectif également. Parfois aussi, j'omets d'inclure un joueur pour le mettre dans une autre équipe. Je les ajoute cependant dans les mentions honorables.
Un des joueurs les plus populaires des Rangers durant les années 90, Adam Graves (comme les Rangers) connut des années plus difficiles au tournant du siècle. Plusieurs épisodes personnels vinrent d'ailleurs torpiller sa saison 2000-01 alors qu'il avait perdu prématurément un de ses fils jumeaux nouveau-né et peu après son père mourrut d'uncancer. Il ne marqua que 10 buts cette saison-là et malgré la compassion de ses patrons et la reconnaissance de ses pairs qui lui remirent le trophée Masterton, les Rangers décidèrent de tourner la page et de lui donner un nouveau départ à San Jose où il fut échangé durant l'été 2001 en retour de Christian Gosselin et Mikael Samuelsson.
Dans un rôle plus limité au sein d'une équipe davantage compétitive que les Rangers de l'époque, Graves continua de terminer sa carrière sur la pente descendante avec une saison de 17 buts et 31 points en 2001-02 et ensuite 9 buts et 18 points en 2002-03. Son contrat terminé après cette dernière saison, il attendit toutefois en 2004 avant d’annoncer officiellement sa retraite.
Bill Guerin
(16 matchs 2007)
Un cas classique de joueur de location amené en renfort pour les séries avant de ne jamais revenir. L'actuel DG du Wild Bill Guerin avait précédemment signé avec les Blues pour la saison 2006-07 après 3 ans passés à Dallas. Les Blues faisaient toutefois du surplace et furent donc vendeurs à la date limite des échanges de 2007. Ils envoyèrent Guerin, une des principales têtes d'affiche de cette date limite, aux Sharks en retour de Ville Nieminen, Jay Barriball et d'un choix de première ronde en 2007 qui devint David Perron. Donc un bon échange débarras de la part de St.Louis, mais une acquisition qui n'aura pas porté fruit pour San Jose.
Espérant recréer la chimie qu'il avait avec Joe Thornton à Boston où il avait connu sa meilleure saison offensive avec 41 buts en 2001-02, Guerin joua les 16 derniers matchs des Sharks, récoltant un honnête 8 buts et 1 passe, terminant donc sa saison avec 36 buts. Il fut cependant blanchi en 9 matchs des séries, ne récoltant que 2 passes et les Sharks s'inclinèrent contre Detroit en 2e ronde.
Après la saison, Guerin signa comme agent libre avec les Islanders où il fut également désigné pour le poste vacant de capitaine. Il joua deux saisons à Long Island avant d'être loué de nouveau comme joueur de location, cette fois aux Penguins en 2009 dans une cause davantage gagnante dans ce cas alors qu'il apporta du leadership et de l'expérience à Pittsburgh, récoltant 15 points en 24 matchs et remportant sa 2e coupe Stanley en carrière après sa première avec les Devils en 1995. Il se retira après une dernière saison à Pittsburgh en 2010.
Claude Lemieux
(18 matchs 2009)
Après une fin de carrière discrète après la saison 2002-03 qu'il partagea entre Phoenix et Dallas, Claude Lemieux joua quelques matchs en Suisse avant de prendre sa retraite. Il occupa brièvement le poste de président des Roadrunners de Phoenix dans la ECHL avant de démissionner en 2007. Sur les ondes de RDS en 2008, il déclara avoir envie de tenter un comeback dans la LNH à 43 ans...
Il fit d'abord un court arrêt étonnant en Chine avec les Sharks de la Chine dans la ligue asiatique où il ne joua que deux matchs avant de revenir en Amérique avec une autre équipe du nom des Sharks, cette fois à Worcester dans la ligue américaine. Il s'agissait de son premier séjour dans cette ligue depuis 1986 avec les Canadiens de Sherbrooke...
Il obtint un honnête 11 points en 23 matchs et reçut finalement une offre de contrat à deux volets du grand club qui voulait ajouter de l'expérience sur la 4e ligne. Il joua 18 matchs à San Jose pour terminer la saison 2008-09 et obtint son seul et dernier point en carrière avec une passe lors de ce retour. Les Sharks se firent de nouveau éliminer en première ronde mais Lemieux ne joua qu'un seul match lors de ce dernier tour de piste. Il prit sa retraite définitive en juillet 2009.
*BONUS
Ray Sheppard
(51 matchs 1995-96)
Je me dois bien de plugger mon avatar au moins une fois dans cette série...
Désirant compléter son ''Russian Five'' à Detroit, Scotty Bowman sacrifia Sheppard, un de ses meilleurs marqueurs, en l'échangeant aux Sharks en retour du légendaire Igor Larionov en octobre 1995. Il ne termina pas la saison avec les Sharks cependant, étant échangé de nouveau aux Panthers en mars 1996. Il eut tout de même le temps de marquer 27 buts avec les Sharks pour un total de 37 durant cette saison partagée avec 3 équipes.
Fait étonnant et cocasse, lors de sa retraite Sheppard était le seul à avoir marqué plus de 20 buts en une saison pour six équipes différentes. Ce record fut toutefois battu en 2010 par... Bill Guérin lors de la dernière saison de sa carrière durant laquelle il obtint 21 buts avec les Penguins soit sa 8e équipe et la 7e où il marqua plus de 20 buts. En fait il n'y a qu'à San Jose que Guerin ne marqua pas 20 buts...
Mentions honorables:
Scott Gomez (39 matchs 2012-13), Joe Murphy (86 matchs 1997-99), Igor Larionov (97 matchs 1993-96), Craig Janney (98 matchs 1994-96), Jeremy Roenick (111 matchs 2007-09), Sergei Makarov (123 matchs 1993-95), Martin Havlat (127 matchs 2011-14), Bernie Nicholls (135 matchs 1996-99), Dany Heatley (162 matchs 2009-11), Teemu Selanne (176 matchs 2000-03)
Mieux reconnu dans le folklore du hockey pour ses années à Washington et Toronto en plus de son terrible lancer frappé qui fracassa des records au match des étoiles, Al Iafrate était un des personnages les plus colorés de l'histoire de la LNH. Sa carrière fut toutefois écourtée par les blessures. Obtenu des Capitals par les Bruins durant la saison 1993-94 (en retour de Joé Juneau), Iafrate passa 3 saisons dans l'organisation des Bruins, mais ne joua que durant celle de 1993-94, perdant ensuite les deux saisons suivantes en réhabilitation après des chirurgies au dos et aux genoux.
Ne voulant pas continuer de tenter leur chance avec l'avenir incertain de Iafrate qui allait devenir agent libre et qui les avait même poursuivis en cour pour ne pas l'avoir payé entièrement durant la saison 1995-96, les Bruins échangèrent ses droits aux Sharks en retour de Jeff Odgers. Les Sharks savaient que Iafrate était un pari risqué mais il parvint finalement à revenir au jeu en décembre 1996 soit plus de deux ans depuis son dernier match durant les séries de 1994 avec les Bruins. Il ne joua en tout que 38 matchs en 96-97, récoltant 15 points et seulement 21 matchs et 9 points en 97-98.
Il fut ensuite laissé sans protection et repêché par les Predators de Nashville au repêchage d'expansion. Ces derniers n'avaient pas de plans pour lui cependant et le libérèrent. Il tenta un retour avec les Hurricanes en 1998-99 mais ne participa même pas au camp d'entraînement de l'équipe à cause de ses blessures intraitables et il prit finalement sa retraite.
Gary Suter
(227 matchs 98-02)
Je brise ici ma limite arbitaire de 200 matchs avec la sélection de Gary Suter. Probablement parce que c'était dans des années où je suivais moins le hockey mais je n'ai aucun souvenir de Suter avec les Sharks.
Après plus de 8 saisons à Calgary et 5 autres à Chicago, le gagnant du trophée Calder de 1986 et 5 fois représentant au match des étoiles vit ses droits être échangés aux Sharks après la saison 1997-98. Les Sharks le signèrent ensuite pour 3 ans.
Après un seul match joué avec sa nouvelle équipe au début de la saison 1998-99, les docteurs découvrirent une infection au triceps qui requit 3 chirurgies. Pendant ces traitements, les docteurs lui trouvèrent également une anomalie au coeur qui dut le mettre sur le carreau avec une autre chirurgie. Tout ça fit en sorte qu'il ne rejoua pas durant la saison 98-99 et il entendait des rumeurs comme quoi c'en était fini de lui dans la LNH. Il prit un accord avec les Sharks pour reporter cette année de contrat pour qu'ils puissent utiliser son salaire pour trouver des renforts. Il parvint à revenir au sommet de sa forme en 99-00 et solidifia la défensive de cette équipe sur la pente ascendante. Il obtint même une très bonne saison rappelant ses exploits offensifs du passé et il mena les défenseurs des Sharks avec 10 buts en 2000-01, saison durant laquelle il franchit le plateau des 1000 matchs. Il joua une dernière saison toujours dans ses standards avec 33 points avant de prendre sa retraite à 39 ans.
Il avait toutefois encore de l'essence dans le réservoir et une dizaine d'équipes lui firent de l'oeil pour revenir au jeu. Il estimait cependant qu'il s'était retiré au bon moment mais sembla changer d'idée après la sélection de son neveu et futur défenseur vedette Ryan Suter en première ronde (7e au total) par les Predators en 2003. Il considéra de revenir au jeu exclusivement pour Nashville à condition que son neveu parvienne à faire l'équipe en 2003-04. Cependant, Ryan opta plutôt de jouer une année supplémentaire à l'Université du Wisconsin et le lock-out de l'année suivante vint officiellement annuler tout plan de réunion familiale des Suter à Nashville et Gary demeura donc retraité.
Mentions honorables:
Brian Campbell (20 matchs 2007-08), Doug Wilson (82 matchs 1991-93), Marty McSorley (113 matchs 96-98), Rob Blake (143 matchs 2008-10)
GARDIEN
Ed Belfour
(13 matchs 1996-97)
''Crazy Eddie'' est probablement le plus détesté des anciens Sharks chez les fans de cette équipe.
À sa 9e saison à Chicago, Ed Belfour connut une année médiocre en 1996-97. Au début janvier il était même sans victoire (0-6-4) à ses 10 derniers matchs. Il fut alors supplanté par Jeff Hackett (un ancien Sharks d'ailleurs) qui avait de meilleures statistiques et avec qui il y avait apparemment des frictions dans le vestiaire. Voyant son contrat venir à échéance à la fin de la saison et voulant davantage couper dans les salaires et assainir l'ambiance dans le vestiaire, les Blackhawks décidèrent de laisser le filet à Hackett et d'échanger Belfour avant de le perdre pour rien durant l'été. Ils l'envoyèrent donc aux Sharks à la fin janvier en retour d'un package de trois joueurs; Chris Terreri, Ulf Dalhen et Michal Sykora.
Il s'agissait d'un pari risqué de la part de Dean Lombardi, le dg des Sharks, alors qu'il était incertain que Belfour demeure à San Jose au-delà de cette saison. Il croyait que s'ils pouvaient gagner quelques matchs avec Belfour et faire les séries, il serait plus facile de le convaincre de signer à long terme avec les Sharks. Cependant, la saison 96-97 de Belfour continua d'être médiocre. Après 3 matchs ordinaires, il se blessa lors de son premier match à son nouveau domicile et rata un mois d'activité. Il était toujours aussi mauvais à son retour et se blessa de nouveau alors qu'il ne restait que quelques matchs avant la fin de la saison. Le pari Belfour ne sauva pas la saison des Sharks qui ratèrent les séries et Crazy Eddie connut ses pires statistiques en carrière avec seulement 3 victoires, 9 défaites, 0 matchs nuls, une moyenne de buts alloués de 3.41 et un pourcentage d'efficacité de .884.
Les pourparlers continuèrent toutefois pour garder Belfour à San Jose malgré tout. Les Sharks engagèrent son ancien entraineur à Chicago, Darryl Sutter, et lui offrirent une généreuse offre de contrat. Lui et ses agents jouèrent le jeu mais finalement il opta plutôt de signer avec ce qu'il croyait une meilleure équipe avec de meilleures chances de remporter la coupe soit les Stars de Dallas pour légèrement moins d'argent. Ce fut comme on sait une bonne décision pour Belfour qui remporta la coupe avec les Stars en 1999 mais cette décision fit cependant de lui encore plus un paria à San Jose où il dut entendre les cris ''BEL-FOOOOUUUR'' jusqu'à sa retraite en 2007.
Les Sharks, sans gardien numéro un, durent se rabattre sur Mike Vernon qu'ils obtinrent des Red Wings plus tard durant l'été. Vernon était tout de même un excellent gardien, lui qui venait d'ailleurs de remporter le trophée Conn Smythe et la Coupe Stanley avec les Red Wings.
Les Sharks et Vernon remontèrent la pente et revinrent en séries en 1997-98 et se butèrent à Belfour et les Stars en première ronde.
Owen Nolan se chargea plus tard de Belfour et vengea également ses fans...
Il est assez rare de voir deux de ses passions et hobbys se rencontrer et faire une sorte de ''crossover''... Un des meilleurs exemples qui me vient en tête est ce vidéoclip/jeu interactif d'un de mes groupes préférés, The Thermals, où au lieu de faire un clip pour leur single ''The Sword by my side'', ils ont plutôt développé ce mini-jeu de style Super Nintendo synchronisé au son de cette super chanson que j'adore.
Vous voyez le genre.
Un autre crossover dans ce style eut lieu dans les années 90 avec la série Fleer Metal. Cependant ce n'était pas aussi glorieux et ça m'était pas mal passé au dessus de la tête à l'époque.
Tout d'abord, voici une (pas si) petite remise en contexte biographique. Vers les années 1996 et 1997 j'avais délaissé les cartes de hockey depuis un bon moment déjà et je m'étais plutôt recyclé dans le punk rock, le snowboard et les comic books. Cependant, les comics étaient à ce moment-là dans une période médiocre suite à des années fastes de surproduction et d'artifices superflus. Si ça vous rappelle ce qui s'est passé avec les cartes de sports vers la même époque et bien vous allez voir que ces deux mondes sont effectivement assez inter-reliés et furent de grands acteurs de cet ère de spéculation abusive.
Pour vous illustrer davantage le contexte culturel de l'époque, vous vous souvenez sûrement de ces équipes de la LNH qui revampaient leurs chandails avec des nouveaux procédés d'impression qui nous donnèrent d'affreux résultats. Et bien on retrouvait pas mal la même chose dans les BD de l'époque où plusieurs super-héros étaient revampés au goût du jour, c'est à dire au jour de l'époque EXTREME IN YOUR FACE des années 90 où tout se devait d'être plus intense, boosté et badass...
Les nouveaux costumes de Spider-Man (son clone en fait...), Thor, Superman et Captain America
En plus de ces nouveaux costumes et nouvelles attitudes, on assista simultanément à un développement des techniques de graphisme et d'imprimerie, ce qui nous donna des comics et des cartes de sport en ''édition spéciale'', souvent commercialisés avec la mention ''pour collectionneurs'' avec des embossages, des dégradés, du relief doré/argenté, des effets spéciaux 3D et aussi des plastiques protecteurs pour ''protéger'' son investissement...
Ces deux mondes à la base totalement différents étaient alors dans le même bateau et traversèrent de dures années à partir de la moitié de la décennie après avoir abusé du système lors des années précédentes. La surproduction et l'effet de fatigue du consommateur amena plusieurs boutiques de collectionneurs et compagnies à fermer leurs portes et ce dans les deux domaines.
Tout ça nous mènera donc au pinacle de cette ère étrange avec la production de la série Fleer Metal.
Mais d'abord une (autre) petite remise en contexte...
La compagnie Fleer fondée en 1885 était à la base une entreprise en confiserie qui fut d'ailleurs la première à produire de la gomme à mâcher ''bubble gum'' où si vous préférez le terme ''gomme balloune''. La gomme à mâcher existait déjà mais c'est Fleer qui perfectionna l'art de pouvoir souffler dedans pour en faire des ''ballounes'', et le tout culmina en 1928 par la sortie de leur marque la plus populaire, la ''Dubble Bubble''. Fleer fut également une des premières compagnies de gommes à mâcher à produire des cartes sportives avec des cartes de baseball, un domaine alors assez exclusif aux compagnies de cigarettes. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'il commenceront à publier des séries de basketball et de hockey. C'est aussi eux qui publièrent la fameuse carte ''Fuck face'' de Bill Ripken en 1989... Ils se distinguèrent donc comme une des principales compagnies d'importance dans le domaine et commencèrent à prendre de l'expansion et à publier leur fameuse série ''Fleer Ultra'' dès 1991.
C'est en 1992 que les comics books entrent en scène lorsque Marvel Comics se porta acquéreur de Fleer pour la somme de 286 millions de dollars. Cette acquisition fit lever les yeux des employés de Marvel, alors qu'on assistait alors depuis quelques temps à un certain essoufflement de la ''collector's bubble'' des cartes de sports de la fin des années 80 et du début des années 90. Marvel publiait même à l'époque ses propres cartes de collection à l'effigie de ses séries de super-héros et croyait pouvoir rentabiliser ces investissements en publiant elle-même ces produits dérivés. Les comics étaient alors dans leur propre ''collector's bubble'' et ne firent que suivre un peu en retard l'exemple des cartes sportives.
Mais l'intérêt envers les comics et les cartes de sports s’essouffla complètement alors que la ''bubble'' péta en quelque sorte. Les nombreux collectionneurs qui avaient tendance à acheter plusieurs copies de la même BD ou des mêmes cartes se rendirent probablement compte qu'il ne deviendraient jamais riches avec ces investissements et arrêtèrent de collectionner en masse, ce qui causa plusieurs magasins à être surchargés d'inventaire invendu. Au même moment, la grève du baseball majeur et dans une moindre mesure celle de la LNH vinrent également diminuer l'intérêt des gens envers les cartes de sport et le même essoufflement se fit ressentir dans les boutiques spécialisées. En fait le ''crash'' des cartes de sport précéda celui des comic books de quelques années mais ces arrêts d'activités des grandes ligues furent en quelque sorte un deuxième crash définitif...
Ne voyant pas venir l'inévitable avec la tête complètement enfouie dans
le sable, Marvel acheta pas une mais deux autres compagnies de cartes et
d'articles de collections, Skybox International en 1995 pour 150
millions et la multinationale italienne Panini pour un autre 158
millions.
Donc inutile de dire que Marvel perdait énormément d'argent et ces acquisitions coûteuses furent en quelque sorte le clou dans le cercueil car au lieu de diversifier les sources de revenus de l'entreprise, elles ne firent que saigner davantage cette compagnie dans le rouge.
Marvel dut même déclarer faillite en 1996 mais continua malgré tout pendant deux ans sur le respirateur artificiel, avant d'être rachetée et sauvée en 1998. Il est difficile de s'imaginer une telle chose de nos jours, alors que Marvel est désormais un méga géant du domaine du divertissement, surtout depuis leur acquisition par Disney, mais ce n'est qu'une chose relativement nouvelle. Avant 2008 et la sortie d'Iron Man au cinéma et de toutes les expansions que cet univers prit depuis, les choses étaient totalement différentes dans les années 90, alors que personne ne voulait toucher aux propriétés de Marvel... que ce soit en bd ou au cinéma. Même les films de Spider-Man et des X-Men restèrent longtemps dans les limbes avant de finalement voir le jour au début des années 2000, ce qui permit à Marvel de finalement sortir la tête de l'eau.
À travers de tout ça, il est évident que Marvel désirait absolument se départir des boulets financiers qu'étaient Fleer et Skybox, ce qui arriva finalement en 1999. Fleer perdura ensuite quelques années mais commença à liquider ses propriétés vers 2005. Le nom Fleer fut acquis par Upper Deck (qui d'autre?) et le reste de la corporation fut dissoute.
Mais avant tout ça, revenons en 1996. À un moment où tout le monde se sacrait des cartes et des comics, Fleer et Marvel décidèrent de pousser l'audace encore plus loin en publiant une des pires (ou des meilleures selon votre point de vue) séries de cartes sportives de l'histoire avec la publication de la série Fleer Metal.
Mais d'abord une (dernière c'est promis) remise en contexte. Comment, en 2020, me suis-je souvenu de cette série obscure? Et bien je suis tout d'abord tombé sur cette carte de Paul Kariya dans un paquet de cartes mixées du Dollorama.
Je n'avais regardé cette carte que très rapidement mais en la scrutant davantage je me suis aperçu que oui, notre ami Paul patine dans l'espace au travers d'une pluie de météorites... J'ai ensuite remarqué la mention ''96-97 METAL Universe'' et c'est à ce moment-là qu'un flashback m'a frappé de plein fouet et m'a replongé dans ma boîte de comics de 1996...
Je me suis alors rappelé d'une publicité que j'avais vu dans une de ces BD où je revois vivement un joueur de baseball s'élancer contre une créature extraterrestre gigantesque avec son bat... J'ai vraiment tenté de retrouver cette bd dans mes vieilles boîtes pour vous montrer cette pub mais je l'ai probablement perdue depuis le temps ou vendue lors d'une vente de garage...
Quoiqu'il en soit la série Fleer Metal ou Metal Universe fut lancée en 1995-96 et dura quelques années. La première édition de hockey fut somme toute plus ''sobre'' quoique on pouvait voir les ambitions des graphistes pour les années suivantes...
Voici d'abord quelques cartes de la première édition 1995-96 Fleer Metal où vous pouvez voir quelques-uns de ces nouveaux procédés nous éblouir avec leur ''métalitude'' d'enfer...
Notez bien que plusieurs de ces scans volés sur internet ne rendent pas justice à l’effet réel assez impossible à recréer digitalement...
C'est toutefois avec leur série de basketball que l'on put voir que les choses allaient rapidement dégénérer...
Si c'était intense pour vous et bien ce n'était qu’un amuse-gueule. Un an plus tard il était temps de passer en deuxième vitesse avec la série Fleer Metal 96-97...
Commençons par le hockey. J'ai tenté de décrire chaque carte du mieux que j'ai pu avec mon imagination grandement formée par ces mêmes comic books. D'ailleurs vous pourrez peut-être ensuite me confirmer si ma théorie est juste, soit celle que ces
cartes furent montées par d'anciens dessinateurs de Marvel qui furent
réaffectés à un autre secteur après que leur comic ait été annulé.
Felix Potvin qui attrape une grenade avec sa mitaine...
Curtis Joseph dans la dimension des yeux flottants albertains...
Doug Weight aux prises avec un robot...
Christian Dubé en train de fondre sur la planète mercure...
Theoren Fleury vs. La planète des plantes carnivores...
Steve Rucchin et son super 3e chandail des Mighty Ducks qui est si laid qu'il fait exploser la vitre...
Steve Yzerman le cyborg de Detroit
Petr Nedved poursuivi par des chauve-souris mutantes...
Ron Francis qui perce le cœur d'un dragon avec son bâton...
Kevin Hatcher qui est prisonnier de la Matrice...
Patrick Roy qui évite des chiures de goélands intersidéraux...
Mark Recchi et son bâton enchanté...
Et ça ce n'était que les meilleures que j'ai trouvées... Il y en a plein d'autres pas mal plus médiocres. Et tout ça n'était que pour le hockey...
Voici Fleer Metal 96-97 basketball:
Kevin Garnett aux prises avec une planète vivante...
Dennis Rodman vs. les sangsues de la dimension X
Gary Payton vs... ces mêmes sangsues...
Kobe Bryant vs l'étoile de la mort
Allen Iverson le créateur de mondes
Et j'ai gardé le meilleur pour la fin, comme les gens de Marvel et Fleer qui ont gardé leurs meilleurs talents pour la collection Fleer Metal 96-97 Baseball...
Cal Ripken Jr. qui va peut-être finalement manquer le prochain match...
C'est pas mal ce qui complète ce compte-rendu de la série Fleer Metal... Étonnement, elle dut avoir un certain succès car elle continua pendant quelques années et figure toujours parmi les ''inserts'' des récentes séries Fleer publiées par Upper Deck.
En 1997-98, Fleer continua la série avec la mention ''Precious Metal Gems'' sur certaines cartes au tirage super limité. Cette mention existe toujours de nos jours sur ces cartes aux couleurs rouges ou vertes.
Les enchères de cette carte Fleer Metal avec mention ''Precious Metal Gems'' de Michael Jordan s'est d'ailleurs vendue pour un total ahurissant de 350,000$ sur eBay il y a quelques temps...
Il semblerait que la ''collector's bubble'' existe toujours...