
Pour mon escapade de cette année, j’ai décidé d’aller dans l’ouest canadien. Si la destination principale était Calgary, j’ai tout de même profité de l’occasion pour faire un détour par Edmonton. La capitale de l’Alberta, aussi connue pour son énorme centre commercial, a une population de 1,1 million de personnes et est située à 300 km de Calgary.

Elle bénéficie depuis 2016 d’un aréna qui fait l’envie de sa prospère rivale provinciale, le Rogers Place. Le financement de sa construction avait alors fait l’objet de négociations ardues entre le propriétaire des Oilers, Daryl Katz (qui a vendu sa chaîne de pharmacies pour 3 milliards $) et la ville, au sujet de la contribution de chacun et de la couverture des dépassements de coûts. Le projet, qui a coûté en bout de ligne 484 millions $ à l’époque, est situé au centre-ville et a entraîné d’importants investissements immobiliers dans le secteur. On trouve autour plusieurs endroits pour prendre un petit breuvage et se mettre dans l’ambiance avant d’aller au match.
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On peut se rendre au Rogers Place en tramway, avec la station MacEwan
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Pour l’immeuble, le résultat est très intéressant. Honnêtement, j'ai manqué un peu de temps pour bien explorer l'extérieur, mais à l'intérieur, il s’y dégage un peu partout une impression de grandeur. L’endroit est vaste et moderne. Les billets y sont relativement abordables.
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Le Rogers Place se trouve au centre-ville, au milieu d'un nouveau développement immobilier
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Dès l'entrée, l'endroit est vaste. Le slogan de l'équipe: This is Oil Country.
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Une murale de Wayne Gretzky
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L'endroit est spacieux etle plafond est haut
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On y retrouve une base de partisans fidèles, qui a connu les sommets dans les années 1980 avec l’ère Gretzky, mais aussi une longue traversée du désert de 2006 à 2016. Avec l’arrivée du prodige Connor McDavid, il y a eu un revirement de situation. Les Oilers se sont approchés de près de la Coupe en atteignant la finale lors des deux dernières années, mais les Panthers les ont empêchés de remporter le titre.
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Si on porte attention, on se rend compte qu'il y a du McDavid au m2
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Nous avons eu droit à un sons et lumières assez classique
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Cette année, les choses vont un peu moins bien, mais ce n’est pas encore dramatique.
Le match que j’ai vu était un mardi, contre le Wild. La foule y était nombreuse (19 173 spectateurs) et passionnée. Hunter, la mascotte, n’était pas seul à animer l’endroit. Il y avait aussi entre autres madame Coupe Stanley, un dynamique joueur de tam tam et un Elvis.
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Madame Coupe Stanley
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Notre joueur de tam tam
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Le King
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Les numéros retirés, presque tous reliés à l'équipe des années 1980
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Les Oilers ont aussi un anneau d'honneur
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Les Oil Kings ont aussi leurs bannières
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Le match s’annonçait comme un festival offensif, avec un duel entre deux des plus grandes menaces en attaque, McDavid et Kirill Kaprizov. Pourtant, le résultat a été tout autre. Nous avons eu droit à un duel de gardiens. Si Stuart Skinner a parfois été pointé du doigt pour l’incapacité des Oilers à aller jusqu’au bout, il a connu un fort match. (Il sera échangé une semaine plus tard.) Son opposant, l’étonnante recrue Jesper Wallstedt, a toutefois été parfait. Il a arrêté les 33 tirs des Oilers. McDavid nous a montrés un petit de sa magie, mais sans trouver le fond du filet. Seul Jonas Brodin, avec un beau tir de la pointe, a réussi à déjouer Skinner. Victoire du Wild, 1-0. Les deux gardiens ont été choisis les deux premières étoiles.
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Je ne sais pas si plusieurs ont payé 320$ pour un chandail de Stuart Skinner, mais une semaine plus, il devenait un Penguin.
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Le geek en moi accroche au fait qu'on établisse le début des Oilers en 1979. Il s'agit de leur entrée dans la LNH, mais ils ont débuté leurs activités dans l'AMH en 1972.
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Ce chandail avec le masque de Grant Fuhr a vraiment de la gueule
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Ces manteaux plucheux sont beaucoup moins mon style...
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Détail intéressant, Wallstedt a été repêché en 2021, au 20e rang au total par le Wild avec un choix qui appartenait initialement aux Oilers. Ceux-ci avaient accepté de reculer de deux rangs (et ainsi choisir Xavier Bourgault) en retour d’un choix de troisième ronde supplémentaire (qui est devenu le défenseur allemand oeuvrant à l’Université du Vermont, Luca Muenzenberger). Considérant que leur situation devant le filet soulève des questions, l’avenir nous dira si les Oilers s’en mordront les doigts, considérant que Bourgault est maintenant dans l’organisation des Sénateurs et que Muenzenberger joue aujourd'hui en Allemagne.
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Chronique culinaire: Le menu est assez traditionnel. On trouve toutefois aussi un PFK et ceci. Ce hot dog avec viande hachée, salade de chou, moutarde, chips et cornichon est assez copieux et coûte 15$ pour les intéressés. (Je ne l'ai pas essayé.) Un point d'originalité pour l'autre item, de saison, un panini dinde et canneberge.
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Il y a moyen de prendre une bière à prix raisonnable, tout près d'un derrick.
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