...et il y a les coups idiots...
lundi 30 novembre 2009
Gilles Gilbert du Boston
Un fait indéniable, les Bruins de Boston furent une équipe redoutable durant les années 70. Cette équipe regorgeait de joueurs talentueux tout en ayant un bon ratio de plombiers de luxe. Sous les ordres du célébrissime Don Cherry, cette équipe faisait peur tout en étant une machine d'offensive. Par exemple, 11 joueurs de l'équipe ont récolté plus de 20 buts lors de la saison 1977-78. Parce que quand on constitue une équipe robuste, il ne faut jamais oublier que le but au hockey c'est de marquer des buts et les Bruins et les Flyers des années 70 n'avaient pas oublier ce fait. Et les Bruins des années 70 étaient une machine redoutable, point à la ligne...
On pense souvent à Gerry Cheevers comme ayant été le gardien devant le filet de ces "Big Bad Bruins" tout au long des années 70. Mais le gardien au masque cicatrisé n'a pas toujours été le gardien de cette redoutable équipe. J'ai déjà expliqué ailleurs la défection du grand gardien vers la WHA peu de temps après la conquête de la Coupe Stanley de 1972 avec les Bruins. Et lorsque les Bruins perdirent leur célèbre gardien ainsi qu'Eddie Johnston qui avait pris les rennes lors de la saison suivante, les Bruins se tournèrent vers un jeune gardien québécois pour garder les filets de l'équipe : Gilles Gilbert.
Gilles Gilbert est né à St-Esprit dans la région de Québec en 1949. Il fut repêché par les North Stars du Minnesota au troisième tour, 25e au total en 1969. Il passa 4 saisons avec les Stars à évoluer surtout dans l'ombre de Cesare Maniago et en faisant quelques passages dans les ligues mineures dont une bonne partie de la saison 1971-72 avec les Barons de Cleveland de l'AHL alors que la légendaire équipe était sur son déclin. Le haut fait de la carrière de Gilbert dans un uniforme vert s'est déroulé le 11 février 1971 alors qu'il accorda la 500e but en carrière au légendaire Jean Béliveau.
C'est en mai 1973 que les Bruins à la recherche d'un gardien pour pallier à la perte de leur duo d'Eddie Johnston et Gerry Cheevres au cours des deux dernières saisons qu'ils firent l'acquisition de Gilbert en retour de Fred Stanfield. Aussitôt arrivé à Boston, la carrière de Gilbert explosa. Il aida notamment les Bruins à atteindre la finale de la Coupe Stanley au printemps 1974 face aux méchants Flyers de Philadelphie (qui remportèrent les honneurs). Il fut d'ailleurs invité en 1974 au match des étoiles lors de sa première saison avec les nounours.
Gilles Gilbert continua de briller devant la cage des Bruins lors des saisons suivantes. En 1975-76, il établit un record qui tient encore dans "LE" livre des records de la LNH en enregistrant 17 matchs consécutifs sans défaites à lui seul. Lorsque Cheevers est revenu à Boston écœuré de jouer dans une ligue un peu trop broche à foin, la charge de travail de Gilbert n'alla pas nécessairement en diminuant. Don Cherry (avec qui il ne s'entendait pas très bien) utilisa le gardien québécois régulièrement pour ne pas surmener un Gerry Cheevers vieillissant, ce qui forma un des plus brillants duos de gardien de tous les temps. Gilles Gilbert était justement dans le filet des Bruins lors du légendaire but d'Yvon Lambert en demi-finale contre les Bruins en surtemps.
Suite au départ de Gerry Cheevers en 1980, les Bruins avaient à se trouver un nouveau gardien de but partant et ils ont misés sur un autre vétéran, Rogatien Vachon, pour combler le vide. Pour faire l'acquisition de l'ancienne vedette des Kings et du Canadiens évoluant maintenant avec Détroit, les Bruins cédèrent Gilles Gilbert aux Red Wings. Ceux-ci étaient à l'époque une équipe assez minable, rien à voir avec l'équipe que l'on voit de nos jours. L'équipe n'a pas fait les séries par exemple entre 1979 et 1984. En fait, entre 1967 et 1984, les Red Wings, surnommés parfois les Dead Wings à l'époque, ont fait les séries seulement qu'à deux occasions... Gilbert apporta à l'équipe une certaine assurance de vétéran ayant connu auparavant un certain succès devant le filet d'une formation des Red Wings qui allait nulle part. Il prit se retraite en tant que Red Wing en 1983.
J'aime beaucoup cette carte O-Pee-Chee de 1982-83. Un vrai belle carte O-Pee-Chee avec une photo prise en période d'échauffement comme seul cette compagnie pouvait le faire. J'aimais surtout le fait qu'il avait l'air confiant sur cette photo même s'il ne faisait que s'échauffer... Dommage que je n'aie pas vu son célébrissime masque étoilé avant les années 2000, ne connaissant que ses cartes de hockey où il ne portait pas de masque...
C'est en mai 1973 que les Bruins à la recherche d'un gardien pour pallier à la perte de leur duo d'Eddie Johnston et Gerry Cheevres au cours des deux dernières saisons qu'ils firent l'acquisition de Gilbert en retour de Fred Stanfield. Aussitôt arrivé à Boston, la carrière de Gilbert explosa. Il aida notamment les Bruins à atteindre la finale de la Coupe Stanley au printemps 1974 face aux méchants Flyers de Philadelphie (qui remportèrent les honneurs). Il fut d'ailleurs invité en 1974 au match des étoiles lors de sa première saison avec les nounours.
Gilles Gilbert continua de briller devant la cage des Bruins lors des saisons suivantes. En 1975-76, il établit un record qui tient encore dans "LE" livre des records de la LNH en enregistrant 17 matchs consécutifs sans défaites à lui seul. Lorsque Cheevers est revenu à Boston écœuré de jouer dans une ligue un peu trop broche à foin, la charge de travail de Gilbert n'alla pas nécessairement en diminuant. Don Cherry (avec qui il ne s'entendait pas très bien) utilisa le gardien québécois régulièrement pour ne pas surmener un Gerry Cheevers vieillissant, ce qui forma un des plus brillants duos de gardien de tous les temps. Gilles Gilbert était justement dans le filet des Bruins lors du légendaire but d'Yvon Lambert en demi-finale contre les Bruins en surtemps.
Suite au départ de Gerry Cheevers en 1980, les Bruins avaient à se trouver un nouveau gardien de but partant et ils ont misés sur un autre vétéran, Rogatien Vachon, pour combler le vide. Pour faire l'acquisition de l'ancienne vedette des Kings et du Canadiens évoluant maintenant avec Détroit, les Bruins cédèrent Gilles Gilbert aux Red Wings. Ceux-ci étaient à l'époque une équipe assez minable, rien à voir avec l'équipe que l'on voit de nos jours. L'équipe n'a pas fait les séries par exemple entre 1979 et 1984. En fait, entre 1967 et 1984, les Red Wings, surnommés parfois les Dead Wings à l'époque, ont fait les séries seulement qu'à deux occasions... Gilbert apporta à l'équipe une certaine assurance de vétéran ayant connu auparavant un certain succès devant le filet d'une formation des Red Wings qui allait nulle part. Il prit se retraite en tant que Red Wing en 1983.
J'aime beaucoup cette carte O-Pee-Chee de 1982-83. Un vrai belle carte O-Pee-Chee avec une photo prise en période d'échauffement comme seul cette compagnie pouvait le faire. J'aimais surtout le fait qu'il avait l'air confiant sur cette photo même s'il ne faisait que s'échauffer... Dommage que je n'aie pas vu son célébrissime masque étoilé avant les années 2000, ne connaissant que ses cartes de hockey où il ne portait pas de masque...
Par la peau des fesses...
Quel fin de match! J'imagine comment l'océan de fans des Riders a du débander en 2 secondes... C'est ce qui fait que le sport est une chose intéressante. Tout peut devenir épique sans lorsqu'on ne s'attend à rien, lorsque tout semble fini. C'est ce qui nous rend heureux, qui crée des moments mémorables. Le football semble assez fort pour ce genre d'évènements, rappelez-vous le match du Super Bowl il y a deux ans avec ce mémorable attrapé de David Tyree qui donna un peu plus tard la victoire aux Giants. Le botté de Duval et la pénalité aux Riders sont de cette trempe. Le match d'hier va rester longtemps dans ma mémoire... Tant qu'à gagner c'est comme ça qu'il le faut, en surmontant héroïquement l'adversité...
Bravo aux moineaux pour ce vol...
Bravo aux moineaux pour ce vol...
samedi 28 novembre 2009
Les figurines de Canadien chez Provigo
Voici deux pubs de Provigo avec André Cartier AKA André de Passe-Partout à propos des figurines des Canadiens disponibles dans ces supermarchés. Je me rappelle vaguement d'avoir eu quelques-unes de ces figurines, Chris Chelios entre autre je crois... Anyway, on voit bien c'est qui qui prenait de la drogue dans Passe-Partout... Où es-tu André?
vendredi 27 novembre 2009
Trève de hockey #6 : les Roughriders...
Au pays de Ron Lancaster, les melons sont rois...
C'est en fin de semaine que nos Alouettes affronteront les Roughriders de la Saskatchewan avec comme enjeu la suprématie de ce superbe sport qui représente bien notre pays. Une pâle copie d'un sport américain. Ce sport qui rend le botteur presque plus important que les receveurs de passe. Ce sport où l'on finit toujours par se dire "merde, avec 4 essais, on l'aurait le jeu." Le football canadien c'est le sport d'automne qu'on a pu se payer, avec toutes ses règles étranges, ses anomalies et ses règlements qui rendent le jeu étrange...
C'est en fin de semaine que nos Alouettes affronteront les Roughriders de la Saskatchewan avec comme enjeu la suprématie de ce superbe sport qui représente bien notre pays. Une pâle copie d'un sport américain. Ce sport qui rend le botteur presque plus important que les receveurs de passe. Ce sport où l'on finit toujours par se dire "merde, avec 4 essais, on l'aurait le jeu." Le football canadien c'est le sport d'automne qu'on a pu se payer, avec toutes ses règles étranges, ses anomalies et ses règlements qui rendent le jeu étrange...
Et les Roughriders sont peut-être les plus étranges bibittes de ce sport. Ne serait-ce que parce que pendant près de 50 ans, dans une ligue à 9 équipes, deux équipes portaient le même nom (l'autre en deux mots séparés.) C'est en 1966 que cette équipe a remporté sa première Coupe Grey en défaisant nul autre que leurs homonymes, les Rough Riders d'Ottawa... Ironie, quand tu nous as... Tout comme une équipe qui se nomme Tiger-Cats (pourquoi pas les Wolf-Dogs?). On m'a déjà expliqué ("on" étant un vrai fan des Tiger-Cats, j'ai beaucoup d'amis étranges...) que cette équipe était une fusion de deux équipe et c'est pourquoi un nom aussi étrange subsiste jusqu'à nos jours. C'est également des "raisons historiques", comme si l'histoire était une chose raisonnable, qui ont fait en sorte que deux équipes ont porté le même nom. Les Roughriders ont été formés en 1910 et ont évolué dans une autre ligue jusqu'à la formation de ce qui allait devenir la CFL dans les années 5, les deux équipes se sont entêtées à conserver le nom. Les Rough Riders d'Ottawa pour leur part ont été fondés en 1876 et ont disparus en 1996. Les Roughriders en un mot tiraient leur nom des corps de cavaliers de la police montée du Nord-Ouest tandis que les Rough Riders était un nom donné aux draveurs en anglais... Vous allez vous coucher moins niaiseux ce soir...
La Saskatchewan est peut-être l'équipe de la CFL qui possède le plus gros bassin de fans. Plus de la moitié des articles promotionnels de la CFL qui sont vendus en sont de l'équipe en vert. C'est peut-être en raison du fait que c'est la seule équipe professionnelle en Saskatchewan. Il y a aussi que si les Alouettes avaient un beau logo qui ne fait pas Starter 1996 et des beaux uniformes comme les throwbacks des années 60 qu'ils ont revêtus cette saison et bien on en achèterait peut-être plus. En attendant, les Alouettes ont beau être bons, ils ont l'air cons... Mais pour revenir à leur opposants de la fin de semaine, c'est probablement cet isolement en terme de sport professionnel dans les prairies qui a développé une légion de personnages étranges qui aiment se mettre un demi melon d'eau sur la tête pour se saouler la "yeule" dans les estrades de leur gros stade. Même l'an dernier lors de la Coupe Grey au Stade Olympique où les Aloowetz affrontaient les Stampeders de Calgary, la plupart des gens dans la foule affichaient les couleurs de Roughriders... Quelle équipe étrange avec une bande de fans tous aussi weirds... Quand on parle de deux solitudes... Même les fans anglos des Alouettes ne sont pas aussi étrange. Ça fait en sorte que ce n'est pas nécessairement une question de langue la différence entre le Québec et le reste du Canada. Les anglophones du Québec passent souvent pour une différente forme de canadiens quand ils sortent de la Belle Province (pour le faire souvent avec des amis unilingue anglophone, je peux le prouver)... Mais comparé à ceux qui portent des melons sur la tête en public...
Et sachez que si ils ont un gros "fan base", les Roughriders ne sont pas plus champions que les Alouettes qui ont à leur actif 6 championnats (1949, 1970, 1974, 1977, 1995 en tant que Baltimore et 2002), ayant remporté seulement 3 Coupes Grey (1966, 1989 et 2007) depuis la formation de l'équipe en 1910...
Et sachez que si ils ont un gros "fan base", les Roughriders ne sont pas plus champions que les Alouettes qui ont à leur actif 6 championnats (1949, 1970, 1974, 1977, 1995 en tant que Baltimore et 2002), ayant remporté seulement 3 Coupes Grey (1966, 1989 et 2007) depuis la formation de l'équipe en 1910...
Un autre chose qui est cool au sein des Roughriders de la Saskatchewan c'est qu'ils ont dans leur alignement Chris Getzlaf, le frère de Ryan...
J'aime beaucoup Ryan Getzlaf, il est gros, il marque beaucoup et il peut cogner très fort. Il est probablement mon joueur préféré dans la NHL après Ovechkin. J'aime beaucoup le soir me coucher tard à écouter les Ducks, même si ils ne sont pas très bons cette année, pour voir Getzlaf et un autre de mes héro de jeunesse, Teemu. Un des plus beau moment de la saison dernière fut lors du 7e match de la superbe série Sharks/Ducks lorsqu'il jeta les gants contre Joe Thornton sur la première mise en jeu du match. Dites-vous qu'il a un frère qui joue au football. J'imagine que leur parents doivent être fiers... Imaginez les parents de Saskatchewan dont un fils est une superstar du hockey ayant remporté la Coupe Stanley à l'âge de 21 ans et un autre fils jouant pour la fierté sportive locale... Je n'ose pas imaginer avec quelle intensité ils devaient jouer au hockey ou au football dans leur jeunesse...
Anyway, 2009 c'est l'année des Alouettes... N'en déplaise à Ryan Getzlaf...
jeudi 26 novembre 2009
Boom-Boom Geoffrion et la théorie du chaos!
Un personne avec qui j'ai étudié en maîtrise (en sociologie) en même temps avec le même directeur et qui est un fier lecteur de ce blogue tout en étant un excellent batteur dans un groupe électro-pop et un beau gosse m'a écrit un superbe courriel cette semaine que je me dois de reproduire dans sa presque intégralité sur le blogue de par sa qualité et du fait que ça rentre dans la "ligne éditoriale" de ce blogue... Je le remercie énormément pour ce vif intérêt. Je ne peux que faire autrement que reproduire le courriel parce que je ne veux pas trop m'avancer sur la théorie du chaos...
___________________________________________________
Salut Martin,
(Informations personnelles)
Dis donc, je lis régulièrement La vie est une puck et je suis un fan. Ceci étant dit, j'aurais peut-être une contribution intéressante à apporter à ton blog. À toi d'en faire ce que tu veux : Tu savais que Boom-Boom Goeffrion a été un précurseur dans la troisième grande révolution de la physique au XXe siècle après la théorie de la relativité et la physique quantique ? Eh oui, c'est bien ce qu'affirme James Gleick dans La théorie du chaos (2008).
Dans les années 1970, la théorie du chaos a fait éclater toutes les certitudes newtoniennes en s'intéressant aux ordres dynamiques surgissant du désordre, des phénomènes qu'on tentait autrefois de nier au profit d'une vision structurée et reproductible à l'infini des phénomènes naturels. Or, un des premiers pas pour arriver à cette rupture paradigmatique fut la contribution de Lorenz concernant les systèmes non-linéaires. Pour simplifier, disons qu'un système non-linéaire est une ponction imprévisible dans un milieu donné (mathématique, physique, biologique, etc.). Dans le cas, par exemple, de la météorologie, ces systèmes imprévisibles (pression barométrique, averses, vents,…) introduisent du désordre partout et rendent toute prédiction à long terme incertaine - Lorenz a donné à ce phénomène le célébrissime nom d'effet papillon.
Traditionnellement, en dynamique, on négligeait ces systèmes non-linéaires pour simplifier la compréhension des phénomènes. C'est ici que Boum Boum intervient. En effet, Gleick nous fait remarquer qu'une des omissions classiques des systèmes non-linéaires se retrouve par exemple dans la compréhension du phénomène du frottement. Il donne un exemple : «Si on les néglige (les termes non-linéaires), la valeur de l'énergie nécessaire pour accélérer un palet de hockey est donnée par une simple équation linéaire. Si l'on en tient compte, on obtient une relation plus compliquée : cette énergie dépend de la vitesse déjà acquise par le palet» (p.46).
Qui s'était déjà penché (dans les années 50 !) sur le problème de la relation non-linéaire entre la vitesse du «palet», la propulsion du bâton et le frottement sur la glace ? Nul autre que ce cher Boom-Boom, inventeur patenté du «slap shot» ! En accélérant considérablement la force de frappe sur le «palet» du fait d’avoir décoché son bâton du haut vers le bas, il a complexifié le système de propulsion de la rondelle et a changé à jamais le hockey. Qui plus est, sa contribution scientifique nous permet d'expliquer aujourd'hui avec une plus grande précision les ordres dynamiques qui façonnent l'Univers et nous rapprochent d'une compréhension de son origine.
Faudrait-il remplacer le concept de Big Bang par celui de Boum Boum ? Je crois que la proposition mérite d'être considérée. Ciao !
G.
(Informations personnelles)
Dis donc, je lis régulièrement La vie est une puck et je suis un fan. Ceci étant dit, j'aurais peut-être une contribution intéressante à apporter à ton blog. À toi d'en faire ce que tu veux : Tu savais que Boom-Boom Goeffrion a été un précurseur dans la troisième grande révolution de la physique au XXe siècle après la théorie de la relativité et la physique quantique ? Eh oui, c'est bien ce qu'affirme James Gleick dans La théorie du chaos (2008).
Dans les années 1970, la théorie du chaos a fait éclater toutes les certitudes newtoniennes en s'intéressant aux ordres dynamiques surgissant du désordre, des phénomènes qu'on tentait autrefois de nier au profit d'une vision structurée et reproductible à l'infini des phénomènes naturels. Or, un des premiers pas pour arriver à cette rupture paradigmatique fut la contribution de Lorenz concernant les systèmes non-linéaires. Pour simplifier, disons qu'un système non-linéaire est une ponction imprévisible dans un milieu donné (mathématique, physique, biologique, etc.). Dans le cas, par exemple, de la météorologie, ces systèmes imprévisibles (pression barométrique, averses, vents,…) introduisent du désordre partout et rendent toute prédiction à long terme incertaine - Lorenz a donné à ce phénomène le célébrissime nom d'effet papillon.
Traditionnellement, en dynamique, on négligeait ces systèmes non-linéaires pour simplifier la compréhension des phénomènes. C'est ici que Boum Boum intervient. En effet, Gleick nous fait remarquer qu'une des omissions classiques des systèmes non-linéaires se retrouve par exemple dans la compréhension du phénomène du frottement. Il donne un exemple : «Si on les néglige (les termes non-linéaires), la valeur de l'énergie nécessaire pour accélérer un palet de hockey est donnée par une simple équation linéaire. Si l'on en tient compte, on obtient une relation plus compliquée : cette énergie dépend de la vitesse déjà acquise par le palet» (p.46).
Qui s'était déjà penché (dans les années 50 !) sur le problème de la relation non-linéaire entre la vitesse du «palet», la propulsion du bâton et le frottement sur la glace ? Nul autre que ce cher Boom-Boom, inventeur patenté du «slap shot» ! En accélérant considérablement la force de frappe sur le «palet» du fait d’avoir décoché son bâton du haut vers le bas, il a complexifié le système de propulsion de la rondelle et a changé à jamais le hockey. Qui plus est, sa contribution scientifique nous permet d'expliquer aujourd'hui avec une plus grande précision les ordres dynamiques qui façonnent l'Univers et nous rapprochent d'une compréhension de son origine.
Faudrait-il remplacer le concept de Big Bang par celui de Boum Boum ? Je crois que la proposition mérite d'être considérée. Ciao !
G.
Les vrais Bruins...
... contre les Bears de Hershey...
Malaise Garanti!
Savez-vous que les Roms (aussi appelés gitans, tziganes, manouches...) ont un système social divisé selon les travaux qu'ils effectuent et l'un d'eux est d'entraîner des ours, on les nomme les Ursaris...
Malaise Garanti!
Savez-vous que les Roms (aussi appelés gitans, tziganes, manouches...) ont un système social divisé selon les travaux qu'ils effectuent et l'un d'eux est d'entraîner des ours, on les nomme les Ursaris...
mercredi 25 novembre 2009
Victor Nechayev
Vous ne connaissez peut-être pas Victor Nechayev et je ne vous en veux pas pour ce délit, mais sachez qu'il a son importance dans l'histoire du hockey même s'il n'a joué que 3 matchs dans la NHL...
Victor Nechayev (parfois écrit Nechaev) est né en 1955 à Kuybichevki-Voftocha en Sibérie. De 1975 à 1980, Nechayev évolua avec le SKA Leningrad, équipe évoluant présentement dans la KHL (sous le nom SKA St-Petersbourg) et qui compte dans son alignement Alexei Yashin. À l'époque toutefois, la plupart des bons joueurs se retrouvaient à évoluer au sein du CSKA, la fameuse équipe de l'armée rouge, les joueurs formant les autres équipes du championnat soviétique en était des plutôt médiocres. Dans les années 70, le CSKA a remporté 8 des 10 championnats de l'URSS et n'en a perdu aucun dans les années 80... Donc s'il évoluait avec le SKA Leningrad, Nechayev était un joueur plutôt moyen, d'autant plus qu'il n,a jamais été sélectionné afin d'évoluer avec la puissante équipe nationale soviétique. Il a toutefois fait parti de l'équipe du SKA Leningrad qui remporta la Coupe Spengler de 1977. Ce trophée est remis au gagnant d'un tournois sur invitation se déroulant annuellement à Davos en Suisse avec comme hôte le club HC Davos. (Le tournoi se déroulera en décembre cette année et le champion en titre est le Dynamo de Moscou)
C'est en 1980 que la vie de Victor Nechayev changea lorsqu'il tomba en amour avec une étudiante américaine de passage à Leningrad nommée Cheryl Haigler. Quelques mois après leur rencontre, les deux amoureux se marièrent. Lorsque que le visa de madame fut expulsé, cette dernière retourna à Boston pour travailler dans une firme de comptables. Revenue en Amérique, elle travailla ardemment à pouvoir faire traverser le Rideau de Fer à son mari demeuré en URSS et c'est en 1982 que Nechayev put enfin rejoindre l'Amérique légitimement.
Ayant été au fait de l'arrivée de Victor Nechayev en Amérique, les Kings de Los Angeles décidèrent de donner une chance à ce dernier d'évoluer dans la NHL. C'est le cousin de Nechayev, Serge Levin, un ancien journaliste sportif soviétique habitant aux États-Unis, qui mit les Kings au courant de la présence du joueur soviétique et qui les convainquit de faire de son cousin le premier joueur soviétique à évoluer dans la NHL. L'équipe de la Californie décida de tenter le coup et ils firent donc du joueur soviétique de 27 ans relocalisé aux États-Unis leur choix de 7e ronde, 132e en tout, c'est deux rang devant Doug Gilmour repêché au 134e rang par les Blues de St-Louis... Les autres équipe tournèrent en dérision le choix des Kings car non seulement ils avaient sélectionné un joueur soviétique, donc un joueur qui avait à l'époque peu de chances d'évoluer dans la NHL, mais ils sélectionnèrent de srucroit un complet inconnu... ils allaient se tromper sur un seul de ces deux faits...
Nechayev débuta la saison 1982-83 avec les Nighthawks de New Haven, club-école des Kings dans l'AHL. C'est le 16 octobre 1982 alors que les Kings affrontaient les Islanders de New York que Nechayev devint le premier joueur soviétique né et formé en URSS à évoluer dans la NHL. Il forma un trio en compagnie de Darryl Evans et Steve Bozek sans trop d'impact dans une défaite de 4-1. Le lendemain, Nechayev est devenu le premier joueur soviétique à marquer un but dans la NHL lors de son second match contre les Rangers de New York que les Kings remportèrent 4-2. Il joua un troisième match le 20 octobre contre les Devils du New Jersey avant de se faire retourner aux mineurs. Croyant fermement qu'il avait la trempe d'un joueur de la NHL, Nechayev refusa de se rapporter aux Nighthawks de New Haven et le 22 octobre, les Kings le retirèrent de leur alignement en le qualifiant de choix au repêchage non signé. La carrière du premier joueurs soviétique dans la NHL aura duré moins qu'une semaine... Il se rapporta par la suite aux Nighthawks pour quelques matchs et en joua quelques autres avec les Gears de Saginaw dans l'IHL avant de terminer son unique saison professionnelle en Amérique du Nord. Il joua une autre saison de plus en Allemagne avant de se retirer pour de bon...
C'est donc une histoire d'amour qui fit venir Victor Nechayev en Amérique et c'est sans tambours ni trompettes qu'il devint le premier joueur soviétique à avoir évoluer dans la NHL.
C'est en 1980 que la vie de Victor Nechayev changea lorsqu'il tomba en amour avec une étudiante américaine de passage à Leningrad nommée Cheryl Haigler. Quelques mois après leur rencontre, les deux amoureux se marièrent. Lorsque que le visa de madame fut expulsé, cette dernière retourna à Boston pour travailler dans une firme de comptables. Revenue en Amérique, elle travailla ardemment à pouvoir faire traverser le Rideau de Fer à son mari demeuré en URSS et c'est en 1982 que Nechayev put enfin rejoindre l'Amérique légitimement.
Ayant été au fait de l'arrivée de Victor Nechayev en Amérique, les Kings de Los Angeles décidèrent de donner une chance à ce dernier d'évoluer dans la NHL. C'est le cousin de Nechayev, Serge Levin, un ancien journaliste sportif soviétique habitant aux États-Unis, qui mit les Kings au courant de la présence du joueur soviétique et qui les convainquit de faire de son cousin le premier joueur soviétique à évoluer dans la NHL. L'équipe de la Californie décida de tenter le coup et ils firent donc du joueur soviétique de 27 ans relocalisé aux États-Unis leur choix de 7e ronde, 132e en tout, c'est deux rang devant Doug Gilmour repêché au 134e rang par les Blues de St-Louis... Les autres équipe tournèrent en dérision le choix des Kings car non seulement ils avaient sélectionné un joueur soviétique, donc un joueur qui avait à l'époque peu de chances d'évoluer dans la NHL, mais ils sélectionnèrent de srucroit un complet inconnu... ils allaient se tromper sur un seul de ces deux faits...
Nechayev débuta la saison 1982-83 avec les Nighthawks de New Haven, club-école des Kings dans l'AHL. C'est le 16 octobre 1982 alors que les Kings affrontaient les Islanders de New York que Nechayev devint le premier joueur soviétique né et formé en URSS à évoluer dans la NHL. Il forma un trio en compagnie de Darryl Evans et Steve Bozek sans trop d'impact dans une défaite de 4-1. Le lendemain, Nechayev est devenu le premier joueur soviétique à marquer un but dans la NHL lors de son second match contre les Rangers de New York que les Kings remportèrent 4-2. Il joua un troisième match le 20 octobre contre les Devils du New Jersey avant de se faire retourner aux mineurs. Croyant fermement qu'il avait la trempe d'un joueur de la NHL, Nechayev refusa de se rapporter aux Nighthawks de New Haven et le 22 octobre, les Kings le retirèrent de leur alignement en le qualifiant de choix au repêchage non signé. La carrière du premier joueurs soviétique dans la NHL aura duré moins qu'une semaine... Il se rapporta par la suite aux Nighthawks pour quelques matchs et en joua quelques autres avec les Gears de Saginaw dans l'IHL avant de terminer son unique saison professionnelle en Amérique du Nord. Il joua une autre saison de plus en Allemagne avant de se retirer pour de bon...
C'est donc une histoire d'amour qui fit venir Victor Nechayev en Amérique et c'est sans tambours ni trompettes qu'il devint le premier joueur soviétique à avoir évoluer dans la NHL.
mardi 24 novembre 2009
Karil Tarasov
Petite histoire à propos de Vyacheslav Kozlov... Il est évident de nos jours que Kozlov ne sera jamais reconnu comme ses contemporains Sergei Fedorov, Pavel Bure ou Alexander Mogilny. Pourtant, à une certaine époque, Kozlov était considéré comme le meilleur espoir parmi ces joueurs. Malheureusement, un évènement vint ralentir les promesses face à ce jeune joueur. En 1990, Kozlov prit place dans la voiture d'un co-équipier nommé Krail Tarasov afin de se rendre à une pratique dont ils étaient déjà en retard. Alors qu'il roulait rapidement, Tarasov perdit la manoeuvre de sa voiture et frappa violemment un autobus. Tarasov mourut sur le coup à l'âge de 18 ans alors que Kozlov fut sévèrement blessé. Il passa un an à se remettre sur pied suites à ces blessure avant de recommencer à jouer au hockey. On connaît le reste de l'histoire... À noter qu'il a déjà évolué avec Dany Heatley et Dan Snyder...
Guillaume Latendresse quitte le CH en 11e position...
La nouvelle m'a fait mal comme un coupe de couteau dans la peau, Guillaume est maintenant un sauvage... Merde, après Saku Koivu parti sous le soleil de la Californie en juillet dernier, je perds mon autre bouc-émissaire en moins de 6 mois... Une chance qu'on a maintenant Scott Gomez pour canaliser nos sacres... Je tiens maintenant à remercier mon ami Claude de m'avoir fait la démonstration A sur B du pourquoi il faut détester Scott Gomez...
Ceux qui me connaissent savent que j'attendais avec fermeté la très prévisible première saison de 50 buts de Guillaume Latendresse avec Canadien... À chacun de ses buts je sortais un splendide "Il lui en reste 46..." et ça faisait toujours rire... De toute façon c'est pas une joke qu'on ressort à tous les jours, tout comme celle d'appeler un de mes cousins à toutes les fois que Guillaume marque... Ça a bien l'air que mon running gag préféré n'aura plus lieu... D'ailleurs, Guillaume (comme je l'appelle comme si c'était mon ami) n'a même jamais marqué 50 buts au total dans l'uniforme du Canadien, il termine sa carrière en bleu-blanc-rouge (vert, gris, bleu Nordique et cie) avec 48 buts au total. Mais Guillaume va quitter notre ville pour aller dire à tous les journalistes du Minnesota qu'il doit aller plus souvent au filet dans une bonne position statistique... En effet, Guillaume part pour d'autres cieux au 11e rang pour le pire différentiel en carrière dans l'uniforme du CH (kin Réjean Tremblay! Branding! En référence à son insipide entrevue qu'il a fait à la tout insipide émisison Voir à Télé-Québec). Il s'en va avec un différentiel total de -22 à égalité avec le légendaire Turner Stevenson... Je vous rappelle que Brian Savage est le leader de toute l'histoire du Canadien avec -51. Je pense que si Marc-André Bergeron joue longtemps pour Canadien il a des chances d'abattre cette marque...
On se rappellera, question d'être plus sérieux, que lorsque Guillaume Latendresse opta pour le numéro 84, il fit sien le seul numéro qui n'avait jamais été utilisé dans la NHL. Le 00 et le 69 avaient été utilisées avant que notre héros de la Rive-Sud opte pour le 84, numéro qu'on devrait d'ailleurs retirer symboliquement...
On se rappellera aussi de Guillaume comme la preuve même qu'écouter les fans et les journalistes est une chose pas toujours rationnelle...
Ceux qui me connaissent savent que j'attendais avec fermeté la très prévisible première saison de 50 buts de Guillaume Latendresse avec Canadien... À chacun de ses buts je sortais un splendide "Il lui en reste 46..." et ça faisait toujours rire... De toute façon c'est pas une joke qu'on ressort à tous les jours, tout comme celle d'appeler un de mes cousins à toutes les fois que Guillaume marque... Ça a bien l'air que mon running gag préféré n'aura plus lieu... D'ailleurs, Guillaume (comme je l'appelle comme si c'était mon ami) n'a même jamais marqué 50 buts au total dans l'uniforme du Canadien, il termine sa carrière en bleu-blanc-rouge (vert, gris, bleu Nordique et cie) avec 48 buts au total. Mais Guillaume va quitter notre ville pour aller dire à tous les journalistes du Minnesota qu'il doit aller plus souvent au filet dans une bonne position statistique... En effet, Guillaume part pour d'autres cieux au 11e rang pour le pire différentiel en carrière dans l'uniforme du CH (kin Réjean Tremblay! Branding! En référence à son insipide entrevue qu'il a fait à la tout insipide émisison Voir à Télé-Québec). Il s'en va avec un différentiel total de -22 à égalité avec le légendaire Turner Stevenson... Je vous rappelle que Brian Savage est le leader de toute l'histoire du Canadien avec -51. Je pense que si Marc-André Bergeron joue longtemps pour Canadien il a des chances d'abattre cette marque...
On se rappellera, question d'être plus sérieux, que lorsque Guillaume Latendresse opta pour le numéro 84, il fit sien le seul numéro qui n'avait jamais été utilisé dans la NHL. Le 00 et le 69 avaient été utilisées avant que notre héros de la Rive-Sud opte pour le 84, numéro qu'on devrait d'ailleurs retirer symboliquement...
On se rappellera aussi de Guillaume comme la preuve même qu'écouter les fans et les journalistes est une chose pas toujours rationnelle...
dimanche 22 novembre 2009
Tout ce que j'ai à dire sur le match des Alouettes...
Ce que vous n'avez pas vu à la télé!
Je suis surpris de savoir à quel point il y en a qui ne sont pas capable de faire des avions en papier... À un certain moment, comme les Alouettes étaient trop bons, le seul plaisir était de lancer des avions en papier fait avec les programmes du haut jusqu'au terrain... Pas très évident à partir des estrades supérieures du Stade (où la vue était surprenamment bonne!)... Félicitation aux ingénieurs du papier qui ont atteint le terrain! Mais certains n'ont même pas atteint le scalp du spectateurs devant eux... Faire des avions c'est probablement pas donné à tout le monde... Cela dit, je pense que la prochaine fois ils vont vendre les programmes...
Que de plaisirs pareil lors de cette boucherie à trois essais dedans le gros Stade!!
Ça me fait penser à une bonne histoire de hockey. Le très ratoureux Harold Ballard, propriétaire des Maple Leafs durant les années 70, était pas mal déçu quand la NHL obligea les équipes à écrire les noms des joueurs sur les chandails en raison du fait que moins de gens allaient acheter Qu'à cela ne tienne, Ballard trouva la solution pour continuer à vendre ses programmes. Il a inscrit le nom des joueurs comme la ligue l'exigeait, mais de couleur bleue sur les chandails bleus et la même chose pour les chandails blancs! Fallait y penser!
Je suis surpris de savoir à quel point il y en a qui ne sont pas capable de faire des avions en papier... À un certain moment, comme les Alouettes étaient trop bons, le seul plaisir était de lancer des avions en papier fait avec les programmes du haut jusqu'au terrain... Pas très évident à partir des estrades supérieures du Stade (où la vue était surprenamment bonne!)... Félicitation aux ingénieurs du papier qui ont atteint le terrain! Mais certains n'ont même pas atteint le scalp du spectateurs devant eux... Faire des avions c'est probablement pas donné à tout le monde... Cela dit, je pense que la prochaine fois ils vont vendre les programmes...
Que de plaisirs pareil lors de cette boucherie à trois essais dedans le gros Stade!!
Ça me fait penser à une bonne histoire de hockey. Le très ratoureux Harold Ballard, propriétaire des Maple Leafs durant les années 70, était pas mal déçu quand la NHL obligea les équipes à écrire les noms des joueurs sur les chandails en raison du fait que moins de gens allaient acheter Qu'à cela ne tienne, Ballard trouva la solution pour continuer à vendre ses programmes. Il a inscrit le nom des joueurs comme la ligue l'exigeait, mais de couleur bleue sur les chandails bleus et la même chose pour les chandails blancs! Fallait y penser!
samedi 21 novembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
Les Kozlov...
Je vais être franc, n'en déplaise à Jean Perron, j'aime les joueurs russes. J'aimais avoir peur de leur puissante équipe nationale lorsque j'étais petit. Je raffolais de ces super séries où non seulement le redoutable CSKA, mais d'autres équipes comme le Dynamo de Moscou, le Khimik de Voskresensk (ville natale d'Andrei Markov), les Ailes du Soviet et le Dynamo de Riga venaient affronter les équipes de la NHL en plein milieu de la saison. J'adorais les premiers russes dans la NHL. Je trippais sur Pavel Bure et Alexander Mogilny. J'étais même très content lorsque le Canadiens a finalement joué la carte russes en engageant Oleg Petrov... Et j'aime toujours les russes, j'écoute fréquemment la KHL, je m'ennuie d'Andrei Markov, j'adore Ovechkin, Perezhogin et Malkin en plus de trouver Jean Perron particulièrement attardé mental quand il crie à tous les dix mots qu'il ne veut plus de russes dans la NHL. D'ailleurs je ne suis plus capable d'écouter L'attaque à 110 parce qu'il me tombe sur les nerfs... Ça rend ma blonde très contente!
Mais parmi ces joueurs russes que j'ai toujours adoré, il y en a deux que j'ai toujours adoré et, par le fait du hasard, ils portaient le même patronyme. je parle des Kozlov. Donc la question sondage pour la fin de novembre est ; "Quel est votre Kozlov préféré?"
Bien sûr les choix sont:
Vyacheslav Kozlov: Вячеслав Козлов est né à Voskresensk en banlieue de Moscou en 1972. Il fut sélectionné en 45e position par les Red Wings au repêchage de 1990. Après plusieurs années à jouer pour le Khimik Voskresensk et quelques temps avec le légendaire CSKA, Kozlov fit ses débuts avec les Wings en mars 1992. Après avoir alterné durant quelques saisons entre les Rew Wings d'Adirondack et le grand club à Détroit. Il s'est ataillé une place régulière avec l'équipe à la saison 1993-94. À l'arrivée du légendaire Igor Larionov en 1995, Scotty Bowman, inclut Kozlov à un des quintette de hockey les plus redoutables de tous les temps, les Russian Five, en compagnie de Vyacheslav Fetisov, Larionov, Sergei Fedorov et Vladimir Konstantinov. Cette formation 100% russe dont Kozlov était le plus jeune aida les Red Wings à remporter la Coupe Stanley en 1997, la première à Détroit depuis 1954. On sait tous que le quintette fut démantelé lors de l'accident qui rendit Konstantinov paraplégique. Kozlov fut toutefois tout autant utile aux Wings pour remporter la Coupe Stanley de 1997.
Vyacheslav Kozlov fut échangé aux Sabres de Buffalo en 2001 après presque 10 saisons avec les Wings dans l'échange qui amena Dominik Hasek à Détroit. Kozlov ne joua qu'une maigre saison avec les Sabres avant d'être échangé aux Thrashers d'Atlanta en 2002. En compagnie de la jeune sensation Ilya Kovalchuk, la carrière de Kozlov reprit vie et atteint de nouveaux sommets. Il connut d'ailleurs sa meilleure saison en 2006-07 avec un total de 80 points dont 28 buts en alimentant la jeune star russe. Kozlov est présentement reconnu comme étant le meilleur marqueur en tir de barrage depuis l'introduction de ce type de bris d'égalité à la saison 2005-06... Il évolue d'ailleurs présentement toujours avec les Thrashers.
Viktor Kozlov : Виктор Козлов est né le 14 février 1975 à Tolyatti en Russie. Joueur prometteur depuis sa tente adolescence, il fut repêché en 1993 par les Sharks de San Jose en première ronde et 6e au total. Le jeune Kozlov ne joua que quelques saisons avec les Sharks où il eut de difficulté à s'adapter au style nord-américain. sans jamais remplir les attentes qu'on avait envers lui. Il fut échangé aux Panthers de la Floride en 1998 en compagnie du choix au repêchage qui se transforma en Jaroslav Spacek. C'est avec les Panthers que sa carrière explosa aux côtés du grand Pavel Bure. Il connut ses meilleurs saisons au niveau offensif en alimentant la rockette russe. Avec 70 points dont 53 passes à la saison 1999-2000, il connut sa meilleure récole offensive en carrière. Après 7 saisons avec les Panthers avec qui il connut à cette date les 4 seules parties jouées en séries éliminatoires de sa carrière en 2000, il passa aux Devils du New Jersey.
Viktor Kozlov joua deux saisons au New Jersey entrecoupées d'un passage en Russie avec le HC Lada Tolyatti lors du lock-out avant de signer à titre d'agent libre avec les Islanders en 2006. Avec les Insulaires, il évolua avec un autre très bon (mais controversé) joueur russe, Alexei Yashin. (En passant, je vous met au défi de regarder Yashin évoluer avec St-Petersbourg dans la KHL, il est impressionnant...) C'est à la saison 2007 que Kozlov prit le chemin de Washington où il allait être un très bon support aux jeunes loups dont l'impressionnant Alex Ovechkin et le vieillissant Sergei Fedorov. Après deux saisons de rêve à se faire sauter au cou et et se faire pousser de joie par le Tsar Alexander, il prit le chemin de la Russie à l'été 2009 pour évoluer avec le Ufa Salavat Yulayev. Si on ne le considère pas comme un grand joueur russe, Kozlov a quand même le mérite d'avoir eu une influence en étant le compagnon de jeu quelques uns des plus grands joueurs russes de son temps... Ça prend souvent des grands hommes dans l'ombre des des plus grands...
mercredi 18 novembre 2009
And the winner is : Craig McTavish
Et oui, vous avez élu Craig McTavish comme étant votre joueur préféré parmi les derniers ayant joué avec pas de casque. Non seulement Craig est votre préféré avec pas de casque, mais il fut LE dernier joueur avec pas de casque. Il a tellement joué avec pas de casque les cheveux dans le vent qu'il a encore l'air d'avoir les frisettes au vent maintenant qu'il est à la retraite.
Tant qu'à parler de Craig McTavish, parlons d'un évènement triste de sa carrière qui se arriva en 1984 qui est digne de mention dans ce blogue. Si on associe souvent McTavish à son long passage avec les Oilers d'Edmonton mais ce dernier a débuté sa carrière avec les Bruins de Boston. Après une carrière avec la University of Massachusetts Lowell avec qui ce natif de London en Ontario évolua à la fin des années 70, il fut repêché par les Bruins en neuvième ronde lors du repêchage de 1978. C'est à la saison 1982-83 que McTavish se tailla une place régulière avec les Bruins où il devint un excellent "plombier" et un très bon joueur en infériorité numérique. Lors de cette première saison complète, il marqua une bonne trentaine de points en 75 matchs en plus de terminer la saison avec un différentiel de +15.
C'est à sa seconde saison avec Boston que la carrière de Bruins de McTavish allait se terminer abruptement. à la fin de sa deuxième saison avec les Bruins, il fut reconnu coupable de conduite en état d'ébriété ayant causé la mort. En effet, le 25 janvier 1984, fut impliqué dans un accident ayant causé la mort d'une dénommée Kim Radley, une femme de 26 ans. Il reçut une peine d'un an de prison ce délit a fait face à une poursuite au civil pour 10 millions de dollars de la famille de la victime qui fut réglée hors cours.
McTavish passa donc la saison 1984-85 dans une prison du Massachussets et fut relâché à l'été 1985. Les Bruins acceptèrent la demande de Craig McTavish de quitter l'équipe afin de s'éloigner du Massachusetts et des projecteurs. Son contrat annulé, McTavish a accepté l'offre des Oilers afin de refaire sa vie et sa carrière en Alberta. il a remporté 3 Coupes Stanley avec l'équipe et fut nommé capitaine lors du départ de Mark Messier. Après 9 saisons avec les Oilers, McTavish termina la saison 1993-94 en allant supporter ses anciens coéquipier Messier et Glen Anderson a ramener la Coupe Stanley sur Broadway après 54 ans d'absence. Il prit le chemin de Philadelphie la saison d'après où il évolua durant deux saison avant d'aller terminer sa carrière à St-Louis...
Rappelons que lorsque ce plombier de luxe se retira, il fut le dernier professionnel à ne pas porter de casque... Il bénéficiait d'une clause grand-père datant de 1979 qui faisait en sorte que si l'on avait signé un contrat professionnel avant juin 1979, on pouvait toujours porter le casque rendu obligatoire avant la saison 1979-80. Ça aura pris 18 ans avant que le dernier joueur bénéficiant de cette clause ne cesse de jouer...
Il retourna à Edmonton pour devenir l'entraîneur des Oilers en 2000. En mai 2009, après 8 saisons, McTavish se retira après avoir manqué les éliminatoires lors des 3 dernières saisons...
Voici les résultats du sondage :
Quel est votre joueur préféré parmis ces joueurs ayant été les derniers à jouer dans la NHL sans porter le casque?
(Pauvre Randy)
Nombre de votes : 94
Tant qu'à parler de Craig McTavish, parlons d'un évènement triste de sa carrière qui se arriva en 1984 qui est digne de mention dans ce blogue. Si on associe souvent McTavish à son long passage avec les Oilers d'Edmonton mais ce dernier a débuté sa carrière avec les Bruins de Boston. Après une carrière avec la University of Massachusetts Lowell avec qui ce natif de London en Ontario évolua à la fin des années 70, il fut repêché par les Bruins en neuvième ronde lors du repêchage de 1978. C'est à la saison 1982-83 que McTavish se tailla une place régulière avec les Bruins où il devint un excellent "plombier" et un très bon joueur en infériorité numérique. Lors de cette première saison complète, il marqua une bonne trentaine de points en 75 matchs en plus de terminer la saison avec un différentiel de +15.
C'est à sa seconde saison avec Boston que la carrière de Bruins de McTavish allait se terminer abruptement. à la fin de sa deuxième saison avec les Bruins, il fut reconnu coupable de conduite en état d'ébriété ayant causé la mort. En effet, le 25 janvier 1984, fut impliqué dans un accident ayant causé la mort d'une dénommée Kim Radley, une femme de 26 ans. Il reçut une peine d'un an de prison ce délit a fait face à une poursuite au civil pour 10 millions de dollars de la famille de la victime qui fut réglée hors cours.
McTavish passa donc la saison 1984-85 dans une prison du Massachussets et fut relâché à l'été 1985. Les Bruins acceptèrent la demande de Craig McTavish de quitter l'équipe afin de s'éloigner du Massachusetts et des projecteurs. Son contrat annulé, McTavish a accepté l'offre des Oilers afin de refaire sa vie et sa carrière en Alberta. il a remporté 3 Coupes Stanley avec l'équipe et fut nommé capitaine lors du départ de Mark Messier. Après 9 saisons avec les Oilers, McTavish termina la saison 1993-94 en allant supporter ses anciens coéquipier Messier et Glen Anderson a ramener la Coupe Stanley sur Broadway après 54 ans d'absence. Il prit le chemin de Philadelphie la saison d'après où il évolua durant deux saison avant d'aller terminer sa carrière à St-Louis...
Rappelons que lorsque ce plombier de luxe se retira, il fut le dernier professionnel à ne pas porter de casque... Il bénéficiait d'une clause grand-père datant de 1979 qui faisait en sorte que si l'on avait signé un contrat professionnel avant juin 1979, on pouvait toujours porter le casque rendu obligatoire avant la saison 1979-80. Ça aura pris 18 ans avant que le dernier joueur bénéficiant de cette clause ne cesse de jouer...
Il retourna à Edmonton pour devenir l'entraîneur des Oilers en 2000. En mai 2009, après 8 saisons, McTavish se retira après avoir manqué les éliminatoires lors des 3 dernières saisons...
Voici les résultats du sondage :
Quel est votre joueur préféré parmis ces joueurs ayant été les derniers à jouer dans la NHL sans porter le casque?
(Pauvre Randy)
Randy Carlyle
|
1 (1%)
|
Rod Langway
|
29 (30%)
|
Brad Marsh
|
12 (12%)
|
Craig McTavish
|
36 (38%)
|
Doug Wilson
|
16 (17%)
|
Nombre de votes : 94
mardi 17 novembre 2009
Harvey "Busher" Jackson
On a intronisé la semaine dernière au Temple de la renommée du hockey quatre joueurs dont le parcours est presque irréprochable. Quatre joueurs dont la carrière fut exemplaire tant sur la glace qu'en dehors de celle-ci. C'est selon moi ce qu'il faut pour être au temple de la renommée, il faut non seulement avoir été un excellent joueur de hockey, parmi les meilleurs de son époque, mais il faut avoir eu une personnalité qui vous situe au-dessus des autres, qui fait de vous une légende. C'est pourquoi l'intronisation de Dino Ciccarelli au Temple de la renommée est une des questions les plus intéressante à étudier. En plus de se nommer Dino et d'avoir joué une bonne partie de sa carrière avec les adorables North Stars des anées 80, Ciccarelli a terminé sa carrière avec plus de 600 buts et avec un total exact de 1200 points. Ça fait donc de lui un vrai candidat potentiel. Il est présentement 45e marqueur de tous les temps, devant Bobby Hull, Michel Goulet, Mike Bossy, Frank Mahovlich et bien d'autres légendes. (Rod Brind'Amour devrait le dépasser très bientôt, au moment où j'écris ces lignes, il est à 7 points de Ciccarelli.)
Toutefois, son jeu un peu salaud a porté un peu ombrage à la candidature de Ciccarelli au titre d'immortel du hockey. Je pense notamment à ce fameux coup de hockey que ce dernier a porté à la tête de Luke Richardson en 1988. Rappelons que Ciccarelli fut reconnu coupable de voies de fait et qu'il passa une nuit en prison pour ce geste en plus d'une amende de 1000$. Bien que de grand joueurs salaud de Sprague Cleghorn à Scott Steven ont été intronisé au Temple, l'intronisation de ce type de joueur est toujours un peu controversée. On recherche souvent des joueurs littéralement exemplaire pour passer au Panthéon... Ce fut le cas du légendaire Busher Jackson...
Toutefois, son jeu un peu salaud a porté un peu ombrage à la candidature de Ciccarelli au titre d'immortel du hockey. Je pense notamment à ce fameux coup de hockey que ce dernier a porté à la tête de Luke Richardson en 1988. Rappelons que Ciccarelli fut reconnu coupable de voies de fait et qu'il passa une nuit en prison pour ce geste en plus d'une amende de 1000$. Bien que de grand joueurs salaud de Sprague Cleghorn à Scott Steven ont été intronisé au Temple, l'intronisation de ce type de joueur est toujours un peu controversée. On recherche souvent des joueurs littéralement exemplaire pour passer au Panthéon... Ce fut le cas du légendaire Busher Jackson...
Harvey "Busher" Jackson est né en 1911 à Toronto. Il a joué son junior avec les Malboros (Marlies) de Toronto à la fin des années 20 en compagnie de son futur coéquipier Charlie Conacher (frère de Lionel). C'est en 1929 que Harvey jackson se joignit aux Maple Leafs de Toronto. Jackson se joignit d'ailleurs à l'équipe quelques jours après que Conacher se joignit aux Leafs. Il fut également au moment où il se joint aux Leafs à l'âge de 18 ans le plus jeune joueur de la NHL. À son premier match dans la NHL, le jeune Jackson voulant impressionner sa nouvelle équipe frappa violemment son héros de jeunesse, Howie Morenz.
Busher Jackson connut les meilleurs saisons de sa carrière alros qu'il formait avec Charlie Conacher et Joe Primeau un redoutable trio qui fit les belles heures des Maple Leafs au débuts des années 30 qui fut nommé la "kid line". Lorsque ce trio fut assemblé pour la première fois, Conacher et Jackson avaient 18 ans et Primeau en avait 23. Ils furent d'une très grande importance pour l'équipe torontoise lors de la conquête de la Coupe Stanley de 1932, la première depuis que l'équipe adopta le nom de Maple Leafs. L'équipe atteignit la finale de la Coupe Stanley avec cette redoutable ligne à 4 occasions en 6 saisons durant les années. Jackson remporta le trophée Art Ross en cette même saison 1931-32 avec 53 points en 48 matchs. Il fut d'ailleurs nommé sur la première équipe d'étoile d'après saisons à l'aile gauche à 4 reprise, en 1932, 1934, 1935 et en 1937.
En 1939 alors que performances allaient en déclinant, les Leafs l'échangèrent aux Americans de New York en retour d'un autre futur membre du temple de la renommée, Sweeney Schriner. Jackson passa deux saisons avec les Americans avant de se retrouver à Boston où il passa les trois dernières saisons de sa carrière où il fut utilisé en tant que défenseur.
Tout comme les deux autres membres de son légendaire trio, Busher Jackson avait les portes du Temple de la renommée presqu'ouvertes devant lui en raison de sa brillante carrière dans la NHL. Charlie Conacher fut intronisé en 1961 et Primeau en 1963. Toutefois, Conn Smythe, le propriétaire des Leafs et président du Temple de la renommée s'opposa fortement à l'intronisation de Jackson en raison du fait qu'il était alcoolique. Jackson s'éteignit en 1966 à l'âge de 55 ans. Il fallut attendre que Smythe se retire de la présidence du Temple de la renommée avant d'introniser Jackson en 1971... À cette même époque, le même sort fut réservé à Doug Harvey...
Busher Jackson connut les meilleurs saisons de sa carrière alros qu'il formait avec Charlie Conacher et Joe Primeau un redoutable trio qui fit les belles heures des Maple Leafs au débuts des années 30 qui fut nommé la "kid line". Lorsque ce trio fut assemblé pour la première fois, Conacher et Jackson avaient 18 ans et Primeau en avait 23. Ils furent d'une très grande importance pour l'équipe torontoise lors de la conquête de la Coupe Stanley de 1932, la première depuis que l'équipe adopta le nom de Maple Leafs. L'équipe atteignit la finale de la Coupe Stanley avec cette redoutable ligne à 4 occasions en 6 saisons durant les années. Jackson remporta le trophée Art Ross en cette même saison 1931-32 avec 53 points en 48 matchs. Il fut d'ailleurs nommé sur la première équipe d'étoile d'après saisons à l'aile gauche à 4 reprise, en 1932, 1934, 1935 et en 1937.
En 1939 alors que performances allaient en déclinant, les Leafs l'échangèrent aux Americans de New York en retour d'un autre futur membre du temple de la renommée, Sweeney Schriner. Jackson passa deux saisons avec les Americans avant de se retrouver à Boston où il passa les trois dernières saisons de sa carrière où il fut utilisé en tant que défenseur.
Tout comme les deux autres membres de son légendaire trio, Busher Jackson avait les portes du Temple de la renommée presqu'ouvertes devant lui en raison de sa brillante carrière dans la NHL. Charlie Conacher fut intronisé en 1961 et Primeau en 1963. Toutefois, Conn Smythe, le propriétaire des Leafs et président du Temple de la renommée s'opposa fortement à l'intronisation de Jackson en raison du fait qu'il était alcoolique. Jackson s'éteignit en 1966 à l'âge de 55 ans. Il fallut attendre que Smythe se retire de la présidence du Temple de la renommée avant d'introniser Jackson en 1971... À cette même époque, le même sort fut réservé à Doug Harvey...
lundi 16 novembre 2009
La solution pour le Canadien : Orange Mécanique!
Arrêtez de remanier les trios et d'aller chercher des joueurs dont personne ne veut. J'ai la solution... Prenez tous les joueurs des Canadiens, entrez les dans un cinéma, attachez les comme dans Orange Mécanique et faites leur écouter 69 fois de suite "Un jeu si simple" de Gilles Groulx. Ça devrait leur donner le goût de joueur au hockey et même de ne plus trainer dans les bars du Centre-Ville et de forniquer avec tout ce qui bouge... Non! Si ça ne fonctionne pas, il y a de très bons films sur le site de l'ONF et sur le site de Radio-Canada... Et encore là si ça ne marche pas, il n'y a qu'un seul film qui peut les mettre sur le sentier de la victoire : Rambo 2... Et là si le Canadiens ne gagne pas tous les matchs, je ne sais pas qu'est-ce qu'ils devraient faire... Congédier Bob Gainey?
Mais moi je suis d'accord pour que le Canadien fasse son entrée au Centre Bell sur le thème d'Orange Mécanique... C'est un peu plus imposant que Coldplay et U2...
mercredi 11 novembre 2009
Idol of the crowds
Êtes-vous écœurés des histoires de joueur de hockey qui baise avec deux femmes polices, des histoire de MTS ou de femme de coach qui a le "cancer du toton" dans les fictions à propos du hockey, et ce, au détriment du hockey? J'ai la solution pour vous...
Idol of the Crowds est un film qui date de 1937 et met en vedette le plus valeureux des acteurs américain, John Wayne. Donc vous vous douterez qu'il n'y a que des bonnes valeurs qui se dégagent de ce film, pas d'histoires poussées et dégradantes à propos de notre sport national...
Alors qu'ils sont à la recherche d'un joueur d'impact afin de remporter la Coupe Stanley, les Panthers de New York trouvent dans le fin fond du Maine un éleveur de poulet nommé Johnny Hanson qui est une véritable vedette potentielle pour l'équipe. Voulant moderniser sa ferme, Hanson et son petit frère (les frères Hanson...) se rendent dans la grande ville pour devenir une Penthers. Entre les ragots de ses coéquipiers et les méchant mafiosos de la ville, Johnny Hanson deviendra "le héro des foules". Il tombera même en amour avec une patineuse de patins à roulettes professionnelle qui rêve d'avoir une ferme de poulet... Tout ça en vous inculquant des belles valeurs dont seul John Wayne peut le faire...
Il s'agit d'un film commun du jeune John Wayne dans sa période avant sa rencontre avec John Ford qui a fait de lui une superstar. Il faisait à l'époque des petits westerns pas très compliqué du style gars sur une ferme qui se fait attaquer par des méchants, powf powf et c'est fini, les méchant sont neutralisés...
Ce qui est selon moi le plus intéressant dans ce film, ce sont les extraits de hockey filmé de loin. Quand on voit John Wayne patiner autour du but on se rend bien compte que même ma grand-mère pourrait le mettre en échec, mais les scènes de loin de hockey sont probablement des vrais scènes de hockey professionnel des années 30. Du hockey littéralement comme dans le temps d'Eddie Shore... Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi on aurait refait des scènes juste pour ce film. Les scènes sont assez violente et rapide, pas mal différent du hockey de nos jours. Notez au passage qu'il n'y a qu'un seul cercle de mise en jeu dans la zone d'attaque qui est devant le filet du gardien et non pas aux cotés du gardien. Il est aussi intéressant de voir de quoi avait l'air l'équipement des joueurs à l'époque.
Et pour rajouter une once de morbidité en regardant le film, dites-vous que tous les acteurs sont morts de nos jours...
Alors qu'ils sont à la recherche d'un joueur d'impact afin de remporter la Coupe Stanley, les Panthers de New York trouvent dans le fin fond du Maine un éleveur de poulet nommé Johnny Hanson qui est une véritable vedette potentielle pour l'équipe. Voulant moderniser sa ferme, Hanson et son petit frère (les frères Hanson...) se rendent dans la grande ville pour devenir une Penthers. Entre les ragots de ses coéquipiers et les méchant mafiosos de la ville, Johnny Hanson deviendra "le héro des foules". Il tombera même en amour avec une patineuse de patins à roulettes professionnelle qui rêve d'avoir une ferme de poulet... Tout ça en vous inculquant des belles valeurs dont seul John Wayne peut le faire...
Il s'agit d'un film commun du jeune John Wayne dans sa période avant sa rencontre avec John Ford qui a fait de lui une superstar. Il faisait à l'époque des petits westerns pas très compliqué du style gars sur une ferme qui se fait attaquer par des méchants, powf powf et c'est fini, les méchant sont neutralisés...
Ce qui est selon moi le plus intéressant dans ce film, ce sont les extraits de hockey filmé de loin. Quand on voit John Wayne patiner autour du but on se rend bien compte que même ma grand-mère pourrait le mettre en échec, mais les scènes de loin de hockey sont probablement des vrais scènes de hockey professionnel des années 30. Du hockey littéralement comme dans le temps d'Eddie Shore... Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi on aurait refait des scènes juste pour ce film. Les scènes sont assez violente et rapide, pas mal différent du hockey de nos jours. Notez au passage qu'il n'y a qu'un seul cercle de mise en jeu dans la zone d'attaque qui est devant le filet du gardien et non pas aux cotés du gardien. Il est aussi intéressant de voir de quoi avait l'air l'équipement des joueurs à l'époque.
Et pour rajouter une once de morbidité en regardant le film, dites-vous que tous les acteurs sont morts de nos jours...
mardi 10 novembre 2009
Jouer le Canadiens de Montréal 2009-10 à Ice Hockey au NES...
Ce n'est pas très compliqué! Prenez la Tchécoslovaquie et faites une équipes avec un gros à la défense et et 3 petits à l'avant. Comme vous jouerez à 4 contre 4, vous avez toutes les chances devant vous pour remporter la victoire. En fait, le seul problème sera pour vous de contrôler le petit gardien chancelant devant le filet...
Have fun...
lundi 9 novembre 2009
Sam St-Laurent
Sam St-Laurent fait partie de ces joueurs obscurs qui terminèrent une époque sans tambours ni trompettes. J'ai mentionné récemment le nom d'Andy Brown qui fut le dernier gardien à défendre une cage sans masque... Dernier d'un genre également à la manière dont Chris Osgood est probablement le dernier gardien à porter un casque muni d'un grillage...
Sam St-Laurent fut le dernier joueur professionnel nord-américain à porter un masque en fibre de verre "full face" à la manière de Bernard Parent et Pelle Lindbergh. D'ailleurs, non seulement il portait un masque du genre de ces deux grands Flyers, mais il évolua dans l'organisation des Flyers au début de sa carrière.
Samuel St-Laurent est né à Arvida en 1959. Non seulement il est né au Saguenay mais il a joué son hockey junior avec les Saguenéens de Chicoutimi et ce, à là même époque que Guy Carbonneau, Alain Côté, Gilbert Delorme et Normand Léveillé. Sa performance devant la cage des Saguenéens fut plus que douteuse par contre, il terminera par exemple la saison 1977-78 avec une moyenne de buts alloués pas très impressionnante de 6,46, les Sags terminant en 5e position de la division Dillio. Même scénario pour l'équipe à la saison suivante alors que St-Laurent défendit la cage des Sags à 70 des 72 matchs de la saison en terminant avec une moyenne de 4,57. Rappelons à sa défense que Grant Fuhr a déjà mené les Oilers au sommet avec une moyenne de 3,91 en saison régulière... Autre époque...
N'ayant pas été repêché, St-Laurent se trouva du travail au niveau professionnel en signant à titre d'agent libre avec les Flyers en octobre 1979. Il fut par la suite assigné aux Goaldiggers de Toledo de l'IHL, filiale des Flyers dans cette ligue. En raison du nombre considérable de gardiens redoutables évoluant à cette époque avec l'organisation des Flyers comme Pelle Lindbergh, Pete Peeters ou Bob Froese, St-Laurent n'aura jamais vraiment l'opportunité de se faire valoir à Philadelphie. Jusqu'à la saison 1984-85, il partagea son temps entre Toledo et les Mariners du Maine, filiale de la ligue américaine des Flyers. Toutefois, les autres gardiens obtenant leur chance dans la NHL, la charge de travail de St-Laurent avec les Mariners alla en s'accentuant. Il fut d'ailleurs un des éléments important de la conquête de la Coupe Calder des Mariners en 1984.
Bien qu'il connut certains succès dans l'organisation des Flyers, ce n'est toutefois pas avec ces derniers qu'il connut ses débuts dans la NHL. Peu avant la saison 1985-86, St-Laurent fut échangé aux Devils du New Jersey en retour de considérations futures. St-Laurent demeura toutefois avec les Mariners du Maine avec qui il joua le gros de la saison 1985-86. C'est le 4 janvier 1986 que St-Laurent eu sa première chance dans la NHL alors qu'il remplaça Glen "Chico" Resch avant que ce dernier ne le remplace à nouveau dans une défaite de 9 à 3 contre les Capitals de Washington. St-Laurent fit 4 apparitions devant la cage des Devils lors de la saison 1985-86, récoltant deux victoires. Il fut rappelé par les Devils en mars 1986 où il obtint finalement son premier départ dans la NHL où il blanchit l'adversaire à l'occasion de son premier match complet. Bien qu'il ne joua que 4 matchs dans la NHL, il eut par contre un certain succès avec les Mariners du Maine alors qu'il s'est mérité le trophée Aldege "Baz" Bastien remis au meilleur gardien de la ligue et le trophée Harry "Hap" Holmes remis au joueur ayant la plus basse moyenne en saison en compagnie de l'autre gardien de l'équipe, Karl Friesen.
La saison 1985-86 fut la dernière de St-Laurent à Portland au Maine après 7 saisons alors qu'il fut échangé aux Red Wings de Detroit en retour d'un dénommé Steve Richmond en août 1986. St-Laurent fut assigné au club école des Wings, Red Wings d'Adirondack, où il obtint certains succès tout en connaissant quelques passages dans la grande ligue à chaque saison. En 1988-89, il mena les Red Wings d'Adirondack au championnat de la Coupe Calder et se mérita le trophée Jack A. Butterfield remis au meilleur joueur des séries. Entre les saisons 1986-87 et 1989-90, St-Laurent apparut 30 fois devant la cage des Red Wings de Detroit, alors un équipe plutôt faible. Ces derniers n'avaient toutefois plus de projets pour St-Laurent devenu un vétéran de l'AHL. Préférant miser sur Tim Cheveldae pour devenir le gardien d'avenir de leur organisation comprenant beaucoup de vétérans, les Red Wings échangèrent le dernier gardien au masque de tueur au Rangers en juin 1990, pour la modique somme de 1 dollar.
Sam St-Laurent ne joua par contre jamais pour les Rangers de New York, se rapportant aux Rangers de Binghamton. pour la saison 1990-91. Sa carrière dans la NHL se résume donc à 34 matchs en tout. La saison 1990-91 fut en tant que tel la dernière saison de St-Laurent à titre de gardien de but partant au niveau professionnel. Ce fut d'ailleurs la dernière saison où il porta le masque dont il était le dernier à revêtir ce type dans le hockey professionnel. Il apparut lors d'un seul match à la saison 1991-92 avec Binghampton, portant un masque conventionnel avec un grillage. Il termina sa carrière en tant que membre de l'équipe olympique canadienne où il fut le troisième gardien après Trevor Kidd et Sean Burke. Il possède donc à son actif une médaille d'argent olympique.
Après qu'il ait prit sa retraite, St-Laurent travailla longtemps dans l'organisation des Rangers dans la formation des gardiens de but. Depuis qu'il a quitté l'organisation des Rangers en 2004, St-Laurent agit à titre de consultant à l'entraînement de gardien.
Vous pouvez consulter son site web au http://www.acomba.net/gardiensdebutprise1
Sam St-Laurent ne joua par contre jamais pour les Rangers de New York, se rapportant aux Rangers de Binghamton. pour la saison 1990-91. Sa carrière dans la NHL se résume donc à 34 matchs en tout. La saison 1990-91 fut en tant que tel la dernière saison de St-Laurent à titre de gardien de but partant au niveau professionnel. Ce fut d'ailleurs la dernière saison où il porta le masque dont il était le dernier à revêtir ce type dans le hockey professionnel. Il apparut lors d'un seul match à la saison 1991-92 avec Binghampton, portant un masque conventionnel avec un grillage. Il termina sa carrière en tant que membre de l'équipe olympique canadienne où il fut le troisième gardien après Trevor Kidd et Sean Burke. Il possède donc à son actif une médaille d'argent olympique.
Après qu'il ait prit sa retraite, St-Laurent travailla longtemps dans l'organisation des Rangers dans la formation des gardiens de but. Depuis qu'il a quitté l'organisation des Rangers en 2004, St-Laurent agit à titre de consultant à l'entraînement de gardien.
Vous pouvez consulter son site web au http://www.acomba.net/gardiensdebutprise1
dimanche 8 novembre 2009
Citation de la semaine...
Mon ami Richard sur ma page Facebook à propos de la victoire des Yankees :
"Un Yankee, c'est un Yankee, ils sont mêmes capable de coloniser leur propre sport."
"Un Yankee, c'est un Yankee, ils sont mêmes capable de coloniser leur propre sport."
vendredi 6 novembre 2009
Dans la catégorie des masques affreux...
Mikael Tellqvist l'an dernier alors qu'il évoluait avec les Coyotes de Phoenix... Coyotes dans le sens de... Il faut noter que la plupart des équipes passées de Phoenix s'appelaient les Roadrunners...
L'un ou l'autre c'est pas fort...
Mikael Tellqvist évolue maintenant dans la KHL avec les Ak Bars Kazan...
L'un ou l'autre c'est pas fort...
Mikael Tellqvist évolue maintenant dans la KHL avec les Ak Bars Kazan...
Igor Larionov marque en avantage numérique, 1983...
Voici un vidéo d'époque très intéressant si vous aimez le style de hockey russe. Donc Jean Perron, vas-t-en!
Le tout se déroule le 6 janvier 1983 alors que les Flyers de Philadelphie avec avec leur pas très viriles pantalons Cooperall et le redoutable Pelle Lindbergh affrontent l'équipe nationale de l'URSS. Ilka Sinisalo se retrouve au cachot pour avoir fait un move de football américain sur un joueur soviétique. S'ensuit donc un jeu de puissance avec beaucoup de joueurs légendaires comme Alexei Kasatonov, Viasheslav Fetisov et Vladimir Krutov. Après plusieurs jeux de tic-tac-toe, le futur membre du temple de la renommée Igor Larionov ne fait qu'une bouchée de Lindbergh et bang... Le but!
À ce moment du match, le but de Larionov porta la marque à 3-0 dans un match qui se terminera 5 à 1. Lors de cette super série de 1983 opposant l'équipe nationale de l'URSS aux équipes de la NHL lors de 6 matchs, seuls les Flames de Calgary et les Oilers d'Edmonton ont eu raison des puissants soviétiques. Les Canadiens ont d'ailleurs été blanchis 5 à 0 et les Nordiques 3 à 0 lors de cette séries...
mardi 3 novembre 2009
Les derniers avec pas de casque
Il y a eu ceux qui ont porté un casque durant toute leur carrière comme Jean-Claude Tremblay et il y a eu ceux qui se sont acharnés à ne pas porter de casque pour jouer au hockey. C'était une époque où les joueurs étaient conscients des dangers de ne pas porter de casque, ces joueurs connaissaient par exemple l'histoire de Bill Masterton. C'est un peu après le décès sur la glace de Masterton en 1968 alors que sa tête heurta la glace suite à une violente mise au jeu qu'on comprit l'importance de porter un casque. Ce fut comme un point de départ vers l'accentuation du port du casque au hockey. Mais le hockey était un sport ayant du style, la plupart des joueurs ont préféré continuer à exhiber leur chevelure et impressionnante fut la chevelure de joueurs de hockey. Rappelons-nous que Guy Lafleur devint un grand joueur lorsqu'il se débarrassa de son gros casque qu'il devint une légende!
C'est en août 1979 que le président de la NHL, John Ziegler, annonça que le casque devenait obligatoire pour les joueurs de la NHL. Cependant, ce réglement comportait une clause orpheline qui faisait en sorte que si le joueur avait signé un contrat professionnel avant le 1er juin il pouvait continuer à jouer avec pas de casque comme dirai notre héros Jean Dion. À l'époque, environ 70% des joueurs avaient adopté le casque comme partie de leur équipement, il restait donc 30% d'irréductibles. Et pour convertir ces irréductibles, ça prendra environ 18 ans... Une belle brochette de joueurs auront la chance de ttraverser les années 90 sans porter de casque. Heureusement personne n'a joué assez longtemps pour connaître l'épidémie de coups à la tête de notre époque parce qu'il y aurait eu des morts.
Voici la nouvelle question-sondage : "Quel est votre joueur préféré parmis ces joueurs ayant été les derniers à jouer dans la NHL sans porter le casque?"
Et les choix (mais je suis certain qu'il en manque) étant:
Rod Langway : Étrangement, Rod Lanbgway portait un casque lorsqu'il fit ses débuts avec les Canadiens. Bien que ça soit avec le CH, c'est par son travail acharné avec les Capitals de Washington qu'il se mérita une place au Panthéon. Il remporta d'ailleurs à deux reprises consécutives le Norris en 1983 et en 1984. Les Capitals n'avaient d'ailleurs jamais fait les séries éliminatoires depuis la fondation de l'équipe en 1974 et ils ne les ont jamais manqués avec Rod Langway comme leader... Il fut intronisé au Temple de la renommée en 2002.
Brad Marsh : Marsh est un autre de ces joueurs qui portait un casque à ses premières saisons qui termina en le laissant au vestiaire probablement lorsque les Flames d'Atlanta déménagèrent à Calgary. C'est en tant que membre des redoutables Flyers de Philadelphie qu'il devint un défenseur défensif remarquable. Par exemple, il cumula un différentiel impressionnant de +42 en 1984-85 alors qu'il ne cumula que 20 points dont 2 buts. Il termina sa carrière en jouant pour les Maple Leafs et les Red Wings avant de terminer sa carrière avec les jeunes et piteux Senators d'Ottawa. Bien qu'il termina cette saison 1992-93 avec seulement 2 passes et un différentiel de -29, il fut invité au match des étoiles de 1993 dans la catégorie vétéran. Il marqua d'ailleurs un but durant ce match...
Craig McTavish : Craig McTavish fut le dernier à porter un casque lorsqu'il termina sa carrière avec les Blues en 1997 et fut probablement le seul à ne pas avoir porté un masque dans les années 90 à être un avant. Il remporta 3 Coupe Stanley avec les Oilers et une en tant que Rangers en 1994. McTavish était un excellent joueur de centre de soutien, vous savez quand les joueurs de 3e trio marquent 20 buts et 50 points. Il était un de ces leaders caché de la dynastie des Oilers des années 80 et ce n'est pas pour rien qu'il fit parti de ce contingent d'ancien Oilers qui ramenère la Coupe à Broadway. Il débuta sa carrière avec les Bruins avant de connaître une mésaventure dont je devrait parler plus en profondeur bientôt et termina en tant que Blues après avoir passé deux saisons à Philadelphie...
Doug Wilson : Doug Wilson fut l'un des piliers de la ligne bleue des Hawks des années 80. Il remporta d'ailleurs le trophée Norris en 1982. Après avoir été un des joueurs les plus populaire des Blackhawks de son époque, il termina sa carrière avec les Sharks de San Jose lors de leurs premières saisons. Il occupe d'ailleurs le poste de Directeur général de cette équipe depuis 2003. C'était quand même impressionnant à l'époque de voir un joueur pas de casque venant d'une autre époque évoluer dans un chandail turquoise...
And the winner is : Chris Terreri
Hey oui, vous avez élu Chris Terreri votre gardien de but suppléant à Martin Brodeur préféré. Et oui, on se rappelle de lui avant l'arrivée du gros numéro 30 avec Devils alors qu'il partageait le but avec nul autre que Craig Billington. L'un ne va tellement pas sans l'autre que l'incomparable compagnie Pro Set avait mélangé les deux gardiens durant sa très douteuse série Platinum de 1991-92. Terreri a quand même fait parti de 2 des 3 Coupes Stanley des Devils en tant que suppléant de Martin Brodeur. La seconde en ayant une très faible charge de travail de seulement 12 matchs durant la saison. Il doit aller à la pêche avec André Racicot en buvant une bonne bière en discutant de leur conquête respectives de la Coupe Stanley. Il a quand même connu un fort respectable carrière dans la NHL, ayant connu quelques saisons où il joua plus de 50 matchs avec les Devils. Mais c'était avant l'arrivée de Brodeur...
Voici les résultats
"Quel est votre deuxième gardien préféré des Devils depuis l'arrivée de Martin Brodeur?"
Nombre de votes : 135
Voici les résultats
"Quel est votre deuxième gardien préféré des Devils depuis l'arrivée de Martin Brodeur?"
Chris Terreri
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49 (36%)
|
Corey Schwab
|
3 (2%)
|
Mike Dunham
|
3 (2%)
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John Vanbiesbrouck
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26 (19%)
|
Jean-Francois Damphousse
|
7 (5%)
|
Scott Clemmenson
|
37 (27%)
|
Kevin Weekes
|
10 (7%)
|
Nombre de votes : 135
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