Le gardien Charlie Hodge prend ça assez mollo et prend le temps de se retourner pour voir ce qui se passe... Son coéquipier, Larry Cahan, n'est pas plus excité à l'idée de jouer pour une équipe d'expansion au Maple Leafs Garden...
lundi 30 septembre 2013
Réal Chèvrefils
Originaire de Timmins, dans le nord de l’Ontario, Réal Chèvrefils semblait avoir tout pour lui. Il possédait un talent offensif indéniable, qu’il mit en valeur avec les Flyers de Barrie. En 1951, au cours d’un tournoi qui impliquait également les Citadelles de Québec de Jean Béliveau, il accumula 19 points en 11 matchs et mena les Flyers à
Il fit ensuite un bref séjour dans
L’alcool devint rapidement un problème.
Même dans la chambre des joueurs, celui qu’on surnommait « Chevy »
pouvait avoir la gueule de bois. Le
directeur-gérant Lynn Patrick tenta bien de le mettre à l’abri des tentations
en l’hébergeant chez lui, mais Chevy trouvait les moyens de lui faire faux
bond.
En 1955, il fit partie de l’échange impliquant dix joueurs qui envoya Terry Sawchuk et Vic Stasiuk à Boston. Son nouvel entraîneur à Détroit, Jack Adams, tenta bien de le faire adhérer aux Alcooliques Anonymes, mais sans succès. Il le fit également suivre par des détectives, histoire de lui éviter des problèmes. La légende veut toutefois qu’il parvenait à les convaincre de le suivre et de boire avec lui. Exaspéré, Adams le retourna à Boston avant la fin de sa première saison dans la ville de l’automobile.
En 1955, il fit partie de l’échange impliquant dix joueurs qui envoya Terry Sawchuk et Vic Stasiuk à Boston. Son nouvel entraîneur à Détroit, Jack Adams, tenta bien de le faire adhérer aux Alcooliques Anonymes, mais sans succès. Il le fit également suivre par des détectives, histoire de lui éviter des problèmes. La légende veut toutefois qu’il parvenait à les convaincre de le suivre et de boire avec lui. Exaspéré, Adams le retourna à Boston avant la fin de sa première saison dans la ville de l’automobile.
L’année suivante, pour la seule fois de sa carrière, il parvint à jouer
tous les matchs et son grand talent put enfin s’exprimer. Il connut sa meilleure saison offensive à
vie, 31-17-48 en 70 matchs, en plus d’être nommé sur la deuxième équipe
d’étoiles. Mais ça ne dura pas. En 1957-58 et en 1958-59, il se mit à faire
des séjours dans la Ligue Américaine. Par la suite, on ne le
revit plus dans la LNH. Il joua avec les As de
Québec de la Ligue Senior
du Québec, dans l’est de l’Ontario et dans la WHL.
On s’en doute, sa situation conjugale allait avec le reste. Lors de son passage avec les Blades de Los
Angeles de la WHL, l’équipe crut que la présence de son épouse lui apporterait
une certaine surveillance et une stabilité et la fit venir avec lui. Au contraire, son épouse s’était également
mise à boire et d’horribles disputes en résultèrent. Chèvrefils pouvait parfois se présenter à
l’aréna avec des blessures qui n’avaient rien à voir avec le hockey. En 1962, elle le quitta et retourna à Timmins
avec ses six enfants. Ces derniers ne
revirent presque jamais leur père par la suite.
Chèvrefils se trouva ensuite une place dans le hockey senior avec les Bulldogs de Windsor, avec qui il remportala Coupe Allan en 1963. En 1964, sa carrière était terminée.
Chèvrefils se trouva ensuite une place dans le hockey senior avec les Bulldogs de Windsor, avec qui il remporta
Il resta par la suite à Windsor, où il vécut dans l’indigence. Régulier de la Mission du centre-ville, sa
carrière de 397 matchs dans la LNH lui donnait droit à une pension de 130$ par
mois, que Jimmy Skinner des Red Wings réussit à faire augmenter à 200$ avec le
programme d’urgence. Toujours aussi
sympathique, lors de ses séjours répétés à l’hôpital, il lui arrivait parfois
de dire au personnel qu’il n’avait pas toujours été dans cet état et qu’il
avait déjà été un marqueur de 30 buts pour les Bruins.
Il est décédé en 1981, à l’âge de 48 ans.
Sources : Boyd, William T., All Roads Lead to Hockey: Reports from Northern Canada to the Mexican Border, Key Porter Books,Toronto , 2004, p.29-41,
legendsofhockey.net, wikipedia.org.
Il est décédé en 1981, à l’âge de 48 ans.
Sources : Boyd, William T., All Roads Lead to Hockey: Reports from Northern Canada to the Mexican Border, Key Porter Books,
legendsofhockey.net, wikipedia.org.
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jeudi 26 septembre 2013
Le logo original des Senators
Si vous avez une mémoire assez bonne, vous vous rappelez peut-être de ce logo des Senators d'Ottawa...
Si ma mémoire est bonne, ce logo fut utilisé lorsqu'on a annoncé en décembre 1990 que la ville d'Ottawa obtenait une franchise de la NHL. Si je me rappelle encore une fois, lors de la conférence de presse où l'on a fait cet annonce, on avait présenté un chandail noir un peu comme le chandail original des Senators avec ce logo...
Bien que je n'ai jamais aimé le logo des Senators, surtout parce que je ne vois pas trop le sénateur dans ce logo, je trouve quand même que ce fut une bonne idée de ne pas faire de ce logo leur logo officiel...
Ça me rappelle une histoire de discussion de taverne que j'ai eue avec un ami l'an dernier. Un de mes amis qui vient de Winnipeg me faisait encore une fois l'apologie du logo des Jets alors que le sale gauchiste en moi objectait disant que ça n'était pas un logo de hockey. L'argument massue est survenue lorsque mon ami me dit quelque chose du genre "Man, t'aimes les Carabins et c'est un building, quelque chose qui bouge pas, le logo, j'aime mieux un avion, au moins ça bouge..." Que voulez-vous dire de plus pour contre-attaquer...
Par contre, la leçon est intéressante pour ce logo... Un building, ça ne bouge pas, ça donne une image d'immobilité à votre équipe, surtout quand on dirait que ledit logo est une seringue...
Bref, belle affaire qu'on ait foutu ce logo aux poubelles avant l'entrée des Sens dans la NHL...
Pour ce qui est du logo des Carabins, c'est une autre histoire...
UPDATE : Selon Benoît AKA KeithActon : C'est le logo de la campagne pour "ramener" les Sénateurs, avec Frank Finnigan, le dernier survivant de la première version des Sénateurs, comme tête d'affiche. Mais Finnigan est décédé avant le premier match et sur les uniformes, le parlement a laissé sa place au sénateur romain.
Également, Mr Seb nous a également affirmé quelque chose sur la fameuse conférence de presse : Je me rappelle encore d'avoir vu des extraits de la conférence de presse où on annonçait la création des Sens, j'avais 9 ans... tout ce que je me rappelle, c'est "je promets aux gens d'Ottawa qu'on va ramener la coupe avant l'an 2000"...
mercredi 25 septembre 2013
Les nouveaux chandails en 2013-2014
Au cours de l'été vous avez probablement vu que quelques équipes ont sorti de nouveaux chandails ou bien ont apporté des ajustements mineurs pour la prochaine saison. C'est le genre de nouvelle qui peut passer inaperçu pour monsieur et madame tout le monde en plein mois d'août mais pour les mordus de hockey, il n'en faut pas plus pour enflammer l'internet et les réseaux sociaux. J'ai bien sûr eu ma part de réactions de toutes sortes mais je me gardais une petite réserve avant de juger ces nouveaux uniformes. Je préfèrais attendre de les voir sur la glace en situation de match et sur des vrais joueurs avec leur équipement avant de me faire une vraie idée. C'est bien beau sortir Mike Modano des boules à mites pour l'occasion mais maintenant avec les matchs préparatoires en cours, on peut enfin les voir en vrai. Voici donc les nouveaux chandails pour la saison 2013-2014. Seront-ils d'éphémères expériences de marketing ou est-ce qu'ils deviendront l'identité de leur équipe pour des décennies à venir ? Ça reste à voir.
Hurricanes de la Caroline
Les anciens Whalers ont décidé de simplifier les choses et d'enlever les éléments encombrants de leur uniforme qui n'avait jusque là pas beaucoup changé depuis leur arrivée en Caroline. Ils ont premièrement changé les motifs de carrés rouges et noir (symbole international des ouragans) au bas de l'uniforme pour des bandes plus traditionnelles. Ils ont également adopté la bande "carrée" à l'épaule sur l'uniforme blanc au lieu de la simple ligne mince inutile comme dans leur version précédente. Le logo secondaire, un drapeau d'ouragan sur un baton de hockey a aussi été enlevé. Au niveau des couleurs, ils ont retiré la couleur argent de leur palette et diminué les accents de noir. Des bandes noires demeurent présentes sur la version à l'étranger (blanc) mais sur le chandail à domicile, le noir n'y est presque plus à l'exception du collet et du logo. La grosseur des chiffres et du lettrage a été diminuée, ce que j'apprécie grandement. Au final j'aime bien ces ajustements quoique le résultat final ressemble peut-être un peu trop à Équipe Canada. Mais j'applaudis la simplicité et l'épuration. Cependant, j'aurais peut-être gardé la couleur argent quelque part et plus de noir sur les uniformes rouges...
Stars de Dallas
Un de changements qui sera le plus bienvenu cette année est la fin de l'expérience "universitaire" à Dallas et le retour du vert ! Comme les lecteurs de mon blog le savent, j'ai un gros penchant pour les équipes portant le vert et j'applaudis l'initiative des Stars. Je ne suis pas fou du nouveau logo cependant, je le trouve mal fait, surtout au niveau de l'espace vide noir au milieu du "D". La combinaison du D et d'une étoile donne un résultat assez awkward. Mais au delà du logo, l'uniforme et les couleurs me plaisent bien, quoique je ne suis pas certain pour cette nouvelle mode des épaules à coupure carrée (chandail blanc), ni du logo "Starbucks" sur les épaules.
Sharks de San Jose
(Excusez le choix des photos ici, ce sont les seules que j'ai pu trouver lors de ces matchs pré-saison.) |
Les Sharks ont imité les Hurricanes en épurant leur chandail, mais cette fois-ci je crois qu'on est allé un peu trop loin. Il n'y a plus de bandes au bas du chandail et ça donne comme résultat que ça a l'air d'un chandail de pratique. Par contre j'aime bien qu'ils aient retiré la bande noire au contour blanc sur les épaules, ça ressemble plus à leur chandail d'origine d'ailleurs.
Wild du Minnesota
On peut bel et bien voir la nouvelle tendance dans la ligue avec les bandes aux épaules carrées, cette fois chez le Wild où seulement leur chandail à l'étranger a subi des modifications. Le chandail à domicile demeure intact. On a également diminué l'utilisation de la couleur rouge, qui se retrouve maintenant seulement sur le logo, les numéros et le collet. J'aime.
Sabres de Buffalo
Certains préfèrent garder le meilleur pour la fin, moi je garde le pire pour la fin. Il y a quelques semaines, la twittosphère et facebooksphère se sont enflammés à la suite de la publication maladroite de cette atrocité sur le compte Twitter des Sabres. Heureusement pour les partisans de Buffalo, ceci n'est qu'un troisième chandail alternatif et ne sera probablement pas porté souvent. D'ailleurs, selon moi la présentation baclée de ce chandail sur ces photos est très représentative du processus de création et de la maladresse au niveau marketing chez les Sabres ici. Regardez comment le Wild et les Sharks ont présenté leurs nouveaux concepts avec des photos de presse et des vidéos promotionnels de qualité. Ensuite comparez avec les Sabres, qui n'ont pas trouvé mieux que de publier ces photos floues et mal éclairées, prises avec un iPhone dans une des salles d'entrainement de l'équipe. Je crois qu'on savait qu'on s'était planté dans ce cas-ci donc pas la peine de faire une conférence de presse pour ce citron. Je déteste particulièrement le lettrage et les numéros à l'arrière, tout est trop gros et criard. La police est horrible. Et ici on a la chance d'avoir comme exemple un joueur au nom court (Steve Ott) et à un numéro à une seule décimale. Imaginez ce que ça aura l'air avec Mikhail Grigorenko (#25) et Rasmus Ristolainen (#55)... Le petit "Buffalo" à l'avant est totalement inutile. Le design en général fait pitié, surtout à l'arrière ou le découpage des manches jaunes jure vraiment avec la partie bleue et les accents de couleur argent dans le bas et les manches. Ouf... c'est dûr à décrire tout ce qui cloche avec ce design. Beaucoup d'entre vous pensez qu'il ressemble à un chandail de pratique et bien je suis allé comparer avec le véritable chandail de pratique des Sabres que voici:
Effectivement...
Effectivement...
lundi 23 septembre 2013
La Coupe O'Brien
Lorsqu’un trophée change de vocation trop souvent, ça devient plus difficile d’en évaluer la valeur. C’est un peu ce qui est arrivé à la Coupe O’Brien.
En 1910, le sénateur Michael J. O’Brien fit faire une coupe pour honorer son fils, Ambrose O’Brien, qui venait tout juste de fonder le Club de Hockey Canadien. Faite à partir d’argent de sa mine, elle avait à ce moment une valeur estimée de 600$ (plus de 10 000$ en dollars d’aujourd’hui).
Elle fut d’abord remise aux champions de la NHA (précurseur de la LNH). Les Wanderers de Montréal en furent les premiers récipiendiaires. Ottawa, Québec et Toronto suivirent. C’est finalement en 1916 et 1917 que les Canadiens d’Ambrose O’Brien (qu’il avait depuis vendus) mirent la main dessus.
À la formation de la LNH, la Coupe fut retirée et demeura donc détenue par les Canadiens. Ce n’est qu’en 1921 qu’elle devint propriété de la LNH pour être décernée à son club champion. (À ne pas oublier que jusqu’alors, la Coupe Stanley n’était pas la propriété exclusive de la LNH.) Cet usage fut en place jusqu’en 1927, même si à partir de 1925, on décerna également le Trophée Prince-de-Galles pour le même titre.
C’est à ce moment que l’arrivée d’équipes américaines entraîna la création de deux divisions : canadienne et américaine. La Coupe O’Brien fut donc décernée aux champions de la division canadienne. De l’autre côté, le Trophée Prince-de-Galles fut remis aux champions de la division américaine. (Plutôt ironique lorsqu’on pense que le Prince de Galles est relié à la monarchie britannique, et que la rupture avec celle-ci est à la base de la fondation des Etats-Unis, mais bon, passons…)
Les années 1930, avec la Grande Dépression, fut difficile pour la LNH. Des équipes cessèrent leurs activités (Maroons, Senators…) et la ligue retourna au format d’une seule division en 1938.
La Coupe O’Brien, qui avait pourtant déjà été grandement convoitée, est alors devenu un prix de consolation pour le perdant de la finale de Coupe Stanley. Tellement de consolation, qu’on ne la décerna pas officiellement et qu’on ne grava pas le nom des récipiendaires dessus avant 1944. Triste fin pour cette coupe qui fut décernée jusqu’en 1950, avant d’être retirée. Elle se retrouve maintenant au Temple de la Renommée, à Toronto.
Les derniers à la recevoir furent les Rangers, pour leur unique titre. Les Blueshirts étant à ce moment une équipe constamment faible (voir texte du 19 août 2013), la Coupe O’Brien permit tout de même à certains de leurs grands joueurs comme Edgar Laprade (voir texte du 10 octobre 2012) de souligner leur inespérée présence en finale et de leur faire gagner quelque chose, faute de Coupe Stanley.
Une petite photo pour le plaisir #61 : Guillaume dans ses bonnes années
Comme vous le savez sans doute, Guillaume Latendresse a été libéré par les Coyotes de Phoenix... C'est quand même plate de voir que Guillaume a peut-être bousillé sa dernière chance de se faire valoir dans la NHL, lui qu'on a tant voulu aimer à Montréal... Ça m'a rappelé d'ailleurs cette photo qui date de cette époque :
Vous vous rappelez, c'était à la fin 2005, quelques mois après que le Québec se soit indigné du fait que le Canadien avaient retranché celui qu'ils chantaient déjà à grands coups de "GUY GUY GUY GUY". La revue gay La Voix du Village avait publié cette photo de Guillaume Latendresse dans une position "inspirante".
Selon moi, la chose drôle à l'époque n'était pas nécessairement que Guillaume soit gay ou dans une revue gay, mais la façon dont il a réagit suite à ça. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'histoire, mais notre ancien numéro 84 avait appelé au complot... En effet, quelques temps après la parution de la photo, Guillaume a affirmé avoir été "piégé", ne connaissant pas la nature de la publication. Hé ben...
Rappelez-vous également que Pat Brisson, son agent, avait aussi émit un communiqué disant que son client était hétérosexuel...
Il ne voulait probablement pas que l'on revienne à l'époque où tout le monde croyait que Stéphanie Richer sortait avec Roch Voisine... (D'ailleurs, c'est qui le bozo qui avait lancé cette rumeur-là?)
Anyway, peu importe la vérité dans l'affaire, ça me fait encore sourire...
dimanche 22 septembre 2013
Rick Meagher
Plus tôt cette semaine, Benoît m'a bien fait rire en mettant dans son article sur Frank Selke une carte O-Pee-Chee de Rick Meagher... En fait, ça ne m'a pas nécessairement fait tant rire que ça m'a rappelé une époque assez révolue, celle où les gagnants du trophée Frank J. Selke, remis au meilleur attaquant défensif, étaient vraiment les meilleurs attaquants défensifs. Je me rappelle cette époque bénie des dieux de l'Asgard où des joueurs comme Dirk Graham, Dave Poulin et autres Troy Murray se voyaient récompensés pour leur travail de l'ombre alors que de nos jours des vedettes comme Jonathan Toews, Pavel Datsyuk et autres Sergei Fedorov monopolisent ce trophée qui fut en autres temps remis au meilleur col bleu de la NHL... Celà fait selon moi perdre de la valeur à cette récompense...
Mais le cas de Rick Meagher est assez exemplaire de ce que devrait être un gagnant du trophée Selke...
Rick Meagher est né en 1953 à Belleville en Ontario. Contrairement à la plupart des jeunes de son coin de pays, c'est au niveau universitaire avec les Terriers de Boston University qu'il fit son développement junior plutôt qu'au sein du hockey junior ontarien. Meagher fut un des bons joueurs universitaire, étant nommé à 3 reprise dans la All-American East team alors que son équipe atteignit le "Frozen Four" de la NCAA à chaque saison, ce qui fit en sorte d'être remarqué par la NHL à une époque où peu de joueurs universitaires l'étaient. D'ailleurs, ce ne sont pas les Barons de Cleveland ou les Rockies du Colorado mais bien le Canadien de Montréal qui le mirent sous contrat à la fin de son passage à l'université en 1977.
Malheureusement pour lui, le Canadien de cette époque était une pépinière de talents et l'accession au Grand Club était assez rare, le club-école du Canadien, les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse, était une équipe qui possédait un calibre presque égal à la majorité des équipes de la NHL bien que dans la AHL et c'est avec cette redoutable équipe remplis d'aspirants à porter le chandail du Canadien. Meagher arriva donc en plein milieu de ces années avec, comme tous les autres joueurs de l'équipe, l'idée de jouer un jour avec le Canadien. Meagher évolua deux saisons avant d'avoir la chance d'avoir un essais avec le Canadien. C'est donc lors de la saison 1979-80 que Meagher eut la chance de jouer avec le Canadien durant deux matchs, ce total représentera d'ailleurs sa seule expérience avec le Canadien... En effet, Rick Meagher fut échangé en juin 1980 aux Whalers de Hartford après trois saisons assez concluante avec les Voyageurs...
C'est lors de la saison suivante, en 1980-81, que Meagher connut une meilleure expérience dans la NHL, évoluant durant 27 matchs. À cette époque, la production de Meagher dans la AHL montrait qu'il n'avait presque plus rien à prouver. La saison précédente, en 1979-80 avec les Voyageurs, il récolta 76 points en 64 matchs, et lors de la saison 1980-81, avec les Whalers de Binghampton, il récolta 58 points en 50 matchs.
C'est lors de la saison 1981-82 que Meagher s'établit comme un joueur régulier de la NHL alors qu'il formait un trio avec Don Nachbaur et Warren Miller en récoltant 24 buts. Toutefois, Meagher fut échangé aux piteux Devils au début de la saison suivante en compagnie de Garry Howatt en retour d'un de mes préférés, Merlin Malinowski, et des droits d'un dénommé Scott Fusco (un joueur universitaire qui ne joua jamais au niveau professionnel). Cet échange fit en sorte que la carte recrue de Meagher ressemble à ça :
Après 3 saisons avec les Devils, Meagher fut échangé en août 1985 aux Blues de St-Louis, l'équipe avec qui il connut ses meilleures années. Avec les Blues, Meagher devint le joueur de centre de Bernie Federko en plus, grâce à son coup de patin remarquable, de devinir un des meilleurs spécialistes du désavantage numérique de la NHL. Meagher devint également un des grand leader de l'équipe que lorsque Bernie Federko quitta les Blues pour un dernier tour de piste à Detroit, il devint capitaine des Blues. C'est lors de cette unique saison à titre de capitaine des Blues, en 1989-90, que Meagher joua sa meilleure saison en carrière, jouant un hockey à un niveau assez élevé qu'on lui remit, comment mentionné plus haut, le trophée Frank J. Selke, reconnaissant ainsi ses qualités aux des deux sens du jeu...
Malheureusement pour Meagher, toute ces reconnaissance tant de la part de son équipe que de la NHL furent assez éphémères. Lors de la saison suivante, il ne joua qu'une vingtaine de match, étant incommodé par des maux de dos. Ce fut les derniers match de sa carrière. À cette époque, le "C" sur son chandail avait été remis à Scott Stevens, arrivé à gros prix lors de l'été.
Reste qu'à cette époque, bien qu'il n'eut été un joueur de la NHL que depuis une dizaine d'année, il était âgé de 37 ans...
Et l'important à savoir, c'est qu'il a gagné plus d'honneurs individuels que des membres du Temple de la renommée comme Mats Sundin, Glenn Anderson et autres Dino Ciccarelli...
C'est pour ça que j'aimais l'époque où le Frank J. Selke était donné au meilleur joueur de profondeur de la NHL...
C'est lors de la saison suivante, en 1980-81, que Meagher connut une meilleure expérience dans la NHL, évoluant durant 27 matchs. À cette époque, la production de Meagher dans la AHL montrait qu'il n'avait presque plus rien à prouver. La saison précédente, en 1979-80 avec les Voyageurs, il récolta 76 points en 64 matchs, et lors de la saison 1980-81, avec les Whalers de Binghampton, il récolta 58 points en 50 matchs.
C'est lors de la saison 1981-82 que Meagher s'établit comme un joueur régulier de la NHL alors qu'il formait un trio avec Don Nachbaur et Warren Miller en récoltant 24 buts. Toutefois, Meagher fut échangé aux piteux Devils au début de la saison suivante en compagnie de Garry Howatt en retour d'un de mes préférés, Merlin Malinowski, et des droits d'un dénommé Scott Fusco (un joueur universitaire qui ne joua jamais au niveau professionnel). Cet échange fit en sorte que la carte recrue de Meagher ressemble à ça :
Après 3 saisons avec les Devils, Meagher fut échangé en août 1985 aux Blues de St-Louis, l'équipe avec qui il connut ses meilleures années. Avec les Blues, Meagher devint le joueur de centre de Bernie Federko en plus, grâce à son coup de patin remarquable, de devinir un des meilleurs spécialistes du désavantage numérique de la NHL. Meagher devint également un des grand leader de l'équipe que lorsque Bernie Federko quitta les Blues pour un dernier tour de piste à Detroit, il devint capitaine des Blues. C'est lors de cette unique saison à titre de capitaine des Blues, en 1989-90, que Meagher joua sa meilleure saison en carrière, jouant un hockey à un niveau assez élevé qu'on lui remit, comment mentionné plus haut, le trophée Frank J. Selke, reconnaissant ainsi ses qualités aux des deux sens du jeu...
Malheureusement pour Meagher, toute ces reconnaissance tant de la part de son équipe que de la NHL furent assez éphémères. Lors de la saison suivante, il ne joua qu'une vingtaine de match, étant incommodé par des maux de dos. Ce fut les derniers match de sa carrière. À cette époque, le "C" sur son chandail avait été remis à Scott Stevens, arrivé à gros prix lors de l'été.
Reste qu'à cette époque, bien qu'il n'eut été un joueur de la NHL que depuis une dizaine d'année, il était âgé de 37 ans...
Et l'important à savoir, c'est qu'il a gagné plus d'honneurs individuels que des membres du Temple de la renommée comme Mats Sundin, Glenn Anderson et autres Dino Ciccarelli...
C'est pour ça que j'aimais l'époque où le Frank J. Selke était donné au meilleur joueur de profondeur de la NHL...
samedi 21 septembre 2013
Du gros blasphème...
J'étais ce soir au match des Redmen (football) de McGill contre le Vert et Or de Sherbrooke en compagnie de quelques amis avec qui j'assiste aux matchs des Carabins de l'UdeM et nous étions assis derrière une personne qui selon moi a commis un crime de lèse-majesté...
(Merci à mon chum DomSkiBum pour les photos...)
Non mais tsé, y'a des gens qui n'ont pas de respect pour 1) les champions de la Coupe Stanley et 2) le plus beau chandail de hockey au monde qui n'est pas celui du Canadien ou celui des Saguenéens de Chicoutimi...
Et ne serait-ce que parce que ça coûte assez cher, un jersey de hockey...
mercredi 18 septembre 2013
Bob Turner
Il y a des gens qui sont arrivent au bon endroit au bon moment plus que d'autres...
Bob Turner en est un de ceux qui ont eu cette chance. Arrivé avec le Canadien lors de la saison 1955-56, il est de ces 11 joueurs qui remportèrent les cinq championnats de la Coupe Stanley de la dynastie du Canadien des années 50. Ce fait est d'autant plus remarquable que Turner, durant ces cinq saisons, marqua qu'un seul but de plus que le nombre de fois qu'il remporta la Coupe Stanley. En fait, il ne marqua que 8 buts avec le Canadien lors des 6 saisons passées avec le CH...
On est défenseur défensif ou on ne l'est pas...
Bob Turner est né en 1934 à Regina. C'est avec les légendaires Pats de cette même ville, alors club affilié au Canadien dans l'Ouest que Turner se fit remarquer. Il arriva au Québec en 1954-55 alors qu'il se joint aux Cataractes de Shawinigan, alors une équipe de hockey professionnel affilié au Canadien. Je vous rappelle que le Canadien avait acheté la ligue de hockey senior du Québec pour lui donner le statut de ligue professionnelle dans le but de faire venir Jean Béliveau avec eux, lui qui avait un contrat d'exclusivité au niveau professionnel avec le Canadien.
Comme mentionné plus haut, Turner se joignit au Canadien en 1955-56 année de la première de cinq Coupe Stanley consécutives. Sa meilleure saison fut incontestablement en 1958-59 alors qu'il récolta pas moins de 28 points, plus que le double de n'importe quelle autre des ses récoltes annuelles...
Après ces cinq saisons à remporter un championnat à chaque année, Turner disputa une autre saison avec le Canadien où il s'inclina en compagnie de ses coéquipiers en finale de la Coupe Stanley contre les Black Hawks de Chicago. Quelques temps après cette défaite, le défenseur passa aux même Black Hawks dans un échange qui envoya un dénommé Fred Hilts, joueur qui ne portera jamais le chandail du Canadien mais connaîtra une longue carrière dans les ligues mineures...
Avec les Hawks, Turner joua un rôle assez marquant de défenseur vétéran, même qu'il récolta autant de but à sa première saison que lors de ses 6 saisons avec le Canadien. Après deux saisons avec les Black Hawks, Turner joua une autre saison dans la AHL avec les Bison de Buffalo avant de prendre sa retraite après une courte 8 saisons dans la NHL où il remporta la Coupe Stanley à ses 5 premières saisons...
Par la suite Bob Turner revint dans sa ville natale pour diriger les Pats avec qui il remporta la Coupe Memorial lors de sa première saison, en 1973-74.
Il est décédé en 2005...
lundi 16 septembre 2013
Frank Selke
Réalisant assez rapidement qu’en raison de son physique, il ne parviendrait pas à se rendre bien loin comme joueur de hockey, Frank Selke se concentra à un jeune âge sur le côté organisationnel. En 1912 (à l’âge de 19 ans), il devint entraîneur de l’équipe junior de Berlin (aujourd’hui Kitchener), sa ville natale.
Trois ans plus tard, son équipe se rendit en finale, mais perdit contre une équipe de Toronto, qui avait comme capitaine Conn Smythe. En 1919, il mena l’équipe de l’Université de Toronto au premier titre de la Coupe Memorial.
En 1929, ce fut au tour des Marlboros de Toronto de capturer la Coupe Memorial avec Frank Selke derrière le banc. Quatre de ses joueurs (Alex Levinsky, ainsi que les trois futurs membres du Temple de la Renommée Red Horner, Busher Jackson (voir texte du 17 novembre 2009) et Charlie Conacher) firent ensuite le saut avec les Maple Leafs. Selke les suivit pour devenir l’adjoint de Conn Smythe.
Responsable du recrutement et des relations publiques, ses tâches ne s’arrêtaient toutefois pas là. Il fut entre autre responsable de l’ouverture à temps du Maple Leaf Gardens. En pleine Grande Dépression, les financiers de Conn Smythe voulurent retarder le projet. Selke se servit donc de son titre de gestionnaire honoraire du syndicat des électriciens (il était électricien de métier) pour les convaincre, ainsi que les autres corps de métier, de prendre 20% de leur salaire en actions du Gardens. L’approche convainquit les financiers, les travaux purent reprendre et le Gardens ouvrit comme prévu en novembre 1931.
Selke passa ensuite les années suivantes à travailler dans l’ombre de Smythe, qui avait un gros égo et qui prenait beaucoup de place. Le recrutement de Selke était toutefois très efficace.
En 1943, maintenant âgé de 45 ans, Smythe s’enrôla à nouveau dans l’armée. Pendant qu’il combattait en Europe, un comité de gestion, incluant Selke, fut mis en place. Smythe voulait toutefois se garder un droit de regard sur les mouvements de joueurs. Les moyens de communication n’étant toutefois pas ce qu’ils sont aujourd’hui, Selke gérait malgré tout l’équipe. Il en profita pour envoyer Frank Eddolls aux Canadiens contre les droits sur un jeune, Teeder Kennedy. L’échange mit Smythe complètement furieux. Stationné en France, il s’en prit à Selke et tenta à distance de faire annuler l’échange, mais sans succès. Eddolls joua 57 matchs à Montréal avant de prendre le chemin de New York. Kennedy devint l’un des meilleurs joueurs de l’histoire des Leafs. (voir texte du 17 août 2009)
Toronto gagna la Coupe Stanley en 1942 et en 1945 et le travail de Selke commença à être remarqué, autant à travers la ligue qu’au sein du conseil d’administration de l’équipe. Smythe n’aimait pas l’ombrage que ça lui faisait et à partir de son retour de la guerre à l’automne 1945, les relations entre lui et Selke se détériorèrent.
La saison 1945-46 fut mauvaise pour les Leafs en général et pour Teeder Kennedy en particulier. Smythe avait donc maintenant ce qu’il fallait pour blâmer Selke. Au printemps 1946, Smythe lui demanda de se rapporter à lui en tout temps. Selke démissionna.
Engagé comme directeur-gérant des Canadiens, c’est alors qu’il put enfin prendre toutes ses propres décisions, appuyé par un propriétaire plus réservé, le sénateur Donat Raymond. Il retrouva également l’entraîneur Dick Irvin, que Conn Smythe avait congédié quelques années plus tôt.
Pendant que les Leafs continuaient d’avoir du succès avec l’équipe bâtie en bonne partie par lui, il constata que, bien que pas mauvais (ils avaient quand même gagné la Coupe en 1944 et en 1946), les Canadiens avaient peu de profondeur. Il se mit donc au recrutement.
Par contre, dans cette tâche, Selke était on ne peut plus respectueux de ses adversaires. Alors qu’il devait se prouver à ses nouveaux patrons, il remarqua qu’un joueur des Knights d’Omaha (territoire qui devait appartenir aux Red Wings) n’apparaissait pas sur leur liste de négociation, le rendant disponible pour tous. Il appela alors l’entraîneur des Wings, Jack Adams, pour lui dire qu’un joueur des Knights, meilleur que tous ceux sur sa liste, avait été négligé. Il lui dit également qu’il lui laissait un jour pour trouver lequel et le signer, sinon les Canadiens le signeraient aussitôt. Adams réalisa l’erreur et c’est ainsi que Gordie Howe prit le chemin de Détroit plutôt que de devenir le coéquipier de Maurice Richard.
Par contre, même sans Gordie Howe, Selke ne mit pas de temps à regarnir l’organisation de jeunes espoirs. Avec les ressources mises à sa disposition par Donat Raymond, Selke ne tarda pas à créer un important réseau de filiales à travers le Canada et les États-Unis. (voir texte du 2 août 2011) À Winnipeg seulement, les Canadiens commanditaient dix équipes. À Régina, c’est le système au complet qui leur appartenait. Du côté d’Edmonton, la facture s’éleva jusqu’à 300 000$ pour une année. Et au Québec, comme les Canadiens avaient une aura que les autres équipes n'avaient pas, il était plus facile de convaincre les jeunes espoirs. Des joueurs comme Dickie Moore, Jacques Plante, Bernard Geoffrion et Doug Harvey se joignirent alors au club. Lorsque Jean Béliveau eut des réticences à se joindre aux Canadiens, préférant demeurer avec les As de Québec de la Ligue Senior, Selke prit les grands moyens. Les Canadiens achetèrent la ligue et la déclarèrent professionnelle. Comme Béliveau avait un contrat qui stipulait qu’il ne pouvait pas jouer comme professionnel ailleurs qu’avec le tricolore, il dut se rapporter à Montréal.
La stratégie porta fruit. Les Canadiens gagnèrent la Coupe en 1953, puis cinq autres consécutives, de 1956 à 1960.
Dès son arrivée, Selke avait pris soin d’engager un jeune adjoint, Sam Pollock. Celui-ci l’appuya au fil des ans et en 1964, il était fin prêt pour prendre sa relève. Il continua alors avec brio son travail, mais par contre, il n’afficha pas le même sens de la gentilhommerie qu’avait Selke. Le 22 mai 1970, Pollock envoya Ernie Hicke et son premier choix (10e au total, qui deviendra Chris Oddleifson) aux pauvres Seals de la Californie. En retour, Pollock mit la main sur François Lacombe et le premier choix des Seals de 1971. Pollock prit ensuite tous les moyens pour que ceux-ci terminent derniers. (voir texte du 15 juin 2012) Le premier choix du repêchage de 1971 devint alors… Guy Lafleur.
Qui fut la « victime » de Pollock? Quel directeur-gérant fit cet échange du côté des Seals? Frank Selke Jr., son ex-collègue, qui travailla plusieurs années pour les Canadiens comme directeur publicitaire mais surtout, le fils de son mentor… Selke Jr. démissionna de son poste quelques mois plus tard, en novembre 1970.
Gagnant de neuf Coupes Stanley (trois avec les Leafs, six avec les Canadiens), Frank Selke fut élu au Temple de la Renommée du Hockey en 1960 (donc avant sa retraite en 1964).
En 1969-70, la LHJMQ instaura un trophée en son nom qui est aujourd’hui remis au joueur affichant le meilleur esprit sportif.
En 1977-78, ce fut au tour de la LNH de décerner un trophée qui porte son nom, dans ce cas-ci pour honorer le meilleur attaquant défensif.
Frank Selke est décédé en 1985, à l’âge de 92 ans.
Sources : Denault, Todd, Jacques Plante : the man who changed the face of hockey, McClelland & Stewart, 2009, p.14 à 21, 48.
« Le fabuleux destin de Gordie », 14 juin 2011 (notrehistoire.canadiens.com), wikipedia.org, legendsofhockey.net.
mercredi 11 septembre 2013
Logos secondaires
Lorsqu'on parle de logos au hockey, on oublie souvent de parler des logos secondaires ou des logos alternatifs. Plusieurs équipes de la ligue nationale ont un deuxième logo qu'ils utilisent majoritairement sur les épaules de leur chandail respectif ou sur les casques et pantalons. Ces logos peuvent aussi être utilisés comme logos alternatifs sur des 3ème chandails. Voici un résumé des différents logos secondaires utilisés en ce moment à travers la ligue.
Depuis 2010, les Ducks d'Anaheim utilisent ce 3ème chandail avec seulement la "patte de canard" comme logo principal ainsi qu'un logo secondaire rendant hommage à leur ancienne incarnation, Les Mighty Ducks.
Lors de la saison 2008, les Bruins de Boston ont introduit un 3ème chandail avec ce logo à l'avant-plan. Ce logo (rendant un peu hommage aux débuts des Bruins) est aussi présent sur les épaules du chandail régulier.
À mon humble avis, le meilleur logo secondaire est celui des Blackhawks de Chicago, qui fait partie intégrante du design de l'équipe et ce depuis 1955. On retrouve aussi une variante sur le tout aussi magnifique 3ème chandail de l'équipe.
Les Blue Jackets de Colombus ont toujours eu un logo secondaire à l'épaule depuis la fondation de l'équipe en 2000. Qui ne se rapelle pas de "Stinger" la fameuse abeille des débuts de l'équipe ? En 2004, Stinger fût mis de côté pour ce sceau mettant en vedette une casquette de la guerre civile américaine.
Depuis le déménagement des Nordiques en 1995, l'Avalanche du Colorado utilise cette patte de Yéti sur les épaules de chandail. Malgré les différentes modifications au chandail depuis ce temps, la patte à toujours eu sa place.
Lors de la prochaine saison, les Stars de Dallas utiliseront un nouveau chandail, accordant plus d'importance à la couleur verte (rappelant un peu les North Stars) et un nouveau logo a été inauguré. Ce logo est réutilisé dans le sceau sur les épaules des joueurs. Personnellement je ne sais pas encore si j'aime ce nouveau chandail ou non. Je vais attendre de les voir en action avant de me prononcer, parce qu'ici sur le dos d'un vieux Mike Modano je trouve ça un peu weird.
Depuis leurs débuts, les Panthers de la Floride ont ce logo secondaire à l'épaule, qui représente bien le contraste d'avoir du hockey en Floride. J'aime bien ce logo et je n'aurais pas hésité à l'utiliser comme logo principal sur un 3ème chandail au lieu d'avoir fait ceci...
Les Predators de Nashville n'ont jamais manqué d'audace en terme de design. Que ce soit avec l'uniforme des débuts de l'équipe, en passant par cette atrocité ou bien le chandail Reebok Edge, les Predators ont toujours su capter ou irriter l'oeil. Les nouveaux chandails introduits en 2011 n'échappent pas à la règle, malgré qu'à mon avis c'est le meilleur uniforme des Predators jusqu'à maintenant (à l'exception du sous-estimé 3ème chandail d'il y a quelques saisons). Sur ce nouveau chandail, on rend hommage à la réputation de Nashville comme ville de musique et de Country notamment au dos du chandail, où l'on retrouve 6 cordes de guitare sur les numéros des joueurs et comme logo secondaire, on retrouve un pick de guitare aux couleurs du drapeau du Tennessee. Tant qu'à continuer dans la même veine, autant changer le logo principal pour mettre Johnny Cash comme logo...
Les Senateurs d'Ottawa utilisent 2 logos secondaires. Un sur leur chandail principal rendant hommage à l'ancienne équipe du même nom du siècle dernier. Sur leur deuxième chandail, encore en hommage à l'ancienne équipe, on retrouve sur chaque épaule un "bouclier" à l'insigne de l'équipe. Un bouclier bilingue par ailleurs, merci beaucoup.
P.S Désolé d'avoir offusqué les fans des Sens avec une photo d'Alfredsson.
On ne voit pas souvent jouer les Coyotes de Phoenix par ici, c'est donc un peu normal de ne pas avoir vraiment remarqué ces 2 logos secondaires sur leurs chandails. Le premier est utilisé depuis 2004 et a la forme de l'état de l'Arizona. Le deuxième est un sceau avec une belle patte de coyote. C'est incroyablement fade tout ça. Sur leur troisième chandail que l'on voit ici (le noir) on retrouve 3 logos: le principal à la tête hurlante sur l'épaule droite, celui à la patte de coyote sur l'épaule gauche et finalement un 2ème logo alternatif au centre du chandail. Choissisez donc un logo les gars, ou bien changez donc de ville une fois pour toute. Je n'aime pas les Coyotes.
Une autre équipe qui aura un changement de chandail cette prochaine saison, les Sharks de San Jose utilisent sur l'épaule une autre version du requin, sans le triangle du logo principal. Ils utiliseront toujours aussi leur 3ème chandail noir comprenant l'insigne SJ ainsi qu'un aileron de requin sur les épaules.
Une autre équipe avec un sceau à l'épaule, le Lightning de Tampa Bay ont manqué d'originalité dans ce cas. Pas que les Stars, les Blue Jackets et les autres soient tellement originaux non plus, mais dans le cas du Lightning, je trouve qu'il est particulièrement inutile. Ça commence à faire beaucoup d'éclairs si l'on compte le logo principal, les 2 aux épaules, les 2 sur le casque ainsi que celui sur les pantalons, donc 6 au total. Je trouve aussi inutile la petite mention "Hockey Club" sur le sceau. Un gros "Bof" ici.
En 1993, les Maple Leafs de Toronto ont introduit une première feuille d'érable différente du logo principal sur les épaules du chandail. En 2000, elle sera changée pour l'inscription "TML" à la place. Ensuite quelques saisons passèrent sans logo secondaire jusqu'en 2010, où cette autre feuille d'érable fera son apparition. Je ne veux pas glorifier les Leafs plus qu'il le faut, mais je trouve cet ajout absolument nécessaire à ce chandail, je trouve que ça les rends plus distingués.
Les Canucks de Vancouver utilisent 2 chandails en ce moment. Le principal à gauche ici avec l'ancien logo des années 70 comme logo secondaire et une autre version, légèrement différente avec l'ancien logo qui reprend sa place au centre du chandail et l'ajout d'un logo secondaire, un "V" avec la tête du folklorique Johnny Canuck.
La nouvelle mouture des Jets de Winnipeg utilise un logo rendant hommage à l'aviation canadienne et le logo secondaire fait de même, rappelant une insigne d'aviation militaire.
Pour terminer, les Capitals de Washington ont ce logo secondaire depuis le retour des couleurs bleu-blanc-rouge de l'équipe en 2007: Un W en forme d'aigle avec le Capitole de Washington en contre-forme.
Donc on peut constater que l'utilisation d'un logo secondaire peut être bénéfique au design d'un chandail. Dans certains cas, cela complimente bien le chandail (Chicago, Toronto, Floride) tandis que dans plusieurs cas, on dirait que ces logos ont été simplement mis là pour remplir l'espace sans trop réfléchir. (Winnipeg, Colombus, Phoenix). C'est donc à utiliser avec modération à mon avis et je recommanderais d'éviter les "Sceaux" avec le nom de l'équipe dans un rond, c'est dépassé je trouve (Dallas, Colombus).
Mais bien souvent, c'est avec le temps que ces logos deviennent mémorables et indispensables. On peut le constater avec Colorado et la Floride, deux équipes issues des années 90 qui ont gardé ces éléments malgré l'évolution constante de leurs chandails. Personnelement je ne les imagine pas sans la patte de Yéti et les palmiers. Qui sait? Peut-être que dans 15 ans j'aimerai le pick de guitare des Predators si ils le gardent toujours...
Selon vous quel est le meilleur et le pire logo secondaire ?
lundi 9 septembre 2013
Jimmy et Pete Ward
Jimmy Ward était originaire de Fort William (faisant aujourd’hui partie de Thunder Bay). Ailier droit, il fut recruté par les Maroons de Montréal en 1927. Au fil des années, il devint l'un des visages familiers des hommes en marron. Arrivé pour le début de la quatrième saison de leur existence, il y sera jusqu’à la fin, en 1938.
Joueur endurant, c’est d’ailleurs lui qui a joué le plus de matchs dans leur uniforme, avec 496. Il est aussi le deuxième au niveau des buts. Son total de 143 le place derrière Nels Stewart. Quant aux points, ses 267 ne sont seconds qu’aux 281 de Hooley Smith. À noter que ces deux derniers ont été ses compagnons de ligne pour la majeure partie de sa carrière.
Pour les saisons, c’est en 1931-32 qu’il
atteignit son sommet. Ses 19 buts et ses 19
passes dans une saison qui comptait 48 matchs lui donnèrent la dixième position
de la ligue dans les deux cas.
En 1934, il représenta les Maroons avec Hooley
Smith au match pour amasser des fonds pour Ace Bailey,
ce qui est considéré comme le premier match des étoiles de la LNH. L’année suivante, il aida les Maroons à
remporter la Coupe Stanley.
La saison 1937-38 s’avéra la pire de l’histoire
des Maroons, avec une fiche de 12-30-6.
De plus, avec la Grande Dépression qui faisait toujours sentir ses
effets, il devenait évident qu’il y avait une équipe de trop à Montréal. Les Maroons suspendirent alors leurs
opérations, laissant ainsi le champ libre aux Canadiens. C’est ainsi que Ward se retrouva avec le
tricolore pour une dernière saison. Au
cours de cette même année, il participa au match à la mémoire d’Howie Morenz,
dont le format était les étoiles de la LNH contre les Canadiens.
En 1939-40, il se retrouva comme
joueur-entraîneur des Eagles de New Haven de la IAHL (un ancêtre de la Ligue
Américaine).
En 1944, il déménagea sur la Côte Ouest, où il
devint le premier entraîneur des Eagles de Portland de la nouvelle Pacific
Coast Hockey League (PCHL). Il demeura
quatre ans avec l’équipe mais resta à Portland par la suite. Il est décédé en 1990, à l'âge de 84 ans.
Son fils Pete est né à Montréal, lors de son
séjour avec les Maroons. Par contre, il
suivit évidemment son père à Portland, où il développa ses habiletés pour le
baseball.
En 1958, il fut signé par les Orioles de
Baltimore, avec qui il fit ses débuts en septembre 1962.
Son passage dans cette ville fut par contre de
courte durée. En janvier, il fut échangé
aux White Sox dans un échange majeur impliquant Ron Hansen (qui sera à la fin des années 1980
instructeur au premier but des Expos) et deux futurs
membres du Temple de la Renommée, Hoyt Wilhelm et Luis Aparicio.
Transformé en troisième-but, ses 22 circuits et
84 points produits lui valurent d’être désigné la recrue de l’année dans la
Ligue Américaine par The Sporting News en 1963.
L’année suivante fut encore plus encourageante, avec 23 circuits et 94
points produits. Malheureusement, la
progression s’arrêta là. En avril 1965, alors
qu’il était passager dans une auto, l’arrière de celle-ci fut embouti, lui
causant un « coup du lapin ».
Les blessures au cou qui en découlèrent lui nuirent ensuite tout au long
de sa carrière.
Il demeura malgré tout avec les White Sox
jusqu’en 1969. Sa saison 1967, avec 18
circuits et 62 points produits fut sa plus respectable après son accident. Sa moyenne au bâton, déjà pas des meilleures,
alla par contre en baissant au fil des années.
Il passa une dernière saison dans les majeures
en 1970, avec les Yankees, avant devenir gérant dans les réseaux des Yankees,
des White Sox et des Pirates. Il fut
aussi instructeur des Braves d’Atlanta en 1978.
Par la suite, il retourna à Portland pour s’ouvrir une agence de voyage.
Il est membre des Temples de la Renommée des
sports de Portland et de Chicago et de celui du baseball du Canada.
Sources :
“One That Got Away” de Richard Deitsch, 4 novembre 2005, Sports
Illustrated (sportsillustrated.cnn.com), “Pete Ward”, Canadian Baseball Hall of
Fame & Museum (baseballhalloffame.ca), baseball-reference.com,
legendsofhockey.net, wikipedia.org.
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