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mardi 30 mars 2010

Une queue de poisson à Verdun


J'ai récemment fait une entrevue pour un journal étudiant où je disais que j'avais l'impression que lorsque les gens au Québec mais surtout à Montréal se disent connaisseur de hockey, ils mentent. Ce soi-disant connaisseur de hockey est en fait un fan du Canadien de Montréal et rien d'autre (à part vous, lecteurs de ce blogue qui voulez toujours plus de Gilles Meloche ou de Rockies du Colorado). Une autre bonne preuve de ce petit manque de connaissance de la part de la population montréalaise m'a été prouvée ce soir alors que le Junior de Montréal, équipe locale de la LHJMQ, donc d'un calibre assez respectable, affrontait ses rivaux de division, les Olympiques de Gatineau, dans un septième et ultime match de leur série quatre de sept. Je suis quand même conscient que c'était à la dernière minute, beaucoup de mes amis m'ont signalé des empêchements qui justifiaient leur absence, mais dans ma tête, un septième match de séries éliminatoires, c'est difficilement mauvais... Croyant que ça allait être la cohue pour ce match décisif, j'ai donc donné rendez-vous très tôt à mon ami Quentin afin d'être certain d'avoir des billets... Et billets nous avons eu, nous n'avons même pas eu à faire la file, ça nous a donc laissé le choix pour un emplacement, juste derrière le banc du Junior pour être près du beau Joël Bouchard...

Donc il n'y avait pas foule à l'Auditorium. Je peux bien croire que c'était un mardi, mais un septième match...

Et quel match... Après deux période, la guerre de tranchée entre les deux équipe, en incluant les cafouillage et le manque d'expérience typique du hockey junior, a fait en sorte que c'était toujours 0-0. N'en fallait pas plus pour que la guerre de tranchée éclate dans la foule... Bagarre entre un gros twit qui s'en est pris à la délégation des fans des Olympique et vlan, ça sentait le ti-coune à Verdun plus que de raison... Mais l'enjeux était sur la glace et non dans la foule, ou si peu... En troisième période, les Olympiques se sont inscrits au tableau en premier, ce qui allait mettre la foule sur les talons... Mais bon, question de faire de ce match un match de junior dont je vais me rappeler longtemps, le junior s'est inscrit à la marque alors qu'il ne restait plus que sept minutes à jouer, le tout n'allait aller qu'en accélérant en intensité...

Fin de la troisième, 1-1, wow, on va aller en prolongation... Plusieurs minutes plus tard toujours rien, on ira en deuxième prolongation... Début de la deuxième prolongation, Hubert Labrie des Olympiques fait un dégagement, la rondelle rebondit sur la bande, atteint le dos du gardien du Junior et vlan! S'en est fini du junior. Je fais un gros "Quoi?", les petites adolescentes qui rêvent aux joueurs du Junior pleurent, les fans de Gatineau sont en liesse et le gardien du Junior a juste le goût d'aller se réfugier dans un de ces recoins lugubres du vieil Auditorium de Verdun... La saison du Junior est terminée... Terminée en queue de poisson...

Il s'agit d'un des matchs les plus intéressants de hockey junior que j'ai vu depuis un bon bout, le troisième septième match le plus long de l'histoire selon CKAC. Un match très intense, un combat à finir avec un enjeux au bout et malheureusement des bancs trops vides...

Quand l'aréna de Verdun est plus pleine pour une télé-réalité que pour un septième match de junior majeur, ville n'est pas tant hockey que ça...

On se reverra la saison prochaine quand le Junior affrontera les Sags. Les Sags qui ont également perdu ce soir, également en supplémentaire lors d'un septième match...

lundi 29 mars 2010

Les Chiefs de Johnstown, c'est fini...

Chers fans de hockey, j'ai le regret de vous annoncer que l'une des seules franchises de la ECHL qui était toujours à son emplacement original avec son nom original, les Chiefs de Johnstown, déménageront la saison prochaine à Greenville en Caroline du Sud. L'histoire est un peu triste et drôlement semblable à celle qui fut inspirée d'une autre équipe originaire de Johnstown, les Jets de Johnstown... Les Jets de Johnstown de la North American Hockey League des années 70 fut cette équipe qui inspira les méchants Chiefs de Charlestown de Slap Shot, ce fameux film de 1977 avec Paul Newman et... Yvon Ponton. Lorsque la ECHL fut fondée en 1988, Johnstown, petite ville à environ une heure de route de Pittsburgh, s'est vue octroyé une franchise. N'étant pas capable de négocier le nom Jets avec l'ancien propriétaire de la fanchise de la NAHL, l'équipe se nomma suivant le nom de l'équipe qui s'inspira de cette célèbre équipe des années 70. Et question d'avoir la suite dans les idées, le premier entraîneur des Chiefs fut Steve Carlson, un des fameux frêre Carlson qui personnifiait un des fameux frère Hanson dans Slap Shot.

Les Chiefs de Johnstown ont beau avoir été l'une des équipes ayant eu la plus grande longévité au sein de la East Coast League, il ne s'agit pas d'une des équipe ayant le plus connu de succès au sein de ce circuit. Non seulement cette dernière n'a jamais remporté de championnat de la Coupe Kelly ou de saison régulière, elle n'a même jamais gagné de titre de conférence ou même de division. En fait le seul fait intéressant qui ait marqué cette équipe est que ses joueurs de l'édition 1994-95 ainsi que ceux des Nailers de Wheeling (une autre équipe originale de l'ECHL) sont ceux qui personnifient les joueurs des Penguins et Black Hawks dans le célèbre film Sudden Death avec nul autre que Jean-Claude Van Damme... Quel film... À noter qu'outre le célèbre acteur belge, la mascotte Iceburgh des Penguins... Rappelez-vous également le "boutte de la fin" où JCVD s'habille en gardien... Wow...

Parlant de film et des Chiefs de Johnstown. Rappelons-nous la fin de Slap Shot, l'usine locale ferme et l'équipe professionnelle locale de la Ligue Fédérale est dissoute. Et bien en ce qui concerne les Chiefs de Johnstown, ce n'est pas très loins de la fiction. Le ralentissement économique ayant frappé très durement dans la Rust Belt des États-Unis, cette petite ville fonctionnant principalement autour de l'industrie de l'acier a mangé un coup très dur à l'instar de la région... Et quand les revenus diminuent, le dollar loisir diminue. Et bien fatigué d'injecter des fonds pour garder l'équipe sous respirateur dans cette petite ville de la Rust Belt, le propriétaire majoritaire et ancien DG des Rangers Neil Smith a décidé de "tirer la plug" et de déménager l'équipe en Caroline du Sud pour la saison prochaine...

Greenville a déjà eu une franchise dans la ECHL, les Grrrowl de Greenville, de 1998 à 2006. Ils ont remporté la Coupe Kelly en 2001. Ils ont disparus croupissant sous les dettes en 2006. L'ancien défenseur des Black Hawks John Marks fut leur unique entraîneur...



Une petite photo pour le plaisir #22

Tout pour plaire, un de ces uniforme européen avec trop de pub et une bonne vieille moustache des années 80... Il ne manque que ce col qu'ont les équipes finlandaises de nos jours... Mais je le sais, il ne faut pas trop demander...





Un col comme ceci :



Intermède musical #2 : The Hextalls


Il n'y a pas qu'au Québec et en Pennsylvanie qu'on retrouve des fans inconditionnels du grand numéro 27 des Flyers. Un groupe de musique de Colombie-Britannique a décidé d'immortaliser d'une manière punk-rock le gardiens matamores des gardiens matamores en se nommant The Hextalls. Côté musical, rien pour réinventer la roue, si vous aimez les Ramones (qui n'aime pas les Ramones?), The Queers ou cet autre groupe de Colombie-Britanique qui porte un nom relié au hockey qu'est The Hanson Brothers, et bien vous aimerez The Hextalls... Les paroles ne parlent pas nécessairement de hockey par contre, il s'agit que de paroles un peu sloppy à propos de tout et de rien. Mais ils ont une chanson contre Jean-Sébastien Giguère qui se nomme Jean-Sébastien Giguère is a Robot qui va plaire à mon ami Sébastian Hell, une personne qui déteste très profondément l'ancien gardien des Ducks... Inutile de dire que c'est la meilleure chanson du disque surtout en raison d'un solo de Casio vers la fin...



C'est quand même du bon petit punk rock relax et sympa, parfait comme musique de fond pour boire une une bonne bière avec des amis l'été... Mais comme tous les bands de ce style, l'écoute rend accroc...

Cliquez ici si vous voulez télécharger le premier album du groupe...
Ou encore ici si vous voulez l'acheter...

http://www.myspace.com/hextalls
http://thehextalls.pcriot.com/index.html

Parlant de Ramones et de Hockey, les sympathiques personnes de Pucking Hilarious qui ont fait notamment un superbe t-shirt de Tore Vikingstad (J'ai reçu le mien! Splendide!) ont fait un t-shirt à propos du côté méchant des Maple Leafs avec le légendaire logo du plus grand groupe rock de tous les temps... Mais je crois que ce n'est pas fait d'une manière péjorative à ce que l'on peut lire sur leur site. Ils font des design de t-shirt souvent très drôle, mais je crois qu'ils n'aiment pas le Canadien de Montréal...

dimanche 28 mars 2010

Les trésors de Simon #1

Simon est un de mes meilleurs amis, tout le monde qui me connait moindrement le connait. Il est très sympa, même ma grand-maman trouve que c'est un bon petit garçon... La preuve... Il a retontit chez moi hier avec une couple de bières et un cadeau spécial qui a laissé ma tendre épouse perplexe : Sa collection de carte de hockey. Nous avons donc presque pas regardé le match contre les Devils et avons passé la soirée à regarder des cartes de hockey. En passant ne faites pas la même chose si vous voulez que ma blonde vous aime, ça prend beaucoup de points d'expérience au Dongeon & Dragon pour faire cette manœuvre et que ma blonde vous pardonne... Au pire, je n'accepte pas les Pro Set et les Scores, juste s vieilles, vieilles, vieilles... Justement, il y avait dans le tas de vieilles cartes vraiment cools et non pas parce qu'elles ont de la valeur, mais justement parce qu'ils ont une histoire. Je vais donc dorénavant faire une série de post une fois de temps en temps à propos des perles de sa collection de carte de Simon, genre le type de carte que nous aimons tous. Celles avec qui il a joué beaucoup, les cartes airbrushées, les cartes avec des joueurs étranges... Vous voyez le genre...

Pour débuter, voici la carte qui m'a le plus faire un "Whoa, esti de malade!!!" :




Cam Neely recrue, O-Pee-Chee 1984-85 #327. Je suppose que le jeune Simon à l'époque ne supportait pas le fait que Cam Neelly n'était pas en uniforme des Bruins sur cette carte. Il a donc barré le "Canucks" et écrit Boston par dessus...

Ce n'est heureusement pas la seule carte qui a connut ce traitement :




Lanny McDonald, O-Pee-Chee 1979-80 #153. Simon a fait à cette carte non seulement le même traitement qu'à la carte de Cam Neely, mais il a également biffé au marqueur bleu le signe des Maple Leafs...On peut également voir que cette carte a eu une existence très très active sur le plan des matchs imaginaires, ce qui fait que Lanny était un des joueurs préféré de Simon...


Pour plus d'information sur mon ami Simon, je vous invite à lire son blogue de bouffe. Il n'est pas à jour mais il est super délicieux, peut-être mis à part ce hot-dog Coney Island qu'on a dégusté à Détroit l'an dernier...

http://simonthibaudeau.org/blog/

samedi 27 mars 2010

Des vieux joueurs...

Ce qui était cool avec l'ère des expansions, de 1967 à 1980, c'est que ça a permis à certains joueurs de continuer leur carrière plus longtemps que prévu à un très haut niveau. Beaucoup de joueurs qui croupissaient dans les ligues mineures comme la AHL ou la WHL ont eut la chance de jouer à un âge où la plupart ne jouent plus... Mais ce qui est intéressant c'est que la plupart avaient l'air de papys contrairement à Chris Chelios de nos jours... Voici quelques exemple...



Voici la carte 1977-78 de John McKenzie, donc de quoi il avait l'air lors de la saison 1976-77. Il avait environ 40 ans sur cette photo. Il a prit sa retraite en 1979 à l'âge de 42 ans. Fait intéressant à son propos, les Whalers retirèrent son numéro peu après leur entrée dans la ligue nationale la même année, faisant de celui-ci un des rares numéros retirés par une équipe de la NHL pour un joueur qui n'a jamais joué pour cette équipe dans la NHL. Les autres sont le numéro 3 de Jean-Claude Tremblay que les Nordiques retirèrent en 1979 et le numéro 8 Frank Finnigan que les Senators retirèrent lors de leur saison inaugurale. Frank Finnigan était à l'époque le seul joueur ayant remporté une Coupe Stanley avec les Senators originaux qui était encore en vie à l'époque...

Autre fait intéressant sur McKenzie, il fut un des joueurs formant les redoutables "Big Bad Bruins" du début des années 1970 et lorsque les Bruins vainquirent les Rangers en 1972 à Madison Square Garden, McKenzie fit un tour d'honneur pour narguer la foule en faisant la Statue de la liberté et en faisant un geste d'étranglement de sa main gauche. Ce geste est connu comme le "McKenzie Choke Dance"...




Voici également la carte de 1970-71 de Jim Morrison. Ce joueur n'avait environ qu'une quarantaine d'années à l'époque, mais il avait l'air vieux... Morrison est l'archétype du joueur qui put se trouver un emploi à nouveau dans la NHL suite à l'expansion. Le gros de sa carrière dans la grande ligue fut au milieu des années 50 alors qu'il passa 7 saisons avec les Maple Leafs. Après quelques années à se promener avec les autres équipes de la NHL, il se retrouva avec les As de Québec de l'AHL avec qui il évolua durant 8 saisons. Il se trouva un emploi avec les Penguins en 1969-70, réintégrant la NHL pour la première fois depuis la saison 1960-61, alors qu'il évoluait avec les Rangers. Il joua deux saisons à Pittsburgh avant de retourner dans l'AHL avec les Clippers de Baltimore terminer sa carrière...

vendredi 26 mars 2010

Dennis Kearns


On aime tous la série O-Pee-Chee 1971-72. En plus de contenir les cartes recrues de Marcel Dionne, Guy Lafleur et Ken Dryden, cette carte est truffée de cartes étranges. Si vous lisez ce blogue vous connaissez ces cartes étranges de joueurs comme Bruce Gamble, Phil Esposito ou Rogatien Vachon. La carte de Dennis Kearns est également un petit bijou. On voit tout le talent des graphistes d'O-Pee-Chee à l'œuvre dans le cadrage de cette photo. L'illusion est parfaite, on dirait que Dennis Kearns est le premier hobbit à avoir évolué dans la NHL.

J'imagine la discussion entre le gars du contrôle la qualité (appelons le Paul) et le graphiste (appelons-le Bill) :
Paul - C'est quoi ça?
Bill - Ben c'est la carte de Dennis Kearns.
Paul -Mais c'est ben laid.
Bill - Ben j'essayais quelque chose.
Paul - Ouais, mais y'a un boutte à essayer des chose qui sont laides au bout du compte, on dirait un nain, tabarnak.
Bill - Ouin... Ben là, qu'est-ce qu'on fait?
Paul - Tu peux-tu la refaire?
Bill - Ah, calisse, j'ai pas le temps, il faut que je travaille sur la carte de Mike Corrigan et puis anyway, c,est juste Dennis Kearns, il joue à la défense pour les Canucks, tout le monde s'en crisse, ils vont trouver ça drôle et c'est tout, cette carte-là vaudra jamais rien anyway...

(Désolé pour les sacres...)

Je disais ça comme ça parce que sincèrement, et je l'ai déjà dit ailleurs, j'ai l'impression que les Canucks sont une équipe sans histoire. j'ai l'impression d'en connaître très peu à propos des Canucks des années 70. Alors que leurs contemporains d'expansions, les Sabres avaient les superstars de la French Connection qui les ammenèrent en finale de la Coupe Stanley à leur quatrièmes saison, les Canucks étaient une équipe fade qui pour des gens qui n'ont pas connu les années 70, semble littéralement impertinente... Pas de gros joueurs, pas de Marcel Dionne ni de Gilbert Perreault, pas grand gardien comme Rogatien Vachon, Gilles Meloche ou Daniel Bouchard... Même dans la médiocrité, les années 70 nous ont servi des Seals de la Californie, des Souts de Kansas City et les Capitals de Washington, ne rendant pas les Canucks trop pathétiques... C'est pourquoi personnellement je ne connais rien aux Canucks des années 70 pour ces raisons... Il me semble qu'il s'agit des Predators de Nashville des années 70...

Dennis Kearns... Dennis Kearns est né en 1945 à Kingston en Ontario. Il a fait ses débuts dans le système des ligues mineures des Black Hawks de Chicago, notamment avec les Buckaroos de Portland de la WHL, équivalent de l'AHL dans l'Ouest . Bien qu'il démontra de très bonnes habilités à la ligne bleue dans les mineurs, les postes de défenseurs au sein des Black Hawks étaient très rares et après quatre saison au sein de l'organisation, il ne fut pas protégé en vue du repêchage intra-ligue et fut réclamé par les jeunes Canucks de Vancouver. Avec son excellent jeu de transition et ses très bons positionnements en avantage numérique, Kearns devint un incontournable défenseurs des Canucks des années 70. Kearns connut de très bonnes saisons au chapitre de la production offensive. Durant les trois meilleures saisons offensives de sa carrière, de 1975-76 et 1977-78, Kearns récolta pas moins de 158 points. Sa meilleure saison offensive fut en 1976-77 où il récolta 60 points, ce qui constitua un record d'équipe de production pour un défenseur qui sera battu qu'en 1986-87 par Doug Lidster. Lorsqu'il prit sa retraite à la fin de la saison 1980-81 à l'aube des succès des années 80 des Canucks, Kearns détenait le record de points pour un défenseur Canuck avec un respectable 321 points en 677 matchs. Mattias Öhlund dépassa cette marque à la fin de la saison 2008-09 et quitta l'équipe avec 325 points. Par contre, les 290 passes en carrière de Kearns constituent toujours un record d'équipe...

Pas si pire pour un hobbit...

Une petite photo pour le plaisir #21...




Quelqu'un peut photoshoper l'Union Jack pour y mettre un drapeau des Canadiens?

jeudi 25 mars 2010

Plekanec pour le Selke?

Commentaire de fefan qui s'assume...

Question comme ça, pensez-vous que Tomas Plekanec soit assez bon défensivement pour se mériter le trophée Frank J. Selke? Plekanec est non seulement un excellent joueur offensif, mais ses talents défensifs sont littéralement remarquable. Combien de fois cette saison nous a-t-il fait mieux respirer en désavantage numérique, combien de fois s'est-il compromis fin de relancer l'attaque avec une rare finesse? Selon moi, non seulement il est le joueur d'avant le plus complet du Canadien cette saison, mais il est l'un des meilleur avant défensif de la NHL et il mérite donc d'avoir au moins son nom parmi les nommés pour l'attribution de ce trophée...

Si Dirk Graham l'a déjà remporté...

mercredi 24 mars 2010

Le Hockey News ne vous écoute pas!

Chers lecteurs, rappelez-vous en décembre dernier lorsque vous aviez à voter pour votre mascotte préférée qui n'était pas Youppi, vous avez voté pour Blade, la mascotte des méchants Bruins. Sachez qu'encore une fois un océan de goût nos sépare du reste du Canada anglais. Oui, le Hockey News a fait un top 10 des meilleurs mascottes de la NHL et Blade n'y figure pas... Vous serez réconforté de savoir que Youppi y figure...

http://www.thehockeynews.com/articles/32404-THNcom-Top-10-Best-mascots.html

Pauvre Blade...



Trêve de hockey #14 - Les Pirates de Thetford-Mines

Gens de Thetford-Mines, savez-vous que vous avez un petit chapitre dans l'histoire du baseball professionnel? Ce chapitre se nomme les Pirates de Thetford-Mines, ils jouèrent une seule saison dans la Eastern League, ligue de niveau AA et bien sûr, ils furent une des équipes affiliées aux Pirates de Pittsburgh. En passant, à cette époque, l'équipe affiliée aux Expos qui évoluait dans ce circuit était les Carnavals de Québec qui évoluaient dans ce charmant stade où évoluent les Capitales de Québec. Pour leur part, les Pirates de Thetford-Mines évoluaient dans ce stade qui est situé à côté de l'aréna Mario-Gosselin dont les deux estrades sont des pans d'estrades provenant de l'ancien Autostade de Montréal.



Vous ne vous rappelez pas de l'Autostade? Ce fut un stade qui fut construit pour Expo 67 dans la Cité du Havre et fut payé par les cinq constructeurs automobiles présents au Canada : American Motors, Chrysler, Ford, General Motors et Volvo. Ce stade plutôt gros et éloigné de la ville fut le stade où les Alouettes jouaient leur matchs de 1968 à 1976 outre une saison 1972 passée au Stade Molson. Ce stade fut notamment le lieu de la Coupe Grey de 1969 avec une crainte d'attaques du FLQ. Ce stade fut démoli à la fin des années 70 suite à l'érection du Stade Olympique... Le développement durable, on connaissait ça à Montréal... Tout ça pour dire que deux des sections de ce stade se retrouvent à Thetford-Mines...

Pour revenir aux Pirates... Les Pirates évoluèrent une seule saison à Thetford-Mines, en 1974, auparavant, l'équipe évolua durant deux saisons à Sherbrooke toujours sous le nom des Pirates et en tant qu'affilié des Pirates de Pittsburgh. Lors de cette unique saison, les Pirates terminèrent troisième sur quatre dans leur division mais remportèrent les honneurs de la Eastern League en défaisant les Rangers de Pittsfield. Toutefois, devant la faible assistance dans les estrades du Stade Bellevue, la plus faible de la la ligue, les Pirates de Pittsburgh changèrent de lieu pour leur club affilié au niveau AA. Les Brewers de Milwaukee tentèrent toutefois l'aventure de la ville de l'amiante en faisant revivre une concession de la Eatern League dans cette ville. Les Miners de Thetford-Mines n'évoluèrent qu'une seule saison, mais à l'instar de l'équipe de la saison précédente, ils terminèrent au dernier rang de la ligue, ce qui n'aida pas à la survie du baseball professionnel dans cette ville...

En passant, je sais que Lou Lamoriello (oui, LE Lou Lamoriello) a eu une relation avec une équipe de baseball de Thetford-Mines, mais je n'ai pas trouvé l'information à cet effet nulle part... Si quelqu'un le sait...


mardi 23 mars 2010

Citation de la semaine

Discussion entre moi et un de mes ami

Ami : J'ai pas écouté la game hier.

Moi : Ça ne valait pas la peine de manquer l'Auberge du Chien Noir pour ça...


(Je m'excuse encore une fois de m'auto-citer)

Un vidéo d'Alexander Avtsin

Regardez bien ce jeune prospect russe. Une petite brute de 6'3 198 livre repêché en juin dernier par le Canadien. Il est souvent comparé à notre ami Alex Ovechkin... Reste à savoir s'il a du plomb entre les deux oreilles et le goût de venir jouer ici...

Entre temps, rêvez...



Merci à Claude pour le vidéo...

lundi 22 mars 2010

La bagarre de l'année?

Ça cogne...


Al Arbour, joueur...

On connait tous Alger Arbour, le légendaire entraîneur des Islanders de New York de 1973 à 1994 avec une pause de 1986 et 1988. En 1973, Arbour prit la barre de l'équipe après la très faible saison inaugurale où les Islanders remportèrent qu'un mince 12 match et en fit l'une des équipes les plus redoutables de son époque. Avec des jeunes loups comme Denis Potvin, Billy Smith, Clark Gillies, Brian Trottier, Mike Bossy et j'en passe des tout autant redoutables, Arbour fit de cette équipe d'expansion la seule équipe outre le Canadien de Montréal à avoir remporté 4 Coupes Stanley de suite. Arbour termina sa carrière avec un total de 1500 matchs joués, en gagnant un bon 740 en tout, ce qui fait de lui le deuxième entraîneur avec le plus de matchs joués et de victoires après le légendaire Scotty Bowman. Mais si vous ne le saviez pas, contrairement à Bowman, Arbour connut une carrière remarquable en tant que défenseur...

Alger Joseph Arbour est né en 1932 à Sudbury en Ontario. Après avoir joué son hockey junior avec les Spitfire de Windsor, Arbour se retrouva dans l'organisation des Red Wings de Detroit. C'est lors de la saison 1953-54 qu'Arbour fit ses débuts dans la NHL. La même année, Arbour remporta la Coupe Stanley avec les Red Wings à son année recrue. Un des faits inusité de la carrière de Arbour à titre de joueur est le fait qu'il jouait avec des lunettes... À une époque où l'on ne portait pas de casque, Arbour portait des lunettes, les verres de contacts et encore moins les chirurgies au laser étant encore des objets de science-fiction. Tout en étant un défenseur robuste, Arbour essayait de protéger sa tête des lancers et des coups... Je ne sais pas si beaucoup de joueurs ont portés des lunettes dans l'histoire de la NHL, mais je sais que personne n'en a porté depuis la retraite d'Arbour.

Après la saison 1953-54, Arbour se promena entre les Red Wings et les Flyers d'Edmonton de la WHL jusqu'à la saison 1956-57 où il se tailla finalement un poste régulier avec les Wings. Il fit d'ailleurs parti de l'équipe des Flyers qui remporta le championnat de la WHL en 1955 dans une équipe qui comptait d'autres futurs membres du Temple de la renommée Glenn Hall, Johnny Bucyk et Norm Ullman. Arbour passa une autre saison complète en 1957-58 avec les Red Wings avant de passer aux Black Hawks. la saison suivante. Alors que les Red Wings étaient une équipe sur le déclin en cette fin des années 50, les Black Hawks étaient on the rise back then à cette époque comme on dirait sur Crescent. Le défenseur à lunette fit parti de la montée de cette jeune, faisant parti de l'équipe des Hawks qui remporta la Coupe Stanley en 1961. L'année suivante, Arbour passa à une autre équipe qui était à l'aube d'une domination dans la NHL, les Maple Leafs de Toronto. Arbour amena un peu plus de poids à une brigade de la ligne bleue qui comptait déjà les Carl Brewer, Tim Horton et Bobby Baun, ce qui aida l'équipe à se hisser au sommet de la NHL. Au printemps de 1962, lorsque les Maple Leafs remportèrent la Coupe Stanley, Arbour devint un des très rares joueurs à remporter la Coupe Stanley à deux reprises d'affilée avec deux équipes différentes. Il n'y a à ce jour que 11 joueurs qui ont réussit cet exploit, le dernier étant Cory Stillman en 2004 avec Tampa Bay et avec la Caroline en 2006.

Ayant été rétrocédé aux Americans de Rochester lors de la saison 1962-63, Arbour ne put remporter sa 4e Coupe Stanley en carrière à la fin de cette saison. Il retourna toutefois avec les Leafs la saison suivante afin de prendre part à l'équipe de Leafs qui remportèrent la Coupe Stanley pour une troisième occasion successive. Al Arbour ne put réellement se tailler une place avec les Maple Leafs lors des saisons suivante, passant la majeure partie de son temps avec les Americans. Bien que maintenant un joueur régulier de l'AHL, Arbour emmena avec lui son expérience et son leadership qui eut de l'importance au sein de l'équipe de Rochester, menant l'équipe à la Coupe Calder en 1965 et en 1966.

Tout comme beaucoup de joueurs vieillissants ayant été écartés de la NHL en raison de la précarité d'emploi, Arbour vit arriver l'expansion de 1967 comme une nouvelle chance d'évoluer dans la NHL. C'est avec l'uniforme des Blues de St-Louis qu'Arbour effectua son retour au sein de la NHL. Et malgré le fait que l'équipe fut remplie de légendaires leaders comme Dickie Moore et Doug Harvey, c'est Al Arbour qui se vit offrir le titre de capitaine de la nouvelle équipe du Midwest. Il fut donc le capitaine qui mena l'équipe à trois présences en finales de la Coupe Stanley lors des trois premières saisons de l'équipe. C'est à la saison 1970-71 qu'Arbour prit sa retraite après avoir joué plus de 600 matchs dans la NHL et avoir remporté 4 Coupes Stanley à titre de joueur et tout cela en portant des lunettes. Presque aussitôt après son retrait du jeu, lorsque son ancien entraîneur Scotty Bowman quitta la barre des Blues, Arbour accepta le poste d'entraîneur de l'équipe. C'est à ce moment que la seconde carrière d'Arbour, celle qui le mènera au Temple de la renommée, débuta, en succédant au seul entraîneur qui dirigera plus de matchs et qui gagna plus de matchs que lui dans la NHL. Il mena la barre des Blues jusqu'en 1972...

L'année suivante, Al Arbour devint l'entraîneur des Islanders... And the rest is history...

Il remporta donc 8 Coupes Stanley, 4 à titre de joueur et 4 à titre d'entraîneur...

Il fut intronisé au Temple de la renommée en 1996 dans la catégorie bâtisseur...

En raison de ses lunettes, Al Arbour fut surnommé "Radar" dès les premières années de sa carrière de joueur en référence au personnage du même nom dans le feuilleton M.A.S.H.


samedi 20 mars 2010

incrROYable!

"Anonyme" nous a envoyé ce vidéo de l'introduction de l'émission de La soirée du hockey du 9 juin 1993! Voici le vidéo, il est rempli de petites perles...





Où étiez-vous ce soir-là? Comme j'avais 13 ans et que c'était un mercredi, je l'ai écouté candidement avec mon papa dans notre demeure de Ville de La Baie au Saguenay. Mais j'avais promis à un ami, Jean-Philippe Wauthier (oui, le dude du Sportnographe, il demeurait à deux rues de chez moi), que si le Canadien remportait la Coupe il fallait se téléphoner! Chose faite, au lieu de crisser les chars de la rue des Ormes en feu ou de me rendre devant le Plaza pour fêter comme un colon, j'ai téléphoné (ou Jean-Philippe m'a téléphoné, on est pas à un détail près) pour se dire un "yeah" et raccrocher... Et après les célébrations et tout, genre vers 11 heures, dodo parce que j'avais des cours le lendemain, probablement avec Ginette, cette vieille prof de musique un peu folle qui envoyait tout le temps du monde lui chercher un verre d'eau et dont tout le monde crachait dans son verre d'eau... C'est comme ça que j'ai vécu la dernière Coupe du Canadien, avec mon papa qui portait toujours la moustache et qui fumait toujours à l'époque, mais surtout avec la verve d'un petit-cul fan de hockey qui veut voir son équipe préférée gagner la Coupe Stanley...

Il faut toujours être un petit cul qui veut voir le Canadien gagner la Coupe Stanley... Même si on lit 25stanley.com... (Joke inside entre moi et JT Utah et G.U.I.N.D.O.N.!)

À l'époque, j'avais un mohawk et je pensais que Banlieue Rouge était un groupe aussi big sinon plus que Metallica... Qu'est-ce qu'on peut être naïf quand on est petit comme dirait Les Wampas... Mais dans mon cœur, Banlieue Rouge est toujours un meilleur band que Metallica...



Wow, c'est Podz qui a fait le vidéo...

Et tant qu'à divaguer sur le punk en français...

vendredi 19 mars 2010

Colin Campbell, Judge Dredd et Robocop

I am the law...
Célèbre punch line du personnage de BD Judge Dredd...

Le concept de justice est un idéal. Ce n'est qu'un concept qu'on essaie tant bien que mal d'atteindre pour se donner socialement bonne conscience. Afin d'illustrer cette limite, rappelez-vous cette inscription à la fin d'Animal Farm de Georges Orwell : "Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres." Même dans ce légendaire film que fut Robocop, notre robot-police préféré est dans l'incapacité de rendre justice "totalement" car il fut programmé avec des bugs permettant au méchant Clarence Boddicker de ne pas être considéré comme un criminel. Ça me fait penser à une petite histoire qui est passée presque inaperçue dans les manchette récemment. L'ex-député conservateur d'origine idéologique Aliance Canadienne/Reform Party du nom de Rahim Jaffer fut arrêté en septembre dernier et accusé de possession de cocaïne et de conduite en état d'ébriété. La semaine dernière, il plaida coupable pour une accusation réduite de conduite dangereuse, s'évitant ainsi la prison ainsi qu'un .casier judiciaire... Étrange...

L'actualité récente du hockey possède un très bon exemple de justice floue avec l'histoire du coup d'Alexander Ovechkin sur Brian Campbell. J'imagine que vous avez vu le coup, mais le revoici :



Pour ce geste, Ovechkin fut suspendu pour deux parties alors qu'il ne s'agit pas de sa première offense cette saison. Question de parler de conspiration contre le Canadien de Montréal, Maxim Lapierre s'est vu attribuer une suspension de quatre matchs pour un geste similaire qui n'a pas blessé à long terme l'autre joueur comme Ovechkin l'a fait avec le défenseur Brian Campbell. Et je ne m'attarderai pas plus longtemps ici sur les cas récents comme celui de Matt Cooke et cie. Ce qui est intéressant de la cas qui nous concerne ici, c'est l'idée de justice en tant que tel. Les sanctions dans la NHL étant décernées par un seul homme, on peut dire que le concept de justice en prend pour son rhume. Ce n'est un secret pour personne et la suspension d'Ovechkin qui pourra revenir juste à temps jouer contre les Penguins mercredi le 24 live sur NHL.com gratuitement...

On ne se surprendra pas de savoir l'inégalité des sanctions au sein de la NHL quand on sait qu'une seule personne vaque à cette tâche. Bien sûr, la NHL est une organisation privée et elle n'est redevable à personne d'autre que ses constituants à propos de la manière dont elle organise la discipline en son sein. La NHL n'est malheureusement pas une démocratie. Le seul levier que nous pouvons avoir, nous fans qui trouvons que la patente est pas mal croche, est le pouvoir du consommateur. N'en demeure pas loin que ce pouvoir, celui de critiquer l'image et l'orientation d'une organisation, est très limité, surtout en cas de monopole comme il est le cas de la NHL.

On ne peut faire un truc du genre se mettre à consommer du Pepsi parce qu'on aime pas l'orientation de Coca-Cola. Non, si on aime le hockey de haut niveau, on ne peut que consommer de la NHL car elle a le monopole du hockey de haut niveau en Amérique du Nord. Les seuls leviers de contestation disponibles sont par exemple huer Gary Bettman durant la remise de la Coupe Stanley aux Penguins ou au repêchage de la NHL ou simplement déserter les arénas. Donc la désobéissance civile au sein de la NHL, on repassera pour ceux qui aiment le hockey d'élite...

Bon, allons au vif du sujet. Comme je disais plus haut, comment accorder une crédibilité à une organisation qui se doit de faire régner une certaine discipline lorsque cette même discipline est exécutée par un seul homme? Bon, je vous laisse répondre... Mais connaissez-vous bien votre Colin Campbell? Il est présentement l'un des personnage les plus controversé et influent du hockey contemporain par ce rôle de maître de justice par son titre de préfet de discipline. Alors , pour ceux qui en veulent plus, voici Colin Campbell...

Colin Campbell est né en janvier 1953 à London en Ontario, vous savez, cette ville où l'on produisait les cartes O-Pee-Chee. Vous serez déçu de savoir que le préfet de discipline de la NHL n'est pas un avocat de formation, mais bel et bien un joueur de hockey... C'est avec les Petes de Peterborough à la même époque que Bob Gainey et Stan Jonathan et sous les ordres de Roger Neilson. Il fut repêché en 1973 par les Penguins de Pittsburgh mais c'est avec les Blazers de Vancouver de la WHA qui le repêchèrent la même année qu'il connut sa première saison professionnelle. Il se joignit toutefois aux Penguins après une saison dans la WHA.

Colin Campbell fut un robuste défenseur, terminant la plupart de ses saisons dans la NHL avec plus de 100 minutes de pénalités. À sa première saison avec les Penguins, en 1974-75, il connut sa saison avec le meilleur différentiel de sa carrière, soit avec +28 à la fin de la saison. Deux ans plus tard, en 1976-77, alors qu'il fut prêté (sérieusement!) aux Rockies du Colorado pendant une saison à titre de "future considération", qu'il connut sa pire saison au chapitre des différentiels avec un -22. Après être retourné à Pittsburgh en 1977-78, il joua deux autres saisons avec cette équipe plus qu'ordinaire avant de se joindre aux Oilers à la saison 1979-80. Glen Sather aimait particulièrement Campbell en ce qu'il était un joueur sans peur et sans reproche et c'est pourquoi il le réclama lors du repêchage d'expansion de 1979. La lune de miel avec Sather fut toutefois temporairement de courte durée, les Oilers le mettant au ballottage au début de la saison suivante et il fut réclamé par les Canucks de Vancouver. Il joua deux saisons avec l'équipe la plus à l'ouest du Canada avant de passer aux Red Wings avec qui il termina sa carrière en 1985.

Alors qu'il jouait avec les Red Wings, l'entraîneur Harry Neale remarqua ses talents de leader et lorsqu'il prit sa retraite en 1985, il se vit offrir le poste d'assistant-entraîneur avec les Red Wings, alors équipe qu'on pourrait qualifier de merdique... C'est lui qui découvrit notamment les écarts de conduite après le couvre-feu de Bob Probert et de Petr Klima et de 4 autres joueurs durant les éliminatoires de 1988. Plus tard, l'entraîneur Jacques Demers dut s'excuser publiquement pour avoir manqué à sa tâche d'entraîneur qui devait surveiller ses joueurs... On l'aime comme ça, notre Jacques au cœur pur... Lorsque Demers quitta les Red Wings en 1990, Campbell quitta également l'équipe pour se retrouver assistant entraîneur pour les Rangers de New York. Il occupait ce poste sous la gouverne de Mike Keenan lorsque les Rangers ramenèrent la Coupe Stanley à Broadway en 1994, après 54 ans d'absence. La saison suivante, suite au départ de Keenan, Campbell se fit pressentir à devenir le prochain entraîneur des Ranger, ce qu'il devint... Il passa 3 saisons et demi derrière le banc des Rangers avant de se voir remercier suite à des différents avec le directeur général Neil Smith en 1998.

Après s'être vu remercié par les Rangers, Campbell se vit offrir le poste de préfet de discipline de la NHL suite au départ de Brian Burke à cette position. Et vous pouvez le voir pour vous même comment sa tâche a changé depuis. Il a donné à Marty McSorley une suspension d'une saison complète suite à son coup sur Donald Brashear en 2000. Ce fut la plus longue suspension de l'histoire... Suite au coup de Todd Bertuzzi envers Steve Moore, Bertuzzi écopa d'une suspension pour le reste de la saison et des séries éliminatoires lors de la saison 2003-04. On voit en quelque sorte que les sanctions ont proportionnellement diminué à mesure que le nombre de coups salauds ont augmenté dans la NHL jusqu'aux décisions étranges des dernières semaines...

C'est ça la justice... Les premiers pris écopent toujours plus que les autres... La raison est simple, il faut créer des châtiments afin de faire comprendre aux autres de ne pas faire la même chose... Après, on peut improviser, après tout, comme je l'ai dit au début du texte, la justice est un idéal, seul des personnages de BD peuvent l'appliquer avec une impartialité exemplaire, pas des humains hauts placés dans une corporations avec des intérêts et des plans de développement économique...

C'est ça la justice, comme je l'ai dit au début de ce texte, ce n'est qu'un concept...

jeudi 18 mars 2010

Intermède musical...

Comme en 1993... Apparemment, Jacques Demers faisait jouer cette chanson à tous les matchs durant les séries de 1993. Moi, personnellement, j'aurais cassé la cassette et mis du Pantera si j'avais été dans la chambre, mais bon...




Si ça peut faire gagner le Canadien, trouvez la cassette de Starship dans une Fripe-Prix Renaissance près de chez vous et allez la porter au Centre Bell au PC...

mercredi 17 mars 2010

Ne réveillez pas le tigre...

Voici un vidéo que j'aime beaucoup. Nous sommes le 22 avril 1979 au Maple Leaf Garden pendant le quatrième matchs de la série quart de finale entre le Canadien qui mène la série 3-0 et les Maple Leafs. Le célèbrissime Dave "Tiger" Williams, joueur le plus pénalisé de tous les temps, se voit décerné une pénalité plus que douteuse qui mènera à un but de Larry Robinson qui éliminera les Leafs... Tiger est par la suite en beau joual vert d'avoir reçu une pénalité contestable veut arracher la tête de l'arbitre...

Remarquez également la pancarte "Go Lanny Go"


mardi 16 mars 2010

Tomas Holmstrom perd une lame de patin...

Ok... Il a également marquéle but gagnant de la partie plus tard en troisième...

Stock volé à vendre #1 - Guy Lafleur

Tentative de section où je veux reproduire des trucs oubliés de blogues de gens que j'aime bien qui sont perdus dans les archives de leur blogues...

Voici un petit hommage à mon pote Frédéric Guindon, PDG des Industries G.U.I.N.D.O.N. International! Frédéric est l'un des premiers lecteurs de ce blogue et une des premières rencontres incroyables que j'ai faite depuis que je fais ce blogue. J'ai rencontré depuis que j'ai parti ce blogue le 2 janvier 2009 beaucoup de personnes super-cool avec qui j'ai eu beaucoup de plaisir et c'est une des choses les plus intéressantes qui ressortent de ce petit passe-temps qui prend quand même beaucoup de temps dans ma vie... J'ai d'ailleurs écouté la finale de la médaille d'or en compagnie de Frédéric et d'autres personnages hyper cool que j'ai connu par l'entremise de la blogosphère...

J'ai repensé à ce texte récemment et je l'ai cherché sur son ancien blogue. Je le reproduis ici sans permission, mais il va probablement trouver ça "fin". De toute façon, il peut aller ma casser la gueule dans une ruelle la prochaine fois qu'il me voit. Ce texte a d'ailleurs été posté 3 jours avant la naissance de la Vie Est Une Puck, soit le 30 décembre 2008 :

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La fois où Guy Lafleur a failli jouer pour les North Stars du Minnesota.

Je suis déjà fier de ce post-là.
Il va ramener à la surface un fait divers obscur et ô combien fascinant de la glorieuse histoire du hockey. Je vous entend dire: “Guindon, raconte-nous ! Raconte-nous SVP!”
D’accord.
En 1990, suite à la baisse de l’assistance aux matchs locaux des North Stars, les propriétaires de l’équipe en ont eu plein leur truck et ont demandé la permission à la LNH de déménager l’équipe dans le Bay Area (San Francisco, San Jose, Oakland). Les autorités de la ligue souhaitant maintenir coûte-que-coûte une présence au Minnesota, mais aussi des bonnes relations avec les propriétaires de l’équipe verte-et-jaune, ils ont proposé un compromis: ils accordaient aux frères Gund (les proprios) une nouvelle franchise à San José, si ceux-ci trouvaient des acheteurs pour les North Stars qui garantissaient que l’équipe resterait au Minnesota. En échange, les frères Gund auraient le droit d’amener avec eux à San Jose la moitié des joueurs des North Stars. Le deal fut accepté.

Les frères Gund splittèrent les North Stars en deux: ceux qui restaient au Minnesota avec les nouveaux propriétaires des North Stars et ceux qui les suivaient en Californie pour être le noyau de ce qui allait devenir les Sharks.

Mais là, la Ligue se retrouvait avec deux demies-équipes! Solution: organiser un repêchage d’expansion intra-ligue. Chaque équipe de LNH devait protéger 16 joueurs et 2 gardiens, les joueurs restants étant susceptibles de se faire repêcher.

En fin de carrière et hésitant face à son avenir, Ti-Guy ne fût pas protégé par les Nordiques. Ce qui devait arriver arriva, et les North Stars le sélectionnèrent au 20ème rang.

Puis pendant l’été, le Démon Blond annonça sa retraite, sans avoir joué un match pour sa nouvelle équipe.

Évidemment, un an plus tard, les nouveaux propriétaires des North Stars déménageaient l’équipe à Dallas.

Word.

http://www.33mag.com/fr/user/guindon
http://meilleuremusiquedumonde.com

Bonne fête papa!

C'est aujourd'hui la fête à mon papa, celui qui m'a tout appris sur le hockey... Il est probablement plus fier et plus connu pour m'avoir montré à skier par contre, lui qui est un skieur hors pairs!

Il n'est pas aussi freak que moi à propos du hockey, mais il est un grand fan du Canadien depuis toujours! Après tout, ils ont remporté 18 fois la Coupes Stanley depuis sa naissance...

Bonne fête, papa!



Ah oui, c'est également la fête de Riley Cote...



(Sur du Danzig en plus!)

Ça me rappelle la première fois que j'ai sacré un coup de poing à un mec pendant un match de hockey, je devais avoir 6-7 ans. Mon père m'a dit de faire attention parce que si l'arbitre me voyait, il pouvait me mettre sur le banc de punition... Je l'ai écouté parce que c'est mon papa...

lundi 15 mars 2010

Quand le hockey se technocratise...



Technocratie (de tekné, technique, art, et de kratos, pouvoir) : La technocratie est un système d'organisation politique ou sociale dans lequel les techniciens exercent une influence prépondérante dans les prises de décision. (source : Wikipédia)

Lors d'une discussion avec des amis sur un forum de discussion, un d'eux a fait part de la situation contractuelle de P.K. Subban suite à son court passage avec le Canadien avant les Olympiques. Il m'a dit, et vous me pardonnerez si je me trompe ici, que "techniquement" (retenez le mot), le Canadien devait retourner notre gentil jeune défenseur P.K. Subban à Hamilton afin qu'il ne joue pas plus qu'un certain nombre de matchs avec le Canadien cette saison afin que cette dernière ne soit pas considérée comme sa saison recrue. Il pourra donc jouer sa saison recrue l'an prochain et donc rester une saison de plus avec le Canadien au terme de ce cycle de contrats de recrue et de deuxième contrat et cie. Ne vous découragez pas, vous comme moi, fans de P.K., il pourra jouer aisément durant les séries éliminatoires parce que le nombre de matchs joués durant les séries ne s'accumulent pas... Encore une fois, je peux me tromper, je ne connais pas la convention collective de la NHL, mais ça me donne à réfléchir sur la condition du hockey contemporain...

Ça me fait penser à un autre détail récent qui est ressorti lors de l'embauche de Pierre Gauthier. Une des caractéristique qu'on a évoqué pouvant légitimer son embauche est le fait que Gauthier connaisse très bien la convention collective. Donc de nos jours, tout comme dans un poste de haut dirigeants dans un appareil gouvernementaux ou dans une compagnie privée, les meilleurs gestionnaires sont ces qui connaissent le mieux la constitution technique d'un organisation. Retenez le mot, technique...

L'une des questions principales qui traverse la philosophie contemporaine est la question de la technique dans la vie de tous les jours. Un des aspects de cette question concerne le degré de dépendance de l'homme face à elle. La technique est une chose qui est intrinsèque à l'homme, c'est l'art d'utiliser son savoir-faire en tant qu'humain afin de parvenir à exécuter une tâche du mieux qu'on peut. Donc depuis que l'homme des caverne a utilisé un morceaux de bois pour briser des choses ou des pierres pour allumer un feu jusqu'à nos jours, la technique fait parti de l'homme. Donc le fait d'utiliser des outils pour faire des tâches et de se rappeler comment les utiliser et d'améliorer ces outils fait parti de ce qui fait en sorte que l'être humain a pu se distinguer des autres animaux

C'est degré de dépendance à cette dernière qui vient inquiéter plusieurs philosophes en ce qu'ils voient l'homme en être de plus en plus soumis, jusque dans les petites facette de la vie. Voici un exemple que j'aime bien, la différence entre jouer de la musique avec un violon et jouer de la musique électronique par ordinateur, c'est en soi différent en ce que l'un possède beaucoup d'impératifs technique (alimentation électrique, amplification, programmation) que l'autre. Bien que le violon possède ses impératifs technique (boiseries, fabrication méticuleuse, archet...), jouer du violon est plus facile en ce qu'on dépend de moins de faits techniques afin de le pratiquer. Vous pouvez jouer du violon dans le bois, mais si vous voulez jouer de la musique techno dans une forêt, vous devrez traîner avec vous consoles, amplis, génératrices, câblage, etc. Ça ne m'empêchera pas, même à savoir ça, de faire et d'écouter beaucoup de musique électronique... On est tous paradoxaux...

Un des problèmes principaux qu'il peut resurgir de cette dépendance est dans le changement de la nature d'une chose. Le "méchant" philosophe Martin Heidegger l'explique d'une manière que nous les québécois pouvons très bien comprendre... Le philosophe explique dans son texte classique La question de la technique que les gens construisaient à l'époque des moulins rudimentaires afin de canaliser l'énergie d'une rivière. Les hommes pouvaient donc utiliser l'énergie d'une rivière sans trop peu déranger les poissons et autres trucs qui y vivent... Le problème survient quand on veut plus d'énergie et on y construit des barrages hydro-électriques de par le fait qu'on interfère dans la nature de la rivière. Quand on érige un barrage, et on le sait très bien au Québec, on perturbe le courant de cette rivière afin de créer de l'énergie...

Revenons au hockey et vous allez comprendre ce que je veux dire en guise de conclusion à propos de PK Subban... PK Subban est selon moi le meilleur espoir parmi les jeunes joueurs du Canadien et probablement celui qui est le plus apte présentement à évoluer avec le Canadien et à bien s'adapter à la NHL. Il est extrêmement talentueux, il a du charisme, du style, bref, tout pour faire lever les foules du Centre Bell. En plus, on a bien vu cette année comment Yanick Weber et Ben Maxwell ne sont pas encore prêts pour la NHL tandis que PK Subban est prêt selon moi. Et pour l'avoir vu jouer deux fois en personne cette saison, une en tant que Bulldog et une en tant que Canadien, je ne suis pas le seul je crois à avoir été instantanément soulevé par ce jeune joueur abrasif, à chacune de ces deux occasions, la foule scandant avec enthousiasme "PK! PK! PK!" Ce qui m'énerve dans toute cette histoire ce sont ces raisons invoquées (ou non invoquée) pour ne pas garder PK Subban à Montréal comme l'espace dans le plafond salarial ou la situation contractuelle que j'évoquais plus haut. Si ces raisons sont en raison de principes techniques, et bien le hockey est comme bien des choses de la vie, soumis à la technique... Toutes ces clauses de la convention collectives, ces plafonds salariaux, ces équipements hyper-technologiques qui influencent le jeu, ces jeux interrompus pour faire place à des pauses publicitaires et j'en passe viennent influencer profondément le jeu. Alors que tout devrait être une question athlétique, on a affaire plus souvent qu'à notre tour à des questions techniques... Si on engage un homme pour diriger une équipe ce n'est pas parce qu'il est un fin renard pour dénicher les joueurs potentiellement explosif et pour brasser des affaires comme Frank Selke ou Sam Pollock le faisaient jadis, mais parce qu'il connait bien la convention collective...

C'est dans cette ordre d'idée que le hockey est encore une fois à l'image de notre vie de tous les jours...

Ce n'est pas seulement le cas du hockey où des aspects de la vie deviennent à tous les jours un peu plus dépendants à la technique. Avez-vous vu ces émissions de Découvertes à Radio-Canada autour des olympiques où l'on parlait du développement des équipements des athlètes de haut niveau au sein de laboratoires de recherche universitaires? Mais laissons le champs du sport d'élite... Dans votre vie de tous les jours, quand vous êtes considérés comme un dinosaure parce que vous n'avez pas de cellulaires (comme moi) ou de télévision HD (encore une fois, comme moi), quand on vous parle plus des propriétés de la bouffe que de son bon goût (comme à l'émission Kenpai à Radio-Canada), quand vous ne pouvez plus réparer vous-même une voiture parce qu'elle possède un ordinateur et que nos talents de mécaniciens ne suffisent plus... C'est ça la technique qui prend de la place dans votre vie... C'est comme ne pas faire jouer un joueur en raison de détails technique dans une convention collective plus que pour son talent...

Je vous suggère Henri Lefebvre et Jacques Ellul plus plus amples lectures à propos de la technique...

Et vivement, on veut PK...

dimanche 14 mars 2010

samedi 13 mars 2010

Ray Scapinello

Il y en a dans la vie qui "prennent leur trou" et qui font "ce qu'ils ont à faire". On travaille ou on a tous travaillé avec des gens qui font le même boulot depuis des lustres, qui font leur travail avec une efficacité remarquable et sans reproche, sans jamais désirer autre chose. Je suis certain qu'un nom comme ça vous est apparu dans la tête. Quand on parle de hockey, aucun nom ne peut nous venir à l'esprit autre que celui de Ray Scapinello quand on parle de ce genre de personne. Alors que la plupart des gens se retrouvent au poste de juge de ligne en attente de devenir arbitre, Scapinello a toujours accepté son rôle de juge de ligne comme pas un sans jamais sembler vouloir monter de niveau de devenir arbitre...

Premièrement, pour ceux qui ne le savent pas, c'est quoi un juge de ligne... Et bien, très chers lecteurs qui n'écoutez pas le hockey, sachez qu'au hockey il y a quatre officiels durant un match de hockey et parfois 3 quand on est pas capable d'en avoir quatre. Deux de ces officiels sont les juges de ligne. Leur job est de rester positionné à chaque ligne bleue et d'appeler les hors-jeu et les dégagements refusé. Ce n'est pas lui donc qui donne les punitions et qui juge si un but est bon ou pas. Il passe la majeure partie de son temps à cheval sur la ligne bleu en attendant que quelqu'un passe avant la rondelle pour siffler le mieux qu'il le peut l'arrêt du jeu... Donc la prochaine fois que vous lâcherez un bon "Calisse, elle était pas hors-jeu" ou l'inverse "Crisse, elle était hors-jeu", et bien ce n'est pas envers l'arbitre que vous devrez déverser votre fiel, mais bien envers le juge de ligne...

Et Ray Scapinello dans tout ça...

Raymond Angelo Joseph Scapinello dit "Scampy" est né en 1946 pas très loin de Guelph dans la province où il y a "tant à découvrir", l'Ontario. Introduit très tôt au hockey, Scapinello fut un joueur très talentueux au niveau junior. Il possédait notamment un très bon coup de patin mais en raison du fait qu'il était un joueur de petite stature, il ne put jamais atteindre les niveaux supérieurs. Après s'être officiellement retiré du hockey a l'âge de 21 ans, Scapinello se tourna vers l'arbitrage afin de continuer son parcours dans le hockey. Après avoir étudié l'arbitrage à l'école de Bruce Hood, Scapinello arbitra au sein de différentes ligues juniors ontarienne où il se fit remarquer par la NHL. L'arbitrage au sein des ligues mineures n'étant pas un métier très payant, Scapinello à cette époque travaillait chez General Electric à Guelph afin de boucler ses fins de mois. En 1970, Scapinello reçut une invitation pour le camps des arbitres de la NHL où il ne put toutefois se tailler une place à titre d'officiel dans la grande ligue.

En 1971, Scapinello fut invité à nouveau pour le camp des arbitres de la NHL et cette fois-ci, le jeune arbitre ontarien se tailla une place au sein du grand circuit. Son premier match à titre de juge de ligne fut le 17 octobre 1971 à Buffalo lors d'un match entre les Sabres et les North Stars. C'est peut-être en raison du fait qu'il fut content d'avoir enfin percer la NHL après avoir traîné dans les niveaux juniors en même temps qu'il travaillait ailleurs que Ray Scapinello accepta toujours son rôle de juge de ligne sans jamais en demander plus... Signe de reconnaissance de ses qualités de juge de ligne, il jugea son premier match de la finale de la Coupe Stanley en 1980. Il prit part à 20 autres séries de la Coupe Stanley par la suite durant sa carrière, dont le septième match de la série de 1994. Il prit également part à plusieurs match internationaux comme Rendez-Vous 87 et les Jeux Olympiques de Nagano où il porta un casque pour la seule fois de sa carrière.


Lorsqu'il disputa son dernier match en saison régulière là où tout a commencé, à Buffalo, dans un match entre les Sabres et les Maple Leafs, Scapinello en était à son 2508e match en saison régulière à s'assurer que la rondelle passe avant un joueur... Il disputa également un bon nombre de 426 matchs en séries éliminatoires. Plus surprenant encore, Ray Scapinello ne se fit jamais remplacer au cours de sa carrière, il joua tous les matchs où il avait à être le juge de ligne.

Il n'arbitra aucun match dans la NHL en 33 ans à titre d'officiel...

Il fut nommé 20 fois meilleur juge de ligne dans la NHL au cours de sa carrière...

Il fut intronisé au Temple de la renommée en 2008...

Et bien sûr, il eut droit à sa carte Pro Set en 1990-91...


Je l'aime Sean Avery #2



Leçon numéro 2 : Respecte l'opinion des autres, même si tu n'es pas d'accord...

jeudi 11 mars 2010

mercredi 10 mars 2010

Trêve de hockey #13 - Roadkill


Il y a plusieurs années, le snowboard était encore un sport cool. Les adultes ne le pratiquaient pas, les petits enfants non plus d'ailleurs. On ne portait même pas de casque, c'était un sport d'insouciants. (Quoi que sérieusement, portez-en un, je me suis cogné la tête récemment et je me suis trouvé chanceux d'en avoir un.) Ce n'était d'ailleurs pas un sport Olympique. C'était un sport pratiqué par les jeunes qui provenaient de la culture punk rock vivant dans les endroits où les montagnes en permettaient la pratique. C'était bien avant les X-Games, avant que tout le monde ne connaisse Shaun White... La seule manière de connaître ce sport était par les moyens DIY qui avaient été inspirés de la sous-culture skateboard, par des films ou des magazines où l'on bombardait avec l'ABC du comment être jeune et cool en faisant de la planche à neige. Au début, c'était une bande de rebelles en vêtement fluorescent qui s'amusaient à sauter avec leur grosses planches pesantes. Je vous recommande le film The Western Front à cet effet. Mais plus tard, la sous-culture skateboard a pris le dessus et le snowboard est vraiment devenu le passe-temps hivernal des skaters...

Et le film de 1993 nommé Roadkill était un peu la Bible du quoi faire pour être un jeune snowboarder cool. Je me rappelle quand j'étais adolescent, je crois que tout les gens qui faisaient de la planche à neige vouaient un culte à ce film. Je me rappelle tout ceux qui étaient meilleur que moi en snowboard s'amusaient facilement à copier toutes les mimiques des jeunes snoboarder cool de ce film. Je me rappelle ces gars avec de l'attitude qui essayaient de faire de la planche à neige en t-shirt en plein milieu de l'hiver saguenéen comme dans ce film. Le Saguenay en février ce n'est pas la Californie, quoi que cette année...

L'"histoire" est simple, une bande de snowboarder partent un peu partout dans la côte ouest américaine au volant d'une vieille Cadillac Limousine 1976 tout en prenant soin d'arrêter à certains endroits pour faire du skateboard, comme à cet endroit à Portland que l'on retrouve dans Tony Hawk Pro Skater. Quand je dis, cool, quand vous voyez la coupe de cheveux de clown orange de Shaun Palmer, vous comprenez que ces jeunes sont cool. Et pour être cool, quoi de mieux qu'une bonne dose de Bad Religion, de Pennywise, d'une surdose de NOFX, un bon fix de metal du label Earache (Fudge Tunnel et Cadaver) et du Lard (Jello Biafra et Ministry) pour agrémenter ce vidéo. En 1993, c'était encore cool d'écouter du punk rock... C'était avant les Vans Warped tour et les magasins D-Tox... Quand pour acheter du NOFX il fallait aller au magasin de trucs de skate comme au Spectral à Chicoutimi, plutôt qu'au magasin de disque...

Ce que j'aime de ce film, c'est avant tout le style de planche à neige. Tout est fluide et calme, comme un film de skate. Rien de trop EXTRÊME pour ESPN, juste des petits sauts technique, "facile" à faire avec une bonne dose de pratique dans une montagne qui se respecte. J'ai tellement vu des gens essayer la passe avec la fixation arrière détachée...

Bon, j'espère que vous avez le goût de voir ce petit film maintenant. Ça a réellement influencé une génération de planchistes partout dans le monde. Si ça a changé la vie des jeunes de Ville de La Baie au Saguenay, j'imagine que ça s'est propagé un peu partout. Je l'ai réécouté avant d'aller faire de la planche à neige récemment, mais comme je n'ai pas trop d'attitude sur une planche, je me suis plus pété la gueule que d'autre chose... On n'a plus 15 ans...

C'est quand même un petit 30 minutes mieux investi que d'écouter Virginie...