mardi 28 juin 2022
Théories au sujet de la vie personnelle des joueurs
lundi 27 juin 2022
Joueur oublié des 90's #65 - Paxton Schulte
Lors de mon dernier texte sur l'ex-Nordique éphémère Bob Bassen, un fidèle lecteur du nom de Martin Lauzier m'a en quelque sorte challengé en évoquant que Bassen n'était pas si oublié que ça pour son passage à Québec et même qu'il serait disqualifié par ses chums pour «manque d'effort» lors d'une séance de name-dropping de joueurs obscurs des Nordiques s'il utilisait Bassen... J'aimerais bien assister à une de ces séances de name-dropping d'ailleurs.
Il est vrai que le terme «oublié» des joueurs de cette série est assez variable et débattable. Parfois j'ai seulement envie de parler de tel ou tel joueur, qu'il soit no-name, sous-estimé ou juste pas assez remémoré. Parfois même quelques-uns de ces joueurs furent qualifiés de joueurs semi-vedettes, comme Craig Janney, Cliff Ronning ou Valeri Bure. Donc je ne vais pas nécessairement toujours chercher des vrais de vrais joueurs obscurs qui n'ont joué qu'une poignée de matchs dans la LNH. Mais comme je disais, si Bassen ce n'était pas assez obscur pour vous, j'ai accepté de renchérir en descendant plus creux dans les vestiges des Nordiques pour en sortir un vraiment obscur, si ce n'est que le gars pourra ensuite se vanter avec ses chums de non seulement le name-dropper mais qu'il a même forcé un dude à en écrire un post sur son blog...
Je me lance donc avec un vrai de vrai Nordique obscur. Normalement j'hésite à prendre des joueurs du genre car c'est rare que j'aie assez de matériel pour vraiment en faire une bio complète et digne de ce nom. Quand cela se produit, je dois souvent me résoudre à faire du remplissage. Mais dans le cas du joueur d'aujourd'hui je ne pense pas avoir à le faire.
Paxton James Schulte est né le 16 juillet 1972 à Onoway en Alberta.
Onoway est un village de 966 habitants, selon le dernier recensement, et est situé à environ une heure d'Edmonton. Je n'y suis jamais allé mais pour un village de campagne en banlieue d'Edmonton, ça a vraiment l'air charmant.
Après une dernière saison junior en 92-93, Schulte débuta son parcours professionnel dans l'organisation québécoise en s'alignant avec leur club-école, les Aces de Cornwall dans la AHL. Il y connaît des débuts corrects sans plus (15 buts, 30 points en 56 matchs) mais ce fut assez pour recevoir un cadeau de Noël de la part des Nordiques lorsqu'il fut rappelé pour un match le 28 décembre 1993. Il ne récolta aucun point lors de cette tranquille défaite de 4-1 des Bleus contre le Lightning de Tampa Bay, mais obtiendra cependant 2 minutes de pénalité pour avoir accroché. Vous pouvez voir le sommaire détaillé de ce match ici.
Schulte retournera ensuite à Cornwall et ne jouera donc que ce seul match avec les Nordiques, faisant ainsi partie d'un groupe sélect et éternel de seulement 5 joueurs à n'avoir joué qu'un seul match avec le fleurdelisé.
Est-ce que ça vous intéresse de connaître les 4 autres? Pas que j'aie besoin de faire du remplissage, vraiment pas, mais j'imagine que ça vous démange vraiment de savoir de qui il s'agit et je ne voudrais pas déplaire aux lecteurs, alors je peux bien y dédier une couple de lignes de plus. Ces joueurs sont bien sûr: Jim Dobson (1983-84), Wayne Groulx (1984-85), Mike Hurlbut (aussi en 93-94 mais malheureusement pas le même match) et finalement le Terrebonnois Yves Héroux en 1986-87. J'espère bien qu'on appelle bien les gens de Terrebonne sous ce nom, je voudrais pas en fâcher d'autres...
EDIT: Non. C'est Terrebonnien qu'il faut dire...
À défaut d'avoir pu trouver un vidéo de cette seule game de Schulte avec les Nordiques, je l'ai quand même retracé dans la AHL avec les Aces. Comme Schulte était en grande partie reconnu pour ses poings, ce vidéo est bien sûr une bagarre...
Schulte jouera les deux saisons suivantes à Cornwall, demeurant avec l'organisation même après le déménagement des Nordiques au Colorado. L'Avalanche avait en fait gardé l'affiliation avec Cornwall mais cela ne dura que durant cette première saison de l'organisation à Denver en 1995-96, suite à quoi les Aces furent dissouts. Schulte s'était toutefois distingué durant cette saison, récoltant 56 points en 69 matchs avec les Aces et participant au match des étoiles de la AHL.
Mais au moment de la dissolution des Aces, Schulte n'était plus membre de l'Avalanche, étant précédemment échangé aux Flames de Calgary en mars 1996 en retour de Vesa Viitakoski. J'ai d'ailleurs depuis ma tendre jeunesse une carte Parkhurst de ce Viitakoski que j'ai toujours trouvé vraiment no-name. Mais je suis content finalement de le retrouver quelque part dans cette grande histoire du hockey. On le reverra peut-être un jour...
Après une autre saison partagée entre Saint John et le Thunder de Las Vegas dans la IHL, Schulte fit le saut de l'autre côté de l'Atlantique en 1998-99 avec les Bees de Bracknell dans la ligue du Royaume-Uni. Il aidera les Bees à remporter le championnat de saison en 1999-00, suite à quoi il suivit son entraineur Dave Whistle avec la nouvelle franchise des Giants de Belfast pour leur saison inaugurale en 2000-01.
Schulte deviendra un joueur culte à Belfast par sa robustesse et ses talents offensifs. L'équipe deviendra un hit en Irlande du Nord, remportant le championnat de saison en 2001-02 et le championnat en séries en 2002-03. Il joua une dernière saison à Belfast en 2003-04 où il terminera au premier rang des minutes de pénalité avec 352 minutes, en plus de 51 points en 54 matchs.
Après une saison d'inactivité en 2004-05, Schulte jouera une dernière saison professionnelle dans la Central Hockey League en 2005-06, une saison partagée entre les Gorillas d'Amarillo et les Oilers de Tulsa.
Il retourna ensuite à Onoway à la ferme familiale. Il y vit toujours avec sa femme et leurs trois enfants. Son numéro 27 fut retiré par les Giants de Belfast en 2007.
En 2 matchs dans la LNH, Paxton Schulte eut une fiche de 0 buts, 0 passes pour 0 points et 4 minutes de pénalité.
En 249 matchs dans la ligue britannique (BISL et ensuite EIHL) il aura
récolté 92 buts et 105 passes pour 197 points, en plus de 1017 minutes
de pénalité.
Donc voilà. J'espère que votre besoin en terme de joueurs obscurs des Nordiques est ainsi comblé. Pour ma part, je vais me mettre à la recherche du prochain. Mais je vais laisser les Nordiques tranquilles un moment...
jeudi 23 juin 2022
Joueur oublié des 90's #64 - Bob Bassen
Hank Bassen |
Joueur de centre de petite stature (5'10" - 180 lbs), Bob Bassen jouait toutefois plus gros que son gabarit et ses habiletés, se présentant à chaque soir et faisant de lui un joueur à l'éthique de jeu irréprochable. Non-repêché, il se fit toutefois remarquer par les Islanders qui le signèrent comme agent libre après son stage junior. Il fit donc ses débuts professionnels en 1985-86, principalement avec les Indians de Springfield dans la AHL, se méritant quelques rappels à Long Island où il amassa 2 buts et 1 passe en 11 matchs.
Il joua deux autres saisons complètes (17 et 22 points respectivement) avec les Islanders avant d'être échangé aux Blackhawks peu après le début de la saison 1988-89. En retour de Bassen et Steve Konroyd, les Islanders reçurent les services de Marc Bergevin et Gary Nylund. Après une saison, la situation de Bassen régressa puisqu'il fut recalé dans la IHL pour la majorité de la saison 89-90, ne jouant que 6 matchs à Chicago.
Il fut placé au ballottage au début de la saison suivante et fut réclamé par l'équipe avec qui il connaîtra ses meilleurs moments, les Blues de St.Louis. Il y connut immédiatement sa meilleure saison en carrière en 1990-91, avec une fiche de 16 buts et 18 passes pour 34 points. Il devint un joueur chouchou de son entraîneur Brian Sutter en plus des fans des Blues qui adoraient son ardeur au jeu et parce qu'il n'hésitait pas à jeter les gants au besoin. Bassen évolua donc dans le «bottom 6» des Blues pendant trois saisons complètes, malgré que des blessures le limitèrent à 53 matchs en 1992-93.
Durant la saison 1993-94, l'occasion se présenta aux Blues de faire l'acquisition de Steve Duchesne, alors en grève contractuelle avec les Nordiques. Toujours dans l'impasse à la mi-saison, les Nordiques se décidèrent finalement de l'échanger aux Blues le 23 janvier 1994. En retour de Duchesne et de Denis Chassé, les Nordiques mirent la main sur 3 joueurs robustes en Bassen, Garth Butcher et Ron Sutter. Ces trois joueurs ne firent toutefois que passer à Québec, alors que Sutter et Butcher furent subséquemment échangés. Sutter mit le cap sur Long Island en retour d'Uwe Krupp en juin 94. Les deux équipes s'échangèrent également leur choix de première ronde au repêchage de 1994. Les Islanders sélectionneront ainsi Brett Lindros au 9e rang tandis que les Nordiques prirent Wade Belak au 12e rang. Pour sa part, Butcher fit partie de l'échange «blockbuster» de Mats Sundin vers Toronto...
Bassen fut celui des trois qui demeura le plus longtemps à Québec, jouant également l'entièreté de la dernière saison des Nordiques en 1994-95. Il y connut sa deuxième meilleure saison pour les buts marqués avec 12 buts. Il semblait être un bon fit à Québec puisque avec 27 points en 47 matchs, il aurait pu connaître une saison encore meilleure s'il y avait eu un calendrier complet. Il aurait sans doute dépassé le plateau des 20 buts. Il connut également de bonnes séries avec 6 points en 5 matchs, ce qui le plaçait au premier rang des Bleus, à égalité avec Peter Forsberg et Scott Young, lors de cette élimination hâtive des Nordiques contre les Rangers. Il jouait d'ailleurs sur la même ligne que Forsberg et Owen Nolan.
Succès souvenir Québec/Montréal:
Bassen ne prit toutefois pas la route du Colorado avec ces derniers par la suite, optant plutôt de signer comme agent libre avec les Stars de Dallas. Il a toutefois été brièvement membre de l'Avalanche avant cette signature, lors d'une cérémonie de bienvenue organisée par la ville de Denver, mais n'aura pas porté autre chose qu'un chandail promotionnel au Colorado.
Signe que ses services comme spécialiste défensif étaient très prisés, son contrat était de 4 millions de dollars, 1 million par année, pour 4 saisons, tout de même une somme importante à l'époque alors que les millions annuels n'étaient pas encore la norme... Par exemple, des joueurs défensifs similaires comme Guy Carbonneau ou Brian Skrudland gagnaient 900 000$ par année au même moment.
Cependant, Bassen se blessa au genou contre son ancienne équipe, les Blues, lors d'un match pré-saison à la fin septembre 1995, ce qui lui fit rater 6 mois d'action. Pour palier la perte de Bassen et se venger quelque peu des Blues, les Stars firent l'acquisition d'un assez bon joueur pour le remplacer au centre, le vétéran Guy Carbonneau. Vous voyez où j'ai eu l'idée de mon exemple de comparaison de salaire plus haut... Ils acquirent Carbonneau de ces mêmes Blues 3 jours après la perte de Bassen. Ce dernier put finalement revenir pour 13 matchs à la fin de la saison. Des blessures le hantèrent encore en 1996-97 et 1997-98 où il ne joua que 46 et 58 matchs respectivement.
Voulant probablement couper dans la masse salariale de leur équipe garnie de supervedettes (Modano, Belfour, Hull, Nieuwendyk etc.) et avec la présence d'un Guy Carbonneau et d'un Brian Skrudland (clin d'oeil), les Stars crurent bons de se départir de Bassen. Ils l'envoyèrent donc aux Flames durant l'été 1998, en retour d'Aaron Gavey.
S'il était probablement content de jouer dans sa ville natale, Bassen manqua ainsi une deuxième chance de remporter la Coupe Stanley alors que les Stars remportèrent le trophée en 1999, tandis que les Flames étaient en pleine reconstruction.
Il devint ensuite assistant entraîneur avec les Grizzlies de l'Utah dans l'AHL et est présentement président de l'association des anciens joueurs des Stars.
En 765 matchs dans la LNH, Bob Bassen aura récolté 88 buts et 144 passes pour 232 points et 1004 minutes de pénalité.
Sources:
NHL Report: Spotlight, DenverPost.com, 24 dec. 1999
Blues Claim Bassen Off Waivers, Associated Press, December 11, 1999
Bassen out with a knee injury, UPI, 3 octobre 1995
Stars’ Bassen enjoying this post-season better than in 1996, Associated Press, 17 avril 1997
dimanche 19 juin 2022
Notre chandail Barons
En attendant de compléter notre splendide livre «Le meilleur de La vie est une puck» dont le financement vient de se terminer, je continue de préparer les différents «goodies» que nous allons également remettre à nos chers contributeurs nous ayant permis de réaliser ce projet. Je viens de recevoir notre commande de t-shirts et je porte fièrement depuis hier celui des Barons de style «Ramones». J'étais au restaurant ce midi lorsque j'ai remarqué qu'un dude me scrutait vraiment non-subtilement, tentant probablement de comprendre ce que je portais. Il devait surement reconnaitre le célèbre logo des Ramones que j'ai apparemment vraiment réussi à imiter. Ça faisait plusieurs années que j'avais conçu ce t-shirt (quoique une version différente) mais on avait mis le projet de côté, donc en plus de voir finalement aboutir ce concept, j'étais très fier de ma shot car l'effet est très réussi de par la réaction du dude du restaurant.
Mais probablement que plusieurs d'entre vous ne comprennent pas toutes ces références. Faut dire que nos concepts mélangeant hockey obscur et l'esthétique punk/metal sont vraiment destinés à un public très très de niche. Je voulais donc aujourd'hui vous présenter ce t-shirt plus en détails.
Premièrement j'ai choisi les Barons car c'est un de nos sujets cultes. Inutile de vous le rappeler. Et on en parle bien sûr dans le livre. Pour ce qui est des Ramones, j'ai choisi de faire référence à ces pionniers du punk car leur logo est un des plus magnifiques de l'histoire de la musique et je trouvais qu'il y avait un parallèle intéressant à faire avec les Barons même si ce sont deux domaines totalement différents.
Les Ramones ont sorti leur premier album éponyme en avril 1976, quelques semaines seulement avant le déménagement des Golden Seals de Californie dans leur nouvelle ville de Cleveland pour devenir les Barons. Les Ramones ont ensuite tout donné lors des deux années suivantes avec 3 autres albums classiques; Leave Home (1977), Rocket to Russia (1977) et Road to Ruin (1978). Donc 4 albums entre 1976 et 1978, exactement pendant que les Barons ont aussi tout donné durant leurs deux seules saisons d'existence... Bon ils ont peut-être pas tout donné car ils étaient pas mal mauvais et mal gérés mais gâchez pas mon fun...
Ah man, une pause musique s'impose absolument ici...
Et puis pourquoi pas une pause Barons tant qu'à y être..
Si c'est trop 2e ou même 3e degré pour vous, il y a une autre parallèle évident à faire avec les Ramones et le hockey (ou le sport en général) puisque leur premier hit, Blitzkrieg Bop, a.k.a. «Hey! Ho! Let's Go!» est encore joué dans les arénas pas mal à toutes les games que vous pouvez assister...
Après ces 4 premiers albums susmentionnés, la carrière des Ramones n'a jamais vraiment pu décoller comme il se devait, tandis que les Barons ont disparu après avoir fusionné avec les North Stars du Minnesota. Les Ramones ont tenté un ultime tour de force en 1980 avec un album enregistré par le célèbre fucké et criminel notoire Phil Spector pour nous donner l'album «End of the Century» en 1980 mais ce ne fut pas le succès escompté (je n'aime pas cet album d'ailleurs) et cela me mène à une épiphanie plus qu'évidente: Les Ramones avaient besoin que les Barons existent pour être bons!
Je plaisante bien sûr, les Ramones ont continué à rouler leur bosse pendant de nombreuses années, devenant des légendes vivantes du punk (quoique les membres originaux sont tous morts) et ils ont quant même enregistré quelques perles ici et là avant de se séparer en 1996. Mais n'empêche que rien n'aura accoté leur furieuse époque 1976-78.
C'était donc plus ou moins comme ça que j'ai conçu ce t-shirt Ramones/Barons...
Mais j'ai encore besoin de vous l'analyser davantage. Donc voici premièrement le logo du chandail de proche:
Et voici sa référence, le logo des Ramones:
Il existe plusieurs variantes de ce dernier, alors que le lettrage du «Ramones» est parfois d'une typographie différente. Mais celle-ci est l'originale et comme «Barons» a une lettre de moins, j'ai dû légèrement grossir la police pour bien faire.
Le nom des membres entourant l'aigle sont parfois différents aussi alors que Tommy et Deedee ont quitté le groupe pour être remplacés entre autres par Marky et C.Jay (ou même Richie ou Elvis). D'ailleurs, si vous portez un chandail des Ramones et que vous rencontrez un autre fan, il n'hésitera pas à vérifier quelle version du noms des membres vous portez...
Moi dans mon cas, je devais me restreindre à seulement 4 membres des Barons. Il était évident que j'allais choisir Gilles Meloche, Dennis Maruk et Al MacAdam, tous des joueurs cultes ici à LVEUP. Pour le 4e j'hésitais entre Bob Stewart, Jim Neilson ou même Don Murdoch. Dans le cas de ce dernier, cela aurait bien fait car ça aurait été tous des noms en «M». Murdoch, Maruk et MacAdam formaient d'ailleurs un trio surnommé «3M». Mais je préférais toutefois choisir Rick Hampton, si ce n'est qu'il était le meilleur défenseur des Barons. D'ailleurs avec un gardien (Meloche) et deux attaquants (Maruk et MacAdam), ça me prenait bien un défenseur si on joue à 4 contre 4...
Pour l'intérieur du logo imitant le seau présidentiel américain, j'étais aussi embêté. J'aurais aimé modifier l'aigle et lui mettre un bâton de hockey au lieu d'un bâton de baseball. J'ai essayé mais ça ne donnait vraiment pas l'effet escompté et j'ai plutôt opté de mettre deux bâtons en «X» un peu à la Mighty Ducks d'Anaheim. De plus, l'aigle me posait problème alors qu'il ne me laissait pas vraiment de place pour inclure le logo des Barons, même dans l'espèce de rectangle avec des flèches... Et le nom de l'équipe c'est quand même les Barons et non pas les «Eagles» donc l'aigle se devait de partir. L'inclusion du logo des Barons au centre avec la forme de l'état de l'Ohio vient quand même rappeler l'aspect «américain» du logo d'origine.
Mais en soustrayant l'aigle, je voulais quand même le plus possible respecter le logo original et j'ai donc inclus des lauriers, et aussi des bannières où j'ai inscrit «Cleveland, Ohio». J'ai complété avec une couronne dans le haut, afin d'illustrer quelque peu ce terme royal de «Barons». Même si un Baron n'est pas un roi, il est toutefois lié à la monarchie. Et finalement j'ai ajouté le petit 1976-1978 en bas des lauriers, histoire de compléter le tout.
Donc c'est pas mal ça qui est ça. Ça me fait vraiment plaisir de voir que vous avez embarqué dans le trip en choisissant ce concept parmi les choix offerts pour les t-shirts. Merci de nous lire et d'encourager nos folies. Au final il y a 3 t-shirts différents qui seront remis à nos contributeurs du Kickstarter mais qui sait, peut-être nous allons en faire imprimer d'autres éventuellement. En attendant, nous continuons d'éditer le livre petit à petit, c'est presque pratiquement tout fait mais il reste toujours des trucs à peaufiner. Ça s'en vient toutefois très bientôt.
Hey ho let's go Barons!
Ah pis tiens une autre toune:
vendredi 17 juin 2022
Les amis de Jaromir Jagr
Je suis sûr que vous avez dû voir popper ce graphique sur les réseaux sociaux ces derniers temps, on le voit sortir à chaque année. On y montre que chaque finale de la coupe Stanley depuis 1980 mettait en scène un coéquipier de Jaromir Jagr durant sa longue carrière. Mais 2021 fut vraisemblablement la dernière fois qu'un coéquipier de Jagr a atteint la finale. C'est le genre de truc inutile à savoir mais qui demeure quand même impressionnant pour tout fan de hockey. Mais ici à LVEUP, qu'est-ce qu'on fait avec des trucs inutiles à savoir? On essaie de les décortiquer encore plus pour trouver encore plus inutile... D'ailleurs le gars qui a fait ça a souvent mis le joueur le plus évident ou parfois le plus random, mais il y en a quantité d'autres à inclure également.
Premièrement je me devais de vérifier s'il n'y avait réellement pas de joueurs pour l'année 1979, année où les Canadiens ont conclu leur dynastie en remportant une 4e coupe d'affilée contre les Rangers. Et bien non, il n'y avait aucun futur coéquipier de Jagr cette année-là. On retrouve bien quelques joueurs qui ont terminé leur carrière alors que Jagr commençait la sienne comme Guy Lafleur et Larry Robinson chez le Canadien ou encore Mario Marois et Lucien Deblois chez les Rangers. Mais aucun qui n'aura joué avec Jagr.
Passons donc à l'analyse du graphique:
1980,1981,1982, 1983: Bryan Trottier
La légende des Islanders est venu terminer sa carrière à Pittsburgh comme agent libre en 1990-91, première année de Jagr dans la ligue et première des deux coupes consécutives des Penguins. Trottier remporta donc ses 5e et 6e coupes lors de ces deux saisons. Il prit sa retraite par la suite mais revint pour jouer une dernière saison en 1993-94, suite à quoi il devint assistant entraineur de l'équipe jusqu'en 1997.
En plus de Trottier, on retrouve quelques joueurs parmi ces 4 finales qui deviendront coéquipiers de Jagr. C'est le cas de Gordie Roberts (Minnesota 1981 - Pittsburgh 1990-92) ainsi que deux Oilers de 1983; Paul Coffey et Mark Messier.
1984-1985-1987-1988-1990: Mark Messier
Messier revient pour l'autre dynastie, celle des Oilers, et deviendra coéquipier de Jagr chez les Rangers, mais ce très brièvement, soit pour une demie-saison, la dernière de Messier en 2003-04. Jagr s'amena à New York en provenance de Washington en janvier 2004.
En plus de Messier, voici quelques autres joueurs chez les Oilers et leurs adversaires à prendre en compte: Coffey, Gord Dineen (NYI 1984, PIT 1992), Rick Tocchet (PHI 85-87, PIT 92-94), Craig Muni (EDM 87-88-90, PIT 96-97), Marty McSorley (EDM 87-88, PIT 94), Jean-Jacques Daigneault (PHI 87, PIT 96-97), Kjell Samuelsson (PHI 87, PIT 92-95) et Petr Klima (EDM 90, PIT 96).
1986: Joe Mullen
Mullen, qui jouera en finale en 1986 et 1989 avec les Flames et ensuite à Pittsburgh lors du repeat 91-92 des Penguins, sera coéquipier de Jagr entre 1990 et 1997. Le seul autre de cette finale de 1986 est Dan Quinn des Flames, qui sera brièvement un Penguin en 1996-97. Il y avait joué aussi de 1986 à 1989, avant l'arrivée de Jagr. Cependant, aucun membre du Canadien de 1986 ne fut plus tard coéquipier du grand tchèque.
1989: Jiri Hrdina
Ici, le gars aurait pu remettre Joe Mullen mais il a plutôt opté pour le compatriote de Jagr, Jiri Hrdina, qui s'amena à Pittsburgh peu de temps après Mullen en 1990 et qui y gagna aussi deux autres coupes. Encore une fois aucun membre du CH dans le tas.
1990-1991: Jaromir Jagr...
Jagr se représente lui-même ici, à défaut de mettre l'équipe au complet. Le gars a omis de remettre Jagr en 2013 alors qu'il était membre des finalistes cette année-là, les Bruins. C'était la seule autre année où Jagr retourna en finale.
1993: Jean-Jacques Daigneault
On retrouve finalement un membre du CH comme coéquipier de Jagr alors que Daigneault voyagea amplement durant sa carrière et se retrouva dans le vestiaire des Penguins de la fin de la saison 1995-96 jusqu'au milieu de la saison suivante lorsqu'il passa aux Mighty Ducks.
Chez les Kings, on l'oublie souvent mais on retrouve bien sûr Luc Robitaille qui fut brièvement membre des Penguins en 1995, le temps de jouer dans Sudden Death et de faire une promo étrange avec Jagr...
1994: Mark Messier
Chez les Rangers de 1994, le gars a été un peu paresseux et a ramené Messier une fois de plus. On retrouve pourtant d'autres joueurs chez les Rangers comme Sergei Zubov (qui fut justement échangé à Pittsburgh contre Robitaille), Eddie Olczyk (PIT 97-98) et bien sûr Alex Kovalev avec qui il formera un super duo de 1998 à 2001 chez les Penguins.
Chez les Canucks de 1994, on retrouve un autre compatriote de Jagr, Jiri Slegr, avec qui il jouera à Pittsburgh de 1997 à 2001. On y retrouve également un joueur dont on ne s'attend vraiment pas, Trevor Linden. Ce dernier fut échangé des Canadiens aux Capitals en 2001. Il jouera 16 petits matchs avec les Caps lors de la première saison de Jagr à Washington, avant de reprendre le chemin de Vancouver.
1995: Tom Chorske
Wow. Tom Chorske. Je suis certain qu'on est capable de trouver mieux. En fait oui, il y a vraiment mieux. Bang! Martin Brodeur. On l'oublie aussi mais lors du retour de Jagr dans la LNH, il faisait en quelque sorte une tournée d'adieu en s'enlignant pour le plus de clubs possibles. En 2013-14, c'était le tour des Devils de l'accueillir, juste à temps pour la dernière saison de Brodeur. Oui je sais il est revenu avec les Blues l'année d'après mais ça on en parle pas.
Mais sinon oui, Tom Chorske. Ils ont joué ensemble le temps de 33 matchs en 1999-2000. C'était aussi la dernière saison de Chorske si ça vous intéresse... Il y avait aussi Bobby Holik (NYR 2003-04) chez les Devils de 1995.
Chez les finalistes, les Red Wings, on retrouve Doug Brown (PIT 93-94), Bob Errey (PIT 90-93), Greg Johnson (PIT 96-97) ainsi que bien sûr Paul Coffey (1990-91). Ce dernier a vraiment l'habitude de se retrouver dans mes textes...
1996: Scott Young
Chez l'Avalanche de 1996, on retrouve un autre compagnon d'armes de Jagr lors des conquêtes des Penguins, mais dans le cas de Scott Young, c'était seulement celle de 1991. Il joua en Italie l'année suivante avant de revenir dans la LNH avec les Nordiques en 1992-93. On retrouve également Sandis Ozolinsh, coéquipier de Jagr 10 ans plus tard avec les Rangers et Chris Simon, également à New York, en 2003-04.
Chez les Panthers de 1996, on retrouve Jason Wooley (PIT 96-97), Stu Barnes (PIT 1996-99) et un autre fidèle compatriote avec qui il fera des flammèches à Pittsburgh, Martin Straka (PIT 97-01).
1997-1998: Doug Brown
Donc Doug Brown, présent en finale en 1995, revient ici en 1997 et 1998 avec les Red Wings. On retrouve également à Détroit les noms d'Aaron Ward (NYR 06-07), Larry Murphy (PIT 90-95), Tomas Sandstrom (PIT 94-97) et Brendan Shanahan (NYR 06-08).
Comme toute liste qui se respecte, on retrouve aussi Paul Coffey chez les Flyers en 1997, ainsi que nul autre que Pat Falloon, dont j'ignorais qu'il avait déjà participé à une finale mais c'était bien le cas avec les Flyers. Également présent, Eric Lindros, avec qui il a joué en 2003-04 avec les Rangers.
Pour la finale de 1998, on retrouve pas mal de joueurs des Capitals qui accueilleront Jagr dans leurs rangs de 2001 à 2004. C'est le cas de Sergei Gonchar, Olaf Kolzig, Calle Johansson, Brendan Witt, Adam Oates, Peter Bondra et quelques autres.
1999: Benoit Hogue
Celui-là il est allé le chercher loin... Benoit Hogue et Jaromir Jagr n'ont été coéquipiers que durant 9 petits matchs avec les Capitals, en 2001-02, lors de ce qui était la dernière saison en carrière pour le québécois. Surement qu'on peut trouver mieux...
Et bien oui, il y avait encore Sergei Zubov comme en 1994. Ou sinon les ex-Panthers et ex-Penguins Jason Wooley, Stu Barnes chez les Sabres. Donc le gars du graphique avait de meilleures options.
2000: Scott Gomez
Ah oui c'est vrai, Scott Gomez a joué avec les Rangers (clin d'oeil). Je m'en souvenais plus (ironie). Vraiment plus (sarcasme). Parmi les choix alternatifs, on retrouve pas mal les mêmes que l'année d'avant chez les Stars (finalistes en 2000) ou les Devils de 1995.
2001: Chris Drury
Cette liste est vraiment aidée par le fait que Jagr ait joué à New York, là où tous les joueurs vedettes couteux se ramassent à moment donné. Drury, comme Gomez, est arrivé avec les Rangers en 2007-08, dernière saison de Jagr avant son exil de quelques saisons dans la KHL.
2002: Brendan Shanahan
Shanahan, qui était aussi à Détroit en 1997 et 1998, revient en 2002. Il y avait chez les Red Wings plusieurs joueurs qu'on a déjà vu comme Luc Robitaille, Aaron Ward et Jiri Slegr mais le meilleur choix aurait été bien sûr chez les perdants avec Ron Francis, capitaine des Hurricanes et coéquipier de Jagr de 1991 à 1998.
2003: Jay Pandolfo
Encore les Devils et donc plusieurs choix possibles comme Brodeur et Patrik Elias mais il a choisi Jay Pandolfo. En fait ce dernier n'a pas été mentionné comme coquipier avec Jagr au New Jersey puisqu'il n'y était plus à ce moment (2013-15). C'est plutôt pour leurs courts passages ensemble avec les Bruins à la fin de la saison 2012-13.
Sinon il y avait toujours Adam Oates (WSH) et Sandis Ozolinsh (NYR) chez les Ducks.
2004: Pavel Kubina
Kubina et Jagr ont effectivement joué ensemble. C'était lors du retour de Jagr dans la LNH avec les Flyers en 2011-12. Kubina s'est greffé à l'équipe en renfort pour les séries de 2012, lorsqu'il fut acquis du Lightning.
Sinon on retrouvait Andrew Ference (BOS) chez les Flames de 2004 ou Chris Simon qu'on a vu plus tôt. Pas une grosse cuvée mettons...
2005: Pas de coupe.
2006: Mark Recchi
Recchi et Jagr ont bien sûr été coéquipiers à leurs débuts, jusqu'à ce que Recchi soit échangé aux Flyers avant la coupe de 1992. Pas mal une meilleure cuvée en 2006 (en ce qui concerne les ex-coéquipiers de Jagr) avec aussi la présence de Ray Whitney (DAL 2013) en Caroline et Chris Pronger chez les Oilers (PHI 2011-12).
2007: Shawn Thornton
Ouache. Cela ne peut pas être le seul choix. Il y a Chris Pronger «drette» en partant comme alternative. Il y a aussi le gardien auxiliaire Ilya Bryzgalov chez les Ducks qui partagera aussi le même vestiaire à Philadelphie en 2011-12. Aucun représentant chez les adversaires des Ducks en 2007, les Senators.
2008: Andreas Lilja
Un autre membre passager des Flyers avec Jagr en 2011-12. Après ses années à Détroit, Andreas Lilja a joué à Philadelphie pour ses deux dernières saisons dans la LNH. On retrouvait aussi Jiri Hudler, qui jouera avec Jagr avec les Panthers en 2015-16.
De l'autre côté, il y avait Petr Sykora avec les Penguins, lui qui a joué avec Jagr avec les Rangers en 2005-06 et brièvement Pascal Dupuis, aussi chez les Rangers en 2006-07.
2009: Petr Sykora
Copié-collé de l'année précédente, seulement inverser les équipes gagnantes...
2010, 2015: Kris Versteeg
Je me demandais vraiment dans quelle équipe la combinaison Jagr/Versteeg avait pu exister. Flyers? Non. Bruins? Non. Panthers? Non. Stars? Non. Penguins de 1991? Vraiment pas. C'est finalement en 2017-18 avec les Flames de Calgary que ces deux joueurs ont apparemment joué ensemble. Je dis apparemment parce que Jagr a seulement joué 22 matchs lors de cette dernière randonnée dans la LNH et Versteeg seulement 24. Mais on est chanceux car c'était tous les deux en début de saison avant d'être tous les deux libérés...
Il y aurait quand même eu d'autres options. Chez les Blackhawks, il y avait Dave Bolland et Brian Campbell qui aboutiront en Floride durant les quelques années de Jagr là-bas. Également Troy Brouwer à Calgary. On retrouve aussi une abondance de membres des Flyers, équipe finaliste de 2010, puisque le passage de Jagr là-bas se produisit peu après cette présence en finale. On peut donc substituer Versteeg par votre joueur au choix; Daniel Brière, Scott Hartnell, Claude Giroux ou bien encore Chris Pronger, etc...
Versteeg était encore avec les Blackhawks en 2015, cette fois lors de la finale contre le Lightning chez qui on retrouvait Matt Carle et Braydon Cobrun (PHI 2011-12), Ryan Callahan (NYR 2007-08) et aussi Brenden Morrow (DAL 2013)
2011: Mark Recchi
Une fois de plus on retrouve un autre vieux de la vieille des anciens Penguins ici avec Mark Recchi. Et comme avec les Flyers, Jagr est passé par Boston peu après leur présence en finale (fin de saison 2012-13) donc choissisez dans le tas: Zdeno Chara, Patrice Bergeron, Brad Marchand, etc... Comme mentionnée plus haut, il retournera même en finale avec eux...
De l'autre côté chez les Canucks il y a bien sûr Roberto Luongo, qui reviendra en Floride un an avant l'arrivée de Jagr. Même chose pour l'auxiliaire de Luongo à l'époque, Cory Schneider, qui jouera avec Jagr avec les Devils (2013-15.
2012-14: Willie Mitchell
Un autre ex-champion qui se ramassa avec les Panthers en même temps que Jagr. Mitchell jouera ses deux dernières saisons en Floride (2014 à 2016).
C'est tout du côté des Kings. Mais du côté des adversaires de 2012, le même scénario se répète alors qu'il s'agissait des Devils qui ont fait une présence surprise en finale cette année-là. On retrouve donc une autre grosse batch avec Elias, Brodeur, Travis Zajac, Adam Henrique, etc...
Pour ce qui est de la finale de 2014 contre les Rangers, il restait alors encore quelques survivants du règne de Jagr à New York (2004 à 2008) comme Dan Girardi et Henrik Lundqvist.
2013: Dan Carcillo Jaromir Jagr
Ici le gars a opté du côté des gagnants, comme c'était majoritairement le cas depuis le début, mais j'aurais plutôt mis Jagr lui-même car il s'agissait de sa dernière présence en finale et sa première depuis 1992... Et en fait vous savez quoi? Dan Carcillo n'a jamais joué avec Jagr! J'ai trouvé une erreur dans ce graphique! Haha! Je suis assez fier d'ailleurs. Durant sa carrière, Carcillo a joué à Phoenix (2006-09), Philadelphie (2009-11), Chicago (2011-13, 2014-15), Los Angeles (2013) et New York (2014). Aucun de ces séjours ne coïncide avec Jagr, qui lui est arrivé à Philadelphie en 2011-12, alors que Carcillo commençait son séjour à Chicago.
Donc il faut regarder ailleurs. Pas trop loin cependant parce que Dave Bolland (Panthers) était encore à Chicago en 2013.
2016-2017: Matt Cullen
Un peu comme avec Kris Versteeg, je me demandais bien quand avait eu lieu la combinaison Cullen/Jagr... C'était précisément en 2006-07 à New York, lors d'un court séjour d'une seule saison pour Cullen avec les Rangers.
Outre Jagr, il ne restait en 2016-17 plus aucun joueur actif de l'époque du premier repeat des Penguins en 1991 et 1992. En 2016, on retrouvait également Travor Daley (DAL) à Pittsburgh ainsi que nul autre que Dainius Zubrus chez les Sharks. Lui et Jagr avait été coéquipiers jadis à Washington.
Pour le deuxième championnat d'affilée de 2017, pas grand monde de plus à recenser, si ce n'est que Vernon Fiddler (DAL) avec les finalistes, les Predators.
2018: Alex Chiasson
Pendant que Jagr faisait ses adieux à la LNH, en fait c'était fait depuis l'automne 2017 à Calgary, son ancien coéquipier chez les Stars Alex Chiasson remporta la coupe avec les Capitals, ancienne équipe de Jagr, quoique pas vraiment longtemps. C'est assez triste de constater d'ailleurs que Jagr et Ovechkin n'ont pas pu jouer ensemble.
Chez les finalistes, les Golden Knights, on retrouvait aussi Jonathan Marchessault qui avait évolué une saison avec Jagr et les Panthers en 2016-17, avant d'être repêché par Vegas. On retrouvait également Jon Merrill, anciennement des Devils de 2013 à 2017.
Vraiment dommage que Jagr ne se soit pas ammené à Calgary avant 2017. Son mullet s'accordait parfaitement au logo des Flames...
2019: Brayden Schenn
Schenn a été coéquipier de Jagr avec les Flyers. Il restait également plusieurs Bruins de 2013 toujours présents en 2019 comme Chara, Bergeron, etc...
2020: Braydon Coburn
Un autre ex-Flyer du côté des champions à Tampa Bay. Il y avait aussi Luke Schenn, ancien flyer frère de l'autre de 2019, qui jouait avec le Lightning.
Chez les adversaires, Dallas, le scénario se répète de nouveau avec une ancienne équipe récente de Jagr donc on retrouve quelques survivants de 2013 avec Jagr dont Jamie Benn et... pas mal juste Jamie Benn.
2021: Jon Merrill
Dernier coéquipier de Jagr à faire acte de présence en finale de la coupe Stanley, Jon Merrill dut malheureusement le faire du côté des perdants, cette fois-ci le Canadien de 2021. Il n'en restait plus aucun du côté du Lightning, Coburn et Schenn ayant été dispatchés sous d'autres cieux. Il y avait toutefois Michael Frolik, anciennement des Flames quelques années auparavant. Mais Frolik, notre membre du «taxi squad» favori, n'a aucunement joué en finale.
Donc on est en 2022 maintenant et difficile à croire mais aucun joueur des équipes restantes n'aura été coéquipier de Jaromir Jagr. Comme le gars s'est trompé avec Carcillo, je croyais peut-être trouver une faille et continuer la chaine mais non. Nathan McKinnon n'a bel et bien pas joué avec Jagr. Ni Nazem Kadri ou même Corey Perry. Pourtant on aurait pu peut-être voir la chaine continuer si les Flames se seraient rendus en finale... Ou les Panthers. Ou encore les Bruins. On pourrait même voir la chaine reprendre dès l'année prochaine. Mais pour l'instant c'est bel et bien vrai.
Pour finir de belle façon, Jagr a eu 8 buts et 11 passes en 43 matchs cette saison avec son club, les Knights de Kladno. Tomas Plekanec a terminé au premier rang de son équipe avec 53 points, bon pour le 5e rang des compteurs de la première division tchèque.
mercredi 15 juin 2022
Connie Broden
lundi 13 juin 2022
Gardiens éphémères - Lightning VS Avalanche
Nous sommes de nouveau rendus à ce moment de l'année : Finale de la coupe Stanley. Et qui dit finale dit que je traque pour vous les gardiens éphémères des deux organisations présentes. Je recherche donc celui qui a participé au moins de matchs, ou de minutes, dans l'histoire de ces équipes. Après une saison "relativement normale", et avec l'effondrement de quelques prétendants lors des séries éliminatoires, nous aurons donc droit à une finale opposant le Lightning de Tampa Bay à l'Avalanche du Colorado.
Pour voir les éditions précédentes, allez feuilleter cette section.
Cette finale a été prédite par plusieurs amateurs, dès le début de la saison. Personnellement, elle me fait penser au premier duel entre les Islanders de New York de Mike Bossy et les Oilers d'Edmonton de Wayne Gretzky, finale où les jeunes Oilers ont appris ce que ça prenait pour soulever le grand saladier. Est-ce que la fougue de la troupe de Nathan MacKinnon saura venir à bout de l'expérience du Lightning? Bonne chance aux deux équipes et que le meilleur l'emporte !