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Le trophée O'Brien |
Lors de la saison 1977-78, le défenseur Dennis O'Brien marqua l'histoire en devenant le premier joueur à disputer au moins un match pour 4 équipes différentes durant la même saison. Cela lui aura valu, 40 ans plus tard, de voir un trophée à son nom à La Vie Est Une Puck pour le joueur qui a joué pour le plus d'équipes durant la saison.
Mais lors du brainstorm pour la création de ce trophée, on pensait d'abord nommer ce trophée en l'honneur de celui qui répéta l'exploit en 1991-92, nul autre que Dave McLlwain. On s'est finalement rabattu sur O'Brien, le OG, mais aujourd'hui on tient quand même à faire une place à McLlwain en lui accordant finalement une bio.
David Allan McLlwain et né le 9 juin 1967 à Seaforth en Ontario, même ville d'origine que plusieurs joueurs de renom comme Cooney Weiland et Ryan O'Reilly.
Joueur de centre de 6'-0" et 185 livres, McLlwain débuta son stage junior en 1984-85 avec les Rangers de Kitchener mais fut échangé aux Centennials de North Bay la saison suivante, saison qui résulta sur sa sélection tardive en 9e ronde (174e au total) par les Penguins de Pittsburgh au repêchage de 1986.
Il termina ensuite la saison 1986-87 avec 119 points, au deuxième rang de la OHL. Il participa également aux championnat junior de 1987, ce fameux tournoi qui vit la Russie et le Canada être disqualifiés suite à une bagarre générale.
Il débuta ensuite son parcours professionnel en 1987-88, parvenant à se tailler un poste avec les Penguins, à l'exception de 9 matchs dans la IHL avec les Lumberjacks de Muskegon. Il récolta 19 points dont 11 buts en 66 matchs pour cette saison recrue.
Il sembla régresser la saison suivante et ne joua que 24 matchs à Pittsburgh (3 points) et il passa la majorité de la saison à Muskegon, les aidant à remporter la coupe Turner.
Ce fut sa dernière saison à Pittsburgh car durant l'été 89, il fit partie d'une transaction de 6 joueurs entre les Penguins et les Jets de Winnipeg. En compagnie de Randy Cunneyworth et le gardien Rick Tabbaracci, McLlwain prit le chemin du Manitoba. En retour, les Penguins mirent la main sur Jim Kyte, Randy Gilhen et Andrew McBain.
McLlwain répondit parfaitement à cet échange, récoltant des sommets en carrière de 25 buts et 51 points en 1989-90. Cela sembla toutefois être bien éphémère alors qu'il régressa à seulement 25 points en 1990-91.
Vint ensuite sa fameuse saison à 4 équipes en 1991-92.
Après seulement 3 matchs en début de saison avec les Jets, il passa aux Sabres de Buffalo dans un échange impliquant 5 joueurs et un choix au repêchage qui devint Yuri Khmylev chez les Sabres. Mais seulement 2 semaines plus tard, il fit partie d'un autre échange encore plus gros, celui de Pierre Turgeon/Pat LaFontaine entre les Sabres et Islanders de New York. McLlwain, Turgeon, Benoit Hogue et Uwe Krupp devinrent alors des Islanders, tandis que Lafontaine, Randy Hillier et Randy Wood devinrent des Sabres.
Il joua donc pour les Islanders pour les 54 matchs suivants, amassant 23 points. Mais lors de la date limite des transaction au printemps 1992, il passa aux Maple Leafs de Toronto en compagnie de Ken Baumgartner. En retour, les Islanders mirent la main sur Claude Loiselle et Daniel Marois.
Donc si vous étiez parmi ces nombreux collectionneurs de cartes autour de 1992, vous deviez avoir pas mal de versions de Dave McLlwain:
Mais ce fut encore une fois très bref dans la ville reine alors qu'il signa avec les Sénateurs d'Ottawa durant l'été 1993, et connaitra sa deuxième meilleure récolte en carrière en 93-94 avec 43 points. Après une demie-saison moyenne en 1995, les Sénateurs s'en débarrassèrent, tout d'abord en le prêtant dans la IHL aux Lumberjacks de Cleveland.
Parenthèse ici pour parler des Sens, qui faisaient alors véritablement honneur à leur jeune réputation de club broche à foin, puisqu'au même moment, le club versait plus de 2,5 millions en salaire à des joueurs qui n'étaient même plus dans la LNH...
Je recopie ici un texte du Soleil du 8 décembre 1995:
«Les infortunés Sénateurs d’Ottawa ont retourné hier aux mineures les vétérans Dave Archibald et Scott Levins. Puisqu’Archibald recevra quand même son salaire de 400 000 $ à l’île-du-Prince-Édouard, les Sénateurs devront désormais verser quelque 2.5 millions à des joueurs qui ne sont pas dans la LNH. L’équipe verse environ 19 millions en salaires. Pat Elynuik (850 000$), Brad Shaw (550 000$), Chris Dahlquist (550 000$), Dave McLlwain (450 000$), Darrin Madeley (300 000$) et Sylvain Turgeon (150 000$) appartiennent tous aux Sénateurs même si aucun d’eux ne joue à Ottawa. Ils écoulent tous leurs contrats garantis dans la LIH. Les Sénateurs doivent également honorer les contrats de l’ancien entraineur Rick Bowness et de son adjoint Alain Vigneault, ainsi que celui de l’ex-directeur général Mel Bridgman.
Mais McLlwain était loin d'être fini car il amassa 75 points dont 30 buts en 60 matchs dans la IHL. Il évoluait avec le même club qu'il avait auparavant porté les couleurs, les Lumberjacks, qui étaient toutefois déménagés à Cleveland. Les Lumberjacks demeuraient toujours le club-école des Penguins et c'est en quelque sorte ce qui dicta la suite des choses. Les Sénateurs trouvèrent finalement preneur pour les services de McLlwain en mars 1996 lorsqu'il retourna aux Penguins en retour d'un choix de 8e ronde.
Après avoir fait ce court retour avec les Penguins, il retourna avec les Lumberjacks en 1996-97. Il parvint toutefois à revenir dans la LNH pour 4 matchs en fin de saison avec un autre ancien club, les Islanders. Ce furent ses derniers matchs dans la LNH.
Il mit ensuite le cap sur la ligue allemande en 1997-98 avec le Landshut EV. S'en suivit par après 2 saisons avec le HC Berne dans la ligue Suisse.
En 2000-01, il retourna dans la ligue allemande avec les Sharks de Cologne. Il y connaitra alors ses années les plus stables, jouant avec le club jusqu'à sa retraite en 2009.
Il termina deux fois en tête des pointeurs de la DEL, soit en 2005-06 et 2006-07. Il fut élu capitaine des Sharks pour ses trois dernières saisons et demeure à ce jour le 2e meilleur pointeur de l'histoire de l'équipe.
L'équipe lui a rendu honneur lors de sa retraite et à ce qu'on peut entendre ici, il avait même appris un peu d'Allemand...
En 501 matchs dans la LNH, il amassa 100 buts et 107 passes pour 207 points.
Il fallut ensuite attendre jusqu'en 2014-15 pour revoir un joueur faire 4 équipes en une saison lorsque Mark Arcobello réédita l'exploit, suivi quelques années plus tard de Jussi Jokinen en 2017-18.
L'autre jour, je me suis dis que ça faisait longtemps que j'avais pas joué à NHL et j'avais donc un craving.
Cependant, ça me tentait pas d'acheter la plus récente version parce que ça coûte 80+ fucking dollars et que comme d'habitude j'aurais sûrement été déçu. Je voulais pas encore rejouer à NHL 94 ou encore mon deuxième préféré, NHL12. Alors je me suis dis, pourquoi pas en prendre une random, pas trop récente, pas trop vieille, et j'ai donc choisi de prendre NHL 17...
Après une semaine à ajuster/reprogrammer le jeu dans les settings pour en déterrer quelque chose de semi-jouable, je me suis attardé à retracer le parcours de quelques anciens joueurs du CH qu'on a quelque peu oublié suite à leur départ du club.
En voici donc quelques-uns triés sur le volet, histoire de prendre des nouvelles de nos anciens chums.
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Sven Andrighetto |
Je me rappelle qu'on avait grandement contesté cette transaction, surtout suite à la fin de saison qu'il avait connu avec l'Avalanche en 2017, où il avait obtenu 16 points en 19 matchs. Ouch. Pendant ce temps, Martinsen avait un gros 0 point en 9 matchs. Mais la suite des choses a toutefois fait oublier ce mauvais échange de Marc Bergevin...
Andrighetto semblait ensuite bien parti la saison suivante avec 12 points en 16 matchs. Mais il subit une blessure à la jambe qui lui fit rater 28 matchs et qui aura grandement nui à son développement par la suite. Incapable de reprendre le beat, il fut réduit à un rôle secondaire, voire tertiaire avec Colorado.
Après une autre saison encore parsemée de blessures et désormais sur le 4e trio, quand il n'était pas benché, le club opta de ne pas le re-signer. Il quitta alors pour la KHL en 2019-20 avec le Avangard Omsk. Mais après une seule saison en Russie, il revint en Suisse avec les Lions de Zurich, où il joue encore et où il remporta le championnat de la ligue suisse en 2024. Il mena également la ligue pour les buts en 2020-21.
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Alexei Emelin (et Ilya Kovalchuk) |
Après six saisons de bons services rendu à l'organisation, il fut laissé sans protection au repêchage d'expansion de 2017 et il fut donc sélectionné par les Golden Knights. Allez, avouez que vous aviez oublié ça. Mais il ne joua jamais à Vegas, étant échangé quelques jours plus tard aux Predators de Nashville.
Après une seule saison sans histoire à Nashville (où il avait retrouvé P.K. Subban), Emelin retourna dans sa patrie, pour jouer lui aussi avec le Avangard Omsk. Il retrouva à Omsk un autre ancien du CH, David Desharnais, en 2018-19, ainsi que Andrighetto la saison suivante.
En 2020-21, il fut rejoint par un autre ancien du CH, soit Ilya Kovalchuk, avec qui, comme vous pouvez le voir sur la photo, il fut nommé co-capitaine. Ils menèrent ensemble le club à la coupe Gagarine cette saison-là.
Après une autre saison à Omsk, Emelin termina sa carrière en 2022-23 avec une dernière saison dans la KHL partagée avec le Dynamo de Minsk et le Spartak de Moscou.
Ah oui et c'était Bob Hartley le coach d'Avangard.
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Jiri Sekac |
Toujours en continuant avec le Avangard Omsk, on dirait que ce club adorait les anciens du CH car en plus de Emelin, Kovalchuk, Andrighetto et Desharnais, j'ai aussi retrouvé la trace d'Alexander Perezhogin et Mathieu Garon durant ces années-là... Et aussi nul autre que le tchèque Jiri Sekac.
Vous rappelez-vous à quel point tout le monde était bandé sur Jiri Sekac? Il semblait être la perle rare qui s'était faufilé à travers les mailles après avoir été ignoré au repêchage. Le CH parvint à le signer en premier en 2014 et alléluia le sauveur était là.
Mais finalement pas tant que ça. On dit souvent que le repêchage est une science inexacte. Mais parfois elle est assez exacte alors que Sekac fut un pas pire flop avec seulement 16 points en 50 matchs avec le CH en 2014-15. Il ne termina même pas cette première saison avec le club, étant échangé aux Ducks en février en retour de Devante Smyth-Pelly. Les Ducks l'échangèrent eux aussi rapidement la saison suivante, passant aux Blackhawks qui eux ne furent pas plus patients et l'envoyèrent finir la saison en Arizona, a.k.a. la sibérie des Blackhawks, et c'en était ainsi terminée de l'expérience Sekac à travers la LNH.
Il mit donc lui aussi le cap sur la KHL en 2016-17 avec le Ak-Bars Kazan. Il mena le club pour les points en 2017-18, et remporta la coupe Gagarine. Il passa ensuite au CSKA Moscou en 2019-20 et ensuite le Avangard Omsk en 2020-21, gagnant ainsi une 2e coupe dans la ligue russe. Il mit ensuite le cap sur la Suisse en 2021-22 avec le Lausane HC où il joua trois saisons. Et il est nouvellement membre du HC Lugano depuis cette saison.
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Charles Hudon |
Après une saison en Suisse, il signa avec le Lighting en 2021, et l'année suivante avec l'Avalanche où il parvint à revenir dans la LNH pour un simple 9 matchs sans obtenir de points.
Depuis ce temps il se débrouille bien dans la Ligue américaine, obtenant une cinquantaine de points annuellement. Il est présentement membre du Reign d'Ontario, le club-école des Kings.
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Dustin Tokarski |
Après avoir sauvé les meubles en 2013-14 en gardant les Canadiens dans le coup suite à une blessure à Carey Price, Dustin Tokarski est passé dans l'organisation des Ducks d'Anaheim en janvier 2016, en retour de Max Friberg.
Si ça vous tente de savoir ce qui advient de Max Friberg et bien il joue toujours, évoluant à Frolunda dans la ligue suédoise.
Tokarski ne joua qu'un seul match à Anaheim. Il fut ensuite balloté dans l'organisation des Flyers, des Rangers et finalement des Sabres où il avait pu finalement revenir comme second dans la LNH avec une saison de 13 matchs en 2020-21 et ensuite un sommet en carrière de 29 matchs la saison suivante. Il signa ensuite un an dans l'organisation des Penguins, effectua un retour avec les Sabres l'an passé et est présentement membre des Hurricanes où il a présentement 6 matchs au compteur cette saison comme adjoint occasionnel. Il a même obtenu un blanchissage le 10 janvier.
Donc bien content pour ce bon vieux Dustin.
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Mark Barberio |
Le défenseur montréalais, qui fut membre de la brigade défensive du CH pendant 2 demi-saisons, s'est lui aussi beaucoup promené depuis le temps.
Il avait tout d'abord été perdu au ballotage au profit de l'Avalanche (un autre) en février 2017. Il a passé trois saisons dans l'organisation du Colorado mais ne joua que très peu de matchs, étant soit blessé ou laissé de côté plus souvent qu'autrement.
Il mit donc lui aussi le cap sur la Suisse avec le HC Lausanne en 2020-21, même club que Charles Hudon au même moment. Il fut même nommé comme nouveau capitaine du club. Il représenta également le Canada aux Olympiques de 2022. Cependant, les choses ne se passèrent pas très bien avec le HC Lausanne et il fut libéré au milieu de sa deuxième saison, qu'il termina dans la KHL avec le Ak Bars Kazan. Il est présentement membre du Severstal Cherepovets.
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Keith Kinkaid |
Et pour finir, vous vous souvenez de cet adjoint de Carey Price en 2019-20? Celui qui chialait parce qu'il jouait pas assez derrière Price, qui s'est vu renvoyé dans la AHL et qui chialait ensuite qu'il ne jouait pas assez derrière Cayden Primeau? Cela lui avait d'ailleurs valu notre fameux trophée Czerkawski à l'époque.
On a d'ailleurs jamais eu d'accusé de réception là-dessus...
Et bien cette saison, Kinkaid joue assez... avec les Ghost Pirates de Savannah dans la ECHL.
Lors de la fin acrimonieuse entre lui et le CH en 2020, il s'était retrouvé à être prêté aux Checkers de Charlotte. Il passa ensuite dans l'organisation des Rangers, des Bruins et de l'Avalanche. Ne jouant exclusivement qu'un seul match par saison avec eux à partir de la saison 21-22. Pour vrai, il a joué un match avec les Rangers en 21-22, un match avec les Bruins et un match avec l'Avalanche en 22-23.
Il resigna un contrat d'un an avec les Devils en 2023-24 mais ne vit aucune action dans la LNH, et plutôt que d'évoluer avec le club-école, il joua avec les Wolves de Chicago, un club indépendant sans affiliation dans la LNH. Drôle de signature...
Cette saison, après un essai infructueux au camp des Islanders, il se trouva du boulot avec les Checkers de Charlotte qui le prêtèrent plutôt aux fameux Ghost Pirates de Savannah dans la ECHL... Le gars est-il si désagréable pour avoir autant tendance à être prêté de la sorte? Je comprends pas. Les Ghost Pirates ne sont même pas le club ECHL des Devils.
Sa fiche à Savannah est présentement de 8-17-3.
C'était donc ce qui advient de quelques ex-membres du CH de l'ère 2015-16-17-18 etc... On pourrait aussi surnommer cette période la «Middle Bergevin»?
Si vous aimez ça ou qu'il y a un joueur que vous aimeriez dont je parle, faites-le moi savoir.
Chaque édition de champions qui se retrouve inscrite annuellement sur le trophée comporte son lot d'histoire et de petits détails fascinants. Il y a bien sûr des joueurs vedettes que l'on reconnait inévitablement, mais moi, ce que je préfère, ce sont évidemment les joueurs no-names ou ceux que je ne me souvenais pas qu'ils avaient joué avec l'équipe ou même qu'ils avaient gagné la coupe. Parfois aussi, ce sont les membres du staff qui me fascinent.
Donc, au cours du texte, je porte mon choix sur un ou deux joueurs qui détonnent du lot par leur présence.
Aujourd'hui, après une pause de quelques mois, revoici la suite avec les Devils de 1995.
Chapitres précédents: 1990, 1991, 1992, 1993, 1994
Joueurs: Neal Broten, Jim Dowd, Brian Rolston, Bobby Holik, Sergei Brylin, Bob Carpenter, Randy McKay, Mike Peluso, Bill Guerin, John MacLean (A), Tom Chorske, Danton Cole, Claude Lemieux, Valeri Zelepukin, Stéphane Richer, Scott Stevens (C), Ken Daneyko, Tommy Albelin, Chris McAlpine, Bruce Driver (A), Scott Niedermayer, Kevin Dean, Shawn Chambers, Martin Brodeur, Chris Terreri
Staff: John J. McMullen (Owner/Chairman/Governor), Peter McMullen (Vice President), Lou Lamoriello (President/General Manager), Jacques Lemaire (Head Coach), Jacques Caron (Goaltender Coach), Dennis Gendron (Asst. Coach), Larry Robinson (Asst. Coach), Robbie Ftorek (AHL Coach), Alex Abasto (Asst. Equipment Manager), Bob Huddleston (Massage Therapist), Dave Nichols (Equipment Manager), Ted Schuch (Medical Trainer), Mike Vasalani (Strength-Conditioning Coach), David Conte (Director of Scouting), Milt Fisher (Scout), Claude Carrie (Scout), Dan Labraaten (Scout), Marcel Pronovost (Scout)
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D'abord pour les quelques faits divers cocasses et/ou semi-intéressants de cette finale, et bien il s'agissait de la première fois depuis 1980 (New York vs. Philadelphie) que la finale se disputa entièrement dans le même fuseau horaire. Heille on peut pas dire que je ne vous apprends jamais rien...
Il s'agissait également de la première de 9 finales consécutives à ne pas avoir une équipe canadienne dans les finalistes, ce qui demeure le record à ce jour, qui fut toutefois égalé par l'écart entre la présence en finale des Canucks en 2011 et celle du Canadien en 2021. Avant cet écart 1995-2004 (Flames vs. Lightning), le maximum avait été de seulement deux saisons et ce depuis la création du trophée en 1893.
Aussi comme la saison 1994-1995 avait dû être écourtée à seulement 1995 à cause du lock-out, la victoire des Devils fut retardée jusqu'au 24 juin 1995, ce qui était alors la date la plus tardive jamais vue jusque-là. Lors de l'autre finale affectée par un lock-out, celle de 2013, on assista également à une remise le jour de la St-Jean, encore le 24 juin, 2013 cette fois-ci.
Ce record de date fut ensuite anéanti à jamais (on l'espère crissement) lors des séries compliquées covidiennes de 2020 alors qu'on dut attendre jusqu'au 28 SEPTEMBRE! Je sais, ça fait pas si longtemps mais on dirait que j'en reviendrai jamais de ça... Le lendemain, les joueurs commençaient leur entrainement d'été et le surlendemain c'était le camp d'entrainement...
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Mais bon, assez parlé de ces années de marde.
Pour ce qui est des joueurs inscrits sur la coupe de 1995 des Devils, il y a plusieurs noms ici qui nous surprennent par le fait qu'on ignorait ou oubliait que le joueur ait remporté la coupe Stanley ou même qu'il avait joué avec les Devils tout court. Ou encore qu'il était encore avec l'équipe à ce moment. C'est le cas des Jim Dowd, Tom Chorske, Brian Rolston ou encore d'un Chris McAlpine. Un gros WTF d'ailleurs pour ce dernier alors que dans ma tête il avait seulement joué pour les Blues. Mais en fait non, il avait été repêché par New Jersey en 1990 et y a seulement joué durant cette saison écourtée de 1995, pour 24 matchs en saison et aucun en séries... Il se qualifiait toutefois pour être gravé car la limite normale de 41 matchs avait été abaissée.
Il y a aussi ces bons vieux cas de joueurs vétérans qui en méritaient finalement une comme Neal Broten, Bruce Driver, John MacLean, Shawn Chambers et Bob Carpenter. Stéphane Richer en méritait bien une deuxième. Bill Guerin, encore tout jeune, devra ensuite attendre en 2009 avec Pittsburgh pour en remporter une deuxième.
Mais donc qui choisir comme véritable joueur «LVEUP-WTF-quessé qu'il fait là lui»?
Et bien dans ce cas-là, je prends souvent le plus no-name du lot, et ici il s'agit de nul autre que Kevin Dean.
Who the fuck is Kevin Dean?Et bien l'actuel assistant-entraineur des Blackhawks est un cas super intéressant qui me réjouit beaucoup car lorsque je choisis d'écrire comme ici sans retenue avant de checker de quoi je parle avant de choisir d'en parler, et bien parfois j'ai pas grand chose à dire sur le joueur.
Mais ici non. Joueur de défense, Dean avait d'abord été un choix de 5e ronde des Devils en 1987. Il joua ensuite 4 années dans la NCAA avant de débuter son parcours dans les filiales des Devils. Ce n'est que durant cette saison écourtée de 1995 qu'il parvint finalement à jouer dans la LNH avec le grand club, jouant 17 matchs en saison et 3 en séries.
Et comme la saison 1995 avait dû voir sa finale être repoussée jusqu'à la fin juin, il n'en était pas le cas dans les mineures, alors que la finale de la ligue américaine fut remportée le 26 mai 1995. Cette finale mettait aux prises les River Rats d'Albany contre les Canadiens de Fredericton et fut remportée par les River Rats, qui étaient alors le club-école des Devils.
Donc les Devils et leur club-école ont remporté le trophée le championnat de leur ligue respective la même saison, ce qui représentait la troisième fois, et à ce jour la dernière, qu'on assistait à un tel exploit pour une organisation. La première fois avait eu lieu en 1975-76 lorsque les Canadiens remportèrent la coupe Stanley et leur club-école, les Voyageurs de la Nouvelle-Écosse, remportèrent la coupe Calder. L'organisation répéta ensuite l'exploit la saison suivante, soit en 1976-77.
En plus de Kevin Dean, quelques autres joueurs comme Sergei Brylin et Chris MacAlpine avaient aussi joué avec les River Rats et les Devils durant la saison. Mais Dean est le seul du lot à avoir joué des matchs en séries pour Albany. Il avait alors joué 8 des 14 matchs du parcours des River Rats. Il m'est impossible de vérifier s'il a joué durant la finale contre Fredericton mais s'il a été ensuite choisi en renfort par les Devils quelques semaines plus tard, j'ose imaginer que oui.
J'ignore cependant quels sont les critères pour avoir officiellement
fait partie d'une équipe championne de la coupe Calder, mais selon ce
que j'ai pu voir, seulement les joueurs ayant joué en séries semblent
être considérés. Un joueur comme Sergei Brylin avait joué 67 matchs en
saison avec les River Rats mais fut rappelé en fin de saison. Il ne joua
aucun match en séries avec Albany et ne semble pas faire partie de la liste de
l'équipe championne.
Cela ferait donc de Kevin Dean un des seuls joueurs de l'histoire à avoir remporté la coupe Calder et la coupe Stanley la même saison. J'ai vérifié avec les deux éditions de Montréal/Nouvelle-Écosse de 76 et 77 et les seuls autres joueurs à avoir gagné les deux coupes comme Dean sont Pierre Mondou et Mike Polich qui avaient tous les deux passé l'entièreté de la saison 76-77 en Nouvelle-Écosse avant de rejoindre le CH comme renforts en finale suite à leur coupe Calder, les deux championnats étant décalés de quelques semaines.
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On retrouve également le coach Jacques Lemaire et son ancien coéquipier comme assistant, Larry Robinson. On retrouve également une première dans cette série car c'est la première fois que je vois l'inclusion du coach du club-école, ici Robbie Ftorek. Ce dernier avait probablement mérité sa place dû à la conquête des River Rats discutée plus tôt.
Mais ici je porte mon choix sur le vénérable Marcel Pronovost, dont j'ignorais totalement qu'il avait, après une longue carrière qui le mena au temple de la renommée, été à l'emploi des Devils comme recruteur. Mais avant ça il avait tenté sa chance comme entraineur à divers niveaux, notamment comme entraineur des Sabres pendant deux saisons et aussi brièvement des Red Wings.
C'est en 1990 qu'il devint recruteur au New Jersey, et apparemment qu'il aurait grandement aidé ses patrons à choisir Martin Brodeur au repêchage de 1990. Il demeurera en poste jusqu'à sa mort en 2015.
C'était donc la finale de 1995 et ses noms gravés sur la coupe. Contrairement aux Devils, qui ont incompréhensiblement raté les séries l'année suivante, on se revoit en 1996.
C'est l'heure de retourner dans le hardcore avec un autre quiz LVEUP. Aujourd'hui, une équipe culte pour moi, les Oilers!
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Justin Carbonneau et ses coéquipiers ne portaient pas le beau chandail noir et blanc de l'Armada. Ce bleu et noir est peu constraté. J'aime moins. |
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La section derrière le but a été rebaptisée la section Montembeault, lui qui a joué l'entièreté de son parcours junior avec l'Armada. |
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Entraîneur de 2014 à 2018, Joel Bouchard est toujours d'une certaine façon associé à l'Armada. |
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Le Centre d'excellence Sports Rousseau est un bel aréna moderne. |
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Les lancers de t-shirts, ça fonctionne toujours avec les partisans. |
Né le 2 août 1937 à Toronto, le jeune Howard Young rêvait de devenir cowboy comme son idole John Wayne, jusqu'à ce qu'il assiste à son premier match de hockey au vieux Maple Leaf Gardens.
Cependant, les parents de Young étaient tous les deux alcooliques, donc c'est avec sa grand-mère qu'il fut principalement élevé. Cette dernière mourut lorsqu'il avait 16 ans, et il dut alors se débrouiller seul, au même moment qu'il commençait lui aussi à développer de sévères problèmes d'alcool.
Young était toutefois un défenseur très prometteur au sein des Canucks de Kitchener. Costaud, manieur de rondelle hors-pair et rapide patineur, il aurait apparemment attiré l'attention des Canadiens qui l'invitèrent à leur camp d'entraînement, mais il aurait supposément bousillé l'occasion en étant trop souvent lendemain de veille durant cet essai.
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Young avec les Saguenéens de Chicoutimi en 1958 |
Il devint alors à la fois une vedette ainsi qu'un paria dans cette ligue, étant à la fois célébré pour sa rapidité et sa vision, mais aussi détesté pour ses excès de rudesse. Il était notamment réputé pour ses mises en échec percutantes, mais souvent jugées trop brutales aux yeux des arbitres et de cette ligue. Il avait aussi ce qu'on appelle une «short fuse», étant prompt à complètement perdre la boule sans préavis et se ruer sauvagement sur les joueurs adverses ou engueuler les arbitres.
Il termina la saison avec 20 points, mais il accumula aussi 180 minutes de pénalité, un sommet dans la ligue, ainsi que quelques suspensions et amendes.
Les Leafs l'envoyèrent ensuite dans la Ligue américaine avec les Americans de Rochester pour la saison 1959-60. Il continua ses frasques dans la AHL durant toute la saison, terminant troisième pour les minutes de pénalité. Cependant, malgré son potentiel certain, son indiscipline lui coûta sa place avec les Leafs, qui le libérèrent.
Il se retrouva alors du boulot avec les Bears de Hershey en 1960-61, mais ces derniers trouvaient également qu'il était trop indiscipliné et l'échangèrent aux Red Wings contre Marc Réaume.
Sa saison 1961-62 fut toutefois à oublier à Détroit, où après 30 matchs avec seulement 2 passes au compteur et beaucoup trop d'indiscipline de sa part, autant sur la glace qu'en dehors, les Wings l'envoyèrent terminer la saison avec les Flyers d'Edmonton dans la Western Hockey League. Il aida toutefois les Flyers à remporter la coupe Patrick au printemps 1962.
Il passa ensuite la saison 1962-63 entièrement à Détroit, et termina en tête des joueurs pénalisés avec un 273 minutes de punition, battant le record de 202 minutes détenu par Lou Fontinato depuis 1956. Ce nouveau record de Young dura ensuite jusqu'en 1970.
À ce moment à travers la LNH, autant les joueurs, dirigeants et fans étaient polarisés sur ce mystère qu'était Howie Young, à savoir s'il était un joueur qui méritait de jouer ou non dans la ligue. Maurice Richard, alors à la retraite, qualifia Young de complètement fou. Frank Selke Jr. abonda dans le même sens en déclarant dans le journal que Young avait besoin d'un psychiâtre. Mais d'un autre côté, Jack Adams déclara qu'il avait aussi le potentiel de devenir le prochain Eddie Shore.
Et même si son style de jeu attirait les foudres, il demeurait extrêmement populaire auprès des fans, car en plus de faire lever les gens de leurs sièges avec son jeu violent, il avait aussi un look de beau gosse et beaucoup de charisme. Il fut d'ailleurs en vedette sur la couverture de Sports Illustrated en janvier 1963. Il avoua plusieurs années plus tard qu'il était lendemain de veille lors de la prise de cette photo.
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Éditorial de Frank Selke dans le journal La Patrie |
Donc malgré son talent indéniable, il ne parvenait pas à calmer ses démons, étant en plus de nombreuses fois arrêté par la police suite à d'autres bagarres, dans les bars cette fois-ci. Il lui arrivait aussi de rater des matchs, des pratiques ou même l'avion de l'équipe. Après avoir causé de nombreux maux de têtes en peu de temps aux Red Wings, ces derniers perdirent finalement patience avec lui, l'échangeant aux Blackhawks durant l'été 1963 en retour du gardien Roger Crozier et du défenseur Ron Ingram.
Les Blackhawks regretteront amèrement cet échange, car malgré que Young aida à remplir leur aréna, Crozier gagna le trophée Calder en 1964-65. Pendant ce temps, Howie Young et ses problèmes ne firent que passer à Chicago, mais ce fut très chaotique. Un exemple d'un match typique du «mauvais» Young se produisit lors d'un match contre Montréal en début de saison. Il aurait alors pourchassé Ralph Backstrom pendant plusieurs secondes avant de l'envoyer brutalement sur la bande. Après avoir reçu un deux minutes de pénalité, il jeta ses gants sur la glace en protestation, suite à quoi l'arbitre lui donna un 10 minutes supplémentaire. Young aurait ensuite menacé l'arbitre, qui l'a ensuite expulsé du match et donné une amende.
Pendant un autre match à Toronto, il aurait craché vers Stafford Smythe, le DG les Leafs, alors que ce dernier était derrière le banc des pénalités avec son épouse et ses enfants. Clarence Campbell songea alors à bannir Young à vie de la LNH, mais cela ne résulta finalement qu'à une suspension de 5 matchs. Campbell déclara toutefois à Young qu'il était “the greatest detriment to hockey that ever laced on a pair of skates".
Donc après seulement 39 matchs, 99 minutes de pénalité et seulement 7 passes, les Blackhawks s'en débarrassèrent en vendant Young aux Blades de Los Angeles dans la WHL, tout en gardant ses droits dans la LNH.
Young déménagea donc en Californie et joua trois saisons avec les Blades. Il continua d'amasser les mauvaises pénalités, menant la ligue avec 227 minutes en 1964-65, mais obtint de meilleures statistiques, démontrant finalement son côté offensif.
Son look hollywoodien correspondait parfaitement à l'endroit et il rencontra un jour Frank Sinatra qui l'engagea pour jouer dans son film «None but the Brave», un film sur la 2e guerre mondiale où il eut une seule ligne de dialogue. Il revint de ce tournage avec une coupe «Mohawk» peu orthodoxe pour l'époque, ce qui lui causa davantage de controverse.
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Frank Sinatra en compagnie d'Howie Young sur le plateau du film «None but the brave» |
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La coupe «Mohawk» de Young durant son temps avec les Blades de Los Angeles |
Les démons de Young le suivirent évidemment en Californie mais un beau jour en 1965 où il se réveilla de nouveau en prison, un codétenu l'invita à se joindre aux alcooliques anonymes. C'est alors que Young arrêta de boire et qu'il remit sa carrière sur la bonne voie.
Lors de la saison 1966-67, un Howie Young désormais plus assagi et sobre depuis 2 ans réussit à s'attirer les grâces des dirigeants et à revenir sur le radar le la LNH. Alors qu'il menait les Blades avec 22 points en 29 matchs, l'ancien DG de Young à Détroit, Sid Abel, se retrouvait avec un club en difficulté et des trous en défense. Il tenta alors une fois de plus le pari Howie Young en ramenant l'enfant trouble au bercail. Pour se faire, il transigea de nouveau avec les Hawks qui détenaient toujours ses droits.
Plusieurs doutèrent de la décision de Abel et s'attendaient à un nouveau fiasco, mais c'était véritablement un nouveau Howie Young qui revint à Détroit durant la saison 1966-67. Il appliqua de son propre aveu les mêmes principes qu'il apprit avec les AA, soit d'éviter le trouble, et ne prit plus autant de pénalités inutiles. Il connut même sa meilleure saison jusque là dans la LNH avec 17 points en 44 matchs et aida les Wings à sortir de leur torpeur, malgré qu'ils ratèrent les séries. Il n'avait toutefois pas perdu toute son agressivité et sa robustesse, terminant avec 100 minutes de pénalité.
Il joua ensuite une autre saison à Détroit, ponctuée d'un court séjour de 4 matchs dans les mineures. Mais durant l'été 1968, il fit partie d'une grosse transaction entre les Wings et les Seals d'Oakland envoyant le malheureux défenseur Bobby Baun à Détroit. Apparemment que Baun, autrefois vedette des Maple Leafs, détestait jouer en Californie, meublant son appartement de tableaux aux paysages nordiques afin de se sentir plus chez lui...
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Avec les Seals... mais pas vraiment. |
Young non plus ne voulait rien savoir de la Californie, même s'il y avait auparavant joué trois ans avec les Blades dans la WHL, car il refusa de se rapporter à l'équipe à l'aube de la saison 1968-69. Il fut donc suspendu et éventuellement placé au repêchage intra-ligue. C'est alors qu'une autre ancienne équipe le ramena au bercail, cette fois-ci les Blackhawks.
Désormais âgé de 31 ans, Young commença à ressentir le poids des années et n'était plus aussi efficace, jouant désormais dans un rôle plus effacé avec les Hawks qui le libérèrent après la saison.
Il passa ensuite la saison 1969-70 avec une autre ancienne équipe, cette fois-ci dans la ligue américaine, les Americans de Rochester.
En 1969-70 il retourna dans la WHL,avec les Canucks de Vancouver. Le timing sembla bon de joindre cette équipe car il put retourner dans la LNH l'année suivante, demeurant avec les Canucks lors de leur année d'expansion en 1970-71. Mais après seulement 11 matchs, il fut récalé dans la WHL avec les Roadrunners de Phoenix. Ce furent ses derniers matchs dans la LNH.
Après sa fin de saison 70-71 à Phoenix, il opta de prendre sa retraite. Il revint toutefois au jeu la saison suivante, toujours avec les Roadrunners, mais cette fois-ci non pas comme défenseur mais comme attaquant.
Désormais à 35 ans et dans un nouveau rôle d'attaquant et de vétéran, il s'en sortit bien avec une saison de 58 points en 1972-73, aidant les Roadrunners à remporter les grands honneurs. Il sembla également canaliser le Howie Young d'antan en terminant au premier rang de la WHL pour les minutes de punition.
Il fit encore mieux en 1973-74 avec 37 buts et 69 points, aidant les Roadrunners à remporter le championnat pour une deuxième saison consécutive dans ce qui était la dernière saison d'existence de la WHL. Il s'agissait des premiers championnats de Young depuis son premier passage dans cette même WHL en 1962 avec les Flyers d'Edmonton.
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Avec les Jets de Winnipeg dans l'AMH |
Après une autre retraite de seulement une saison, il revint de nouveau au jeu en 1976-77, de nouveau avec les Roadrunners pour 26 matchs, en plus de 4 matchs dans la CHL avec les Blazers d'Oklahoma City.
Alors au crépuscule de sa carrière, Young demeura en Arizona la saison suivante, suivant toujours la franchise des Roadrunners, qui migrèrent alors dans l'obscure Pacific Hockey League. S'en suivit ensuite une dernière saison de 14 matchs avec les Blades de Los Angeles, nommés en honneur des anciens Blades de la WHL où il avait joué presque 15 ans auparavant.
Mais comme lors de nombreuses autres fois dans ce texte, ce n'était pas encore la véritable fin pour Howie Young. En 1985, alors âgé de 48 ans, il lit dans le Hockey News que les Spirits de Flint de la IHL recherchaient des joueurs et offraient des essais ouverts. Le DG des Spirits croyait qu'il n'avait que 38 ans et lui accorda un poste avant d'apprendre son véritable âge. Il joua 4 matchs avec Flint et ensuite un autre 7 matchs avec les Slapshots de New York dans la ACHL.
Il occupa ensuite plusieurs boulots divers suite à sa véritable retraite, et tenta durant les années 90 de reprendre son side job comme acteur. Il obtint quelques petits rôles dans des films et séries western comme «Young Guns II» avec Emilio Estevez et le téléfilm «Last Stand at Saber River» avec Tom Selleck.
Et en plus de finalement pouvoir imiter son ancienne idôle John Wayne à l'écran dans des westerns, il put également réaliser son rêve de devenir cowboy, lorsqu'il acheta un ranch au Nouveau-Mexique.
Il mourut en 1999 à 62 ans d'un cancer du pancreas.
En 336 matchs dans la LNH sa fiche fut de 12 buts et 62 passes pour 74 points.
En 394 matchs dans la WHL sa fiche fut de 93 buts et 173 passes pour 266 points.
En 98 matchs dans l'AMH sa fiche fut de 17 buts et 25 passes pour 42 points.
En 157 matchs dans la AHL sa fiche fut de 25 buts et 32 passes pour 57 points.
Sources:
50 Years Ago in Hockey: Howie Young’s Biggest Battle, The Hockey Writers
Remembering Red Wing Bad Boy Howie Young, Vintagedetroit.com
Howie Young pourrait être suspendu à vie, L'événement, 11 janvier 1964
Du mystère autour de ce Howie Young, L'événement, 30 mars 1961
Un circuit de femmelettes?, Le Lingot, 20 novembre 1958
Young a besoin d'un psychiatre, La Patrie, 24 octobre 1963
Howie Young est injustement traité, Le Petit Journal, 19 janvier 1964
La réhabilitation de Young n'a pas été chose facile, La Presse, 7 février 1967